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Rencontre avec une Rose [PV Flora]

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Anonymous
Invité
Invité
Mar 21 Fév - 23:37
Invité
Me voilà à la Citadelle… ou plus précisément, dans son seul et unique bar, l'Underground, à la recherche d'un emploi demandant peu de qualifications. Malheureusement pour moi, mon profil ne correspondait pas à celui qui était majoritairement recherché. Sans doute à cause de ma faiblesse, ou bien, parce que ma tronche ne leur revenait suffisamment pas. Dans ces deux cas, tout était plausible. Cependant, je ne me laissais pas démonter, et j'essayais de marchander, coûte que coûte. Après tout, au point où j'en étais, me faire tabasser n'aurait pas fait grande différence.

En effet, j'étais rentré dans une nouvelle optique depuis quelques jours. Cela était sans doute dû à mon départ des Humanistes. Même si ça ne faisait pas longtemps, je pense que mon absence de contact social avec les gens a eu un petit effet sur moi. Un effet nullement important pour le moment, mais qui pourrait devenir grave si je n'entretenais pas des relations sociales avec d'autres êtres humains. Enfin, c'est une hypothèse. Même si dans le bar, je ne risquais pas grand-chose, le barman étend connu pour posséder une batte cloutée merveilleuse qu'il avait appelée du nom de sa tendre épouse décédée, d'après ce que j'avais compris. Et malgré tout, je n'arrivais pas à me démerder pour obtenir ne serait-ce qu'un simple petit boulot. C'était triste… même si j'avais l'impression que je récoltais ce que je semais. Moi qui n'avais jamais voulu faire d'efforts pour autrui, maintenant que je me retrouvais à la merci des autres, il ne faisait pas d'efforts pour moi. De plus, il était évident que de leur point de vue, j'étais misérable, et je n'étais qu'une poussière dans l'équation. C'est d'ailleurs pour résoudre ce problème que j'avais quitté les humanistes, pensant devenir plus fort en apprenant à survivre par mes propres moyens. Mais pour le moment, c'était la dèche totale. Et comme ce que je faisais avec les humanistes, j'essayais d'obtenir de l'aide ailleurs. Je n'avais pas changé pour le moment, et je m'en voulais…

Cependant, au bout d'une heure et demie de recherches vaines, j'ai décidé de dépenser le peu d'argent qu'il me restait dans l'alcool. Même si je ne pus me payer qu'un seul verre, un verre hypothétique, à moitié plein et à moitié vide, un verre qui se faisait l'allégorie de ma propre existence futile en ce monde. J'étais en effet à moitié plein, de rêves et de songes, de la fougue de la jeunesse, et d'espoir, mais dans le même temps j'étais à moitié vide, car je ne possédais rien qui puisse me permettre de survivre en ce monde dont les règles avaient changé. D'un point de vue purement sarcastique, j'avais peut-être augmenté mon endurance, à force de courir dans tous les sens. Mais sans doute aussi mes statistiques de sournoiserie. Parce que je commençais à prendre la sale habitude de voler pour survivre. À droite, à gauche, partout où c'était possible. Alors des fois, je réussissais mon coup, mais d'autres fois, je me faisais avoir et, je me faisais tabasser. Je recevais « une leçon de morale ». Je trouve franchement que ces des belles paroles pour les gens qui vivent ici, parce que la majorité n'ont plus, voir n'ont jamais eu de morale...

– Est-ce qu'un ange de la mort peut pas venir m'achever bordel ? Franchement, je suis prêt à tout pour m'en sortir, vraiment à tout. Je serais même prêt à prier, tiens. Oui, prier pour que le joli ange gardien qui est censé me tourner autour selon ma putain de religion chrétienne se pointe, avec sa putain de claymore, pour me la planter dans mon putain d'estomac. Si possible j'aimerais que ça soit une femme, genre une jolie femme comme dans les animes japonais, avec des cheveux roses et un style rebelle. Ça serait tellement drôle… mais ça n'arrivera jamais…

Et oui, j'étais en train de craquer, de complètement péter un câble. Mais peut-être était-ce ce dont j'avais besoin pour me libérer de mes chaînes. Peut-être avais-je besoin d'oublier l'image que j'essayais de donner, de la foutre aux oubliettes, et d'être moi-même, parce qu'après tout, en quittant les humanistes, j'avais décidé que je n'avais plus rien à perdre…
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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Sam 4 Mar - 15:42
Flora Belza



Besoin d'un verre !
Flora & Jarod

Flora avait passé des heures plongées sur le problème de la zone surchargée de zombies... bon c'était normal de chercher une solution sachant que c'était en partie sa faute. La jeune femme ne voyait pas vraiment cinquante solutions à ce problème. Flora devait faire un rapport au chef, car cette fois il fallait que les choses soient bien préparer pour ne plus faire de bêtises. Même si Bêtise pouvait être son deuxième prénom.

