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Croquer la vie à pleines dents [Flora & Bastian][lemon]

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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Jeu 11 Mai - 2:38
Flora Belza



Par-ici la monnaie !
Flora & Bastian

Flora avait voulu boire un verre au bar, comme à son habitude. Mais pour commencer, elle n'était pas du tout fan de la routine, elle n'aimait pas du tout que les choses soient plates et prévisibles. C'était une femme qui aimait s'amuser, profiter et faire autant de choses qu'elle le pouvait... Bon et puis il fallait l'admettre qu'on l'avait provoqué à propos d'une partie de poker. Flora... bah ! Il ne fallait pas la provoquer, elle aime trop les défis pour ça.

Donc la demoiselle avait choisi d'aller relever le défi, mais avant, elle dut se préparer. Après tout, le New Born, c'était différent du bar. Flora avait donc mis l'une de ses robes. Une robe d'un violet vraiment très foncé, lassée dans le dos et décolletée comme toujours avec elle, qui lui arrivée un peu au dessus des genoux. Mais pas question de quitter ses bottes en cuir sans talons ! Si jamais elle devait donner quelques coups, elle devait être bien chaussée. Un peu de maquillage et le tour fut joué !

Elle était arrivée au New Born en début de soirée et s'était installée à une table de poker avec les gros bras qui l'avaient provoqué. Impressionnée ? Pas du tout ! Ce n'était que des tas de muscles et donc ça n'avait rien de remarquable... souvent c'était de la gonflette... Flora repensa à Massial, un ancien amant à elle qu'elle espérait récupérer un jour. Lui, il savait se battre, son corps n'était pas très "développé", mais quand on le voyait torse nu, on voyait bien ses muscles seyants... pas trop, juste assez et ce qu'il fallait...

Mais Flora essaya de le sortir de sa tête ! Après tout, elle devait être concentrée pour les plumer ces crétins et repenser à ses ex conquêtes n'allait pas l'aider. Sans un mot, la partie commença. La jeune femme enchaîna les beaux coups, certes elle perdit quelques mains, mais ça ne l'empêchait pas de mener la partie. Au final les hommes commençaient à devenir mauvais et quand elle mit le coup final en abattant ses cartes. Le chef lança :

-Je suis sûr qu'il y a de la triche là dessous !

Instantanément, Flora le fusilla du regard et sentit un frisson de rage la parcourir. On pouvait lui reprocher bien des choses, comme être une grande gueule, être garce par moment, se montrer parfois chiante et hautaine, la juger de fille facile pour ceux qui le voulaient le voir ainsi... mais l'insulter de tricheuse, c'était comme l'insultée d'escroc... l'insulter de voleuse. Hors, elle avait un certain sens de l'honneur et c'était sa famille qui lui avait insufflé ce sens de l'honneur, donc l'insulter d'escroc, c'était comme insulté sa famille.

Dans un mouvement vif, Flora le chopa et fit glisser une lame contre sa gorge... lame interdite dans ce lieu et dissimulée dans le bracelet large de Flora. Le croupier regarda ailleurs, comme s'il ne voyait rien et ne voulait pas être mêlé à ça. Chose qui était fort appréciable, il valait mieux que ça se passe discrètement. Les deux autres gros bras n'osaient pas bougé et regardaient la scène sans rien oser faire. Pressant la lame, elle lui dit d'une voix glaciale :

-Tu oses me traiter de voleuse ? Moi ? Il n'y a rien de plus insultant que d'insinuer que je n'ai pas d'honneur ! Tu mériterais que je te fasse regretter tes paroles ! Cependant, je suis une femme généreuse, donc je te laisse une chance de retirer ce que tu viens de dire.
-Je... pardon... je... désolé ! Je ne le pensais pas ! Je... Vous n'êtes pas une tricheuse ! Pitié...
-Bien ! La prochaine fois que tu insinues une telle chose, je t'arracherai la langue et je t'étoufferai avec pour te faire ravaler tes paroles. C'est compris ?


Il pâlit comme jamais, puis hocha la tête sans rien oser rajouter. Flora le lâcha et il partit presque en courant, suivit de ces deux singes. La jeune femme ramassa ses gains et glissa quelques capsules en direction du fameux croupier pour le remercier de sa discrétion. Puis elle alla s'installer au bar et commanda un verre d'un alcool bien fort. Elle voulait fêter sa victoire et surtout se calmer.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 11 Mai - 12:05
Invité
Un jour, un homme m'a dit que la vie n'était pas un jeu. Depuis, je ne cesse de jouer avec la mienne à pile ou face. Cet homme, c'était mon père. Et moi, je ne suis pas comme lui. D'ailleurs, j'espère ne jamais lui ressembler. Un homme aussi aigri et renfermé ne peut être bon. En plus, à mon souvenir, il était vénal. Il apportait plus d'amour aux pièces dans son coffre-fort personnel, qu'à sa propre famille. Je lui en ai toujours voulu, mais ça m'a pas empêché de lui en voler une. Et c'est avec cette pièce que je remets mon destin entre les mains du hasard chaque jour de ma vie.

Ici se place une transition, car c'est à cause de cette pièce, et de ce hasard, que j'ai décidé d'aller à l'endroit nommé New Born. On m'avait dit qu'il fallait être relativement bien habillé, pour un tel endroit. Je ne pouvais pas me le permettre donc, les gens allaient devoir faire avec. De plus, de mon point de vue de noble, quand le chaos court les rues, faire preuve d'autant de snobisme est inutile. Après, je connaissais mal cet endroit, et du peu que j'en savais, c'est-à-dire quasiment rien du tout, c'est à ça que ça ressemblait pour moi. Un espèce de bar VIP. Ça me rappellerait sans doute mes soirées dans le carré. Le carré VIP. Je précise pour certains. On ne sait jamais sur qui on peut tomber, n'est-ce pas ?

M'enfin, ce n'est pas le plus important, car tout ce qui compte, c'est que je m'y suis rendu avec ma décontraction habituelle. En faisant bien attention de ne pas attirer le mauvais œil sur moi. Je n'étais pas superstitieux à outrance, mais je croyais au moins au karma. Et une scène que j'ai vue se dérouler là-bas n'a fait que renforcer ma croyance envers le karma. Une scène bien amusante, une partie de poker, entre une jeune fille aux cheveux roses, que je vais m'amuser à appeler Candy, parce que ce rose me rappelle des bonbons, et un homme aux formes abusivement grosses, de mon point de vue, que je vais m'amuser à appeler Bouboule. Du moins, si Bouboule n'était pas gros, il avait une sale tronche, donc il méritait quand même ce nom. Et il avait deux gorilles avec lui, mais vu leur gueule, j'ai envie de les appeler Igor et Grichka.

Lorsque la jeune Candy gagna, je ne pus m'empêcher d'applaudir et de rire. Pour ce qui est de Bouboule, ainsi que des frères Bogdanov, ils partirent la queue entre les jambes, après une altercation dont je ne vis pas grand-chose. Cette situation burlesque avait fait ma journée, mais pour faire redescendre ma tension, j'ai décidé de m'enfiler un petit cocktail. Je suis donc allé m'installer au bar, pour commander quelque chose. Je fus rejoint quelques instants plus tard par cette même Candy. Je savais très bien qu'elle ne m'avait pas rejoint, mais cette formulation m'amuse. Cependant, je ne m'attardais pas sur elle. Elle était certes belle, mais j'avais vu beaucoup plus extravagant dans mon pays. Et beaucoup plus provocateur. Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'elle affichait une tête à faire peur. Mon instinct me disait de ne pas l'approcher. Et étonnamment, je n'avais pas envie de contrarier mon instinct.

J'ai donc patiemment attendu mon cocktail, puis tout en le sirotant calmement, j'ai sorti ma pièce fétiche, et j'ai commencé à la faire tourner, en essayant de chercher quelque chose pour parier...
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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Jeu 11 Mai - 15:41
Flora Belza



Pile ou face ?
Flora & Bastian

Flora but son premier vers d'un coup et fit signe pour en avoir un autre. Le liquide brûlant descendait, propageant une sensation de chaleur en elle. L'effet du premier verre était presque immédiat sur elle, la jeune femme sentit la colère glisser sur ses muscles qui se détendaient. Mais l'effet s'arrêtait là, c'était une bonne fêtarde et il en fallait beaucoup pour que ça la mette KO.

A présent plus détendue, elle accueillit son nouveau verre sans le boire. Elle regarda autour d'elle admirant l'endroit. Il ne fallait pas s'attendre à un miracle, ils étaient tout même dans le métro. Mais l'endroit restait bien organisé et ça donnait vraiment envie de s'amuser... de jouer... ou même de danser sur la piste non loin de là. Les gens riaient pour certains, d'autres flirtaient et d'autres avaient l'air concentré dans leur jeu. Certains avaient fait comme elle, un minimum d'effort pour être présentable, d'autres l'étaient vraiment trop on aurait dit qu'ils se croyaient dans les casinos chics ces losers et certains étaient habillés normalement... Un mélange vaste...

