AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

 
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 :: Hors du temps :: Archives Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

"Je crois que quelqu'un frappe à la porte..." Pv Aimie Evans

 :: Hors du temps :: Archives
Anonymous
Invité
Invité
Mer 14 Déc - 22:29
Invité
ft.
Aimie Evans
« "Je crois que quelqu'un frappe à la porte..." »
... Désolé c'est complet !
Cette journée allait encore être des plus longues, pensait le soldat. Il en avait assez de rester terré sous terre pendant des jours et des jours alors quand on lui annonça qu'une expédition aurait lieu dans la journée il ne perdit pas une seconde pour préparer ses affaires, emporter son couteau de survie et son arme à feu, pour rejoindre l'équipe qui était de sortie.

Edward s’avança vers son camarade d’expédition et ami Paul, un militaire français avec des lunettes bien trop grosses pour son petit visage mais il n'avait pas trouvé mieux à l'heure actuelle pour améliorer sa vue. Ed le salut d'une tape sur l'épaule, ils échangèrent un rapide regard et un hochement de tête quand les portes massives du centre s'ouvrirent. Ils n'avaient pas de temps à perdre, les portes ne devaient pas rester ouvertes trop longtemps. Alors à peine fut-elle ouverte que l'escouade se rua vers l'extérieur en tuant, à l'arme blanche, les quelques zombies devant eux.

Rapide et efficace, l'équipe avançait sans réels soucis si ce n'est les quelques infectés qu'ils pouvaient croiser mais dont ils n'avaient aucun mal à tuer. Tandis que le groupe se rendait aux centres commerciaux dans le centre-ville, Ed, n'en faisant qu'à sa tête décida de partir vers l’hôpital Rothschild pour y récupérer un peu de matériel médical et sur la demande de sa compagne scientifique quelques renseignements dans la base de données de l'hôpital si possible. Le groupe ne fut pas vraiment surpris de son initiative mais son ami Paul tenta quand même de l'en dissuader « Tu ne vas pas aller là-bas tout seul ? » Voyant que l'Américain continuait sa route vers l’hôpital Paul protesta « non mais je rêve ! Tu tiens vraiment à te faire bouffer toi... » En réponse le soldat français n'eut droit qu'à un geste de la main qui voulait dire T'inquiète je gère ! « Rapporte quelques trucs utiles au moins ! » s’exclama le soldat français comprenant qu'il n'arriverait pas à faire changer d'avis à l'Américain.

Après une heure de marche dans les rues dévastées de la capitale, en essayant d'éviter au maximum les zombies, le soldat arriva finalement devant le bâtiment. Un hôpital comme tous les autres de ce monde si ce n'est qu'il était bien amoché, que des ambulances avaient été laisser à l'abandon devant le bâtiment et que la végétation reprenait ses droits à certains endroits. Cachée derrière un véhicule Edward analysa attentivement les alentours à la recherche de zombies ou d'humains qui lui poseraient problème. Deux zombies éraient devant la devant les portes de l’hôpital et certainement que le reste des zombies devant hanter les lieux comme des fantômes perdus dans les innombrables couloirs du bâtiment médical.

Le soldat s'arma de son couteau, contourna le véhicule par la gauche pour tuer le premier zombie à sa portée tandis que l'autre s'éloignait un peu plus loin. Un coup fort et sec à l'arrière du crâne du zombie et la lame entra sans trop de difficultés. Ed prit son de retenir le corps du zombie pour éviter qu'il ne fasse trop de bruit en tombant et attire ainsi l'attention de son copain plus loin. Le soldat passa ensuite au second zombie en regardant une dernière fois derrière lui s'il n'y avait rien et attaqua comme pour le premier et accompagna la chute du zombie pour en réduire le bruit.

Une fois les deux « gardes zombies » vaincus l'Américain s’introduisit à pas feutrés dans le hall d'entrée de l’hôpital. Bien qu'il était le début d'après-midi il faisait très sombre dans les couloirs de l’hôpital, parfois les rayons du soleils parvenaient à s'immiscer à travers les fissures dans certains murs mais rien qui permettait de voir correctement dans les couloirs. Encore quelques années et ce bâtiment s’effondrait son sou propre poids, pensait Ed.

Cela faisait plusieurs dizaines de minutes que le soldat arpentait les couloirs, armé de son couteau de survie dans une main et d'une lampe torche dans l'autre, en évitant au maximum les zombies qui rodaient en trop grand nombre ne voulant pas s'attirer une horde tout entière à ses trousses et tuant seulement ceux qui n'étaient pas plus de deux ou trois. Durant sa fouille, Il put récupérer quelques compresses, des bandages et plusieurs boîtes d'antibiotiques qu'il rangea dans son sac à dos d'expéditions mais ce qu'il cherchait n'était pas ce genre de choses. Noémie lui avait demandé s'il pouvait trouver des informations concernant le virus et ses premiers débuts dans la base de données de l’hôpital.

Arrivant dans un énième couloir après avoir monté plusieurs rangées d'escalier pour atteindre les étages supérieurs le soldat se retrouva face à un groupe important de zombies. Ne pouvant passer par un autre chemin il n'avait d'autres choix que d'avancer mais foncer droit sur eux était du suicide. Alors le soldat entra dans l'une des chambres de soin et en sortit l'un des lits qui s'y trouvaient en prenant soin de se cacher en dessous, cacher par les ouvertures qu'il avait défaites pour qu'elles descendent le plus bas possible du lit.
Dissimulé sous ce lit d’hôpital Ed avança lentement jusqu'au groupe de zombies avant d’être stoppé par l'un d'eux. Incapable d'avancer plus à cause du zombie devant il dut se résoudre à attendre qu'ils se dispersent après plusieurs minutes. Mais le soldat n'avait pas eut peur il resta calme malgré la situation plus que tendus et continua son chemin une fois la voie libérée.

Plusieurs mètres plus loin l'Américain délaissa sa cachette mobile pour entrer dans un bureau complètement retourné. Les chaises de bureaux étaient renversés, des papiers jonchés le sol mais il y avait un ordinateur sur le sol. Ed raccorda la tour avec des câbles qui traînait là et quand il appuya sur le bouton de mise en marche de la tour un zombie entra subitement dans la pièce surprenant Edward. Le zombie lui tomba dessus et le soldat du lutter pour ne pas se faire déchiqueter la gorge. Après quelques secondes de lutter acharné, Ed parvint à attraper son couteau de survie et à le faire entrer dans l’œil du zombie. La lutte avec le zombie en avait attiré d'autres, beaucoup d'autres.

Le soldat abandonna ce qu'il était en train de faire et sortit immédiatement dans le couloir, avançant rapidement avec le lit devant lui pour faire office de bélier dans le groupe de zombies, arrivé aux escaliers il abandonna le lit en faisant en sorte qu'il bloque le passage aux zombies mais ça ne dura que quelques instants et rapidement de plus en plus de zombies étaient attirés par le bruit que provoquait cette chasse à l'homme. Arrivé dans le hall de l’hôpital, suivit de près par une horde de zombies, le soldat galopait comme jamais, son écharpe rouge voletant dans tout les sens. Presque arrivé à la sortie l'Américain aperçut une jeune femme qui se dirigeait vers lui, bien trop vivant pour être une zombie.

« Cours ! » lui cria-t-il.

Mais le temps qu'elle comprenne ce qui se passait les zombies allaient leurs tombés dessus alors l'américain saisit fermement la jeune fille par le bras et l'emporta avec lui dans sa ffuite pour se réfugier dans une ambulance aux portes arrière ouvertes qu'il referma aussitôt après qu'ils s'y soient réfugiés. Les zombies s’écrasèrent violemment contre l'ambulance mais ils ne risqueraient pas de l'ouvrirent de sitôt et eux étaient maintenant coincés dans ce compartiment de métal encerclé par une mer de zombies. Tout en reprenant son souffle le soldat examina la jeune femme, elle semblait avoir une une vingtaine d'année malgré ses cheveux plutôt blanc, une teinture pensait Ed.
Mais qu'es-ce qu'une fille comme elle venait foutre par ici !?

