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A la recherche d'un compagnon de beuverie -FAÏZA & MAHALIA -

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Mahalia Jadiel
Mahalia Jadiel
Rescapé
Mar 28 Aoû - 2:03
Mahalia Jadiel
A BOIRE !

Mahalia était assise devant sa maison faite de tôle froissée, de panneau de bois et d'autres éléments assez hermétique pour ne pas laisser entrer la pluie. Son habitation lui rappelait le bidonville du périphérique de la Chapelle, pas très loin de là où elle avait grandit. Le bidonville du 18e arrondissement avait été essentiellement peuplée d'accro au crack. Et maintenant la jeune fille vivait dans des conditions similaires.
Juste à côté d'elle, elle avait allumer un baril pour se réchauffer, la fin de la journée été proche et il avait plu. Ainsi, Mahalia avait eu l'occasion de récupérer de l'eau de pluie, mais la température avait chuté.
Spike été couché aux pieds de sa maîtresse, les yeux semi-clos, il guettait le danger, prêt à bondir.

Mahalia observait intensément une gouttelette de pluie ruisseler sur sa ranger noire puis tomber au sol. Elle soupira, et farfouilla dans son sac à dos, qu'elle ne lâchait jamais, pour en sortir une cigarette et son briquet. Elle l'alluma et la porta à sa bouche, afin d'inhaler la première bouffée de fumée, la meilleure.
   Il fallait qu’elle se change les idées, habituellement elle se serait rendu à l’underground seule comme d’habitude, et aurait prit un comprimé de MDMA ou autres drogues récréatives, mais depuis son dernier bad trip, Mahalia se tenait éloignée des drogues (seulement quelques temps).
Ce dont elle avait envie c’était de boire or pour boire, il fallait être accompagnée et Spike n’était pas d’une grande aide sur ce coup là.
Bien qu’elle avait rejoint la meute depuis plus d’un an, Mahalia ne s’était fait aucun amis. Elle échangeait des insultes avec ses congénères, ce qui équivalait à parler de la pluie et du beau temps avec des voisins qui auraient été “normaux”, mais elle n’avait jamais creuser.

Mais ce jour-là, Mahalia aurait bien eu besoin d’un ami.

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Faïza Abd al-Karim
Faïza Abd al-Karim
Rescapé
Localisation : L'usine.
Mer 29 Aoû - 11:06
Faïza Abd al-Karim
" I care. "


Compagnon de beuverie..



Toute la journée, Faïza avait ressenti un certain stress. Ce stress avait été dû à la pluie qui s’était abattue sur Paris ce jour. Elle repensait à cette violente tempête qui avait ébranlé les fondations de l’Usine. Le bâtiment était vieux, et comme personne n’était vraiment capable de le maintenir en état optimal, d’effectuer des rénovations, il pouvait être fragile à des endroits insoupçonnés. Dans sa propre habitation aux étages supérieurs, même Faïza avait eu une petite coulée d’eau lors de la tempête. Les étages du bas s’étaient vaguement retrouvées inondés, rien de particulièrement grave, mais ça avait pu donner un coup au moral des troupes. L’algérienne avait simplement eu peur qu’une tempête similaire à la première ne revienne enfoncer encore un peu le clou. Lorsque la pluie s’était arrêtée, Faïza avait véritablement poussé un sincère soupir de soulagement. Cette fois rien de grave ne s’était produit. Dire que durant la tempête, elle n’avait même pas été là. Elle s’était retrouvée à la Citadelle par hasard..

Enfin bon, tout ça, c’était du passé, du moins la louve l’espérait fortement. Rapidement après que la pluie ne se soit calmée, Faïza était descendue dans les étages inférieurs de l’usine pour constater des dégats qui avaient pu êtres causés par la pluie. Pour le coup, rien de vraiment préoccupant. Des fuites par ci par là. Malheureusement, Faïza avait en tête que la forte humidité de ces dernières semaines risquait d’apporter un tout nouveau problème de moisissures dans l’usine, les loups avaient affrontés des problèmes bien plus graves mais celui-ci pouvait s’avérer dangereux si ces moisissures gagnaient les cuisines ou les petites habitations des loups. Ils n’avaient pas forcément grand chose pour traiter des infestations de moisissures. L’algérienne décida de d’abord visiter les cuisines puis, les habitations. Faïza prenait très à coeur le bien-être des loups, déjà que le confort était difficile à entretenir ces derniers temps..