Flora mit trois idées en tête : poser des pièges à zombies avec des indications pour que les gens ne tombent pas dedans, sortir avec des unités faire le ménage directement et faire diversion avec une explosion dans une autre zone pour les attirer dans un autre secteur. La jeune femme soupira en fixant la feuille lorsqu'une main vint se poser sur son épaule. Flora sourit à son parrain qui se pencha vers elle et lui déposa un baiser sur le front :

-Tu t'en sors ma p'tite Flora ?
-Oui, oui... je vais lui amener ça demain, mais pour aujourd'hui ça suffit ! J'en ai ma claque et je pense aller me changer les idées.
-Profites en alors ! Tiens...


Ce dernier lui glissa une petite bourse dans les mains et Flora découvrit un petit paquet de capsules à l'intérieur. La jeune femme sourit et s'étira en se levant. Puis elle déposa un baiser sur la joue de son parrain avant de s'éclipser pour se préparer. Flora alla même son pantalon en cuir, son petit haut rose et ses talons, les cheveux bien replacés, un peu de maquillage... puis elle était prête pour y aller...

Comme toujours, la jeune femme se rendit dans son bar préféré et seul bar de l'endroit à vrai dire. Puis sourit en voyant que c'était Léon qui était de soirée au bar, pas l'une des jumelles à l'horizon, donc elle n'allait pas avoir de proposition. Flora se glissa vers le bar et bouscula un type bizarre, habillé tout en cuir. La jeune femme lui lança un regard inquisiteur, il avait l'air bête avec son masque qui pendouillait proche de son visage. Se détournant rapidement de lui, Flora se rapprocha de Léon et s'installa sur l'un des tabourets en s'exclamant :

-Un cocktail maison pour moi s'te plaît !

Une fois son verre à la main, elle fit pivoter son tabouret et en s'appuyant au bar, la jeune femme observait la salle avec un air songeur. Flora choisissait si quelqu'un était à son goût ou même une occupation pour le reste de la soirée...


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 4 Mar - 16:24
Invité
Vous y croyez ? À la providence. Personnellement, je n'y croyais pas, jusqu'à ce qu'une jeune femme me percute, me bouscule, légèrement. En effet, quelques secondes plus tôt, pour m'amuser, je m'étais mis à blasphémer en imaginant une ange, avec une certaine apparence, venant me transpercer avec une épée, pour me punir. Le problème, c'est que la femme qui me bouscula, avait la même apparence. Elle me balança même un regard relativement inquisiteur, mais je fis comme si de rien n'était. Ensuite, elle s'installa et commanda un cocktail.

Désormais, vous vous demandez sans doute comment je le sais. Et bien, c'est simple, je le sais parce que je l'ai entendu. Pas volontairement. Mais tout simplement parce qu'elle s'installa à côté de moi, comme je l'ai sans doute dit plus haut. Ce qui au passage fait une sacrée répétition. Il va falloir que je m'améliore. Toujours est-il, ayant fini mon verre, et n'ayant plus les moyens de rester, il fallait que je me décide à partir. Saluant Léon, le barman, d'un mouvement de la tête, je me suis levé de mon tabouret, j'ai remis ma veste en place, et dans un grand soupir, j'ai aussi réajusté mon masque. Il y a des moments où je me dis que j'ai trop chaud, et des moments où je me dis qu'il faudrait que je change d'habits. Ensuite, j'ai remis le tabouret à sa place, et je me suis dirigé vers la chaise où j'avais posé mes chaînes. Je ne sais pas si c'est cool de les porter en croix autour de moi, mais j'avais pris cette habitude. Je les ai donc remises en place sur moi, en prenant mon temps. Après tout, je n'étais pas pressé. Et surtout, je voulais profiter encore un petit peu de la vue de l'étrange jeune femme qui venait de me bousculer.