S'empreignant de cette atmosphère, Flora se détendit totalement et s'accouda alors au comptoir. Son regard se posa alors sur l'homme à côté d'elle. Son style était plutôt intéressant aux yeux de Flora et son air décontracté donnait envie à la jeune femme de l'aborder. Car oui... Avec Flora c'était l'égalité des sexes ! Si elle avait envie d'aborder un homme, elle n'allait pas attendre qu'il se lance. Voyant sa pièce, elle sourit et lui dit simplement :

-Face je te paye un verre et pile tu me payes un verre. Qu'en penses-tu ?

Elle affichait un sourire et un air décontracté, comme-ci c'était totalement normal d'aborder les gens comme ça. Flora était curieuse de voir s'il était joueur comme elle et s'il allait accepter.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 11 Mai - 16:05
Invité
Alors que j'étais tranquillement assis sur un tabouret du bar, occupé à faire miroiter ma pièce, la faisant légèrement tourner en vrille, Candy m'aborda. Avec un franc-parler rare qui n'était qu'appréciable. Je me reconnaissais un peu en elle, la jeunesse en moins. Non pas que je sois vieux, mais dans mon métier, la retraite arrive assez tôt, si l'on ne fait pas attention. Et je n'étais pas connu pour être quelqu'un de précautionneux. Demandez-moi de faire attention, de me méfier de quelqu'un, et la première chose que je fais, ça sera de lui foncer dedans.

J'ai donc légèrement regardé vers la jeune femme, pour écouter sa proposition, qui dans mon esprit de joueur, devint une provocation. Instinctivement, je savais déjà ce que j'allais répondre. Et j'avais envie de voir où ça pouvait me mener. De toute façon, vu sa demande, seul le hasard me guiderait. Et le hasard, c'est ce qui définit mon existence. Donc autant jouer avec elle.

Les règles étaient simples. La pièce allait tourner. Si jamais c'était face, elle me payait un verre. Si c'était pile, c'était à moi de payer. Je voulais bien jouer à ce petit jeu amusant, surtout que j'avais de quoi payer, et que je ne savais que faire de cet argent. Après tout, ayant grandi dans la richesse, j'avais appris à m'en désintéresser, même dans de telles circonstances. Jouer était bien plus amusant et bien plus distrayant, parce que ça pouvait remettre ma vie en jeu, et donc, susciter mon intérêt.

– Pas de problème. Cependant, c'est le barman qui va faire tourner la pièce. Je ne veux pas de tricherie. Sinon, ça annule tout le plaisir du jeu.

J'ai donc tendu la pièce au barman en ricanant, qui se contenta de la faire tourner. Et dans l'optique où elle puisse trouver une façon de tricher, je n'aurais qu'à demander une revanche. Si elle me dit que je n'ai pas de preuves, je lui rappelle que c'est un jeu. Et que c'est une façon de le faire durer. De plus, je peux augmenter la mise si nécessaire… ce qui pourrait être sincère, pourrait être très amusant pour moi. Et peut-être pour elle, qui sait ?

Étrangement, lorsque la pièce tomba sur le bois du bar, il était devenu clair que j'avais perdu. Je trouve ça étrange, parce que je suis habitué à gagner. Mais apparemment, je vais trouver quelque chose d'encore plus chanceux que moi. Comme convenu, je devais donc lui payer un verre. Par contre, fidèle à moi-même, je n'ai pas pu m'empêcher de rire devant le résultat. Un rire bon vivant. Parce que je venais de m'amuser. Je venais de me trouver une camarade, c'est tout ce qui compte. Payer n'était pas un problème, du moins, pas de mon point de vue.

J'ai donc adressé un sourire à cette charmante personne, avant de me redresser sur mon siège, de récupérer ma pièce, et de m'adresser à elle. Sans sous-entendu, sans ambiguïté, je voulais tout simplement lui demander ce qu'elle voulait commander.

– Braaaaaaavo ! Je crois que ça se dit comme ça. Enfin bref ! Que voulez-vous commander ?

Je n'allais pas tourner autour du pot trop longtemps. Je ne voulais pas la saouler. Sa compagnie m'était plaisante, mais elle ne devait sans doute pas avoir de temps à perdre. Car en la voyant, j'avais compris qu'elle était occupée. Je ne t'ai pas le genre de personne à aimer retenir les gens. Tout comme je n'aime pas qu'on me retienne sans raison…
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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Jeu 11 Mai - 17:22
Flora Belza



Intéressant !
Flora & Bastian

En voyant l'éclat joueur dans le regard de cet inconnu, cela lui arracha un sourire. Décidément, elle avait peut-être trouver quelqu'un avec qui passer une bonne soirée. Enfin, s'il était aussi fêtard que joueur, ça dépendait s'il n'allait pas partir tout de suit après ou autre... Flora s'appuya contre le bar et l'écouta accepter, il posa la condition que ce soit le barman qui s'occupe de tournoyer la pièce pour éviter une triche possible. Ce qui était assez honnête comme proposition et plutôt rare... c'était même la première fois qu'on lui proposait ça. Flora haussa les épaules en disant gentiment :

-Si tu veux, ça ne me dérange pas.

Elle regarda le barman, il avait l'air de ne pas très être content de devoir s'occuper de ce petit jeu. Bon ça pouvait se comprendre, il travaillait et il y avait pas mal de monde, donc il était débordé. Mais un sourire de Flora le fit soupirer et prendre la pièce. La pièce tournoya sur le bois, la jeune femme attendit avec une excitation grandissante, ce qu'elle ressentait à chaque défi, à chaque jeu ou même chaque aventure... et...

-Ah ah ! C'est mon jour de chance on dirait !

Avec un sourire radieux elle accueillit le bravo du blond, le tout accompagné d'un clin d’œil complice. La jeune femme commanda le cocktail maison à base de fruits, bon c'était des fruits en boîte, mais le cocktail était pas trop mal et plutôt bon. Flora regarda l'homme, puis lui dit alors avec un air détendu :

-Je ne t'ai jamais vu ici, sinon je crois que je m'en souviendrai. Hum...
tu es nouveau dans le coin ou juste de passage ? Oh fait ! Moi c'est Flora et toi ?


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 11 Mai - 21:43
Invité
– Je ne t'ai jamais vu ici, sinon je crois que je m'en souviendrai. Hum...
tu es nouveau dans le coin ou juste de passage ? Oh fait ! Moi c'est Flora et toi ?
`

On peut dire qu'elle était directe. Mais ce n'était pas déplaisant. Ça faisait du bien, un peu de franchise, dans l'ambiance actuelle. C'est donc sur un ton décontracté que je me suis dit que j'allais lui répondre, en essayant de cacher au mieux ma lassitude. Non pas que je sois triste ou quoi que ce soit, mais je commençais à m'ennuyer, à force de jouer les aventuriers pour découvrir des ressources. Certes, j'étais utile pour les autres, mais c'était loin d'être amusant, je m'étais fait la promesse que ma vie ne serait pas ennuyeuse. J'étais en train de la rompre, et ça avait tendance à me gonfler.

– En effet, c'est la première fois que je viens ici. Je ne suis pas du coin, et sans doute le remarques-tu à mon accent. Appelle moi Bastian ! À part ça, j'ai rien à dire. À part que mon nom de famille est trop chiant à écrire pour les Français. Ils font chier les Français, toujours à râler.

En disant ça, j'allais probablement m'attirer les foudres de l'auditoire. Je n'en avais rien à foutre. Car après tout, j'avais entendu dire que la liberté d'expression, c'était quelque chose d'important pour les Français. Donc, j'étais dans mon droit. De plus, puisque la personne en face de moi n'avait pas l'air stupide, comme les autres, je pensais pouvoir me permettre plus de choses. Et vu que je n'avais rien à rajouter, j'ai simplement servi mon plus beau sourire à Flora, un sourire espiègle, un sourire qui essayait de faire passer un message caché : « viens jouer avec moi »…

Cependant, quelque chose titillait mon esprit. Et je ne savais pas ce que c'était. Mon instinct me disait que j'allais beaucoup m'amuser avec elle, mais que je devais prendre des pincettes. Ce serait pour une autre fois. Elle avait l'air sympathique. Et j'avais la flemme de me méfier. On plus, le temps se faisait long, et je commençais à en avoir marre de rester inactif. Si bien que au bout de quelques secondes, je me suis levé, et, lui adressant un regard amical, mais distant, je lui ai tendu la main, lui posant une question…

– Est-ce que vous auriez pas envie de faire quelque chose ? Parce que personnellement, excusez-moi, mais je commence à m'emmerder. Je suis pas le genre de mec qui reste assis à rien foutre. C'est pas contre vous, mais j'en peux plus, je veux bouger, je veux me dépenser. Alors si jamais, vous connaissiez une activité intéressante, je vous serai gré de me faire partager votre idée, tandis que des reflux de ma noblesse passée se reflètent dans mes paroles. Je déteste parler comme ça. Foutez-moi une gifle, et je crois que je vous embrasse pour vous remercier…

C'était de la franchise, il n'y avait aucun sous-entendu. Je n'aimais juste pas parler comme un noble, alors que j'avais rejeté mes origines au profit d'une vie plus libre, que ce soit sur le plan moral, sur le plan intellectuel, ou bien sur le plan sexuel. Par contre, je le dis pour les puritains, je ne suis pas contre le mariage, mais disons que je ne trouve pas problématique d'aller voir à droite, à gauche, en attendant. Ou bien, je suis peut-être libertin, mais ça, ça ne regarde que moi…
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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Ven 12 Mai - 18:02
Flora Belza



Joue pas avec moi...
Flora & Bastian

Flora ne put s'empêcher de rire à ce qu'il venait de dire, c'est vrai qu'il avait un accent, mais apparemment il n'avait pas remarqué qu'elle en avait un aussi. Certes, le sien était plus léger et doux, mais tout de même. La jeune femme se contenta d'hausser les épaules et de lui faire un clin d’œil :

-Je ne suis pas française...