Elle avait, avec l’autorisation des occupants, pénétré quelques unes de ces huttes précaires faites de tôles. A mesure de son porte à porte, la femme finit par se voir ouvrir par l’une des louves qu’elle ne connaissait quasiment pas. Seulement de vue, une chose particulière lui avait permit de se souvenir qu’elle existait, elle avait un chien. Peut-être le seul animal domestiqué dans la meute. Faïza et les chiens.. Les rapports n’étaient pas les meilleurs, mais bon. Elle était tombée nez à nez avec cette fille, de nombreux tatouages parcouraient son corps. D’un vague coup d’oeil, Faïza aperçut le chien derrière elle, il la fixait. Elle n’y fit pas attention.

- Bonjour. Je viens juste m’assurer que tout va bien dans ton habitation.. Après les récentes pluies, tout ça.. Rien de particulier à signaler ? Tu n’as pas constaté de moisissures ? Et ton.. Chien, là, il n’est pas infesté de je ne sais quel nuisible ? Euhm.. C’est vrai que je ne crois pas qu’on se soit déjà parlées depuis ton arrivée, je suis Faïza. Bêta. J’ai peur de ne pas avoir retenu ton prénom.

Elle tendit une main vers cette fille, en signe de salutation et de respect.

Codage par Libella sur Graphiorum
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Mahalia Jadiel
Mahalia Jadiel
Rescapé
Ven 31 Aoû - 1:02
Mahalia Jadiel
A BOIRE !


Toujours assise, Mahalia avait perçu des bruits de pas. Son corps se tendit, prêt à passer à l’action s’il le fallait. Un danger au coeur même de la Meute était possible. Surtout si un membre du groupe avait besoin de quelque chose, il n’hésiterait pas à venir se servir. Aussi, la jeune fille cacha son sac derrière elle et glissa un couteau dans sa manche. 
Spike leva la tête, alerte.
Elle se leva d’un bond et rentra dans sa maison de fortune, suivi de son chien et ferma sa porte.

Les pas se rapprochaient et s’arrêtèrent pile devant sa hute.
Le silence était pesant, la fille était aux aguets, son coeur battait un peu plus vite que d’habitude. Personne ne venait jamais chez elle, car elle n’avait pas d’amis et les pauvres bougres qui avaient tenté de l’embêter avaient fini au sol mais les inondations allaient entrainer de nombreux vols.
Puis l’individu toqua à la porte, ce qui prit Mahalia de court, un voleur ne se déclarait jamais…
Hébétée, elle se dirigea vers l’entrée et ouvrit.
Sur son palier se tenait Faïza.
Tout le monde la connaissait, du point de vue de Mahalia, la femme était âgée, pas comme une grand-mère mais vieille comme une mère pouvait l’être, elle était assez grande, sa peau était foncé, ses traits trahissaient ses origines Maghrébines.
Son visage n’exprimait rien, aussi l’adolescente ne savait pas ce que lui valait cette visite.

“Bonjour. Je viens juste m’assurer que tout va bien dans ton habitation.. Après les récentes pluies, tout ça.. Rien de particulier à signaler ? Tu n’as pas constaté de moisissures ? Et ton.. Chien, là, il n’est pas infesté de je ne sais quel nuisible ? Euhm.. C’est vrai que je ne crois pas qu’on se soit déjà parlées depuis ton arrivée, je suis Faïza. Bêta. J’ai peur de ne pas avoir retenu ton prénom.”
Et elle lui tendit la main. 

Mahalia fixa longuement cette main, qu’elle serra à contre coeur et répondit :
“Aucun dégâts à signaler si ce n’est l’humidité dans ma cabane…Quand à Spike, c’est surement le moins infesté de nuisibles de toute la Meute, j’ai entendu dire qu’il y avait une épidémie de poux chez les omegas alors bon.”

