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Annaëlle Volkov [UC 80%]

 :: Les survivants :: Leurs identités
Annaëlle Volkov
Annaëlle Volkov
Rescapé
Sam 7 Juil - 19:59
Annaëlle Volkov

Âge : 33 ans
Groupe : La Citadelle
Nationalité/origines : Bosniaque
Immunisé : Ne sais pas
Situation conjugale : Célibataire
Situation familiale : Frères et père morts depuis longtemps, mère portée disparue
Place dans le clan/tâche : Agent du Service de Sécurité
Arme : Deux dagues

Carnation : Blanche
Taille : 1m70
Corpulence : 50kg
Cheveux : Bruns arrivant à l'épaule quand ils ne sont pas rassemblés en un chignon lâche.
Yeux : Bruns/noisette
Style vestimentaire : Vêtements noirs ou toute autre couleur sombre, souvent assez près du corps sans en devenir vulgaires ce sont des vêtements qu'on pourrait trouver n'importe où, des "basiques" comme le disent les mordues de mode.
Signe distinctif : Un imper noire qui la quitte très rarement.

Création originale de fautquejedemandeàSarrah
Annaëlle Volkov
Annaëlle n'est pas le genre de nana qu'il est aisé de connaître. Elle a ses secrets et elle les conserve précieusement. Elle n'a confiance en personne de prime abord. Confiance en peu de gens après avoir fait connaissance. C'était déjà le cas avant que tout cela ne commence, alors vous vous doutez bien que ça ne s'est pas arrangé avec les infectés et tout ce qui en a découlé. Il était encore plus vital maintenant d'avoir de bons alliés, ce qui les rend d'autant plus difficiles à trouver. Même avant la catastrophe elle avait appris à s'entourer d'épais murs de glace, infranchissables de manière générale même si, en s'armant de patience, certains parviennent à passer le cap. Ces derniers sont rares. Le visage constamment fermé à l'expression unique n'aide pas à l'approcher. C'est son arme la plus efficace, ce masque au travers duquel on ne peut pas lire. Ce n'est pas qu'elle ressent rien, c'est simplement qu'elle prétend ne rien ressentir. Ce visage inexpressif en met plus d'un mal à l'aise et elle le sait pertinemment. C'est même l'effet voulu, ça tient les curieux à bonne distance.

Sans qu'elle ne sache trop ni pourquoi ni comment, elle sait que les hommes la trouvent généralement séduisante. Si l'humeur est au rendez-vous elle peut se laisser prendre à son propre jeu. Jeu qui semble être le sien mais dont elle ne connait pas vraiment les règles elle-même. Cependant, ces rencontres d'un soir en restent souvent là. L'attrait de la nouveauté semble s'évaporer dès la seconde où ils goûtent à son corps. Elle en souffre parfois, se demandant ce que cela peut faire de se retrouver avec quelqu'un qui serait capable de la comprendre, de partager ses doutes. Non pas que ce soit une idée fixe, elle se pose malgré tout la question. Souvent après l'une de ces nuits sans lendemain.

La jeune femme ne fait pas partie de ceux qui parlent. Déblaterrer pendant des heures ne l'intéresse pas le moins du monde, elle préfère nettement écouter. Parfois par compassion, même si elle démentira immédiatemment ressentir ce genre de sentiment, parce que certains ont besoin de raconter leur histoire, de déverser la haine qui les ronge. Confession pour confession ? Non, jamais. Ca ne fonctionne pas comme ça. D'autant plus qu'aux yeux de la jeune femme les actes comptent bien plus que les mots. Même si elle n'avouera jamais qu'elle vous fait confiance, si c'est le cas elle saura qu'elle peut vous tourner le dos en plein combat.

De sa vie en Bosnie elle ne conserve que des souvenirs épars mais elle est encore capable de parler la langue pour avoir vécu avec sa mère pendant de nombreuses années. Cette dernière n'avait jamais vraiment parler français, même après leur arrivée dans le pays alors sa fille avait conservé la connaissance de sa langue maternelle tout en apprenant celle de son pays d'adoption. De son pays d'origine, elle conserve aussi la haine et la peur. Une peur viscérale de perdre toute chose et toute personne à laquelle elle aurait le malheur de s'attacher. Elle conserve aussi cette certitude absolue que rien n'est jamais écrit à l'avance et qu'il faut toujours se méfier du futur. Les malheurs n'arrivent pas qu'aux autres et elle a dû l'apprendre bien trop tôt et de manière bien trop brutale.
Pour comprendre l'histoire d'Annaëlle Volkov il est nécessaire de faire un petit point d'Histoire. Oui, l'Histoire avec un grand "h" mais il nous faut parler d'un passage bien souvent oublié dans les livres d'école dans lesquels on nous apprend que les génocides et autres atrocités se sont arrêtées avec la seconde guerre mondiale. Mensonge. En 1991, la république fédérative socialiste de Yougoslavie tombe, entraînant de nombreux conflits de territoires. L'un d'eux a lieu entre la Serbie et les actuels habitants de la Bosnie-Herzégovine. Dès 1991, les Serbes se lancent dans l'éradiquation ethnique des musulmans Bosniaques. En 1992, ils envahissent Srebrenica, ville se situant à l'est de la Bosnie-Herzégovine et cible principale des Serbes. La ville fut détruite par les bombardements et, si ses habitants purent y retourner, ce fut seulement sous bonne garde Serbe. La ville était assiégée et mieux valait faire profil bas.