« Tu n'es pas blessée? » Demanda-t-il d'abord avant de reprendre. « Bon, comme on va rester un moment dans cette ambulance, moi c'est Edward ou Ed comme tu veux. Et toi ?»
Revenir en haut Aller en bas
Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Sam 17 Déc - 22:22
Aimie Evans



Je crois que quelqu'un frappe à la porte
Aimie & Edward

Que dire ? Aimie voulait prendre l'air et partir en maraude une nouvelle fois. Oh ! A chaque fois qu'elle se portait volontaire cela surprenait les autres de son clan. Une fille qui ne sait pas se battre et pourtant qui n'hésite pas à essayer de trouver ce dont ils avaient besoin. Surtout que contrairement à une partie des hommes ou femmes qui partaient en maraude, Aimie était réfléchie. Elle prenait le temps d'observer son environnement et pensait avec logique, elle trouvait ainsi pas mal d'objets cachés ou bloqués.

Malgré qu'elle avait l'impression d'être un peu le boulet dans ce genre de mission, à chaque fois elle était acceptée à bras ouverts. Aimie était très gentille et s'occupait bien des membres du groupe, ça compensait son manque de compétences de combat. Puis, si elle se mettait au milieu pendant les déplacements, elle ne gênait pas. Donc cette fois-ci, elle fut encore acceptée.

Ils devaient récupérer un maximum de choses, le clan avait de la nourriture pour quelques semaines, après ça ils allaient vite être à court. Enfin, ils allaient essayer de trouver des solutions pour remédier à ça, mais en attendant ils devaient ramener de la nourriture. Aimie ne pouvait pas porter des choses lourdes, mais elle était capable de prendre les choses les plus légères dans son sac.

Ce fut ainsi que le groupe se retrouva au XII arrondissement. Ils avaient fait quelques boutique et Aimie était heureuse d'avoir trouvé deux paquets de riz, une boite de mouchoirs et une conserve de salade de fruit. Plus elle était efficace, moins elle culpabilisait pour ses lacunes. Alors qu'elle sortit de l'épicerie, son regard se posa sur le coin de la rue où elle vit une fillette s'enfuir. Elle ne vit que son dos, mais elle sut que c'était une petite fille. Aimie ne put s'empêcher d'essayer de l'appeler !

«-Eh petite !»

Mais elle était déjà sortie de son champ de vision, elle ne pouvait pas laisser une enfant dans la rue. Aimie ayant des instincts très fort envers les petits, ne put s'empêcher de se dépêcher d'aller au coin de la rue en courant, se disant que ça ne prendrait pas longtemps et que l'équipe ne remarquerait pas sa courte absence. Ils étaient occupés à déblayer une partie de l'épicerie écroulée, parfois on trouvait des merveilles sous les décombres.

Une fois au coin, elle vit la fillette bien plus loin qui s'engouffra dans une ruelle. Aimie fronça les sourcils et se déplaça silencieusement, mais rapidement dans l'espoir de la rattraper rapidement. Alors qu'elle venait de parcourir la ruelle, puis une seconde, son regard se posa sur un hôpital. Ce fut à ce moment, qu'elle la vit à l'intérieur, la fillette la regardait d'une fenêtre de l'étage. Aimie avala se salive de travers. Ce genre d'endroit était très dangereux. Mais elle n'aurait jamais le temps d'aller chercher l'équipe pour la sauver. Elle prit donc son courage à deux mains et entra discrètement dans le bâtiment en espérant que la fillette allait descendre. Une fois à l'intérieur, elle murmura pas trop :

«-Petite ?...  Tu es là ? ... Psst...»

Puis elle se figea en entendant un bruit. Sur le qui-vive et prête à déguerpir étant très rapide. Le bruit se rapprocha et s’intensifia et avant qu'elle ait eu le temps de se mettre à courir. Un homme venu de nul-part lui cria de courir et lui choppa le bras. En apercevant les affreux, Aimie n'eut aucun mal à lui obéir et à le laisser la guider. Puis elle n'eut aucun problème pour garder son allure, par moment elle semblait même dépasser un peu sa vitesse, mais comme il la tenait, elle gardait son rythme.

Puis une fois qu'ils s’engouffrèrent dans une ambulance et que les portes furent fermée, Aimie se laissa glissa parterre et reprit son souffle. Son regard se posa sur l'homme qui alla droit à l'essentiel en se présentant après lui avoir demandé si elle n'était pas blessée. Aimie se redressa un peu et lui répondit :

«-Non, ça va je n'ai rien...»

Elle regarda les affreux par les petites fenêtres des portes qui semblaient bien solides, contente d'être à l'abri et mécontente d'être coincée. Son regard parcouru rapidement le bâtiment, mais il n'y avait plus aucune trace de la fillette à aucune des fenêtres. Elle sentit son estomac se tordre sous l'inquiétude. Elle ne savait pas qui était cette petite, mais Aimie espérait fortement qu'elle eut le temps de s'enfuir. . Aimie eut un léger sourire et se présenta :

«-Enchantée Edward. Moi c'est Aimie...»

Son regard se reposa sur l'homme, qui semblait bien équipé et propre, c'était rare ce genre de personne. C'était rare en dehors de son clan du moins. Aimie avait eu vent d'autres clans, avec des systèmes bien différents. Certains c'étaient réfugiés dans la religion pour les fils de Jean, dans la débauche et le commerce pour la citadelle, ainsi que dans la recherche d'une solution pour l'espoir. Etant des humanistes et songeant à un avenir possible, Aimie n'avait pas de problème avec les autres clans. Mais... sa curiosité la poussa à lui demander :

«-Euh... si ce n'est pas indiscret ? De quel clan tu es ? Et... pourquoi tu es dans le secteur ?»


by Moses
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 19 Déc - 14:05
Invité
ft.
Aimie Evans
« Je crois que quelqu'un frappe à la porte... »
...Désolé c'est complet !
La jeune fille aux cheveux claire lui confirma qu'elle n'avait pas était blessée. C'était déjà ça en moins. La jeune fille regarda ensuite par l'une des petites vitres des portes de l’ambulance, certainement pour voir si les zombies s'étaient dispersés mais à en juger par les griffures et les grognements qui se faisaient entendre sur et de l'autre côté des parois du véhicule ils étaient toujours agglutinés autour de l'ambulance.

Elle redirigea ensuite son regard dans la direction d'Edward, avec  un léger sourire, avant de se présenter à son tour sous le prénom d'Aimie.

« De même pour moi, Aimie. » répondit le soldat en déposant son sac d'expédition sur le sol d'où dépassait le canon de son arme à feu.

«-Euh... si ce n'est pas indiscret ? De quel clan tu es ? Et... pourquoi tu es dans le secteur?» Demanda-t-elle.

« Je viens d'un clan qui se nomme « l'Espoir ». Si tu n'en as jamais entendu parler on est le clan qui tente de trouver un remède pour soigner ces monstres là-dehors », dit-il tout en lui indiquant la tête d'un zombie visible au travers de la vitre. « Même si je doute qu'on puisse un jour les faire redevenir de véritables humains... Concernant ma raison en ces lieux j'étais là pour récupérer un peu de matériels médicaux mais surtout pour récupérer des informations concernant le début de l'épidémie et le développement du virus dans la base de données de l’hôpital mais comme tu peux le voir tout ne sait pas vraiment passer comme prévu... » finit-il en riant légèrement en imaginant la scène que cela devait être de le voir débouler avec une armée de zombie à ses trousses. « Ils devraient abandonnaient d'ici quelques heures avec un peu de chance, peut-être quelques jours...» Estima Éd en haussant les épaules.

Edward attrapa ensuite son sac, en sortit son arme qu'il déposa sur le sol pour éviter d’effrayer Aimie, suivit de quelques barres de céréales et sa gourde d'eau ainsi que son talkie-walkie qui s'avérait inutile pour le moment avec ses camarades au centre commercial. Il tenterait de les contacter quand ils seraient plus proches d'eux, quand ils rentreraient de l'expédition au centre-commercial dans quelques heures.

« Je pense pouvoir contacter mes camarades avec ce talkie-walkie mais pour le moment ils sont bien trop loin de nous pour pouvoir recevoir le signal alors le temps qu'ils soient plus proches je t'offre mon hospitalité dans cette ambulance donc si jamais tu as faim ou soif n'hésite pas à te servir » s’exclama-t-il avec un grand sourire en ouvrant les deux bras de par et d'autres de ses maigres vivres étalés sur le sol du véhicule.

