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Laurelynn Valentine
Laurelynn Valentine
Rescapé
Jeu 7 Juin - 14:54
Laurelynn Valentine

Âge : 19 ans
Groupe : Humaniste
Nationalité/origines : Française (de père britannique)
Immunisé : ne sait pas
Situation conjugale : /
Situation familiale : Grand frère décédé. Ne connait pas sa mère. N'a jamais revu son père.
Place dans le clan/tâche : botaniste amatrice
Arme : aucune

Carnation : pâle
Taille : 1m52
Corpulence : maigre
Cheveux : Long cheveux noirs constamment en bataille.
Yeux : gris foncé
Style vestimentaire : un chemisier noir, une jupe en tartan rouge et noir, de grandes chaussettes rayées noires et blanches, un vieux sac à dos rouge rapiécé de toute part
Signe distinctif : Aucun

Laurelynn Valentine
Laurelynn est timide, introvertie et plus que ça elle a une phobie sociale. Toute nouvelle rencontre peut créer une véritable panique chez elle. Elle a peur des autres et surtout des foules dont elle est véritablement phobique. Communiquer est un véritable défi et se sentir à l’aise en compagnie d’une autre personne tient du miracle. Elle parle peu et dès qu’elle angoisse un peu, quasiment tout le temps, elle bredouille et bafouille. Elle a l’impression d’être toujours un poids pour les autres, de toujours les gêner d’une manière ou d’une autre et a une faible image d’elle même. Elle n’a quasiment aucune confiance en elle et dans tout ce qu’elle peut entreprendre, elle s’inquiète toujours du jugement des autres pour la moindre parole ou action de sa part. On a constamment l’impression qu’elle voudrait s’excuser platement pour être en vie et c’est sans doute ce qu’elle ferait si elle n’avait pas aussi peur de gêner les autres avec ses excuses.

Elle est véritablement gentille, il lui tient à cœur de faire le bien autour d’elle et d’aider quiconque autant que possible. Elle essaye de prendre soin des autres même si cela ne lui est pas toujours évident et propose son aide dès qu’elle peut même si cela pourrait la mettre en danger.

La majorité du temps elle est d’humeur mélancolique ou triste. Son vécu et les violences traumatiques qui y sont liées la pèsent constamment. Malgré tout elle a toujours une forte volonté d’aller de l’avant.

Sensible et angoissée de nature, la moindre inquiétude ou petit changement peut rapidement se transformer en crise d’angoisse ce qui n’est jamais bon. Même si elle préfère toujours fuir devant le moindre danger la peur peut la paralyser totalement. Elle supporte difficilement les contacts physiques et les évitera autant que possible. Qu'on l'effleure sans qu'elle n'en soit prévenue peut suffire à la crisper. Et l'enlacer sans qu'elle ait donné son accord peut déclencher une belle crise d'angoisse.

Elle exècre la moindre violence et ne se bat jamais. Ni contre des humains, ni contre des animaux, ni contre des infectés. Elle ne porte pas de coups aux autres et préférera être blessée ou même risquer sa vie plutôt que de s’y résoudre. Elle comprend tout à fait que les autres puissent le faire mais refusera toujours de se soumettre à la violence. C’est pour cela qu’elle est végétarienne, considérant que toute souffrance ou mort infligée aux animaux est inutile et détestable.

Laurelynn est intelligente, curieuse et débrouillarde. Elle s’instruit beaucoup grâce aux livres qu’elle lit et sait se débrouiller seule. Elle est loin d’être douée en tout mais sait généralement trouver par elle même comment s’en sortir.

Passionnée de lecture elle peut dévorer des livres du matin au soir. Elle préfère les romans fantastiques mais est toujours ravie d’en apprendre plus grâce un magazine technique ou une encyclopédie.

En vivant des années à la campagne elle a développé une forte attirance et des compétences en jardinage et botanique qu’elle a bien entendue approfondie grâce à ses nombreuses lectures sur le sujet. Elle adore les plantes et s’en occuper, trouve la flore fascinante (et la faune tout autant) et prend beaucoup de plaisir à voir pousser ses propres plants. De là vient aussi son intérêt pour le dessin, elle a commencé assez jeune à gribouiller et documenter tout ce qu’elle voyait durant ses escapades.