Je vous vois venir. Je n'avais pas le béguin. J'étais juste perplexe. À vrai dire, en m'éloignant d'elle, je me suis retenu de faire le signe de la croix. Ou bien, de m'exclamer quelque chose de très louche, et de très catholique. Jusqu'alors, je n'avais jamais cru en Dieu, mais, je commençais à me poser des questions. Pas sur l'existence de celui-ci, mais sur ma santé mentale. En effet, depuis que j'étais parti des Humanistes, persuadé que la solitude était le meilleur choix, je me rendais compte que cette solitude me rendait complètement paranoïaque. C'est d'ailleurs pour ça que je venais à la Citadelle. Pas parce que j'aimais cet endroit, mais parce que c'était le seul moyen pour moi de ne pas péter un câble. Sinon, j'aurai fini par devenir un cannibale, ou du moins un ermite complètement taré, avec une chevelure hirsute et une longue barbe ondulée. D'ailleurs, je venais d'avoir un éclair de génie. Ou plutôt, j'avais trouvé une solution pour m'approcher de nouveau d'elle.

En effet, elle m'avait bousculé. Ce n'était sans doute pas volontaire, mais je voulais au moins qu'elle s'excuse. J'allais donc lui demander. Le problème, c'est qu'en revenant vers elle, j'ai vu les emmerdes pointer le bout de leur nez. Je m'explique. Quelqu'un venait de rentrer dans le bar, quelqu'un que je ne pouvais pas blairer, et qui ne pouvait pas me supporter non plus. Cependant, notre désir commun de ne pas foutre le bordel ici, l'emporta sur notre querelle. Même si je sentais qu'il allait me tabasser à la sortie. Et ça me faisait une raison de plus de rester. Même si d'un point de vue technique, j'étais mieux équipé, lui il savait se battre, mais comme il faut. Moi, je savais cogner, mais mes mouvements étaient limités, notamment parce que le cuir, c'est pas facile de bouger dedans. Je devais donc trouver une façon de m'en sortir. Et vite…

Tout en y réfléchissant, je suis revenu vers la jeune « ange ». Puis, nonchalamment, je me suis penché vers elle, en restant relativement distant. Par politesse, j'ai même enlevé mon masque. Les gens dans la salle auraient presque pu croire que j'allais lui murmurer quelque chose à l'oreille. Il est vrai que d'un certain point de vue, et d'un certain angle, c'est l'illusion que ça devait donner. Et je m'en excuse pour elle, parce que ce n'était pas mon envie. Cependant, ça ne m'empêcha pas de lui parler, en lui précisant bien évidemment parce que je n'avais aucune raison de lui cacher, que j'essayais tout simplement de gagner du temps. Elle pouvait très bien s'en foutre, et me remballer, mais au moins, j'aurais essayé d'éviter la fatalité. N'empêche, en elle qui ressemble à un ange, et moi qui parle de fatalité, en plus du fait que ma journée risquait de se finir de façon pas très catholique, je crois que j'avais atteint le fond…

– Excuse-moi de te déranger. Pourrais-tu, t'excuser de m'avoir bousculé ? Parce qu'à vrai dire, pour être franc, ça me permettrait de gagner du temps. Surtout qu'à mon avis, à part ton regard étrange pour moi tout à l'heure, limite inquisiteur, tu n'as pas dû faire exprès de me percuter. Mais disons que si tu acceptais de jouer le jeu, je serais prêt à, comment dire, mettre de ma personne, pour te remercier… par contre, je te demanderai de ne pas me juger sur mes actes. Par contre, tu peux juger mon physique, j'en ai rien à foutre. J'ai l'habitude…
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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Dim 5 Mar - 18:57
Flora Belza



Et un boulet ! Un !
Flora & Jarod

Alors que son regard balayait la salle, un bruit vint troubler ça. L'homme qu'elle avait bousculé accidentellement se "rhabillait" et il faisait un bruit du tonnerre... surtout avec ses chaînes. Flora voulait l'attraper pour le secouer... non mais... POURQUOI DES CHAÎNES ? Ce n'était pas pratique, c'était visiblement encombrant et surtout très bruyant. Vous imaginez vous quelqu'un courir avec des chaînes ? "Gling gling gling" Cela reviendrait à courir dans les rues avec une petite cloche pour sonner l'heure du repas. Si c'était un solitaire, il devait avoir une chance monstrueuse pour être encore vivant.