Bien qu'il ne la connssaît que depuis quelques minutes elle ne lui inspirait aucune crainte. Peut-être était-il trop confiant de penser pouvoir la maîtriser sans mal si elle venait à se montrer hostile mais pour le moment ce n'était pas le cas et s'ils étaient ici c'était à cause de lui, alors le mieux qu'Edward pouvait faire actuellement de faire en sorte que l'attente des secours se déroule le mieux possible en faisant en sorte qu'elle se sente le plus à l’aise possible. Il n'avait pas envie de gérer une crise de panique de la part de son interlocutrice ou qu'elle tente de fuir désespérément, faisant entrer les zombies dans le véhicule par la même occasion, en pensant être prise au piège avec un type louche.

« Alors Aimie.» dit le soldat entre deux bouchées d'une barre de céréales, faisant tomber quelques miettes sur son écharpe. « je t’ai expliqué les raisons de ma présence en ces lieux mais, toi, que fais-tu par ici ? Cet arrondissement est réputé pour être le plus dangereux et le plus important en nombre de zombies au mètre carré, alors que fait une personne comme toi par ici et seule en plus ? Tu n'appartiens pas à un clan ? » demanda-t-il réellement intéressées de savoir qui elle était en finissant sa barre de céréales puis de prendre une gorgée d'eau dans sa gourde pour l'aider à avaler plus facilement.
Revenir en haut Aller en bas
Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Ven 23 Déc - 14:31
Aimie Evans



Je crois que quelqu'un frappe à la porte
Aimie & Edward

Aimie le regarda alors en s’asseyant en face de lui et l’écouta, sans lui couper la parole. Lui racontant quelques truc sur son clan, elle trouvait ça bien intéressant. Quand il parla de ne pas être sûr qu’ils pourront soigner ceux qui sont dehors, elle rigola doucement et rajouta une fois qu’il eut fini de parler:

«-Je n’en suis pas surprise, sinon ils auront besoin de plusieurs greffes et d’une bonne dose de chirurgie esthétique, car là… ils laissent à désirer.

Elle prit une barre si gentiment proposée, Aimie n’aimait pas particulièrement ça. Les barres de céréales étaient fade et avec un arrière goût de carton, mais quand la nourriture se fait rare, il ne faut pas cracher sur ça. Aimie mangea tranquillement sa barre en lui répondant :

«-Oui, j’appartiens à un clan. Je suis des humanistes, notre but à nous c’est d’essayer de construire quelque chose de solide, une zone de confort et rester civiliser. On a tous notre place selon nos aptitudes, et on y gagne de la sécurité, un bon lit, un repas par jour et une douche tous les deux jours. Moi, par exemple, je gère l’éducation et je donne plusieurs cours aux enfants et ados. Ils doivent savoir un minimum de choses, même si on a rajouté au programme des cours de survis et autres…

Aimie lui adressa un sourire et but une gorgée d’eau dans sa propre gourde, puis termina sa barre et rebut une autre gorgée. La demoiselle repensa alors à son clan et aux difficultés qu’ils avaient en ce moment, puis lui répondit au reste de sa question :

«-Donc j’étais en expédition à la recherche de nourriture, on cultive, mais on n’a pas encore assez de nourriture pour notre clan. On est assez nombreux, on a essayé de cultiver tout l’espace qu’on a à disposition, mais ce n’est pas suffisant. En attendant de trouver une solution, on cherche de la nourriture. Et… pendant qu’ils étaient occupés à déblayer un magasin, j’ai aperçu une petite fille et j’ai voulu la rattraper pour la mettre à l’abri, mais j’ai suivi sa trace jusqu’ici . Elle a disparu et vous m’avez attrapé à ce moment là pour qu’on se mette à l’abri… Voilà toute mon histoire…  Enfin… le raccourci quoi…

Aimie lui adressa un nouveau sourire et regarda instinctivement la fenêtre, les siens allaient essayer de la retrouver aussi en voyant qu’elle avait disparu. Enfin, quand ils allaient le remarquer, ça allait prendre un moment pour déblayer la boutique et donc ils pouvaient mettre quelques heures avant de la retrouver. Aimie regarda Edward et lui lança soudainement :

«-L’espoir, ça sonne plutôt bien… Comment ça se passe pour vous ? Je veux dire… vous êtes nombreux ? Comment vous vous nourrissez ? Désolée, je pose peut-être trop de questions. Mais je n’ai encore croisé personne de ton clan, donc ça m’intrigue.


by Moses
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mar 27 Déc - 10:58
Invité
ft.
Aimie Evans
« Je crois que quelqu'un frappe à la porte... »
...Désolé c'est complet !
La jeune fille était de l'avis du soldat : les zombies ne retrouveraient certainement jamais leur apparence d'avant. Elle prit l'une des barres des céréales déposées au sol et répondit aux questions du soldat sur son appartenance à un clan et les raisons de sa présence ici.
Ainsi donc elle faisait partie des « humanistes », d'après ce que Edward en savait il s'agissait d'un clan assez ouvert et très bien organisé comme le confirmèrent les explications d'Aimie, bien plus organisé qu'il ne l'avait pensé. Chacun occupait un poste selon ses capacités, ce qui était logique en soi et ainsi, grâce au travail que chacun fournissait, ils bénéficiaient tous d'un mode de vie convenable. Aimie se révéla être en charge de l'éducation au sein de son clan, gérant des élèves plus ou moins âgés. Une belle initiative pour le futur, son clan avaient visiblement compris que le monde ne redeviendrait plus jamais comme avant et qu'il fallait maintenant s'adapter et préparer les plus jeunes à vivre ou tout du moins survivre dans ce nouveau monde parmi les morts qui hantent les rues de la capitale et peut-être même du monde.

Après un sourire qu'Éd lui rendit aussitôt elle finit sa barre de céréales puis repris ses explications qu'Edward prenait plaisir à entendre. Il aimait bien savoir comment les autres s'en sortaient à l'extérieur et il était heureux que certains survivants ne pensaient pas qu'à s'entre-tuer mais plutôt tentait de survivre en s'aidant mutuellement.

Elle lui expliqua ensuite qu'ils pratiquaient l'agriculture mais qu'ils n'arrivaient pas à produire suffisamment de nourritures pour nourriture tout leurs membres et devenir auto-suffisant à ce niveau-là. La situation lui rappelait un peu celle du centre de recherche qui, malgré leurs réserves de vivres abondantes, il était évident qu'elles ne resteraient pas pleines éternellement. La nourriture et l'eau voilà les deux choses qui importaient plus que tout maintenant, rien n'était plus précieux qu'une boîte de conserve périmée à cette époque. Ensuite après avoir expliqué les difficultés que rencontrait son clan elle lui expliqua pourquoi elle était à l'entrée de l’hôpital tout à l'heure. La jeune fille dit avoir vu une petite fille et s'être précipité à sa poursuite pour la mettre en lieu sûr. Mais Aimie aurait perdu sa trace et finalement s'est retrouvée emportait par l'Américain. S'être éloigné de son groupe sans les avertirent était stupide et inconsidéré mais elle dit l'avoir fait pour sauver une fillette ce qui en fait un acte brave mais toujours stupide.


« Hum... je comprends mieux maintenant mais quitter ton groupe sans les avoir prévenues était quelque peu inconsidéré mais bon j'estime que ce n'est pas grand-chose par rapport à moi et mon armée de zombie à mes trousses un peu plus tôt » dit-il amusé.

Après ça elle dirigea son regard vers l'extérieur, semblant perdu dans ses pensées. Edward en profita pour boire à nouveau dans sa gourde quand elle lui demanda soudainement :

«-L’espoir, ça sonne plutôt bien… Comment ça se passe pour vous ? Je veux dire… vous êtes nombreux ? Comment vous vous nourrissez ? Désolée, je pose peut-être trop de questions. Mais je n’ai encore croisé personne de ton clan, donc ça m’intrigue. »

C'est vrai l'Américain ne lui avais rien expliquer sur son clan si ce n'est qu'il existait dans le but de trouver un remède.

« Hum..., commença le soldat en regardant au ciel pour l'aider à penser, comme je te l'aie dit plutôt nous, les membres de l'Espoir, existons dans le but de trouver un remède à cette infection qui sévis là-dehors même si... il leur faudrait plusieurs greffes et une bonne dose de chirurgie esthétique" dit-il en répétant les paroles de la jeune fille.