Puis soudain une idée surgit dans sa tête. Faïza était un être humain, capable de boire de l’alcool. Ces deux critères rassemblés faisait d’elle une compagne de beuverie.
Alors elle fit signe à son chien de sortir de la hutte et entraina Faïza par le bras :
“Je te dirais mon nom quand on sera à la citadelle ! Allez dépêche toi, je veux y être avant que les meilleures tables soit prises”.

Faïza ou une autre personne, Mahalia s'en fichait mais le destin avait mise la femme sur sa route, alors elle s'en contenterait.


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Faïza Abd al-Karim
Faïza Abd al-Karim
Rescapé
Localisation : L'usine.
Dim 2 Sep - 0:31
Faïza Abd al-Karim
" Out for a drink. "


Compagnon de beuverie..



La poigné de main n’était pas la plus assurée que Faïza avait pu faire mais au moins la louve avait accepté de saisir sa main. Certains loups ne l’avaient pas faits, pour des raisons qui n’intéressaient pas Faïza, mais bon. Au moins là elle entrevoyait un infime sentiment de respect mutuel. Même si elle avait eu l’air de le faire sans trop le vouloir. Malgré tout, les premiers mots de la louve rassurèrent bien Faïza. C’était ça de moins à s’inquiéter, chez elle il n’y avait aucun problème. Elle était prête à se faire hâtivement congédier après que la louve n’ait parlée d’une infestation de poux dans la meute, chose à laquelle Faïza n’était pas préparée. Elle ne pouvait pas garantir l’hygiène de tout le monde.. D’autant plus que certains avaient l’air de se complaire dans leur crasse et à ne pas vouloir se laver.. C’était répugnant, mais elle n’avait pas que ça à faire que de forcer des adultes conscients de leurs actes à faire un brin de toilette. Elle n’avait jamais eu d’enfant et ça n’était pas prêt de commencer comme ça.

Sur le point de reculer et de commencer à partir, Faïza fut surprise par la sortie du chien mais surtout par celle de la louve, entraînant en même temps la bêta. Elle parla de la Citadelle. De.. Verres ? Interloquée, elle n’eut pas le temps de réagir.

- Hein ? Quelles tables ? répondit-elle, sans comprendre.

Heureusement que la Bêta ne sortait jamais de sa chambre sans sa machette, décidée comme l’était cette fille, Faïza n’aurait pas eu le temps d’aller la chercher pour s’aventurer dans les ruines jusqu’à la Citadelle. Elle n’aurait pas du tout aimé sortir sans son arme de prédilection.. Aussi, elle aurait peut-être pu prétendre qu’elle voulait s’armer pour la congédier et ensuite l’esquiver. Mais là, ça aurait été puéril et elle ne se serait pas sentie très nette. Qui fuyait ainsi des relations sociales ? Bon.. Elles ne se connaissaient pas, mais elles étaient des louves, du même clan, alors bon. Puis une idée germa dans la tête de l’algérienne, peut-être que là-bas, elle croiserait Alyce. La voir lui ferait plaisir, pensait-elle, savoir comment elle se portait, si elle allait bien et si son affaire fonctionnait.. Le temps que Faïza ne comprenne, en plus, qu’elles étaient sur le point de quitter l’usine, elles étaient déjà quasiment à sa sortie. Elle se mit à marcher plus normalement, ne se laissant plus entraîner comme une enfant par cette louve au comportement original.. Généralement, comme elle était Bêta, vue comme une haut placée du clan.. On ne lui parlait qu’avec beaucoup trop de pincettes. Parfois elle se sentait vraiment comme une extraterrestre à leurs yeux. Cela lui faisait plaisir d’être considérée comme au moins une égale, pour une fois.

- Oh, le chien vient aussi à ce que je vois.. commenta-t-elle, voyant la bête marcher à leurs côtés, Dis-moi, ça te prend souvent ce genre de choses ? D’ailleurs. Je ne suis peut-être pas la meilleure.. Partenaire, avec qui sortir boire un verre. Mais bon.. J’ai peut-être besoin de me changer les idées en ce moment..

Elle l’admettait, Faïza se surmenait un peu ces derniers temps. Prendre un peu de lest ne pouvait pas lui faire trop de mal.


Codage par Libella sur Graphiorum

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