Sans rien dire de plus, il n'aura qu'à deviner ou ça fera peut-être un sujet de conversation pour plus tard. La jeune femme commença à boire son verre tranquillement tout en l'observant, quand elle vit un sourire se dessiner sur ses lèvres, elle ne put s'empêcher de faire de même. Son sourire avec quelque chose de... Flora ne savait pas mettre de mot là dessus, mais elle en faisait souvent des comme ça, comme quand elle provoquait Massial par exemple.

Puis d'un coup il sauta de son tabouret, lui tendit sa main en lui proposant de faire autre chose car il s'ennuyait. Elle vida son verre et aller lui saisir la main, mais ce dernier s'exclama un charabia incompréhensible. Enfin, sauf la fin... Flora avait bien entendu le "Foutez-moi une gifle, et je crois que je vous embrasse". La jeune femme rigola :

-Vraiment ? Une gifle et tu m'embrasses ? Pas de problème.

Flora, il ne fallait pas la défier surtout sur ce genre de chose. La jeune femme descendit de son tabouret et vint se poster en face de lui. Flora hésita sur l'intensité de la baffe, après tout, elle pouvait aussi bien se défouler. Mais elle lui mit une gifle plutôt normale, qui laissait qu'une légère marque sur sa joue qui partirait en quelques minutes tout au plus. Des personnes se tournèrent vers eux curieux, mais elle ignora les spectateur en rajoutant en le fixant avec un regard pétillant d'amusant :

-Embrasse-moi et on se casse d'ici pour s'éclater un peu tous les deux !


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 12 Mai - 18:31
Invité
Comment dire ? Je ne pensais pas qu'elle prendrait au sérieux mes paroles. D'ailleurs, en y repensant, je suis plutôt hilare. C'était un sacré bout de femme. Et de mon point de vue, c'était loin d'être un problème. Je vous laisse imaginer ma tête, lorsque j'ai compris qu'elle allait le faire. Je n'ai pas été choqué. Parce que je me suis dit « enfin une personne qui s'assume ». Enfin un compagnon digne de ce nom, dans ce pays merdique. Je n'ai donc pas sourcillé, lorsqu'elle m'a mis une gifle. Suffisamment fort pour que ça me laisse une marque, mais pas assez pour me faire mal. C'était sympathique de sa part. Mais puisqu'elle avait osé, il allait falloir que je riposte. Comme je l'avais dit. Et pour moi, le véritable je venais de commencer.

Je me souviens avoir affiché un léger rictus, lorsque sa main s'éloigna peu à peu de ma joue. Me frottant la joue, je lui fis un clin d'œil provocateur avant de m'avancer vers elle, très lentement, bien conscient que les gens nous observaient. Puisqu'elle désirait jouer, j'allais jouer. Mais pour mon propre plaisir, je voulais rajouter un côté théâtral à la scène. Sans pour autant perdre de temps.

Tandis que l'espace entre nous se réduisait peu à peu, je passais mon bras gauche dans son dos, pour délicatement la serrer contre moi, avec fermeté. Je me permettais même un petit écart. À vrai dire, vu la robe qu'elle portait, il était difficile pour moi de résister à l'envie de frôler sa peau avec mes petits doigts. J'avais, pour faire une jolie métaphore, l'impression de toucher de la porcelaine. Et beaucoup de personnes vous diront que la suite logique, c'est de prendre soin de cette porcelaine. Moi je dis que des objets, même s'ils sont en porcelaine, ils existent pour être utilisés. Donc de mon point de vue, et en sortant de cette métaphore, pour faire simple, j'ai envie de dire que j'ai le droit de faire ce que je suis en train de faire.

Pendant ce temps, avec ma main libre, je caressais lentement son visage, ça joue, tout en passant mon pouce sur ses lèvres pour les frôler. Elles étaient douces, et j'espérais qu'elles aient un goût fruité, comme ça, j'aurais pu me dire que je touchais un fruit défendu, même si j'avais l'impression que beaucoup d'hommes avaient eu le droit d'y goûter. J'allais prendre du plaisir à y goûter, personnellement.

Pour cela, j'ai lentement plongé mon regard dans le sien, non pas pour la draguer, mais juste pour créer une ambiance entre nous. Une ambiance entre deux joueurs invétérés. C'était mon ressenti, tandis que nos visages furent de plus en plus proches, et qu'à un moment donné, il arriva ce qui devait arriver. Mais nos lèvres rencontrèrent les siennes. Et j'aurais pu m'arrêter là, mais ce n'était pas suffisant. Il fallait aller plus loin. Il fallait braver l'interdit. Détruire les règles. Détruire les limites. Parce qu'un bon jeu, c'est un jeu sans limites.

C'est donc dans cette optique que j'ai prolongé le baiser le plus longtemps possible, tout en la serrant contre moi, profitant du goût de sa peau, du goût de ses lèvres, et bien sûr, je suis allé titiller sa propre langue avec la mienne, je me suis enroulé autour d'elle comme un serpent qui s'enroule autour de sa proie, si vous voyez ce que je veux dire. C'était une sensation que je n'avais pas ressentie depuis longtemps. Mais je ne voulais pas lui montrer ce dont j'étais capable. Si elle en voulait plus, il allait falloir que le je continue ailleurs, et c'est ce qu'elle avait l'air de vouloir, vu ce qu'elle m'avait dit plutôt. J'ai donc mis fin à ce petit échange sensuel entre nous, sans pour autant la lâcher du regard. Je n'ai pas non plus relâché mon étreinte. J'ai même continué à lui caresser le dos, en souriant, comme un enfant espiègle.

– Voilà un avant-goût de ce que je peux t'offrir, avec les secrets de mon pays. J'espère que c'était suffisant pour un début. Si ça te convient, je te laisse me guider dans un endroit où nous serons tranquilles. Parce que, si tu n'es pas française, comme tu l'as dit, j'ai extrêmement hâte de goûter aux délices de ton pays… en profondeur…
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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Sam 13 Mai - 0:18
Flora Belza



Oh ! tu veux jouer à ça ?
Flora & Bastian

Flora le regarda assez fière de ce qu'elle venait de faire, la marque était assez belle et on distinguait bien ses doigts sur sa joue. Elle le regarda poser sa main sur sa joue, il ne semblait pas du tout vexé, bien au contraire... on aurait dit que ça l'amusait. Il lui adressa un clin d'oeil et ce fut à ce moment là qu'elle vit dans son regard que les choses allaient devenir plus intéressante.

Elle resta sans bouger, le laissant venir jusqu'à elle et sans lâcher son regard, laissant la tension de séduction s'installer... Tout ça commençait à être très intéressant. La jeune femme le laissa se coller à elle, puis sourit en sentant sa main glisser sur la peau de son dos, ce qui la fit légèrement frissonner. Comme quoi elle avait bien fait de mettre cette robe, elle ne regrettait pas le côté dos nu.

Elle ferma les yeux que lorsqu'il posa ses lèvres sur les siennes. Flora passa ses bras autour de son cou et lui rendit son baiser avec ardeur, c'était une fille passionnée et ça se sentait. Contrairement à ce qu'elle avait imaginé, ce n'était pas un simple petit baiser... il l'embrassait avec ferveur, sa langue venait caresser celle de Flora et... ce fut fini.

Il brisa le baiser et lui souffla des paroles pleines de sous entendus. Flora hésita, partagée entre l'envie de l'attraper à l'écart et de lui arracher les vêtements... Ou alors s'amuser un peu... Elle se hissa sur la pointe des pieds, rapprocha ses lèvres des siennes et murmura alors d'une voix sensuelle :

-Mais la soirée ne fait que commencer...

Elle le poussa et eut un rire taquin, certains lançaient des regards amusaient vers Bastian... comme s'ils compatissaient de s'être glissé dans les filets d'une fille si complexe. Sauf que ce dernier avait l'air d'assumer pleinement et d'être fait pour suivre une fille comme elle sans problème. Flora posa sa main sur son torse et rajouta :

-Tu veux goûter les saveurs de l'Italie ? Soit tu arrives à me suivre,
soit tu vas manger des pâtes pour te simplifier la vie !