« Mais moi, comme tu peux le voir, je n’ai rien d'un chercheur ou d'un scientifique puisque je suis un militaire. Pour être plus claire il existe deux catégories de personnes dans le clan de l'espoir, la première catégorie de personnes sont les scientifiques et chercheurs qui travaillent sur un vaccin et ils y a nous, les militaires chargés de protéger ces Hommes de sciences ainsi que le Centre et d'autres comme moi par exemple sont envoyés à l’extérieur pour y récupérer dans choses utiles. »

Le soldat attrapa une autre barre de céréales, déchirant l'emballage avec ses dents et commença à la grignoter tout en continuant ses explications.

« Concernant le centre de recherche en lui-même il est grand, peut-être trop pour notre nombre et possède beaucoup de salles destinées aussi bien à la recherche, qu'a la détente et aux loisirs du personnel, comme une bibliothèque, des salles d’entraînement et plusieurs salons de détentes par exemple. Pour ce qui de nos ressources dans l’ensemble je dirais que nous nous en sortons plutôt bien, nous avons de l’électricité et des vivres en quantités. Mais ces ressources sont très bien gardées je peux te le garantir. » Termina-t-il en la regardant droit dans les yeux et ainsi pensait tuer dans l’œuf l'idée d'attaquer le centre car elle l'avait dit elle-même que son clan n'arrivait pas à s'auto-alimenter alors Edward pensait que si, un jour où leur faim serait telle que même la mort ne leur ferait plus peur, ce clan, les humanistes, n'hésiteraient pas à s'attaquer au centre pour y piller les ressources et menacerait donc la vie de sa femme.

Après cet avertissement caché le soldat prit une inspiration et continua, une pointe de peine dans la voix et une expression plus triste sur le visage :

« Mais je dois t'avouer que bien que la vie semble « facile et idyllique » dit comme ça, il n'en est rien une fois à l'intérieur. L'atmosphère est plutôt tendue entre nous et les scientifiques. Heureusement que ce n'est pas comme ça entre moi et Noémie. Les militaires et les scientifiques vivent leur vie chacun de leur côté sans vraiment chercher à connaître l'autre, à créer de liens ou à se parler, sauf en cas de besoin et le Centre ne fait pas dans la charité en n'acceptant que ceux vraiment utiles au centre quant aux autres ils sont refusés tout simplement, peu importe leur situation à l'extérieur."

Les zombies à l’extérieur semblaient moins agités, Éd jeta un coup d’œil pour voir ce qu'il en était mais ils semblaient toujours plus ou moins le même nombre que précédemment si ce n'ait qu'ils étaient un peu plus éparpillés maintenant. Avec un peu de chance les deux survivants piégés arriveraient à se frayer un chemin entre les groupes de zombies... Après cette observation le soldat réajusta son écharpe et redirigea son attention sur la jeune fille.

« Concernant votre problème de nourriture, si ça ne tenait qu'à moi je vous offrirai volontiers un peu de nos vivres, je te le dois bien pour t'avoir embarqué dans tout ça, mais malheureusement cette décision ne m'appartient pas uniquement, il faudrait que j'en parle à mes supérieurs et qu'ils étudient cette proposition ou que toi et l'un de tes dirigeants se rendent au Centre directement pour proposer une sorte d'échange, quelque chose qui pourrait profiter à nos deux clans... »


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Ven 30 Déc - 8:46
Aimie Evans



Je crois que quelqu'un frappe à la porte
Aimie & Edward

Aimie le laissa parler, et écouta son parler sur son clan. Elle retenait bien tout ce qu'il disait, mais sans mauvaises attentions. Juste pour en apprendre plus sur le monde et aussi pour savoir si les chercheurs avancés, bien qu'elle n'avait rien à craindre du virus. Il parlait de tout, du fonctionnement, de la nourriture, des tentions et autres. La jeune femme dû soutenir son regard quand il lui en lança un d'avertissement, elle n'hésita même pas de froncer les sourcils de mécontentement. Aimie n'aimait pas être prise pour une voleuse.

Mais pourtant, elle ne parla pas tout de suite et continua de l'écouter parler jusqu'à ce qu'il parle d'un échange. La jeune femme le regarda quelques instants hésitante sur ce qu'elle allait dire et songeuse sur certaines de ses paroles. Aimie finit par se lancer :

-Pour commencer, on n'est pas de voleurs. On essaye de  forger une civilisation avec des meilleures valeurs, dont le vol n'en fait pas parti. Ensuite, je ne sais pas si cette idée d'échange est vraiment bonne, on ne veut pas dépendre d'un autre clan et on ne veut pas paraître incapables. Puis on a rien à vous proposer en échange. Enfin... la seule d'utile que j'ai pour vos chercheurs c'est mon sang.

La jeune femme hésita quelque secondes, avant de se lever et soulever un peu son maillot. Juste assez pour lui montrer la marque de morsure sur sa hanche. Cela remontait à un moment, au jour de la mort de Fanny, un peu avant de rencontrer le groupe qui allait devenir les humanistes. Aimie se rassit tranquillement et lui raconta :

-Au début je vivais avec ma meilleure amie dans le bâtiment des étudiants pas loin de l'université. On y était à l'abri. Mais aillant besoin de beaucoup de choses, on a été contraintes de se déplacer. On a été attaquer par des infectés, ma meilleure amie en a perdu la vie et moi j'ai été mordue. Mais... je n'ai rien eu. Donc je crois bien que je suis immunisée. Mais je ne veux pas être enfermée dans un laboratoire ou autre.

Cette fois ce fut à son tour de lui lancer un regard de mise en garde, Aimie était peut-être sensible et "faible", mais elle ne manquait pas de cran. Elle avait entendu parlé des scientifiques qui faisaient enlever des gens comme elle et elle ne voulait pas être la suivante.

Mais ne voulant pas garder une ambiance tendue, elle afficha un petit sourire de coin et à songer à la suite des choses à aborder. Aimie le regarda un petit moment avant de lui dire :

-En tout cas... c'est triste que vous ne sachiez pas communiquer ou vous entendre entre vous. Chez nous, c'est notre force. Tout le monde soutient tout le monde, sans ça, on n'en serait pas là. Puis... Qui est Noémie ?

La jeune femme afficha un sourire taquin, ce détail ne lui avait pas échappé et elle espérait que la conversation tournerait vers quelque chose d'un peu plus joyeux que les aspects négatifs de leurs clans.


by Moses
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 2 Jan - 15:20
Invité
ft.
Aimie Evans
« Je crois que quelqu'un frappe à la porte... »
...Désolé c'est complet !
Le soldat venait de finir parler et attendait la réponse de la demoiselle concernant sa proposition d'échange mais il fut surpris par sa réaction.

« Pour commencer, on n'est pas de voleurs. On essaye de  forger une civilisation avec des meilleures valeurs, dont le vol n'en fait pas parti. Ensuite, je ne sais pas si cette idée d'échange est vraiment bonne, on ne veut pas dépendre d'un autre clan et on ne veut pas paraître incapables. Puis on a rien à vous proposer en échange. Enfin... la seule d'utile que j'ai pour vos chercheurs c'est mon sang. »

Visiblement sa menace cachée n'était pas si discrète que ça et passa plutôt mal avec Aimie. Mais l'Américain ne l'avais pas traitée de voleuse plutôt de pilleuse forcée car, comme Edward l'avait supposé, arriverait le jour où ils n'auront plus assez de nourritures pour tous leurs membres et ce jour-là ils devront bien tenter de s'en sortir comme ils pourront... Pourtant le soldat se contenta de rester silencieux et d'écouter, il savait que répliquer maintenant n’aurait fait qu’attiser encore plus la colère de l'humaniste. Une colère dont ils n'avaient pas besoin actuellement. Elle refusa la proposition sous prétexte que ce son clan n'avait pas grand-chose d'équitable à proposer si ce n'est son sang. Son sang ? Se demanda d’abord Edward.

Puis, hésitante, elle se leva et révéla une marque de morsure au niveau de sa hanche avant de lui expliquer qu'elle l'avait eu avant d'être une humaniste, lorsqu'elle vivait encore dans une chambre universitaire avec sa meilleure amie Fanny mais qu'elles ont ensuite était contrainte de quittées. Elles ont ensuite étaient prisent au piège par des zombies et son amie est morte mais pas elle, Aimie aurait eu cette morsure à ce moment-là et ne se serait pas transformé en zombie. Une immunisé en déduit donc le soldat.