En plus de cela elle aime également faire du tricot ou du crochet. Ce sont des activités qui lui permettent de se détendre un peu. Chaque nouvelle création, vêtement ou objet qu’elle arrive à terminer lui procure un petit sentiment de fierté beaucoup trop rare chez elle.

Elle apprécie plus que tout le calme et la solitude, c’est à peu près tout ce qui peut la mettre à l’aise. Une petite balade seule dans une forêt tranquille est vraiment ce qui peut la mettre la plus en joie.
La vie de Laurelynn ne fut pas joyeuse.

Tout commença cette nuit où…
Non je ne peux pas dire «tout commença», tout ne commence pas à un moment précis.
Il faut bien choisir un moment où démarrer une histoire, mais il s'est forcément passé des choses avant qui vont influencer son déroulement.
Bon reprenons, autrement.

Quelque part dans la banlieue parisienne, le tonnerre retentissait au dessus des rues sombres. Il faisait nuit et toutes les lumières étaient coupées à cause des intempéries. Dans une petite ruelle où la pluie battait les pavés avec force, si le passant était très attentif (par ce temps et à cette heure il n'y en avait aucun) il pouvait distinguer une faible lueur à travers les carreaux. Ces carreaux, c'était ceux de la librairie du quartier. Avec les éclairs on voit très clairement l'inscription «Valentine's Bookshop» sur le panonceau ballottant au dessus de la porte. À l'intérieur, prostrée dans un coin au fond des rayonnages de livres, se tenait la petite Laurelynn. Assise entre 2 étagères, la couverture sur les épaules, un livre sur les genoux et une lampe de poche à la main elle lisait. N'arrivant pas à dormir par cette nuit agitée elle s'était plongée dans la lecture pour se calmer.

Mais elle fut surprise, par une douleur aiguë au niveau du dessus du crâne. Elle lâcha un cri et se sentit soulevée jusqu'à pouvoir se tenir debout. Enfin la douleur cessa. Mais une main lui agrippa l'épaule. Une grosse main, familière, celle de son père. Elle se retourna pour lui faire face, sur le point de sangloter, mais elle n'eut pas le temps avant de voir l'autre main s'approcher de son visage. La force du choc la fit chanceler et elle s'écroula un peu plus loin. Puis la voix grave d'Herbert résonna par dessus le tonnerre.
«Tu pense vraiment, jeune fille, que tu peux te permettre ce genre de "loisirs" ?»
Le livre ouvert traînait au sol, éclairé par la lampe tombée un peu plus loin. Quand il ramassa le livre on pouvait lire sur la couverture A Series of Unfortunate Events. Il continua et se rapprocha de sa fille de nouveau.
«Vu tes résultats, les seuls livres que je t'autorise à lire sont tes livres de cours»
Il attrapa Laurelynn, la souleva puis il monta les escaliers au fond de la boutique avec sa fille dans les bras. Elle ne se débattait pas, résignée. Il fini par la déposer dans son lit d'enfant et la laissa seule, sortant de sa chambre sans un mot. Elle ne dormi pas cette nuit là. Elle la termina à pleurer en se cachant sous les draps.

Elle avait 11 ans et cette nuit là elle prit une décision. Elle n'en pouvait plus, elle ne voulait plus, subir ces violences répétées. Elle s'en irait, bientôt. Elle partirait loin. Même si elle ne savait pas encore où.

Elle ne subissait pas seulement des violences de la part de son père. Depuis toute petite, depuis qu'elle allait à l'école, les enfants ont vite vu qu'elle était différente. Rien de bien méchant, une toute petite chose : elle parlait peu. Très peu. Et quand cela lui arrivait elle bredouillait, elle bafouillait, elle bégayait. Mais cela suffisait pour qu'elle se fasse remarquer, pour qu'elle se fasse bousculer. Ses camarades cherchaient la moindre réaction de sa part pour pouvoir se moquer, jusqu'à la pousser aux pleurs, et se moquer de ceux-ci.

Les enseignants n'étaient pas mieux. Ils lui demandaient, comme pour tout autre élève, de prendre la parole et n'acceptaient jamais que celle-ci aient du mal à répondre et encore moins que celle-ci refuse. La punissant encore et encore, lui mettant de mauvaises notes et de mauvaises appréciations même si Laurelynn excellait dans absolument tout le reste. Elle y mettait soi-disant de la mauvaise volonté, jouait les têtes brûlées à défier l'autorité, comme si c'était son style de faire ce genre de choses.