Annaëlle, née Amelina, vint au monde le 12 février 1992 et ne peut donc en aucun cas se souvenir du début de la lutte et de la prise de la ville. Elle ne peut pas non plus se souvenir de la famine qui a sévi cette hiver-là, tuant de nombreux civils. Elle se remémore seulement par flash de leur vie à Sbrebrenica. De moment de prières, des repas pris avec son père, sa mère et ses deux grands frères. Armin et Dženan avaient respectivement neuf et sept ans lorsqu'elle vint au monde. Petite fille que personne n'attendait vraiment voilà qu'elle naissait en plus au beau milieu d'une zone de guerre. Les choses auraient dû s'arranger en 1993 lorsque l'ONU annonça que Srebrenica et ses alentouts était une zone protégée". Les combats continuèrent, les Serbes ne relâchaient pas la pression qu'ils exerçaient sur la population Bosniaque et certains se rebellaient, attaquant des villages dans lesquels les Serbes étaient retranchés.

La guerre sembla prendre un nouveau virage lorsque des casques bleus de l'ONU parvinrent jusqu'à eux, pour maintenir la paix. Ils furent cependant pris en otages au début du mois de juillet 1995, laissant de nouveau la ville livrée à elle-même. C'est à ce moment-là que les choses ont empirées pour passer de terribles à catastrophiques. Tous les hommes pouvant porter une arme s'étaient organisés. Ils allaient tenter de sortir de la ville, de percer les défenses ennemies pour reprendre le contrôle de leur ville. De son père, Amelina n'a qu'une aux couleurs passées. Elle ne se souvient pas vraiment de son départ, seulement des larmes mal contenues de ses frères et des suppliques de sa mère. Ils ne le reverraient jamais. En représaille à l'attaque des hommes qui avait eu lieu dans la nuit du 11 au 12 juillet 1995 les Serbes attaquèrent de nouveau la ville. Ils fouillèrent les maisons, récupérant tous les hommes et adolescents qui étaient restés en arrière. Les images de ce drame sont floues elles aussi mais Amelina se souvient du visage de ses frères, tirés hors de chez eux sans ménagement. La même scène se répétait dans chaque rue de la ville. Nous étions le 13 juillet 1995 et ils allaient être abattus dans les jours qui suivaient. Ca, elle ne l'apprit que plus tard. Bien plus tard, quand elle put s'intéresser à l'histoire de son pays et à ce qui s'était passée lorsqu'elle était encore si jeune. Après ce drame les forces des nations unies intervinrent une bonne fois pour toute, mettant fin au conflit.

Sa mère et elle-même partirent en France un an et demi après la catastrophe. La petite fille avait alors un peu plus de quatre ans. Amelina ne savait pas trop pourquoi ce pays. Elle espérait juste que cela aiderait sa maman à aller mieux. Elle n'allait vraiment pas bien depuis la fin de la guerre. Elle pleurait tout le temps et ne cessait de répéter qu'elle aurait dû être emmenée avec ses autres enfants. Amelina ne comprenait pas vraiment et se murait dans le silence, la peine que sa génétrice ressentait se retournant contre elle si elle tentait de dire ou de faire quelque chose. C'est pleine d'espoir que la petit fille découvrit Paris. La capitale française était grande et effrayante. Il y avait toujours beaucoup de monde, beaucoup de bruit, des voix qui ne cessaient de s'exprimer dans une voix qu'elle ne comprenait pas. Elle avait peur presque tout le temps. Et ça ne s'arrangeait pas vraiment avec maman et elle parlait avec beaucoup de gens qu'Amelina ne connaissait pas. Des gens qui devaient les aider paraît-il. Des dames et des monsieurs assez gentils étaient venus lui parler à elle aussi, voulant qu'elle raconte ce qui lui faisait peur. Elle était restée muette. C'était ces visages étrangers qui la terrifiait. Si elle parlait peut-être qu'il l'emménerait loin de maman. Comme les soldats avaient emmenés ses frères à Srebrenica. Mieux valait ne pas prendre de risques. Mieux valait se taire.

Les années passèrent et Amelina grandit. Elle avait maintenant neuf ans et vivait en hlm à Paris. Elles avaient obtenus le statut de réfugiés politiques peu de temps après leur arrivée en France. Sa mère avait tenté de trouver du travail mais elle ne parlait pas français et cela n'aidait pas. Elle sombrait peu à peu. Elle était devenue paranoïaque, s'enfermant des jours dans sa chambres, volets clos et porte fermée à clé. Elle refusait ne serait-ce que la présence de sa fille qu'elle accusait de collaborer avec l'ennemi et de chercher à la piéger. Le mutisme devint une habitude, elle devint un fantôme aux yeux de tout un chacun tout en devenant adulte trop tôt. Si sa mère ne s'était pas mise à boire ni ne se droguait la dépression lui ôtait la force de faire quoi que ce soit. Amelina était donc celle qui entretenait la maison, préparait les repas et tentait de raisonner sa mère lorsque celle-ci entrait dans une phase de prostration plus prononcée qu'à l'accoutumée. La filette était aussi celle qui s'occupait des formalités administrative, sa mère ne parlant toujours pas couramment français et ne l'écrivant qu'avec beaucoup de difficultés. Le rêve parisien s'était transformé en cauchemar.

Cette réalité n'aurait pas dû être celle d'une enfant aussi jeune mais c'était la sienne. Cela la rendait taciturne et peu causante. Elle n'hésitait pas à jouer des poings dans la cours de récréation si quelqu'un tentait de parler de sa mère ou de ses origines. Le reste du temps elle laissait passivement passer le temps mais aborder la question de son foyer ou de la Bosnie la faisait très rapidement basculer dans de violentes colères. La vie de la môme fut ainsi rythmée par la dépression et une rage enfouit qui la dévorait pourtant de l'intérieur pendant plusieurs années.

En 2003, alors âgée de 11 ans, la demoiselle fit sa rentrée au collège. Elle se faisait moins remarquée bien qu'elle ne sut pas trop si c'était parce qu'elle se contrôlait mieux ou si c'était parce que les autres lui parlaient encore moins qu'avant. Elle s'en fichait, estimant qu'il valait mieux être seule que mal accompagnée. Peu à peu, elle construisait les fondements du masque de glace qui serait plus tard sa marque de fabrique. Bien que solitaire, elle discutait malgré tout avec certaines filles de sa classe, les garçons la mettait généralement mal à l'aise aussi ne s'approchait-elle que très peu de la gente masculine. Solitaire oui mais vivre une complète solitude n'était pas soutenable, même pour elle qui se bardait déjà de tant d'épines.

La situation changea au cours de cette année scolaire. Un enseignant plus attentif ? Une oreille adulte ayant traînée alors qu'elle discutait avec certaines de ses camarades ? Dans tous les cas, les services sociaux finirent par passer chez elle. Les choses se mirent ensuite en branle, doucement mais sûrement. Sa mère perdit sa garde et fut prise en charge par le service psychatrique de l'hopital Sainte-Anne. Sa fille conservait un droit de visite. Elle ne mit pas souvent les pieds là-bas malgré cela. Elle avait fini par haïr cette femme qui n'avait de mère que le nom. Elle avait fini par la détester pour sa faiblesse, pour ce rêve qu'elle lui avait fait miroiter, pour ne pas avoir su la rassurer, pour lui avoir volé son enfance.

Pseudonyme : Blue ou xLittleRainbow pour les plus communs
Âge : 23 ans
Blabla : Heppy to be there ^.^
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Lun 9 Juil - 17:49
Soo-Yun
Même si je te l'ai déjà dis sur la CB je te souhaite (encore) la bienvenue et bon courage pour ta fiche !

Pour l'instant ça avance bien, c'est cool, mais si tu as des questions faut pas hésiter à venir nous les poser on est là pour ça !
Et bien sûr à Sarrah, si jamais ça concerne le personnage en lui-même :3

Hâte de lire la suite though ! *_*
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Annaëlle Volkov
Annaëlle Volkov
Rescapé
Dim 29 Juil - 18:50
Annaëlle Volkov
Holà ö

Je sais que j'ai dépassé les 20 jours réglementaires pour la création de son personnage mais serait-il possible de m'accorder quelques jours de plus ? ;; J'ai presque terminé mais il me manque deux-trois éléments pour finir.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Dim 29 Juil - 19:42
Aimie Evans
Coucou toi ^^

Oui, naturellement qu'on peut te laisser un peu plus de temps ;) préviens nous quand tu auras fini :)
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Hélyne Meyer
Hélyne Meyer
Survivant
Mer 12 Sep - 18:16
Hélyne Meyer
Courage ! tu touches au but ! :) ça va vraiment être une super personnage pour la citadelle ;) j'ai hâte de la découvrir avec ma Eowyn (mon compte de la citadelle).
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