Et enfin il comprit pourquoi elle parlait d'échanger son sang plus tôt, elle pensait qu'il serait utile pour les scientifiques ce qui était certainement vrai. D'ailleurs une phrase à la fin de son récit étonna beaucoup le soldat, une phrase qui laisser supposé que le centre enfermé des gens contre le grès parce qu'ils étaient immunisés comme Aimie. La jeune fille alla jusqu'à lui lancer un regard noir pour appuyer ses dires et montrait qu'elle était sérieuse. Edward quant à lui ne savait pas s'il devait prendre son cas comme une généralité et donc penser que tous les autres clans avaient ce genre d'avis. L'américain savait bien que les scientifiques pratiquaient des expériences sur des zombies mais jamais sur des personnes saines... enfin... En fait il se savait pas vraiment, il n'était pas un scientifique lui. Mais cette remarque le déstabilisa un peu devait-il prend ça à la rigolade ou était-elle vraiment sérieuse ? Il se contenta d'acquitter faiblement la tête tout en lui disant :

« Tu sais tu n'es pas la seule à être immunisé, plusieurs scientifiques du Centre et moi-même le sommes et pourtant ils ne s'enferment pas dans des labos pour s'auto-disséquer ou pour me disséquer moi. Que vous, les autres clans, pensiez ça de nous m’attriste un peu et je vois mal ma Noémie disséquer un être humain encore en vie alors qu'elle a du mal avec les zombies."

L'atmosphère était légèrement tendue, Edward était toujours marqué par cette remarque sur les fausses pratiques, selon lui, de son clan mais rapidement Aimie afficha un petit sourire en coin et après avoir regardé le soldat quelques secondes dit :

-En tout cas... c'est triste que vous ne sachiez pas communiquer ou vous entendre entre vous. Chez nous, c'est notre force. Tout le monde soutient tout le monde, sans ça, on n'en serait pas là. Puis... Qui est Noémie ?  En terminant par un sourire taquin.

Le soldat releva la tête pour l'écouter et à l'évocation du prénom de sa femme son visage s'illumina et ses yeux se dirigèrent en direction de l'extérieur tout en nourrissant une envie de la revoir à nouveau après qu'ils soient sortit d'ici.

« Effectivement c'est triste mais si c'est le prix à payer pour trouver un remède et sauver l'humanité... M'enfin passons ! Se coupa lui-même Edward avant de reprendre sur un ton plus enjoué. « Noémie, c'est ma femme, une scientifique, et je peux te dire que la communication, quelle que soit sa forme, passe très bien entre nous deux ! Désolé, je m'emporte un peu trop, s'excusa le soldat un peu gêné par son attitude. D'ailleurs en parlant de Noémie, elle va m'en faire voir de toutes les couleurs quand elle saura ce qui s'est passé à l’hôpital... Je lui ramènerais un échantillon de zombie pour me faire pardonner, finit-il en souriant de toutes ses dents.
Revenir en haut Aller en bas
Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 5 Jan - 6:17
Aimie Evans



Je crois que quelqu'un frappe à la porte
Aimie & Edward

Quand elle eut sa réponse, Aimie s'en voulait un peu de lui avoir balancé à la figure de tels préjugés et ragots. La jeune femme se disait qu'elle aurait peut-être plutôt lancer ça sur le ton d'une plaisanterie ou lui demander avec calme si toutes ces histoires étaient vraies. En plus ça ne ressemblait pas du tout de laisser ce genre de choses fausser son jugement. Mais en même temps... il y avait tellement de rumeurs sur les différents clans. Elle bredouilla nerveusement et gênée :

-Je... je suis désolée...

Aimie voulait s'expliquer un peu avec lui, mais un sourire se dessina sur le visage d'Edward et son regard se fit pétillant, elle ne put se résoudre à le couper dans son élan. La jeune femme le regarda et ne put s'empêcher de sourire à son tour quand il parla de sa femme. Cet homme était fou amoureux... elle en était jalouse de ne pas connaître un sentiment aussi intense et aussi beau. Espérant qu'un jour un homme allait l'aimer ainsi. Enfin... si Aimie finissait par baisser sa garde. Ne connaissant pas l'amour et ayant peur de souffrir, la jeune femme avait tendance à fuir ça. Aimie ne put s'empêcher de soupirer :

-Je t'envie, ça doit être merveilleux de partager quelque chose d'aussi fort. Je n'ai jamais vécu quelque chose de semblable et je me demande ce que ça fait.

La jeune femme sourit gênée et regarda ailleurs. Les infectés étaient toujours bel et bien là, moins agités et moins enragés, mais... toujours présents. Aimie regarda Edward et décida de revenir sur le sujet fâcheux. La jeune femme lui dit alors avec une certaine gentillesse et une pointe de taquinerie :

-Donc pas enlèvements d’immunisés ? Pas de séquestrations et d'expériences douteuses sur les humains ? Je suis curieuse de rencontrer des personnes des autres clans pour savoir si tout ce qui circule est vrai finalement... Je suis désolée, j'ai appris à me méfier avec tout ce que j'ai vu et donc je suis un peu trop sur la défensive. J'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur...


by Moses
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 9 Jan - 17:45
Invité
ft.
Aimie Evans
« Je crois que quelqu'un frappe à la porte... »
...Désolé c'est complet !
-Je t'envie, ça doit être merveilleux de partager quelque chose d'aussi fort. Je n'ai jamais vécu quelque chose de semblable et je me demande ce que ça fait.

Aimie lui confia qu'elle n'avait jamais ressenti d'amour pour quelqu'un. Comment une jeune fille d'une vingtaine d'années pouvait ne pas savoir ce qu'était d'aimer quelqu'un ? À ces mots Edward réalisa que tout le monde n'avait pas la chance de trouver une personne à aimer ou n'avait tout simplement plus le courage de risquer de perdre à nouveau une personne aimée. Le soldat prenait-il un risque à aimé une femme en ces temps où la mort peut surgir de n'importe où ? Évidemment et il le savait mais le fait qu'il puisse mourir à chaque instant faisait toute la beauté de l'amour qu'Edward porte à son épouse. Il savait parfaitement qu'un jour, comme celui-ci par exemple, il n'aurait pas toujours la chance de trouver un abri pour se cacher des zombies et ne rentrerait plus jamais au centre. Pour autant il ne voulait pas que ce risque de mort permanent l’empêche de vivre et surtout d'aimer sa femme.

Visiblement gêné par ce qu'elle venait de dire Aimie regarda en direction de l'extérieur, certainement pour observer les zombies errants qui grognaient et grattaient au-dehors. Après son observation la jeune femme aux cheveux blonds claire regarda à nouveau le soldat et, cette fois-ci avec plus de calmes et peut-être même une certaine taquinerie dans la voix, relança le sujet qui fâche : celui sur les « expériences du centre ».


-Donc pas enlèvements d’immunisés ? Pas de séquestrations et d'expériences douteuses sur les humains ? Je suis curieuse de rencontrer des personnes des autres clans pour savoir si tout ce qui circule est vrai finalement... Je suis désolée, j'ai appris à me méfier avec tout ce que j'ai vu et donc je suis un peu trop sur la défensive. J'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur...


Les « accusations » d'Aimie n'étaient pas encore complètement digérées par le soldat, car sans le vouloir elle avait fait passer sa femme pour une psychopathe disséquant des humains. Une idée qui n'enchantait guère le soldat. Mais comme elle s'était ensuite excusé Éd se contenta de lui répondre avec calme, sans agressivité, mais un peu taquin lui aussi :

« Non pas d'enlèvements à ce que je sache, ni de séquestrations ou d'expériences douteuses sur des humains. Surtout que je vois mal les scientifiques du centre tenter de nous sauter dessus, à nous les militaires, ou à nous ordonner, comme à de gentils toutous, de ramener des gens vivants, alors qu'ils galèrent déjà au tenir une arme dans les mains et que comme je te l'aie expliquée plutôt la relation entre nous et eux n'est pas géniale donc des expériences de ce genre risqueraient de dégrader encore plus nos relations. Mais tu as eu raison d'être méfiante, la plupart des survivants t'auraient déjà jeté à l'extérieur de ce véhicule pour faire diversion pendant leur fuite face aux zombies dehors. Décidément tu as de la chance d’être tombé sur moi en fait ! » Finit-il un sourire moqueur sur le visage.

Oui, d'accord, Éd c'était un peu vengé en la taquinant de la sorte mais elle l'avait bien méritée et s'il avait vraiment voulu la jeter dehors il l’aurait fait dès le début. Mais pour ne pas créer de malaise suite à ça petite vengeance le soldat enchaîna sur un autre sujet. Plus tôt elle lui avait dit l'envier pour sa relation avec Noémie alors le militaire décida de lui d'engager une conversation plus agréable sur ce sujet ci.