Flora essaya de se concentrer sur autre chose, comme la jeune fille aux cheveux carrés d'un blond presque blanc et des yeux bleus hypnotiques. On aurait dit une sainte dans un endroit comme celui là, ce qui éveilla l'intérêt de Flora. Cette femme semblait douce et délicate, elle buvait un café avec un homme qui semblait en pleine conversation avec elle. Vu comment il se tenait, ça lui rappelait son parrain ou son père... il devait être de sa famille ou occuper quelque chose de ce genre. C'était intrigant ce genre de fille dans un monde comme celui, une petite douceur perdue dans un monde salé.

Alors qu'elle posa son verre pour essayer de réfléchir à une approche, l'homme au masque se pencha vers elle et lui parla à voix basse. Pour commencer Flora n'aimait pas du tout qu'on l'approche sans qu'elle en ait donné signe d’approbation, en plus il exigeait misérablement qu'elle s'excuse, puis... son halène était des plus désagréable. Flora le repoussa vivement quand il termina de parler, en lui lançant froidement :

-Non, mais tu te prends pour qui toi ? Genre... JE dois m'excuser auprès de TOI, pour TE sauver la mise. Non, mais tu m'as pris pour qui ? Si t'es pas capable de gérer tes problèmes, c'est que tu n'es pas digne de vivre dans ce monde. Ici, c'est marche ou crève...

Flora lui lança un regard froid et l'écarta autant d'elle qu'elle le pouvait. La jeune femme s'en foutait du regard des autres et elle s'en foutait de savoir si l'homme allait mal le prendre. Elle était comme ça, juste Flora avec sa franchise et sa spontanéité. La demoiselle fit signe au barman pour qu'il lui verse un nouveau verre de cocktail et lança d'un ton toujours froid, mais plus posé :

-Si tu as des problèmes, tu n'as qu'à les assumer. Mais vu comment tu es, ce n'est pas gagné. Tu devrais garder la tête haute et te débarrasser de ton déguisement de gigolo à la ghost rider. Moi je ne peux rien faire pour toi, d'ailleurs je ne fais rien pour les autres quand ça ne m'arrange pas ou quand je n'ai rien en échange et là en l'occurrence ça ne m'arrange pas. J'suis là pour me détendre, pas m'occuper des autres.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Mar - 20:17
Invité
Pourquoi avait-elle dit tout ça ? Et pourquoi sur ce ton ? Ce n'était pas ses propos qui me gênaient le plus, mais plutôt, les souvenirs qu'ils me rappelaient. Les souvenirs d'une correspondance lointaine avec un cousin qui avait très bien réussi sa vie, au point d'intégrer les forces spéciales des États-Unis, si j'avais bien compris. Je me souviens l'avoir revu quelques fois avant la catastrophe, pour des réunions de famille. À cette époque-là, j'avais déjà ce look, et il m'avait fait exactement les mêmes reproches, exactement sur le même ton. Et c'était perturbant.

À cet instant précis, la colère montait en moi. Une colère qui n'était pas dirigée vers cette jeune femme, mais bien vers mon cousin. Lui qui se targuait d'avoir tout réussi dans sa vie, et qui essayait tant bien que mal de me faire remonter la pente. Avec des conseils de militaire. En oubliant que je n'en étais pas un, parce que je me souviens bien qu'à l'époque, il avait essayé de me faire devenir plus ou moins comme lui. Pour que nous puissions tenir une certaine promesse. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais tout ce que je peux dire, c'est que je suis bien loin de l'accomplir. D'ailleurs, peut-être est-il envie quelque part, et peut-être qu'il me cherche. Enfin, le connaissant, ça m'étonnerait. Il est effrayant. Il est froid. Il est fort. Et surtout, il sait ce qu'il fait de sa vie. Il est mon opposé, la source de toute ma jalousie, et pourtant, il représente pour moi un objectif à atteindre, et une source de fierté, parce que je me dis que je suis fié d'être de sa famille. Par ailleurs, j'aurais presque envie de remercier cette jeune femme de m'avoir parlé ainsi, parce que ça m'a aidé à me souvenir de ma promesse. Et de tout ce qui est lié…