Les surveillants, les adultes, son père, ils disaient «Ça lui forgera le caractère», «Ce ne sont que des enfants, ils se chamaillent c'est normal». Elle subit un harcèlement quotidien de la part des élèves durant toute sa scolarité. Nourrissant ainsi son envie de solitude et sa peur des autres. Son père n'arrangeait rien. En réalité il n'avait pas supporté que la mère de Laurelynn et de son frère Thiann le quitte. Il avait obtenu la garde des enfants parce qu'il avait une situation plus stable mais il leur faisait payer à sa manière. Le frère était parti dès qu'il a pu avoir un travail, mais Laurelynn restait sous son emprise.

Mais tout cela allait bientôt toucher à sa fin et elle serait enfin libérée de cette souffrance. En effet quelques mois plus tard un petit événement allait la conforter et l'aider dans son plan de fuite. Encore une fois c'était un tout petit rien, une brève rencontre, un facteur sur le pas de la porte qui au lieu de placer le courrier dans la boîte aux lettres de la boutique lui remit en mains propres. C'est ainsi qu'elle reçut pour la première fois une lettre de son frère. Ou plutôt intercepta une lettre pour la première fois avant que son père ne la brûle. Dans celle-ci Thiann témoignait de son attachement à sa sœur et de son désir de la revoir mais que leur père l'empêchait de revenir. Bien entendu il y avait joint son adresse de manière détournée pour éviter que leur père ne sache où il habite. Ces informations en tête lui donnaient de l'espoir et elle pu échafauder un plan pour s'échapper.

Ce n'était certes pas un grand plan, c'était la simplicité même. Elle comptait tout d'abord remplir son sac à dos de quelques livres et provisions. Puis récupérer la clef de la boutique dans le manteau de son père, et partir. C'était à peu près tout ce qu'elle avait prévue… Et ensuite ? Elle verrait bien. Au moins elle serait loin de lui, enfin.

Elle ne pouvait faire autrement, son père était constamment sur son dos. Il l'emmenait à l'école, l'y récupérait, elle n'avait pas le droit de sortir sans lui. Elle devait forcément profiter de son sommeil pour être certaine qu'il n'ait pas un œil sur elle.

Ainsi choisit-elle une nuit pour s'enfuir. Entre un samedi et un dimanche, Herbert dormait plus tard comme il n'avait pas à ouvrir la librairie. Ce fut une nuit agitée. Herbert parti se coucher seulement au petit matin. Et toute la nuit une forte pluie s'était abattue sur la région. Le son de la pluie battante résonnait dans chaque pièce et le sifflement du vent rappelait sans nul doute quelque complainte effrayante.

Mais la petite était décidée, sitôt son père couché elle remplit son sac, chopa la clef aussi discrètement qu'elle pu et sorti. Les rares bruits qu'elle ait pu faire avaient été couverts par la tempête qui s'acharnait dehors.

Pour éviter que son sac et ses livres prennent l'eau elle tenait son sac dans ses bras, le serrant tout contre elle. Elle n'était définitivement pas habillée pour un tel temps et se retrouva vite trempée jusqu'aux os une fois dehors. Elle courrait, sans se retourner. À peine arrivée au bout de la rue un énorme éclair zébra le ciel derrière elle. Le tonnerre gronda dans la seconde, la faisant sursauter. Elle ferma les yeux quelques secondes sans pour autant s'arrêter.

Derrière elle l'éclair avait touché un poste électrique tout à côté de son ancienne demeure. Causant un incendie qui engloutira plusieurs bâtisses dans la journée malgré la pluie. Elle ne su jamais ce qui était arrivé mais ne reverra jamais son père à son grand soulagement.

Elle marcha plusieurs heures avant d'atteindre enfin une grande route qui menait vers le sud. Sans argent et vu la distance la séparant de la maison de son frère elle se posa au bord de la route et commença à faire du stop. Par chance une femme adorable accepta de la prendre et de l'emmener directement chez son frère.