« Plutôt tu as dit m’envier pour ma relation avec Noémie mais tu ne devrais pas car aimé quelqu'un actuellement n'a rien de facile ou de merveilleux même si je l'aime bien sûr, mais c'est justement là le problème... Que ferais-je si elle venait à devenir l'un de ces monstres ou bien comment réagirait-elle si je venais à être tué... Mais passons ! Tu m'as dis que toi, une jeune femme aussi jolie, n'a jamais connu le frisson de l'amour, pas même une petite amourette de passage avant tout le bordel actuel ? » S'exclama le milliaire réellement surpris tout en ouvrant de grands yeux étonnés.
Revenir en haut Aller en bas
Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mer 11 Jan - 14:22
Aimie Evans



Je crois que quelqu'un frappe à la porte
Aimie & Edward

Aimie le regarda tandis qu'il répondit sur le même ton qu'elle, celui de la taquinerie. La jeune femme n'était pas du tout susceptible, enfin... tant qu'il ne s'agissait pas de son clan... C'était pour ça qu'elle comprenait qu'il le prenne un peu mal sa réflexion et sa défensive. Aimie aurait aussi été sur la défensive, si de tels propos allaient à l'encontre des humanistes. Pourtant...

Aimie hésitait vraiment. Elle ne savait plus sur quel pied danser. Les rumeurs qu'elle avait entendu sur l'espoir était souvent revenu vers elle, mais cet homme qui était de l'espoir était sûr de lui. Pourtant elle savait de source sûre que quelques solitaires immunisés avaient disparus... Mais... est-ce que c'était quelqu'un qui voulait salir le clan de l'espoir ? Ou alors... pire que ça... Aimie prit son courage à deux mains pour essayer de lui expliquer et elle affichait un air sérieux, mais rien d'agressif :

-Edward, j'étais vraiment sérieuse. Il y a des rumeurs qui circulent sur votre clan et pas des plus jolies. Tu es quelqu'un de sympathique donc j'ai du mal à t'imaginer enlever des gens. Mais il y a vraiment des solitaires immunisés qui disparaissent comme ça d'un seul coup, alors qu'ils sont débrouillards. Ce n'est pas juste des simples petites rumeurs, comme tant d'autres sur les clans... Non, car les gens ont peur... ils ont peur de vous.

Aimie fit une petite pause, elle réfléchissait à ce qu'elle avait eu en tête un peu plus tôt. Se disant qu'Edward était un gars bien, il ne cautionnerait jamais de telles choses et sa femme devait être une personne merveilleuse pour attirer quelqu'un comme lui. Aimie lui dit alors son raisonnement :

-Je ne vois pas plusieurs options. Soit quelqu'un essaye d'entacher votre clan pour vous mettre des bâtons dans les roues, parce que pour certains ce qu'il se passe dehors est super... Tu devrais voir les Elitistes... Ou alors... un groupe de chez vous ne respecte pas les lois de votre clan. Je préfère te prévenir, comme ça tu pourras arrêter ça. Étrangement... j'ai envie de te faire confiance.

La jeune femme soupira et appuya sa tête contre ce qu'elle avait derrière elle. Puis regarda ailleurs, vraiment gênée d'aborder un tel sujet sensible avec quelqu'un d'aussi sympathique et surtout... avec quelqu'un qui lui avait probablement sauvé la vie. Aimie essaya de changer de sujet en revenant sur le sujet de ses amours à elle, apparemment il avait beaucoup de mal à la croire. Elle lui répondit alors :

-Hum... j'ai grandi à la campagne, dans un coin reculé et les garçons n'étaient pas nombreux dans ma classe... puis ça parlait beaucoup de pêche, de chasse et tout... bien que... une fois j'ai eu un béguin pour le neveu de mon voisin, il venait de la ville et passait les vacances chez lui. Il a essayé de me parler plusieurs fois, mais je devenais rouge et je partais en courant... Avant que tout ça n'arrive ça ne faisait que quelques mois que j'étais sur Paris pour mes études, je commençais tout juste à sortir grâce à... à une amie... Mais le garçon qui me plaisait dans ma classe a été un des premiers cas d'infecté... En ce moment, un garçon de mon clan s'intéresse à moi, mais... je ne sais pas, je n'ai pas l'impression d'être amoureuse, à moins que je suis trop repliée sur moi-même. Bref ! Je ne suis pas douée.

Aimie baissa la tête les joues écarlates et joua nerveusement avec le bas de son pull, c'était un sujet qu'elle abordait rarement et ça lui faisait bizarre d'en parler à un inconnu.


by Moses
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 29 Jan - 16:44
Invité
ft.
Aimie Evans
« Je crois que quelqu'un frappe à la porte... »
...Désolé c'est complet !
La petite blonde prit un air sérieux et tenta de lui expliquer que ces soi-disant rumeurs n'étaient pas toutes que des rumeurs et que surtout les autres clans avaient peur de L'espoir.

Edward afficha un air perplexe, il avait du mal à concevoir qu'un clan visant à sauver l'humanité irait jusqu'à kidnapper des gens alors qu'il suffirait de demander du sang aux gens, un genre de collecte de sang pour immuniser en quelque sorte. Mais quand bien même cette idée paraissait fabuleuse pour le soldat il savait très bien que très peu de personnes accepteraient de donner leurs sangs à des personnes qu'ils ne connaissaient pas et redoute. Mais kidnapper des gens ! Ce n'était pas rien, si le soldat acceptait ce faite cela voulait dire que sa femme pratiquerait bel et bien des expériences sur des humains sains...

Son visage se décomposa progressivement tandis qu'elle fit une petite pause avant de reprendre en lui expliquant plusieurs hypothèses selon lesquels des membres de l'espoir ou un clan extérieur entacheraient l'image du clan. Elle lui indiqua le nom d'un groupe « les élitistes ». Ed entendait pour la première fois le nom de ce fameux groupe et ne savait rien sur eux mais s'il en croyait Aimie il serait possible que ce groupe soit responsable de ces rumeurs tordues. Non le militaire ne pouvait décidément pas croire que le clan qu'il aidait ou que sa femme puisse faire de telles choses même s'il ne savait presque rien des avancés des scientifiques en réalité.

Il se contentait juste de faire son travail au sein du clan et même s'il lui arrivait de poser des questions à Noémie sur les avancés d'un vaccin elle ne lui répondait que par des réponses fermées, ou très vague, le soldat ne s'était jamais vraiment attardé sur ce genre de détail mais maintenant il se mettait à douter, à douter des intentions de son épouse. Était-elle avec lui pour l’empêcher de partir et l'utiliser comme cobaye potentiel pour de futures expériences. L'Américain était perdu...

Après avoir fini en lui confiant qu'elle lui faire confiance malgré toutes les rumeurs courant sur son clan la jeune femme soupira, Éd quant à lui s'empara de sa gourde et but plusieurs gorgées comme pour faire passer plus facilement les paroles de la jeune femme. Il attrapa son arme, qu'il plaça à portée de main plus par habitude qu'avec l'intention de s'en servir immédiatement mais sétons jamais.

La jeune humaniste reprit ensuite la conversation sur le sujet de ses amourettes en expliquant au soldat qu'elle avait déjà eu le béguin pour le neveu de son voisin mais que dès qu'il venait lui parler elle s'enfuyait en courant. Entendre cela fit remonter quelques souvenirs similaires de son enfance au soldat qu'il s'empressa de balayer d'un geste rapide de la main. Le garçon serait ensuite mort pendant le début de l'épidémie. Ed pensa à sa mère qui, elle, aussi était morte parmi les premiers cas d’infectés. Une femme qu'il admirait beaucoup étant jeune. Puis elle lui confia qu'un garçon, parmi les membres de son clan, s'intéressait à elle mais que la jeune femme ne ressentait rien pour celui-ci.

Gênée elle baissa la tête et joua nerveusement avec son pull. Le soldat, toujours entrain d'assimiler les révélations d'Aimie un peu plus tôt, avait le regard perdu et tentait désespérément de trouver des réponses à toutes les interrogations qui survenaient dans son esprit. Mais il ne pouvait pas se laisser envahir par le doute sans preuves concrètes alors il mit ses questions de coté pour répondre à la blonde. Le soldat prit une voix neutre tout en continuant inconsciemment à chercher en vain du regard des réponses à ces questions sur les parois en métal du véhicule.