En effet, mon cousin s'était montré très clair. D'ailleurs, pour éviter les répétitions, je vais vous donner son prénom. Il s'appelle John. Très américain, nous en conviendrons. Après tout son père était un foutu américain. Je ne sais pas s'il est encore en vie, mais je ne l'espère pas. Je n'ai jamais pu le blairer. Tout ça pour dire que mon cousin m'avait donné quelques astuces sur la façon de réagir si jamais quelqu'un nous ressortait les mêmes arguments. Je me souviens ne pas l'avoir cru, et lui avoir dit que c'était impossible. Je n'aurais pas dû dire ça. Même si la seule chose qu'il me dit à ce moment, ce fut : « Pense à rester calme. Si tu restes calme, si tu le prends de façon décontractée, et si tu fais plus ou moins ce qu'on est en train de te dire, peu importe ce qu'on te dit, ça se passera beaucoup mieux que si tu te laisses aller. » Plus facile à dire qu'à faire…

Pourtant, j'ai décidé de suivre son conseil. Sans un mot, je me suis simplement redressé, sans un bruit, sans aucun soupir. C'est alors que j'ai remarqué Aimie au fond de la salle. Et j'ai repensé à tout ce que j'avais fait, tout ce que j'avais dit, ainsi qu'à ma façon d'agir. Tout ça pour m'apercevoir que mon cousin, ce gentil John, cette machine à tuer surdimensionnée, avait raison. Donc, je me suis lentement retourné vers mon adversaire, puis dans un mouvement rapide, j'ai posé mes chaînes sur une table. Une table proche d'Aimie. Puis, sur cette même table, j'ai posé mon masque. Et j'ai retiré ma capuche. Ensuite, j'ai adressé un dernier regard à celle qui avait provoqué un déclic au fond de mon subconscient, et dans un soupir de soulagement, je lui ai adressé quelques remerciements, sur un ton tellement calme que ça en devenait perturbant. Parce que je n'étais pas en colère, parce que les mots de mon cousin John résonnaient en moi.

– Je vais juste dire merci. Je vais pas m'étendre sur le sujet. Comme tu me l'as bien fait comprendre, c'est à moi de régler mes problèmes. Ceci étant dit, je vais résoudre mes problèmes. En veillant à ne pas en créer de nouveaux.

Puis, j'ouvrais ma veste, par la fermeture éclair. Pour me donner un style un peu plus naturel, un peu plus décontracté. Ce faisant, cette fois-ci, j'adressais un regard à la petite blondinette qui avait su comprendre ce que je ressentais. Et qui avait su me laisser partir quand j'en avais besoin.

– Ça fait bizarre de te voir ici. J'ai un petit service à te demander. Tu peux très bien refuser. Tu peux t'en foutre. Cela m'importe peu. Je te demande juste de garder mes chaînes en souvenir. Et peut-être même mon masque. De toute façon, si je veux les récupérer, je viendrai te voir, ou bien, tu t'en fous absolument, et quand je vais revenir dans le bar, ça sera toujours là. En tout cas, je suis content de voir que tu te portes bien. Ce n'est pas mon cas. Mais ce n'est pas un problème. Continue de faire attention. N'oublie pas que tu es fragile. Il serait inopportun que tu te brises avec une rafale de vent…

Sur ces mots, j'adressais un regard mon adversaire, qui était occupé à boire. Poliment, je me suis approché de lui en lui tapotant l'épaule, et nous nous sommes mis d'accord avec un regard. La suite allait se passer à l'extérieur du bar. Mais ce fut sa réaction qui me surprit le plus, ou plutôt les mots qu'il adressa à mon égard, sans se priver de les partager avec notre auditoire. Il se plaça fièrement devant moi, posa ses deux mains sur mes épaules, et dans un ricanement, il s'exclama joyeusement…

– Tu sais, Jarod, j'aurais jamais imaginé que tu resterais calme près ce qu'elle vient de te foutre dans la gueule. Je dois avouer que j'ai adoré ça. Ça se voit que tu la connais pas. À la limite, je me sentirais presque mal pour ta gueule. Mais elle a réussi à te dire tout haut ce que nous autres, nous pensions tout bas. J'ai presque cru que t'allais faire ton gamin, et que t'allais lui en coller une. Et je te ferais remarquer, que c'est la première fois que nous voyons tous ta gueule, sans ce putain de masque à pointes. Finalement t'es pas si dégueulasse à regarder. Et t'as même abandonné tes chaînes. Me dis pas que pour les beaux yeux d'une pute, tu changes ?...


– Je vois… Plutôt que d'insulter les gens de façon complètement aléatoire, tu voudrais pas qu'on sorte pour régler notre différent ? Je veux dire, je la connais passe de vie, je me suis sans doute trompé sur son compte, mais c'est pas pour ça que tu dois la traiter de pute, et de deux, ça m'énerve un peu. De ce que j'en ai vu, elle est largement capable de se défendre toute seul, mais par principe, même si c'est complètement idiot en soi, ça me donne une raison supplémentaire de casser la gueule. Donc on va sortir, tranquillement, et on va agir en hommes. Même si je sais que tu vas me faire un coup bas dès que j'aurai passé le pas de la porte. Je suis prêt de toute façon. Parce que, pour une raison personnelle, j'ai envie de te dire, que je n'ai plus de temps à perdre, alors tu vas bouger ton cul et tu vas te grouiller. Merci.

Sans attendre qu'il réagisse, je l'ai attrapé par le bras, et je l'ai entraîné vers l'extérieur, sans me gêner pour lâcher un petit commentaire en partant...

– Nom de Dieu que j'ai chaud... sauf que je me demande si cette chaleur vient de la fille, ou de ma veste... probablement la fille… la petite ange… avec ses cheveux roses, putain, on aurait dit une waifu. Je comprends qu'elle soit carabinée… Always bet on waifu...
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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Dim 5 Mar - 22:50
Flora Belza



Qu'est-ce que ?
Flora & Jarod

Inutile de dire que ce qu'il se passa était particulièrement perturbant... Flora pensait que l'homme allait se vexer et partir... ou alors, elle pensait qu'il allait s'énerver et que ça aurait fait un peu d'animation. Elle le regarda enlever ses chaînes et son masque, puis les poser sur la table à côté de la jolie blondinette. Il lui lâcha quelque chose, ensuite il demanda un truc à la blondinette et s'éclipsa vers un gars. Flora marmonna :

-Certains ont vraiment dû se prendre un coup sur la tête, car ça ne tourne vraiment pas rond. J'aurais tout vu ici !

Elle échangea un regard avec Léon qui frottait le comptoir et rigola doucement, il semblait d'être de son avis. Franchement, elle ne l'enviait pas... il devait en voir des rigolos et ça ne devait pas être évident à gérer. Flora regarda le gigolo en cuir, sortir avec le gars dehors en lui tenant le bras. La jeune femme rigola un peu et se dit intérieurement qu'il fallait de tout pour faire un monde, y compris des gay. Elle but son verre rapidement et lança motivée :

-Bon ! Allons voir cette jolie blondinette alors !

Flora partit s'incruster avec un sourire, bien que l'homme ne semblait pas trop ravie et que la blondinette était surprise, les deux ne la chassèrent pas. La jeune femme fit les présentation et fit semblant de vendre un peu sa boutique familiale... une approche faussement commerciale... ce qui fit passer le tout comme une lettre à la poste, enfin... quand il y en avait. Puis petit à petit, elle fit la connaissance de la blondinette...

Aimie, une fille des humaniste. Déjà que de loin on devinait qu'elle était gentille, mais quand on lui parlait ça en était que d'autant plus fort et surtout agréable. C'était si rare d'avoir une conversation normale, construite et avec un minimum de niveau. Elle avait cette douceur qui vous forcez à ramollir sous son regard d'un bleu surprenant, mais en même temps, elle avait aussi cette fragilité naturelle qui donnait envie de la protéger. C'était assez spéciale comme sensation... totalement déroutant pour quelqu'un comme Flora.

En tout cas Flora tenta de se rapprocher doucement quand elle lui parlait, elle faisait semblant de se pencher vers elle et se décalait petit à petit. Faisant quelques doux compliments et des petits sous-entendu, mais... non. Tout ça ne passa pas. Cette jeune femme l'éconduit avec douceur et gêne, en lui disant qu'elle était déjà avec quelqu'un, que son coeur était pris et qu'elle lui serait fidèle. Un certain Anton...

Anton, Anton... ça lui disait quelque chose. La jeune femme était décidée de creuser un peu plus cette histoire et en apprendre plus sur ce "Anton", une fille si intéressante ne devait pas négligée. Rah ! Flora fut déçue, elle n'aurait pas dit non pour partager la jolie blondinette. Mais bon elle allait respecter son choix... Ce n'était pas son genre de forcer les gens. Mais elle passa tout de même la soirée à papoter avec Aimie. Les deux filles rigolèrent et papotèrent tranquillement, puis elles partirent chacune dans une direction opposée... Flora avait déjà oublié le gars totalement louche.


by Moses
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