Thiann était facteur et vivait dans une petite maison de campagne. Elle avait un étage et un petit jardin tout autour avec un pommier penché. Elle était véritablement au milieu de nulle part, les voisins les plus proches étaient 200 mètres plus loin le long de la route et le village à 2 kilomètres. Autour il n'y avait que des champs, des prés et de petites forêts. Un petit paradis.

Ce fut le début d'une période de bienveillance et de liberté. Thiann accueillit sa sœur avec plaisir et la logea dans sa chambre d'amis. Elle était encore sous le choc, elle resta mutique et se reposa quelques jours. Elle passait ses journées dehors au soleil, assise dans l'herbe ou dans l'arbre qui était dans le jardin. Son frère fut compréhensif et lui laissa le temps sans lui poser de questions. Quand elle se sentit mieux elle lui raconta ce qu'elle avait vécu, comment Herbert la traitait, le harcèlement à l'école. Il connaissait leur père et cela ne l'étonna guère. Il comprenait tout à fait ses réticences et accepta que sa sœur n'aille pas à l'école. En contrepartie il emprunterait des livres de cours à la bibliothèque et ferait son éducation à la maison.

Ainsi ils vécurent heureux, un peu loin de tout. Thiann éleva sa sœur comme il le pouvait. La journée il partait en mobylette distribuer le courrier, le soir il lui faisait les cours. De son côté Laurelynn passait son temps à lire et à se promener. Son frère lui ramenait aussi des romans qu'il empruntait à la bibliothèque, bien sûr elle s'empressait de les dévorer. Elle appréciait beaucoup la nature autour d'elle et développa une passion pour les plantes et leur étude. En autodidacte elle apprit beaucoup, par l'observation, l'étude et le support de quelques livres. Elle fit pousser ses propres cultures, diversifiant le jardin de son frère. De temps en temps elle correspondait par lettre avec cette femme qui l'avait prise en stop et qui ne cessait de voyager. Une amie de longue distance certes, mais une amie pour Laurelynn c'était précieux tellement elle en avait peu.

Celui-ci se trouva un petit copain, Ashern, qui vint s'installer avec eux. Étudiant en biologie il avait pris une année sabbatique pour se reposer un peu. Il pu améliorer l'apprentissage de Laurelynn avec ses connaissances.

Ce fut une période faste. Ils étaient isolés du reste, ne se préoccupaient guère de l'épidémie. Cependant avec ce qu'il se passait Ashern ne reprit pas les cours.

Mais un tel paradis ne pouvait durer. Tout s'arrêta du jour au lendemain. Il faisait beau, Laurelynn était partie se balader en forêt, étudier et récolter quelques plantes. Les avions vrombirent au dessus de sa tête, faisant trembler les arbres et le sol. Ils larguèrent quelques bombes et au retour de sa promenade la maison n'était plus, ses habitants non plus.

Elle avait tout perdu. Sauf son sac et les quelques livres qu'elle emportait partout. Seule elle se mit en marche. Elle fit quelques rencontres, elle entendu parler de quelques camps où elle pourrait trouver refuge. Elle fini par atteindre le Sanctuaire, un hôtel de Cachan occupé par une cinquantaine de survivants. Elle s'y fit une place petit à petit. Tout le monde n'était pas tendre mais c'était ça ou rester seule, pas vraiment un choix donc. Encore une fois tout fut dévasté lors d'une violente descente d'un autre groupe de survivants très agressifs.

Elle survécu en restant cachée, sa petite taille et sa discrétion faisant partie de ses quelques atouts. Et une fois encore elle se retrouva seule sur la route. Au hasard de ses pérégrinations elle retomba sur cette gentille femme qui l'avait prise en stop. De fil en aiguille elle se retrouva chez les Humanistes où, pour la dernière fois l'espérait-elle, elle trouva sa place. Aidant à la culture des plantes et de la nourriture, s'occupant des plantations et lisant dans son temps libre.

Pseudonyme : Lyz (again)
Âge : too old for this shit
Blabla : poca
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Epidémie
Epidémie
Modérateur
Lun 6 Aoû - 18:32
Epidémie

Validée !

Bienvenue !

Bon, tout me semble cohérent et correct, très bien structuré et clair. Du coup, je te valide et je te rajoute ta couleur bleue.

Maintenant que tu es validée, tu peux regarder la zone des demandes de RP pour trouver un partenaire de RP.

Bon jeu à toi !
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