« Comme je te l'aie dit plutôt, aimer quelqu'un actuellement revient à prendre le risque de perdre à nouveau une personne à qui l'ont tiens. Mais attention, je ne te dis pas que tu ne dois pas aimer à nouveau, juste que tu dois comprendre ce que ce mot veut dire à présent avec tous ces monstres dehors. Non, décidément aimer quelqu'un aujourd'hui n'a franchement rien d’évident... Soupira longuement le soldat. "Mais tu dois bien comprendre que même si c'est compliqué tu ne dois pas t’interdire d'aimer simplement parce que l'un de vous deux risques de se faire bouffer cinq secondes avant l’autre. »

Aussitôt avait-il répondu à la jeune humaniste qu'à nouveau le doute l'assaillait, lui qui ne se prenait que rarement la tête et qui voulait simplement apporter son aide aux autres ne savait plus quoi penser par rapport aux intentions de son clan. Étaient-ils des êtres sans moral prêt à expérimenter sur des humains bien vivants ou bien faisaient-ils le bien... Assez ! Edward relança à nouveau le débat sur les rumeurs:

« Tu as dit le nom d'un groupe plutôt, « les élitistes » il me semble. Qui sont-ils ? Ont-ils un chef ? » Demanda le soldat une pointe d'impatience dans la voix. Tu dois comprendre qu'il m'est difficile de te croire sur parole sans même une preuve aussi petite soit-elle. À cet instant le soldat était bien décidé à trouver le chef de ce groupe et ainsi connaître la vérité par lui-même sur toutes ces histoires qui couraient sur son clan et donc sur sa partenaire.
Revenir en haut Aller en bas
Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 16 Fév - 15:27
Aimie Evans



Coincés parmi les infectés
Aimie & Edward

Aimie avait tellement peur qu'il le prenne mal, qu'il la jette dehors ou se sauve en la laissant là. La jeune femme avait pris un gros risque en essayant d'être honnête avec lui et parfois l'honnêteté n'était pas ce qu'il y avait de mieux dans ce monde. Aimie fut alors surprise de le voir prendre un air sérieux, déterminer et la questionner sur les élitistes. La jeune femme le regarda avec une grande surprise :

-Vous ne les connaissez pas ? Sérieusement ? Avec tout ce qu'ils font c'est assez surprenant, je pense que vous avez vraiment besoin d'avoir des sources extérieure pour que vous puissiez surveiller et comprendre ce qu'il se passe... Bon ! Je vais te dire tout ce que je sais sur eux... mais je connais quelqu'un qui en sait beaucoup plus si ça peut vous aider.

Aimie se mit en tailleur, réfléchissant à tout ce qu'elle savait sur eux et la façon dont elle allait lui expliquer ça. Car les premiers mots qui lui venaient ce sont : "raclures, sans cervelles, secte de cerveaux mous...". Aimie but une gorgée et commença à lui expliquer :

-Alors... pour commencer autant t'expliquer un peu ce qu'ils sont. On peut dire qu'ils forment une sorte de secte, ils sont bien plus fous que les fils de Jean et bien plus dangereux. Pour eux, seuls les immunisés méritent de vivre, les autres doivent mourir. Ils parcourent Paris en s'en prenant aux groupes qu'ils trouvent et les enlèvent. Ils font mordre tout le monde, ceux qui survivent sont forcés à rester avec eux, les enfants sont endoctrinés et les femmes servent à la reproduction... C'est vraiment extrême.

Aimie prit une pause la gorge un peu serrée, la mère de Mélodie... la petite qu'elle a adopté après à la naissance, la mère n'ayant pas survécu... était l'une de leurs victimes, elle avait été violer et attachée pour pas qu'elle se fasse du mal pendant la grossesse. Par chance, elle avait réussi à s'enfuir. Mais d'autres personnes des humanistes avaient disparu et plusieurs solitaires qui venaient les aider un peu en échange d'une nuit ou deux à l'abri chez eux. C'était quelque chose, qu'Aimie prenait à cœur. La jeune femme regarda l'homme et elle se doutait qu'on pouvait voir son chagrin et son dégoût dans son regard. Mais elle reprit son récit :

-Leur chef se fait appeler l'eugéniste, mais personne ne l'a jamais vu et personne ne sait à quoi il ressemble. D'ailleurs on ne sait même pas où ils se cachent. Tout ce qu'on sait, c'est qu'ils sont nombreux et qu'on en trouve parfois des petits groupes au niveau du parc Vincennes et du 11ème arrondissement. Voilà... C'est tout ce que je sais.

Aimie espérait lui avoir été utile et surtout elle espérait qu'il allait faire quelque chose. Si les militaires traînaient dans le 11ème arrondissement, ça les fera peut-être fuir avec un peu de chance. Aimie était même prête à les accompagner pour récupérer ceux de son clan et les solitaires... enfin... s'ils ont survécu et si le lavage de cerveau n'a pas eu d'effet sur eux. Aimie guetta alors la réaction du militaire.


by Moses
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Sam 4 Mar - 16:33
Invité
ft.
Aimie Evans
« Je crois que quelqu'un frappe à la porte... »
...Serait-ce la liberté ?
-Vous ne les connaissez pas ? Sérieusement ? Avec tout ce qu'ils font c'est assez surprenant, je pense que vous avez vraiment besoin d'avoir des sources extérieure pour que vous puissiez surveiller et comprendre ce qu'il se passe... Bon ! Je vais te dire tout ce que je sais sur eux... mais je connais quelqu'un qui en sait beaucoup plus si ça peut vous aider. "

Le soldat ne les connaissait vraiment pas et il ne cessait de se maudire intérieurement pour cela mais il est vrai que depuis qu'il avait rejoint l'Espoir il ne s'était plus beaucoup intéresser à ce qu'il pouvait bien se passer à l’extérieur, c'est à peine s'il connaissait tous les clans qui ont été créés donc les sous-groupes de ce genre évidemment qu'il n'en savait rien. Edward était un soldat, il se contentait de faire ce qu'on lui demandait sans se poser de questions tant que ça n'entrait pas en conflit avec ses valeurs morales. Et en quoi ramasser des détritus entrait en conflit avec ses valeurs morales. Mais Aimies avait raison il devait se trouver des sources, de une pour retrouver le ou les coupables de ces rumeurs et de deux pour savoir si elles étaient fondées ou pas, car si c'était le cas... il devrait avoir une conversation sérieuse avec sa femme.

"Je t'écoute Aimie, dis moi qui ils sont."

La jeune femme se mit en tailleurs sembla réfléchir quelques instants et but une gorgée d'eau avant de commencer :

Alors... pour commencer autant t'expliquer un peu ce qu'ils sont. On peut dire qu'ils forment une sorte de secte, ils sont bien plus fous que les fils de Jean et bien plus dangereux. Pour eux, seuls les immunisés méritent de vivre, les autres doivent mourir. Ils parcourent Paris en s'en prenant aux groupes qu'ils trouvent et les enlèvent. Ils font mordre tout le monde, ceux qui survivent sont forcés à rester avec eux, les enfants sont endoctrinés et les femmes servent à la reproduction... C'est vraiment extrême.

Aimie arrêta ses explications comme ci quelque chose lui était revenu en mémoire en parlant de ce groupe. Le soldat examina rapidement le visage de son interlocutrice et remarqua qu'elle affichait un visage fermé et un regard brillant comme si elle allait se mettre à pleurer. Edward ne savait pas trop quoi faire, lui dire que ce début d'information suffirait alors qu'il préférerait en savoir bien plus sur ce groupe qui, d'après les dires de la jeune femme, se révélait bel et bien complètement détraqué et iraient jusqu'à enlever de pauvre enfant pour les intégrer de force à leur groupe et les femmes...

Plus le soldat y réfléchissait et plus la colère montait en lui. Il savait que les fils de Jean étaient quelque peu... cinglés avec leur croyance farfelue mais si c'était là leur façon d'éviter de sombrer dans la folie Éd n'y pouvait rien mais ce groupe « les hélististes » étaient définitivement tordus et cinglés. Il fallait y mettre un terme !

L’américain s’apprêtait à dire à la jeune femme que cela suffirait mais elle reprit la parole avant qu'il ne puisse le faire alors il se contenta de l'écouter.