Mais avant qu'il puisse rajouter quoique ce soit, Flora se dirigeait droit vers la zone où des gens dansaient, elle se glissa dans la foule et se mit à danser en se laissant entraîner par la musique. La jeune femme posa son regard sur Bastian et lui fit signe du doigt de la rejoindre, avec un air provocateur sur le visage.

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 14 Mai - 15:00
Invité
J'étais d'accord avec elle. La soirée ne faisait que commencer. Et vu son ton extrêmement sensuel, et les gestes aguicheurs qu'elle employait, je me doutais bien qu'elle avait prévu quelque chose. Elle avait sans doute quelque chose en tête pour faire durer le plaisir. J'espérais juste que son jeu ne soit pas trop long. J'avais peut-être l'air patient, pourtant même ma patience avait des limites. Elle me lança même une pique provocatrice qui me permit d'apprendre ses origines. J'avais donc affaire à une italienne. Ça me donnait juste envie de me méfier, parce qu'à tous les coups, j'étais tombé sur la seule italienne dans le coin qui faisait partie d'une mafia. Et même si sur le principe, je m'en foutais complètement, je ne voulais pas finir en mauvais termes avec elle, pour préserver ma vie. Et mes couilles.

Pour le moment, elle semblait juste se diriger vers la piste de danse. En me faisant signe, pour que je la rejoigne. Je le sentais mal. Très mal. Non pas que je ne sache pas danser, mais ma vision de la danse, c'était celle qu'on m'avait inculquée. On m'avait appris à faire le show, à amuser les foules, à faire des cabrioles dans tous les sens, pour le plaisir des yeux d'un public complètement shooté, entre les cocktails et une musique incroyablement forte, dans des soirées VIP complètement déjantées. Bon, je vous avoue, je le faisais volontairement. Parce que pour moi c'était une situation hilarante. Dans la majeure partie des cas, en fin de soirée, je finissais en caleçon, couvert d'alcool, et sans doute aussi défoncé que mon auditoire. Cependant, ici, le cas était différent. Il s'agissait juste de danser, avec une jolie femme, au milieu d'autres personnes. Au final, de véritables danses que je connaissais, c'était soit des danses plus ou moins classiques, de par mes origines, ou bien des danses plus latines. Samba, salsa, zumba, ce genre de choses. De toute façon, il me suffirait de bouger mon corps en rythme avec sensualité, dans une flexibilité extraordinaire, et de mon point de vue, ça suffirait amplement. Parce que ça faisait au moins cinq ans que j'avais pas pratiqué la danse. J'espère qu'elle allait s'en contenter. De toute façon, je ne pouvais pas faire mieux.

J'ai donc obéi à Flora. Et oui, c'est la première fois que j'emploie son prénom, je vous emmerde. Je fais ce que je veux, je suis beau, je viens du meilleur pays au monde. Si ce n'est pas du patriotisme, je ne sais pas ce que c'est. Donc, pour en revenir à nos moutons, on va dire que je me suis lentement avancé vers la piste de danse, en prenant une démarche naturelle, et en réajustant ma veste. Pour avoir l'air cool. Sauf que pour être franc, ce n'est pas du tout ce que j'avais envie de faire. J'ai eu quelques secondes de flottement, le regard vide, ou le désir était en conflit avec la raison, au creux de mon cerveau. Au final, ce fut le désir qui remporta la partie. Parce que si je dois m'amuser, si je dois danser avec une femme, pour la séduire, je ne vais pas faire ça avec une veste cloutée sur le dos. Il y a quand même des limites à ne pas franchir dans la sensualité.

Pour ce faire, j'ai tout simplement jeté ma veste au sol, sous le regard étonné de certaines personnes. Même certains danseurs me dévisageaient. C'était drôle, j'étais ouvertement mort de rire. Je me foutais littéralement de leur gueule. Je passais pour un ovni. Pour une personne étrange. Je m'en foutais. Et cet effet s'accentua, lorsque je retirais mon T-shirt, pour me retrouver torse nu au milieu de nulle part. Fin, au milieu du bar, mais vous m'aurez compris. Je ne me focalise pas sur les autres, mais sur mon simple désir de me marrer. Parce que pour moi, jeunes lecteurs, ou lectrice, pour séduire, il faut mettre les bouchées doubles si c'est pendant une danse. Et puisque je maîtrise les danses latines, qui sont des danses sensuelles engageant la proximité, il est naturel pour moi d'être le plus tactile possible avec ma partenaire. Ce n'était pas pour me vanter de quoi que ce soit. C'était parce que c'était une habitude. Je faisais comme ça tout le temps. Et à vrai dire, si j'en avais eu la permission, j'aurais peut-être même dansé nu. Mais ça, c'est une autre histoire…

Par ailleurs, pour ceux qui se demandent pourquoi je sais danser de telles danses latines, je vais simplifier l'explication. On va dire que pour des raisons professionnelles, il m'est arrivé d'aller au Brésil. Et de taper dans des Brésiliennes. Sauf que pour y arriver, il a fallu apprendre à danser comme elles. Et je précise, ce n'était pas des hommes. Je sens les moqueries arriver…

Maintenant, je peux calmement en revenir à nos moutons. Sous le regard étonné de l'auditoire, je me suis avancé sur la piste de danse, même si ce n'était pas vraiment une piste de danse, mais ça, on s'en fiche. Tout ce qui comptait, pour le moment, c'était Flora. J'allais lui offrir toute mon attention, même si je savais que ça n'irait probablement pas plus loin, si on voit large. D'ailleurs, pour le coup, j'aurais bien aimé avoir une vue extra large, une vue périphérique, afin de pouvoir profiter pleinement du délit ce qu'elle représentait, quand elle se dandinait ainsi, en mettant en avant ses formes généreuses et sans doute naturelles.

Et pourtant, malgré la finesse de son être, je pouvais déceler une certaine force musculaire, mais c'était loin d'être repoussant. Des jambes fines, mais solides, des courbes douces. Une peau de bébé. Ce sont quelques exemples. Pourtant, me direz-vous, elle portait une robe. Comment avais-je fait pour deviner tout ça ? La réponse est simple.

Je n'aurais pas pu deviner cela, si je n'avais pas eu l'habitude de voir des femmes en robe dès ma plus tendre enfance. Au passage, il m'est arrivé de voir de ces horreurs, vous ne pouvez pas l'imaginer. Flora, à côté, c'était un régal de la regarder. Je me rappelle de certaines pouffiasses de mon pays, qui me donnaient envie de vomir quand elles portaient des robes. Là, mes yeux, ils étaient en train de se régaler. De savourer chacun de ses mouvements. Et plus je me rapprochais, plus j'étais décidé à réussir mon coup. J'avais envie de gagner la partie. Ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, mais c'était sans doute parce qu'elle me ressemblait. Cependant, plutôt que de suivre son rythme, si elle était vraiment joueuse, elle n'allait pas m'en vouloir, si je lui imposais le mien.

Un homme était en train de se rapprocher d'elle, il allait falloir que je fasse vite. Je ne laisserai pas un événement aléatoire se glisser dans mon jeu et pourrir ma partie. Surtout au moment le plus intéressant. Je me suis donc glissé derrière elle, en me collant contre son dos, bien conscient que ça allait maximiser le contact entre nous. La friction de nos peau, la chaleur dégagée, que de sensations pour augmenter le plaisir. Dans le même temps, j'en profitais pour passer mes bras autour de sa taille, pour la coller un peu plus contre moi, tout en lui murmurant au creux de l'oreille un léger : « bouh ». En parallèle, je pouvais profiter de la décomposition du visage de mon adversaire de quelques secondes. J'en tirais un sourire, légèrement sadique, ainsi qu'une certaine satisfaction. J'avais gagné. Pour le moment. Et uniquement pour cette manche.

Maintenant, la partie sérieuse commençait. D'un geste fluide, je forçais plus ou moins Flora à se retourner vers moi, pour l'accueillir dans mes bras avec l'innocence la plus absolue. J'en profitais pour plonger de nouveau mon regard dans le sien, avec malice, ainsi que pour lui mordiller la lèvre inférieure par provocation. J'ai savouré ce contact tout comme j'aurais savouré une victoire, lentement mais sûrement. Pendant ce temps, j'entraînais son corps dans un mouvement fluide calqué sur le mien. Fluide, mais rapide, rythmé, par mes pas sur le sol, car depuis quelques secondes, je tapais le tempo, en m'assurant qu'il correspondait avec la musique qui était jouée en arrière-plan.

Après, je ne peux pas vous décrire chacun des pas de danse que j'ai fait, parce que c'est impossible, sinon ça prendrait trois pages. Je ne peux que laisser votre imagination faire le taf. Et puis, pour être franc, il suffisait d'avoir un bon jeu de jambes. Je ne m'inquiétais pas pour le mien. Et, pour une raison obscure, je ne m'inquiétais pas pour le sien… Si j'avais un détail à rajouter, je dirais que mes mains ont été baladeuses, au niveau de son dos, de son bassin, de ses hanches, peut-être même de son fessier, tout en savourant la fermeté de sa peau et de son corps… Mais ne vous inquiétez pas, j'ai fait attention de ne pas aller trop loin. En espérant qu'elle arrive à me suivre. Je lui faisais confiance pour ça…
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Flora Belza
Flora Belza
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Dim 14 Mai - 18:21
Flora Belza



Se brûler les ailes...
Flora & Bastian

Flora dansait et commençait à s'amuser, elle avait détourné les yeux de Bastian quelques instants et quand son regard se posa de nouveau sur lui, elle fut comme hypnotisée parce qu'il faisait. Elle le regarda balancer sa veste par terre et enlever son maillot, ce qui fit rire Flora, comme quoi il avait un sacré culot ce type, il était provocateur et... cette jeune femme adorait vraiment ça !

Elle essayait de continuer à danser en détournant une nouvelle fois de lui, ça faisait parti du jeu et même si elle avait du mal à si tenir. Son regard se posa sur un homme qui s'approchait d'elle, rien chez lui n'attirait la jeune femme, il respirait la banalité. Flora détestait ce genre d'homme, jusqu'à présent malgré ses apparences, elle n'avait eu qu'une poignée d'amants... la preuve, elle pouvait les compter sur ses doigts... Et ces hommes étaient tous spéciaux...

Puis soudain, elle sentit un contact chaud dans son dos, sa peau se collant contre un torse nu... elle ne doutait pas de l'identité de la personne, il n'y avait que lui qui était ainsi. Ses bras se posèrent sur elle, la serrant d'avantage contre lui et la faisant frissonner. Elle sourit en sentant son souffle chaud sur sa joue, il murmura "bouh" et à ce moment là elle fit une grimace à l'homme qui la fixait déçu. Elle lui aurait bien dit "dans tes dents !".

Bastian la tourna vers lui avec une agilité surprenante et l'entraîna dans une danse endiablée de sensualité. Jamais elle n'avait été entraînée dans une telle danse. Flora était déstabilisée et pendant un moment, elle oublia un peu son petit jeu et se laissa mené par Bastian. Elle en oubliait même qu'elle était dans un lieu miteux au milieu d'une foule. C'était agréable... Puis sans compter les mains de cet homme qui glissaient sur son corps pour attiser le feu ardent qui brûlait en elle.

A la fin de la danse, Flora resta serrée contre lui en essayant de réorganiser sa petite tête, se demandant si elle voulait vraiment continuer à le mener dans un petit jeu de séduction ou si elle ne préférait pas l'emmener tout de suite dans un coin privée. Le choix n'était pas facile à faire... Mais, finalement elle brisa son étreinte, lui attrapa la main en disant :

-Viens... j'ai envie qu'on soit tranquille tous les deux.

Sur ces mots, elle l'entraîna après l'avoir laissé choper ses affaires. Elle lui tenait la main et le fit traverser tranquillement la citadelle, jusqu'à arriver sur la grande place où il y avait tous les étales. C'était calme la nuit tombée... Flora se dirigea vers le fond, droit vers l'un des rare bâtiment "solide". La jeune femme ouvrit la porte et fit entrer Bastian avant de refermer derrière elle. Ils étaient tranquilles ici, à deux dans son atelier... La journée on ne la dérangeait pas, alors la nuit... c'était un havre de paix.

Flora sourit à Bastian et comme il faisait sombre, elle voulut allumer la lumière. Mais...
D'un coup, trouvant que ce n'était pas amusant et qu'en plus ça éclairait bien fort, elle eut une autre idée. S'ils s'étaient trouvés chez elle, ça aurait été mieux, elle avait un éclairage tamisé... ici c'était des néons pour bien voir quand elle bricole. Dans elle se déplaça vers le fond, regarda si elle avait assez de combustible et alluma le vieux poêle à bois (qui lui servait à faire fondre des pièces si elle devait souder, car une forge c'était impossible). La pièce fut doucement éclairée d'une douce lumière orange. Flora se releva, enleva ses bottes et se tourna vers lui en lui demandant comme pour le défier de commencer à "s'amuser" :

-Et maintenant ?


by Moses
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Dim 14 Mai - 23:12
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Je n’y croyais pas. En fait, je n’y avais jamais cru. De mon point de vue, il était impossible que ma danse fonctionne. Et pourtant, la jeune femme au creux de mes bras sembla fortement apprécier ce léger moment d’intimité au rythme de mes pas et de la musique, moment pendant lequel elle ne se gêna pas, pour placer ses mains sur moi comme si j’étais sa propriété. J’exagère, mais c’est assez drôle, quand on n’y pense. Le fait qu’une femme qui avait l’aire si douce, et si fragile, au premier abord, puisse en réalité être une personne capable d’abattre une main de fer sur l’homme qu’elle a en face d’elle. Même si ce n’était pas flagrant, c’était sa façon de parler qui m’aiguillait sur cette hypothèse. Sa façon de me charmer, par une voix sensuelle, une voix empreinte de désir. Afin que chacun de ses mots puisse agir sur mon être. Elle était douée. Extrêmement douée. Suffisamment douée pour m’avoir. Mais après tout, c’était parce que j’en avais bien envie.

Ce qu’elle me dit ensuite ne fit que confirmer mes espérances. Elle avait apparemment envie que nous nous retrouvions en privé pour finir la soirée tous les deux. Pour moi, il était évident que nous allions finir par coucher ensemble, si je me démerdais suffisamment bien. Oui, je le dis sans problème. Je ne tourne pas autour du pot pour quelque chose d’aussi naturel, j’ai envie de dire. Peut-être que ça poserait un problème à d’autres hommes, mais j’avais accepté ce jeu à bras ouverts. Je savais très bien comment la soirée allait tourner. J’en étais presque fier. Fier de me dire que moi, comme quelques hommes, nous pouvions oser jouer de cette façon. Oui c’était charnel, et alors ? Si vous avez un problème avec ça, ne lisez pas ce texte. Ceux qui ont des problèmes éthiques avec le plaisir à l’état pur, ont des problèmes avec leur vie de tous les jours. C’est obligé. Moi je n’ai pas de problème, alors je me lance dans une aventure merveilleuse. Pour une nuit, pour deux nuits, peut-être plus, je n’en ai rien à foutre. Parce que je ne vois pas où est le problème. Et vous non plus, vous ne savez pas où est le problème. Vous ne pouvez juste pas le supporter. Alors, cordialement, je vous emmerde.

Ceci étant dit, concentrons-nous sur la suite des événements, avant que je ne pète un câble, avec toute la fureur qu’un suédois peut déployer. Un suédois drogué par l’odeur enivrante d’une femme aussi chaude que la braise dans le four d’une forge, si ce n’est pas plus. Aussi ardente qu’un volcan, aussi provocatrice qu’un politicien en campagne, et aussi désirable que l’immortalité elle-même, Flora avait tout pour m’intéresser. Sans déconner. Qui pourrait dire non ? Je vous le demande. Moi je n’ai pas pu, c’est d’ailleurs pour ça que je l’ai laissée me renvoyer mes habits dans la face, pour que je puisse me rhabiller convenablement. Par la suite, je l’ai laissé m’entraîner avec elle, alors que la nuit s’abattait sur le monde, nous recouvrant de ces douces ténèbres, ceux qui vous mettent dans une ambiance parfaite pour ce genre de soirée.

Comment dire, ça fait très film, mais ce côté silencieux et sombre, il était froid, là où nous, nous allions devenir très chauds, ce qui provoquait un contraste parfait. C’est du moins ce que j’espérais. Tandis qu’elle me tirait par la main, avec mon pouce, je ne pus m’empêcher de lui caresser, pour essayer de passer le temps, et aussi pour voir sa réaction. Cependant je n’envie aucune, je fus déçu. Mais pas pour très longtemps.

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Flora Belza
Flora Belza
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Lun 15 Mai - 13:29
Flora Belza



Se brûler les ailes...
Flora & Bastian



by Moses
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Lun 15 Mai - 23:24
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Flora Belza
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Jeu 18 Mai - 17:12
Flora Belza



Se brûler les ailes
Flora & Bastian



by Moses
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Ven 19 Mai - 0:11
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Ven 19 Mai - 14:52
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Se brûler les ailes...
Flora & Bastian



by Moses
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Ven 19 Mai - 15:34
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Flora Belza
Flora Belza
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Ven 19 Mai - 20:08
Flora Belza



Se brûler les ailes
Flora & Bastian



Puis sur ces mots elle posa sa tête sur son torse et se perdit dans ses pensées. Elle mit un petit moment avant de s’endormir. Peut-être une bonne demie heure, mais Bastian sombra bien plus rapidement d’après ce qu’elle avait pu remarquer. Après à peine quelques heures de sommeil, Flora se réveilla brusquement… Pourquoi ? Une idée en tête pour l’une de ses machines. Même si ça paraît étrange, ça lui arrive très souvent, car malgré les apparences Flora est une pure génie et a vraiment un QI élevé. La jeune femme posa son regard sur Bastian qui dormait toujours bien…

Doucement elle se glissa hors de ses bras pour pas le réveiller, elle enfila son boxer dentelle et avec un sourire amusée elle enfila le maillot de Bastian. Silencieusement elle se dirigea vers une machine et alluma la cafetière, grand luxe qu’elle pouvait se permettre. Elle alluma une petite lampe sur son plan de travail, tira un appareil qu’elle essayait de construire, examina son plan barrant des trucs et notant d’autres choses. Puis une fois sa tasse de café servie, Flora s’installa avec des outils de précision et commença à travailler. Peut-être une heure ou deux après, elle remarqua que Bastian s’agitait, elle ne bougea pas et s’exclama :

-Buongiorno mio stallone ! Tu as bien dormi ? Si tu veux il y a du café… les tasses sont dans le placard dans le coin.


by Moses
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Ven 19 Mai - 22:47
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Lorsque mes yeux se sont ouverts, j’ai eu du mal à m’orienter. Puis soudain, tout me revint en mémoire. Flora, le bar, et la nuit que je venais de passer. Tout doucement, ça me revenait à l’esprit. Tout comme le jeu dangereux auquel j’avais joué. Je soupirais, en passant une main dans mes cheveux, tandis que de l’autre, je me frottais les yeux. J’avais vraiment de la chance. Mais j’avais l’impression qu’il y avait quelque chose en plus. Peut-être était-ce le cas ? Peut-être n’était-ce qu’une impression ? Dans tous les cas, j’avais été comblé. Et j’avais réussi à combler ma partenaire. J’étais donc content de moi-même.

Soudainement, sans que je m’y attende, Flora s’adressa à moi. Une partie de la phrase était en italien. Mais j’ai pu comprendre la suite. Je la dévisageai quelque peu. Puis, sans la moindre gêne, alors que j’étais nu, je me redressais, sans me lever, juste pour pouvoir m’étirer quelque peu. Parce que, ce qui avait rendu ma nuit confortable, ce n’était pas ce matelas, mais la présence d’une jeune femme magnifique à mes côtés. Si j’étais fleur bleu, je dirais que sa magnifique peau avait agi sur moi comme un nuage. En réalité, il est clair qu’il est toujours plus reposant de dormir auprès d’une belle femme, que de passer une nuit en solitaire. Personne ne pourra me contredire. Et si jamais vous essayez, je vous éclate la gueule. Avec distinction, puisqu’après tout, je suis contre la violence gratuite.

J’ai regardé Flora en souriant. Je ne savais pas quoi répondre exactement. Et surtout, même si je n’étais pas trop gêné d’être nu, par respect pour sa personne, je voulais m’habiller. Mais avant de pouvoir m’habiller, il fallait peut-être mieux que je me lave un minimum.  C’est pour cela que je remercie ma mémoire. Je me souviens, avant de m’être endormi, d’avoir senti la jeune femme se lever. Sans doute pour aller se nettoyer, afin de limiter les risques. Curieux, et voulant profiter de la vue, je l’avais suivie du regard. Je savais donc à peu près où je devais me diriger.

Je me suis donc levé, et sans aucune gêne, n’ayant pas pour habitude de changer ma façon d’agir pour les gens, pour me diriger vers ce que je supposais être une salle de bain. À vrai dire, c’était une salle de bain improvisée. J’ai donc rapidement c’est ce que j’avais à faire, histoire d’être propre. Je ne voulais pas monopoliser l’endroit, je n’étais pas chez moi. Je faisais juste ce que je considérais naturel. Et en ressortant de là, je pus m’habiller. Presque entièrement.

Parce que mon maillot, mon T-shirt, Flora le portait sur elle. Ça lui allait plutôt bien, même si c’était bien trop grand. Tout en mordillant, je dus retenir un rictus. Parce qu’avec ma carrure, ça lui donnait un côté tellement, je ne sais pas comment dire, enfantine, peut-être. Elle avait l’aire tellement petite, en comparaison. C’était mignon. Par contre, je savais que je lui avais foutu un vent, mais je ne me sentais pas de lui répondre directement. Je n’étais pas assez réveillé, je n’étais pas assez présentable. De mon point de vue.

Seulement, j’ai bien fini par lui répondre, après une petite réflexion personnelle, qui ne prit que quelques secondes, et pourtant, j’eus l’impression de réfléchir pendant des heures. Mais bon que voulez-vous, quand je suis mal réveillé, et que je n’ai pas bu mon fameux café, mon cerveau tourne à la ramasse. D’ailleurs, je pense que je suis sans doute une des personnes qui consomment le plus de café au monde dans une même journée. Pour vous donner une idée…

– Pour te répondre, et désolé pour le vent, d’ailleurs, j’ai extrêmement bien dormi. Un peu trop bien d’ailleurs. Sinon, pour le café, je prends ça comme une invitation. Donc je vais me permettre… et toi, tu as bien dormi ?

Je savais qu’elle allait me répondre tôt ou tard, je me concentrais donc sur le fameux café, et je me suis rapidement servi une tasse, avant de m’approcher d’elle. En prenant une chaise, pas pour l’enquiquiner, mais par curiosité. J’étais quelqu’un de curieux par nature, et là, j’avais l’occasion de l’observer travailler. Je n’allais donc pas passer à côté de cette chance, tout en buvant mon café, plutôt rapidement, si bien que je dus m’en refaire un deuxième. Un café n’était pas suffisant pour moi. Au pire, je me débrouillerai pour lui rendre la pareille, afin qu’elle ne m’en veuille pas d’en avoir pris un deuxième.

Quoique dans l’absolu, je m’en foutais, pour être franc. J’avais décidé que je ferai ce que je voulais de ma vie, et que je serais absolument libre, peu importe l’endroit où je me trouverais. La seule raison pour laquelle je m’étais bien vite habillé, c’est parce que je ne supportais pas le fait d’être nu sans raison. D’ailleurs, la partie haute de mon corps était toujours nue. Il allait falloir que je récupère mon T-shirt, mon maillot. Ça ne me gênait pas d’être torse nu, mais pour faire mes exercices, je préférais quand même être habillé, au risque de finir par attirer le regard de cette rose épineuse connue sous le nom de Flora. Ce qui ne m’aurait pas déplu, mais dans ce monde, il y a un temps pour tout. Et en ce moment, je n’avais pas envie de me faire sauter dessus. Et je pense d’ailleurs qu’elle n’avait pas envie non plus.

Après avoir fini mon deuxième café, je me suis levé, et j’ai lavé les tasses, avant de les remettre à leur place. Je ne savais pas si elle avait fini son café ou non, donc je ne me suis pas permis de laver la sienne. Ensuite, je suis retourné vers elle d’un geste naturel, je me suis mis dans son dos, je me suis penché vers elle, et par provocation, par amusement, je lui ai fait un petit bisou dans le cou, avant de me retourner et d’ouvrir le plus doucement et le plus silencieusement possible la porte. Car désormais, j’allais faire mes exercices matinaux devant cet atelier.

Puis, avec le recul, je me suis dit que non, j’allais les faire en intérieur, devant elle. Ça ne serait pas gênant. Et puis, tout en commençant, je me suis dit que puisqu’elle m’avait pris mon maillot, j’avais le droit de la provoquer un petit peu. C’était donnant, donnant. Et ça faisait parti de ces petits plaisirs que la vie m’offrait…
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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Dim 28 Mai - 19:27
Flora Belza



STOP !!!
Flora & Bastian

Flora bricolait et observait discrètement Bastian qui se levait et s'activait un peu. Enfin façon de parler, il se levait, partit se rincer dans sa salle de bain de fortune et commença à boire du café. Flora le vit boire une tasse et quand il se servit une deuxième, elle rétorqua d'une voix calme, mais avec un air qui montrait totalement qu'elle pensait ce qu'elle disait :

-Si tu en prends une de plus, tu vas aller me chercher un paquet de café. On en trouve, mais les paquets ne sont pas vraiment donnés.

Flora fit un mouvement en arrière et s'étira pour chopper un outil sur le meuble juste derrière elle. Puis elle se remit à l'ouvrage, surveillant bien sa cafetière des yeux.  A ce moment là, un bruit de pas et un homme entra, son parrain se figea sur le seuil de la troisième porte, celle qui reliait l'atelier à la boutique. Puis il regarda la tenue de Flora, le gars torse nu et se pinça les lèvres peu ravi de ce spectacle. Le parrain de Flora vint jusqu'à elle, posa une main dans son dos et déposa un baiser sur son front. Puis quand son regard se posa sur Bastian il lâcha à Flora :

-C'est qui ce bouffon ?
-Sois gentil parrain...
-Mouais, j'vais y penser. Mais ça ne me dit pas c'est qui...
-Lui, c'est... hum... Un camarade de jeu...


Elle lui adressa un sourire taquin et quelques battements de cils. Parfois, elle aimait l'embêter. Du genre... vraiment l'embêter. Il poussa un petit grognement, il avait déjà deviné ce qu'il s'était passé et n'appréciait pas la confirmation. Lançant un regard mauvais à Bastian, il prit un truc et sortit de l'atelier en claquant la porte un peu plus fort qu'il ne le fallait. Flora ricana en lançant à Bastian :

-En ce moment, il a tellement envie de te péter les rotules, voire plus ! Mais bon... Si tu ne joues pas trop au con, ça devrait aller.

Flora se servit un café tout en regardant son appareil, puis revissa quelques trucs dessus en marmonnant quelque chose à propos de câbles. Quand elle se leva pour aller chercher justement, un câble ou deux, elle manqua de trébucher sur Bastian. Elle l'attrapa par l'oreille le forçant à se lever en râlant :

-Alors ! Ecoutes mon gars, je te kiffe vraiment, tu es un très bon coup,
j'adore que tu me tiennes compagnie, MAIS ne traîne pas comme ça au milieu de mon atelier. OK ? C'est cool hein, j'aime te mater, mais franchement là tu me gênes. Soit tu es là, mais tu me laisses la voie dégagée pour bricoler et bouger, soit tu vas faire ton beau dehors.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 6 Juin - 23:47
Invité
Au moins, avec elle, vous pouvez être sûrs que le message est clair. C’est ce que je me suis dit, quand je l’ai entendue. Je comprenais son point de vue, mais je ne comptais pas rester planté à rien foutre, à la regarder faire des choses que je n’arriverais même pas à comprendre. J’étais peut-être calme en dehors de mes petits jeux, mais j’avais mes limites, et rester planté comme une asperge, ça ne faisait pas parti de mes passe-temps. À la limite, me direz-vous, j’aurais pu l’observer. Mais non. En quoi est-ce utile ? En quoi est-ce intéressant ? J’avais déjà vu tout ce que j’avais envie de voir pour le moment. Je n’allais pas m’immiscer dans sa vie plus longtemps. Enfin, ce n’était peut-être pas le cas, mais c’était mon ressenti.

Suite à ces douces paroles, je me suis redressé sans un mot, le sourire aux lèvres. Je ne vaux pas pourquoi je l’aurais mal pris. Elle ne faisait qu’établir des règles. Et même si d’habitude, je n’étais pas du genre à obéir aux règles, je me suis dit que j’allais faire une exception pour elle au vu de la soirée qu’elle m’avait offerte. Disons que, pour une fois, j’étais conciliant, même si au final, ce n’était qu’un simple caprice de ma part, un caprice voilé. Mais tout de même présent. Présent au creux de mon sourire, un sourire à la fois provocateur et narquois. Un sourire qui pour une fois ne contenait aucun désir de charmer. Il était amical.

Je l’ai gentiment contournée, en évitant même de la frôler. Mais vu que je continuais de sourire, je pense que ça devait faire bizarre de l’extérieur. Par mes actes je donnais l’air d’être vexé, sans doute. Mais pourtant, par mes expressions physiques, je devais faire ressentir quelque chose de différent, je ne sais pas exactement quoi, je ne voulais pas m’y attarder, mais je savais que c’était différent. Comme quand il pleut, et que malgré tout, un arc-en-ciel vient illuminer votre journée. Un peu ce genre de paradoxe. Avec la pluie en moins, et aucun arc-en-ciel. M’enfin, vous m’aurez compris.

Ensuite, je me suis calmement dirigé vers la porte, avant de l’ouvrir, afin d’aller dehors. En prenant soin de refermer la porte derrière moi. Sur le pas de la porte, je me suis étiré, profitant de la fraîcheur matinale. Il faisait moins froid que ce que je pensais. Sans doute étais-je un peu plus viking que ce que je ne pensais. Après tout, c’était dans mes racines. Et tout en pensant à cela, je levais la tête vers le ciel en regardant les rayons de cette lueur d’espoir que l’on appelle lumière.

– Une journée de plus. Va encore falloir que je trouve un moyen de m’occuper. Je lâchais un léger soupir. Comme tous les jours. Baume au cœur, et sourire foudroyant ! Comme d’hab ! Je ricanais. Je me fais peur des fois… Bon ! Je crois que je vais quitter Florence un petit moment héhé…

Des fois, je me faisais un petit monologue comme ça. Pour me stimuler à continuer à avancer. Et peut-être que c’était ma façon à moi de me donner espoir. J’avais sans doute l’air d’un extrême optimiste de l’extérieur, mais comme tout être humain, j’ai mes faiblesses. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est de croire. Et moi, je crois en ma capacité à amuser les autres, afin d’y trouver mon propre plaisir. Je suis peut-être un peu troubadour, dans le style, mais franchement, est-ce un problème ? Je ne pense pas.

Vous voyez, ce qui compte, peu importe l’apocalypse, peu importe les crises passées, et peu importe les crises futures, c’est d’avoir la foi, que ce soit en un Dieu, en autrui, ou bien en soi-même. Tant que l’homme, l’être humain, continue à avoir la foi, continue à croire, continue à espérer, il est capable d’avancer. Je le sais, parce que je l’ai vécu par le passé, lorsqu’une personne très chère à mon cœur fut atteinte de leucémie. Je ne veux pas m’égarer, mais je veux juste dire que parce que nous y avons cru, parce que nous avons espéré, et grâce à son traitement, cette personne a survécu. Les gens diront que c’est uniquement grâce aux médicaments. Moi je dis que le mental joue un rôle. Ça joue toujours un rôle.

Dans mon cas, c’est pour ça que j’agis comme je le fais. Parce que je sais que mon état finira par impacter ce qui m’entoure. Et puisque j’essaie d’être le plus positif possible, je me dis que je peux faire positiver les autres. C’est une philosophie de vie. C’est une façon de voir les choses. Vous avez la vôtre, et je la respecte. Mais respectez la mienne. Bref, après ce petit interlude, passons à la suite. Même s’il n’y a pas grand-chose à raconter. C’est toujours mieux que rien.

C’est donc dans l’optique de répandre des énergies positives que je me suis éloigné de la forge de Flora. Tout en m’entraînant de façon relative, puisque j’utilisais mon environnement à mon avantage. Je faisais du parkour, en somme. Cependant, je n’essayais pas d’être le plus rapide, ou le plus voyant possible. Je savais très bien que j’allais attirer les regards, mais tout ce qui comptait pour moi, c’était de prendre du bon temps. Et une petite promenade, ça faisait partie des choses que j’appréciais.

Sur le chemin, je me suis quand même fait accoster par une gonzesse. Vue maintenue, elle avait dû penser que j’étais comme une pute, mais version masculine. Je me suis vu dans l’obligation de la rembarrer, en oubliant momentanément la politesse, parce que de mon point de vue, vu comme elle venait de me traiter, elle ne méritait pas que je fasse d’efforts pour elle. Et pour une fois, je vais vous laisser profiter du dialogue, parce que pour le coup, c’est vraiment hilarant. Après, c’est peut-être mon humour suédois qui est particulier. C’est une possibilité.

– Et donc, vous êtes disponible ? Me demanda-t-elle, un sourire aux lèvres.

– Disponible pour ? Demandais-je, perturbé.

– Bah, pour faire vous savez quoi. C’est pas votre métier ? Elle semblait dépitée. J’étais contente moi, de tomber sur un mec potable.

– Vous savez quoi ? Allez-vous faire foutre ! J’ai autre chose à faire que de vous servir de casse-croûte.

– Est-ce qu’on vous a appris la politesse ? Fustigea-elle.

– Je vous retourne la question, parce que par exemple, dans mon pays, on n’accoste pas un mec sans raison, sans même se présenter, juste sous prétexte qu’on a un problème d’écartement des cuisses et des démangeaisons vaginales. Allez voir un médecin. Il vous passera une pommade.

– Connard.

– Merci !


Et je l’ai plantée. J’étais hors de moi. C’était rare qu’on me mette hors de moi. Mais là, c’était un cas particulier. Je n’étais pas un hot dog en libre-service. Et puis, je pense qu’en voyant un mec comme moi, relativement bronzé, blond, et tatoué, elle avait dû avoir un fantasme. Ou un truc du genre. Je suis prêt à parier. D’ailleurs, je veux le parier. Mais la question étant : avec qui ? Peut-être avec Flora, à mon retour. D’ailleurs, je n’allais pas tarder à rentrer. Je commençais à m’ennuyer de la petite frimousse de cette jeune femme. Par la suite, je n’aurais qu’à retourner chez les humanistes. Pour retrouver d’autres frimousses. En fait, ma vie se résume à ça. Jouer, et rencontrer des jolies frimousses. Une belle vie en soi. Bien sûr, j’ai omis de dire que je grimpais aussi partout, mais ça, c’est professionnel. Et c’est suicidaire, donc je ne préfère pas en parler.

Je me souviens, un jour, mon cousin m’avait dit que j’avais une sacrée paire de couilles, pour oser grimper partout. Je lui ai répondu que je voulais monter jusqu’à ne plus avoir de limites au-dessus de ma tête. Il m’a dit que pour ça j’avais besoin d’ailes. Je lui dis d’aller se faire foutre. Ah, magnifique souvenir. Un souvenir qui réussit à me faire avoir la larme à l’œil. Je n’étais pas si sensible que ça, mais c’est un souvenir touchant à ma famille.

C’est après m’être remémoré tout ça, que j’ai décidé de faire demi-tour. C’est là que vous vous demandez : a-t-il une raison particulière de retourner chez Flora ? Oui. Mon T-shirt. Je sais que j’aurais pu être beaucoup plus sexy, si je ne portais que ma veste, directement par-dessus ma peau, et que mes gestes auraient pu être beaucoup plus érotiques pour certaines. Pourtant, je voulais récupérer ce foutu T-shirt de mes deux. Ne me demandez pas pourquoi. J’avais juste cette idée coincée dans la tête.

Et puis, sur un plan un peu pervers, mais sans doute amusant, je me suis dit que mon T-shirt devait s’être imprégné de l’odeur corporelle de Flora, ainsi que de sa chaleur, un moyen de la garder près du corps, si vous voyez ce que je veux dire. Même si je sais est complètement stupide et complètement dérangeant, ça m’est venu à l’esprit. Et puisqu’elle ne saurait jamais, il n’y avait pas de problème. Par contre, si vous vous amusez à lui dire, je vais vous retrouver, et je vais vous casser la gueule. Et au pire, si je voulais un argument stupide pour récupérer mon T-shirt, je n’aurais qu’à dire, avec un accent abusif : « ce qui appartient à César doit être rendu à César ». Oui, c’est un cliché pour vous, alors imaginez pour moi. C’est comme le cliché sur les nordistes comme moi, comme quoi, on serait tous blonds. Faut pas déconner. J’ai les cheveux teints. Ils sont noirs, d’habitude. Et ce n’est pas parce que je viens du Nord que je résiste au froid aussi bien qu’un ours de l’Antarctique. J’en profite pour le rajouter.

Blague à part, sur le chemin, un homme me demanda de l’aide pour transporter des caisses. Ça me faisait un peu d’exercice, alors j’ai accepté. À la fin de ce petit travail, il me paya, pour une raison que je n’ai pas comprise. Je n’ai pas dit non, j’ai continué ma route. Pour enfin arriver à la forge de Flora. C’est alors que j’ai croisé un mec qui semblait se faire malmener par quelques voyous. Ni une ni deux, j’ai agi.

Je me suis héroïquement interposé, ou plutôt, j’ai agi en traître fourbe. Il y en avait trois. J’ai assommé le premier par derrière. Ces gens-là savaient faire leur petit travail, ils étaient dans un coin où personne n’aurait osé s’aventurer. Sauf que quand je suis revenu, vu que je m’amusais avec mes cabrioles, j’ai eu un angle de vue que ces gens n’auraient pu soupçonner.

Quand je dis que j’ai assommé le premier, il serait plus juste de dire que je lui suis tombé sur la gueule. Les deux autres furent surpris. Yann a un qui ont profita quand même pour s’en prendre à moi alors que j’étais au sol, puisqu’évidemment, je n’étais pas aussi rapide que ça pour me redresser. J’ai essayé de lui foutre des coups de pieds pour me défendre, ça ne lui a pas fait mal, mais au moins, ça m’a laissé le temps de me redresser. J’ai essayé de lui foutre un coup de poing, en m’écriant « patate de forain ! ». J’avais déjà entendu cette expression, et je voulais la réutiliser. J’ai échoué comme une merde. Mais lui, pour me mettre un coup de genou dans l’estomac, il ne s’est pas raté. En contractant mes abdos, j’ai pu limiter la douleur. Et j’ai profité de notre proximité pour l’attraper par les épaules, avant de lui mettre un coup de boule, pour m’exprimer clairement comme ceci : « coup de boule de forain ! ». Une variante que je venais de créer.

Et apparemment, de son côté, l’homme s’en était bien sorti, puisqu’il avait réussi à mettre son assaillant K.O. il me remercia rapidement avant d’aller prévenir les gardes. Enfin, je suppose. Et moi, je suis calmement retourné vers la forge de Flora. En me massant les genoux. Je m’étais niqué à l’atterrissage. Le mec sur qui j’avais atterri avait des os pointus. Putain de merde.

En arrivant devant la porte de la forge, j’ai hésité, puis, en pensant à ce qu’il venait d’arriver, je ne sais pas pourquoi, j’ai récupéré mon assurance. Je suis rentré en silence, en me mettant dans mon coin comme elle me l’avait demandé. Elle semblait occupée, j’allais attendre pour réclamer ce qui m’appartenait…
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Flora Belza
Flora Belza
Survivant
Jeu 8 Juin - 0:23
Flora Belza



Ciao !
Flora & Bastian

Flora le regarda et ne put s'empêcher de sourire devant son expression, c'était chouette qu'il prenait les choses de façon si relaxe et aussi bien. Avec une fille de son caractère, il valait mieux être capable de relativiser quand elle commençait à fulminer. Flora le regarda s'éloigna avec un sourire béat quoiqu'un peu crispé et il sortit. Elle resta là quelques secondes à fixer la porte :

-Hum... un sacré numéro celui là. J'adore !

Elle rigola légèrement et finit sa tasse de café, avant de s'appuyer contre le meuble en fixant son petit appareil. Flora essaya de faire un appareil dynamo pour recharger les batteries d'un peu de tout, si elle réussissait son invention et si elle arrivait en faire plusieurs, Flora risquait d'être l'une des plus riches de la citadelle (en dehors de la citadelle en elle-même et de ceux à sa tête). Mais le premier prototype lui ira et elle en fournira quelques uns gratuitement à son clan qui lui verse tout de même un salaire d'ingénieure. Mais bon... ce n'était pas gagné pour le moment, ça ne chargeait pas assez selon la consommation et quand elle augmentait la puissance ça grillait.

-Flora ?

La jeune femme sursauta légèrement, elle qui était perdue dans la contemplation de son invention. Flora posa sa tasse sur le meuble et dirigea vers la porte, l’entrouvrit un peu et découvrit sur le pas de sa porte Eddy avec un grand carton. Avec un soupire, elle ouvrit sa porte et le fit rendre :

-Bien le bonjour Eddy.
-Charmante la tenue ! La nuit a été fructueuse à ce que je vois.
-Oui, tu n'as pas idée ! Bon... qu'est-ce que tu me ramènes de beau ?
-Alors, j'ai trouvé tous ces appareils et je me disais que ça peut t'intéresser.


Flora curieuse s'approcha du carton et vérifia le contenu : une radio, un grill pain, ce qui semble être une grosse lampe, un téléphone, un mixeur et une sorte de tablette. La jeune femme fit la moue, pas grand chose l’intéressait. Puis se disant que la tablette avait une forme bizarre, elle la prit dans ses mains et ouvrit la protection découvrant qu'en réalité c'était une liseuse.

-Oh ! Je n'ai jamais réparé ce genre de truc, je me demande si je peux y arriver et de quoi ça a l'air là dedans... Je te prends ça.
-D'accord, comme elle est foutue je te la fais... hum... non, j'suis gentil et t'es cool, je te la laisse. Le reste on fait comme d'ab ?
-Oui, je répare et te le ramène, comme ça on fait moitié/moitié sur les bénéfices.
-Yep ! Tu es gères ! Bon... à plus lotus !


Flora leva les yeux au ciel et le regarda partir. Elle glissa le carton dans un coin de la pièce et posa la liseuse sur le plan de travail. Mais elle fut appelait par son père en boutique, elle l'aida pour quelques bricoles à réparer, trois fois rien.

Puis quand elle retourna dans son atelier, elle chercha son lot d'outils de précision. Elle claqua la langue en voyant qu'elle les avait oublié, ce fut à ce moment qu'elle vit Bastian sur le pas de la porte. Flora lui adressa un sourire et enleva son maillot, elle se balada presque nue dans son atelier et lui mit dans les mains. Puis se dirigea vers l'armoire, pour enfiler un short en jean, un débardeur gris et une chemise à carreaux au dessus. Flora lui dit :

-Je dois rentrer chez moi, désolée de te laisser comme ça.

Elle attrapa son sac et y glissa sa liseuse à réparer. Puis attrapa sa batte, vérifia qu'elle n'avait rien oublier et se dirigea vers la sortie. Après avoir verrouillé la porte de son atelier, elle se tourna vers Bastian, posa ses affaires quelques instant. Elle le prit par sa veste et l'attira à elle pour l'embrasser avec fougue. Avant de lui dire dans un souffle :

-Cia mio stallone !

Puis lui adressa un sourire avant de filer avec ses affaires, impatiente de rentrer chez elle pour démonter ce qu'elle venait de récupérer.


by Moses
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