Leur chef se fait appeler l'eugéniste, mais personne ne l'a jamais vu et personne ne sait à quoi il ressemble. D'ailleurs on ne sait même pas où ils se cachent. Tout ce qu'on sait, c'est qu'ils sont nombreux et qu'on en trouve parfois des petits groupes au niveau du parc Vincennes et du 11ème arrondissement. Voilà... C'est tout ce que je sais.

Le soldat massa sa barbe, pensif, avant de répondre :

Le parc Vincennes tu dis. J'irais y faire un tour et si comme tu le dis ils sont parfois dans ce coin je suis sûr que j'arriverais à en attraper un et à le faire parler même si je doute qu'il me révèle le nom exact de son chef et où il se cache mais j'aurais déjà un début pour savoir si ces rumeurs proviennent bien de ce groupe ou non.

Le militaire se dirigea ensuite vers la petite fenêtre pour observer l'extérieur. Le soleil déclinait à l'horizon, la fin de journée approchait, les zombies s'étaient dispersés et éparpillés un peu plus ce qui faciliterait leur fuite le moment venu mais la fin de journée voulait aussi dire que les autres militaires envoyés à l'extérieur étaient en route pour le Centre et donc qu'Edward pourrait maintenant les joindre avec son talkie. Le soldat attrapa son talkie au sol et tenta une communication :

Paul. Paul tu me reçois ? Edward relâcha le doigt du bouton vocal laissant suite à plusieurs secondes de grésillement et de parasite désagréable auxquels une voix vint ensuite se mêler.

Ed ! Bordel, tu répondais plus j'ai crus que tu t'étais fais bouffer ! Pourquoi t'es toujours pas revenu avec le groupe ?! S’exclamât-il énervé.

Edward, soulagé d'avoir enfin une réponse et d’entendre la voie de son ami, poussa un soupire de soulagement avant de s'expliquer :

J'ai merdé, une horde de zombies met tombé dessus et je me suis réfugié dans une ambulance à l’extérieur du bâtiment avec une civile.

Bordel ! Comment je vais expliquer ça aux autres moi ? Et en plus t'embarque des civile dans tes histoires !? T'es conscient qu'il fait presque nuit là et que faire un détour serait du suicide avec tout ce qu'on à sur le dos ?

Je sais Paul mais faut que tu nous sorte de là, au moins Aimie, c'est de ma faute si elle s'est retrouvée là-dedans et j'ai pas vraiment envie de passer la nuit dans une boite de métal à quelques centimètres des zombies.

Raa ! Le chef voudra jamais prendre le risque de rentrer de nuit. Paul se tut quelques instants, visiblement hésitant, puis repris la parole. Vas-y je vais trouver une excuse pour venir mais t'as intérêt à ce qu'elle soit bien foutue cette Aimie, j'ai pas envie de me faire bouffer pour un laideron et surtout pas pour ton p'tit cul d'amerloque. Je serais là dans une trentaine de minutes alors fais-toi belle Ed !

Suite à cette conversation Edward se tourna en direction d'Aimie et déclara :

- Bon Aimie, les secours sont en route, prépare toi je te ramène chez les Humanistes.

Le soldat se dirigea ensuite machinalement vers ses affaires qu'il rangea dans son sac et enfila ensuite la bandoulière de son armes à son épaule bien décidé à sortir de cette boite de métal et ramener cette jeune fille à son clan.
Revenir en haut Aller en bas
Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Dim 19 Mar - 21:56
Aimie Evans



Bonne nouvelle !
Aimie & Edward

Il y eut soudainement un retournement de situation, Edward parla alors d'essayer de trouver ces élitiste et de trouver une réponse à toute cette histoire. Aimie approuva ça d'un hochement de tête en rajoutant alors :

-Je suis d'accord, si quelqu'un parvenait à mettre de l'ordre dans cette histoire, ça soulagerait beaucoup monde. Puis ça pourrait relancer l'entraide entre vous et d'autres clans.

Aimie sourit, si tout ça s'avérait n'être que des rumeurs... elle était prête à aider le clan d'Edward en allant faire un don de son sang de temps en temps. La jeune femme le regarda s'approcher de la vitre et suite à ça, se diriger vers ses affaires. Curieuse elle regarda par la fenêtre et remarqua que les infectés s'étaient dispersés. Une occasion de s'enfuir se dessinait à l'horizon. Mais... Aimie remarqua que le soleil se couchait, cela voulait dire que ceux de son clan n'avaient pas réussi à la retrouver. Son regard se posa sur l'hôpital et elle crut voir une silhouette à l'une des fenêtres...

-Qu'est-ce que...

Un battement de cils et cette fameuse silhouette avait disparu. Aimie fronça les sourcils frustrée ne comprenant pas trop, ce matin elle aurait juré que c'était une fillette et là... ça semblait plus grand, mais avec les mêmes longs cheveux et c'était trop rapide pour que ça soit un infecté. A moins que c'était une enfant un peu plus grande qu'elle ne l'avait cru... une gamine rusée qui se cachait là. Plongée dans ses réflexions, elle sursauté un peu en entendant la voix du soldat.

Aimie se tourna vers Edward en entendant le grésillement de sa radio, il contactait des secours. Elle retint son souffle aussi stressée que lui et sourit en entendant la voix de quelqu'un. La jeune femme se fit discrète pendant que les deux hommes parlaient et ce même si un détail la mettait mécontente. Puis soudain son coéquipier parla d'elle d'une façon à la faire rougir, mais les paroles qui suivirent la fit rire légèrement... la façon de parler de cet homme l'amusait. Quand Edward regroupa ses affaires en lui disant de se préparer car il la ramenait chez elle, Aimie se rapprocha de lui et posa sa main sur son bras, puis lui dit avec gentillesse :

-Merci... mais je tenais à rajouter que... si vous ne m'aviez pas sorti de ce bâtiment, je serai morte. Je suivais naïvement quelque chose et avec tous les infectés qui s'y trouvait, je me serais faite tuer en peu de temps. Donc vous ne m'avez pas entraîné dans cette galère, mais au contraire, vous m'avez évité une galère encore plus grosse.

Elle l'aurait bien pris dans ses bras pour le remercier, mais elle ne savait pas comment il aurait réagi et interprété ça... Car Aimie avait la fâcheuse manie de remercier à coups de câlins ou même de dire bonjour aux personnes qu'elle appréciait de la même façon, mais c'était toujours sans arrières pensées, elle était l'une des rares femmes à avoir ce petite truc innocent...

Affichant un plus grand sourire, elle se déplaça jusqu'à ses affaires et rangea tout dans son sac. Aimie vérifia que tout était bon et mit son sac sur son dos. Elle était prête à rentrer chez elle, à retrouver les siens et... à se faire sermonner sévèrement par David et très certainement Massial. Alors qu'elle regarda par la fenêtre, elle vit des ombres s'approcher. La jeune femme recula de plusieurs pas et... on frappa doucement à la porte du véhicule en murmurant :

-Aimie ? Tu es là ?
-Oh ! Oui ! Oui, oui... je suis là !


La jeune femme s'avança jusqu'à la porte et l'ouvrit, elle découvrit ses compagnons.
Ils ne l'avaient pas laissé tomber. Emue, elle se jeta dans leurs bras plus que soulagée et touchée par le fait qu'ils ont continué les recherches. L'un d'eux la serra dans ses bras et l'écarta du véhicule en lâchant :

-C'est qui ce type ?
-Oh ! C'est... Edward, un militaire de l'espoir...


Ils se figèrent en l'observant avec une grande méfiance, Aimie n'était pas la seule à s'inquiéter des disparitions ou autre. La jeune femme se sentit très gênée par tout ça, elle n'avait pas envie qu'Edward soit mal jugé. Mais elle n'eut le temps de rien dire, celui qui la tenait lâcha :

-C'est bon. On y va maintenant qu'on l'a récupéré. Merci, mais on la reprend et on va se débrouiller maintenant. D'ailleurs Aimie, je ne te lâcherai pas tant qu'on ne sera pas arrivé et attend toi à ce qu'on est une discussion sur la sécurité en dehors des murs de notre clan.

Aimie rougit gênée et mal à l'aise. Mais elle parvint à sourire timidement à Edward, à lui murmurer un "merci" et à lui faire un petit signe de la main, pendant qu'on l'emmené. Le retour fut tendu et silencieux. Mais au moins, Aimie était saine et sauve, puis... elle avait peut-être trouvé un allié chez les militaires de l'espoir.


by Moses
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Z-Epidemie V1 :: Hors du temps :: Archives-
Sauter vers: