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Charlie Renarde, soldat malgré elle.

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Charlie Renarde
Charlie Renarde
Survivant
Sam 17 Juin - 17:05
Charlie Renarde

Âge : 25 ans.
Groupe : Espoir.
Nationalité/origines : Française.
Immunisé : Oui, mais l'ignore.
Situation conjugale : Amoureuse et en couple (relation qu'elle garde secrète)
Situation familiale : beau père vivant, mère décédée et demi-frère disparu.
Place dans le clan/tâche : Soldate (tireuse de précision).
Arme : Fusil de précision, pistolet et couteau militaire.

Carnation : Blanche.
Taille : 1m72.
Corpulence : Svelte.
Cheveux : Longs, châtains et ondulés, mais surtout un peu rebelles restant rarement bien en place.
Yeux : gris / verts et parfois noisette, ça dépend de l'éclairage.
Style vestimentaire : simple, confortable et de couleurs neutres.
Signe distinctif : elle a des légères tâches de rousseur sur les joues et le nez, puis elle porte toujours son collier ras-du-cou.

ft. ... de ...
Charlie alias Lily
En plus de réussir à voir la beauté cachée de ce qui est sous ses yeux, cette fille est une grande rêveuse et ce depuis son plus jeune âge. Le temps d’un battement de cœur et elle devient ce qu’elle désire en se plongeant à merveille dans un rôle choisi, changeant le monde qui l’entoure et la plongeant dans une aventure digne d’un grand film. Voir à travers ses yeux, quand elle est vraiment elle-même, ça ne peut être qu’émerveillement…

Charlie parvint à se détacher face à l’horreur du monde, même si ça n’a pas été toujours le cas. Mais elle parvint encore plus à rester impassible face aux gens qui ne sont pas vraiment agréable et peut garder le sourire face à eux. Cela remonte à son enfance, elle avait préféré ignorer les autres, ne croyant pas à la méchanceté. La vie et tellement mieux, mais surtout tellement plus belle, quand on la voit comme on le veut. Alors pourquoi se soucier du plus mauvais ? Les insultes ne sont que la noirceur et le reflet de l’étroitesse d’esprit de ces personnes.

Pourtant, n’allez pas croire qu’elle est naïve. Loin de là ! Elle observe beaucoup le monde qui l’entoure et elle remarquera bien plus rapidement que certains quand quelque chose ne va pas ou quelqu’un a un comportement suspect. Elle sait quand elle doit se méfier, quand elle doit partir ou quand elle doit frapper… Sans compter qu’elle ne se laisse duper si facilement, il est très difficile de la faire changer d’avis ou de la manipuler.

Donc ! C’est une fille prudente, attentive et incroyablement calme. Mais Charlie reste pas évidente à cerner, même lorsqu’on commence à la connaître. Car, elle est une fille du genre discrète, pas très bavard même si elle est capable de tenir des conversations sans soucis, mais il lui arrive parfois de décrocher pour se perdre dans ses pensées. Oui, elle est souvent dans la lune et c’est difficile de s’imaginer tout ce qui peut lui passer dans la tête. Cette fille reste mystérieuse aux yeux de nombreuses personnes.

Mais tout le monde la prend pour une fille énigmatique et personne ne peut savoir le véritable combat intérieur qui vit en elle. Tout le monde ignore le fait que la folie la guette, le fait que chaque émotion trop intense peut provoquer chez elle des hallucinations qui sont souvent inquiétante, voire même angoissante. Charlie fait tout ce qu’elle peut pour garder le contrôle d’elle-même. C’est pour ça qu’elle passe des heures à méditer et à passer des heures à se défouler dans la salle d’entraînement. Mais quand ses hallucinations prennent le dessus, elle y fait face en se concentrant fort sur les paroles de Fred ou se plongeant dans son imagination pour faire face à cela.

Cela ne l’empêche pas de se lier aux autres, malgré tout ce qu’elle peut voir, Charlie n’est pas un danger pour les autres. Enfin, elle n’a encore jamais blessé personne ou autre depuis qu’elle voit des choses. Bien que dans le fond, la jeune femme n’a jamais eu de vrais amis… Mais, elle est attachante et d’un naturel fidèle. Charlie pourra être une véritable amie fiable et sur qui on peut vraiment compter. La preuve avec sa famille, elle est toujours présente pour son beau-père et a risqué sa vie pour essayer de protéger sa mère. Sans compter Fred…

En parlant de Fred, il faut parler d’amour. Car oui, une fille aussi rêveuse, aussi positive et aussi admirative de la vie, ne peut ne pas croire en l’amour. Charlie a toujours vu ça comme une chose incroyable. De ce côté-là, elle est très sentimentale, très attentionnée et attachante, une fois amoureuse elle est vraiment prête à tout pour l’autre. La preuve, même après des mois de recherche, elle continue de chercher après Fred et le continuera tant qu’elle n’aura pas la preuve qu’il n’est plus de ce monde.

Ah !  Une dernière chose. Elle est peut-être calme, patiente et tout le reste. Mais elle n’en reste pas moins humaine et il est possible de la mettre en colère, même si c’est très rare, vraiment très rare…  Cependant quand c’est le cas, elle devient vraiment une vraie furie, lâche froidement ce qu’elle pense sans être vulgaire et elle distribue les coups facilement. Alors… si vous la voyez se crisper, regarder froidement et devenir rouge, écartez vous…
Enfant très désirée de Fabien un jeune militaire et de sa charmante femme Nathalie, Charlie vit le jour dans une petite ville non loin de Paris. Ses parents avaient décidé d'attendre la naissance pour connaître le sexe du bébé et ils avaient donc choisi un prénom mixte, d'où le prénom un peu masculin de la petite. Dès ses premiers jours, Charlie semblait être un bébé calme et quand elle commença à garder les yeux ouverts, elle passait des heures à regarder autour d'elle avec émerveillement. Ce bébé était la fierté de ses parents et elle donnait à son père une raison de plus de vouloir se battre pour son pays.

Les premières années de sa vie se passèrent dans la joie et l'amour, malgré les absences de son père pour son travail. Nathalie faisait tout pour combler le vide dans la vie de sa fille et ce n'était pas toujours facile sachant qu'elle aussi souffrait de cette absence. Mais c'était sans compter sur Charlie, c'était une petite si facile à vivre. Elle était très rêveuse et doté d'une grande imagination. Quand elle ne dessinait pas, Charlie vivait des aventures extraordinaires. Nathalie ne calculait même plus le nombre de fois où elle avait surpris Charlie déguisée s'amusant seule à vivre une aventure épique ! Un jour elle était une super héroïne qui chatouillait les vilains avec son super pouvoir, l'autre jour elle était une dompteuse de dinosaures, le lendemain une chevalière qui allait tuer le terrible dragon... Il n'y avait que le soir où elle réclamait de l'attention, adorant que sa maman lui lise des histoires sous sa tente magique (un simple drap tendu avec une veilleuse qui fait des étoiles).

Cependant, un jour la menace qui pèse sur toutes les familles de militaires, éclata sur le foyer des Renarde. Fabien Renarde fut tué au combat. Nathalie fut effondrée, mais heureusement que le meilleur ami de son défunt mari, Richard Delacroix était là. C'était un militaire lui aussi, mais assez haut gradé, ce qui ne l'empêchait pas d'être un gars simple. Il aida Nathalie à préparer les funérailles de son mari et il était là autant qu'il le pouvait pour elle, ainsi que pour Charlie. Il devint très vite un nouveau repère pour la petite, car quand sa maman était au travail c'était lui qui l'amenait à l'école ou qui allait la chercher. Des fois il lui faisait des soupes magiques quand elle était malade... C'était un super tonton !

Trois ans plus tard, un rapprochement se fit entre Nathalie et Richard... Après ça tout s'enchaîna rapidement, quelques mois après ils se retrouvèrent mariés. Charlie du haut de ses sept ans, était contente d'avoir un nouveau "papa", mais bien plus d'avoir un grand frère. Car elle avait découvert que Richard avait un fils de onze ans qui se nommait Fred. Au début ce jeune garçon eut beaucoup de mal à accepter d'avoir une belle-mère et une "petite soeur".  Car selon lui : les filles sont chiantes ! Mais bien sûr c'était sans compter sur la bouille de Charlie, avec ses grands yeux pétillants, son air innocent et ses mimiques mignonnes. Fred ne mit pas longtemps avant de commencer à jouer avec elle, à lui lire des histoires, à la regarder dessiner, à la laisser dormir avec lui dans son lit quand elle faisait un cauchemar, à l'aider pour ses devoirs et surtout à taper sur les autres enfants qui se moquaient d'elle car elle était "bizarre". Pour eux, c'était bien trop étrange une fille qui jouait, riait et parlait toute seule avec autant de joie. En plus, elle avait l'air d'en avoir rien à faire des autres... Car oui, quand les autres enfants se moquaient d'elle, Charlie se mettait à rire et partait en courant vers une autre aventure...

En tout cas, les années passèrent et Charlie devint de plus en plus solitaire à l'école et surtout de plus en plus bercée par ses rêveries. Une fois hors de la maison, elle n'avait qu'une hâte : rentrer pour être avec Fred. Ils étaient liés par quelque chose de très fort, toujours à compter l'un sur l'autre, toujours ensemble et toujours à se protéger. Fred la surnommait même affectueusement "sa petite ombre". La jeune fille l'idolâtrait tellement, qu'elle avait voulu faire les mêmes sports de combats que lui. A la surprise générale, il s'avérait que Charlie apprenait vite, observait vite les soucis des autres et se servait de ça à son avantage. Face à ses adversaires, elle s'imaginait toujours comme une grande guerrière, une agente spéciale ou même une terrible ninja, le tout avec pour seul objectif : botter les fesses des méchants. Mais... Charlie fut renvoyée. La jeune fille avait apparemment du mal à suivre les consignes et combattait ses adversaires avec ruse et fourberie, ce qui n'était pas vraiment apprécié. Donc il était évident qu'elle était douée pour se battre, mais pas avec règlement à l'appui. Du coup, elle abandonna et dut se contenter d'aller au stand de tir avec lui.

Mais c’était sans compter sur Fred pour qu’ils puissent passer bien plus de temps ensemble. Partout où allait, ce dernier aimait prendre Charlie avec lui. Tout comme elle, ce dernier se sentait mieux en sa présence. A croire qu’ils étaient dépendants de l’un et de l’autre. D’ailleurs, ils étaient si proches que ça se voyait même dans leurs gestes. Ce n’était pas rare de les voir se tenir la main ou de voir Fred passer son bras sur les épaules de la jeune fille. Quand Charlie se sentait d’humeur, elle déposait des baisers sur sa joue et inversement Fred aimait lui embrasser affectueusement le front ou son nez pour la taquiner. La jeune fille se réfugiait souvent dans les bras de ce dernier, réclamant son affection constamment et même pour s’asseoir il n’était pas rare que ça soit sur ses genoux. Mais bien sûr, cela ne dérangeait pas Fred, au contraire il appréciait ça… un peu trop, mais il en avait bien conscience, même s’il essayait de taire ça en lui.

Elle n’avait peut-être que quinze ans, mais la jeune fille attirait toute l’attention de Fred qui avait dix-neuf ans. Plus le temps passait et plus ça pesait sur lui, un fardeau. Il ne parvenait à regarder une femme, sans se dire qu’elle ne valait pas sa petite ombre. Fred se sentait bien que quand il était avec elle, il ne pouvait d’admirer son visage d’ange, ses yeux pétillants de milles et une rêveries. Quelle était mignonne quand elle se mettait à dessiner et qu’elle coinçait ses crayons derrière ses oreilles ou dans ses cheveux. Son attirance pour elle, le rendait malade. Sans compter que dès qu’un homme la regardait ou des qu’un de ses amis faisait allusion au fait que sa sœur était belle, la jalousie le rongeait de l’intérieur. Il se maudissait pour ses sentiments qui ne cessaient de grandir et il maudissait son père d’avoir épousé la mère de Charlie. Parfois il s’imaginait même des plans pour que son père quitte la mère de Charlie, comme ça il pourra être avec elle, mais il savait que ça ferait de la peine à sa petite ombre. Semaine après semaine, ça le rongeait intérieurement… Semaine après semaine, il sentait qu’il voulait plus que ce qu’il avait. Mais entre se torturer et perde Charlie, il préférait se torturer. Jamais il ne se permettrait de lui faire de la peine ou de lui imposer une relation si… malsaine ? C’était ce qu’il s’imaginait et très certainement ce que tout le monde penserait.

La petite famille fut invitée au mariage d’une amie à Nathalie. Charlie n’avait jamais été à ce genre d’occasion et elle était impatiente de découvrir à quoi ça ressemblait une fête où les gens se mettaient vraiment sur leurs 31. Sa mère l’aida à trouver une belle robe et à se préparer pour cet événement. Vêtue d’une belle robe marron, dégradée d’un beau crème, avec des rubans et des motifs dorés… Les cheveux attachés dans un chignon un peu rebelle et maquillée avec légèreté… Quand Fred la vit son cœur manqua un battement, elle était d’une beauté à couper le souffle à ses yeux. Il s’était précipité vers elle et lui avait offert son bras, décidant d’être le meilleur des cavaliers pour elle. Charlie en était heureuse, elle aimait sa façon de l’admirer… il n’y avait que Fred qui parvenait à la faire se sentir belle ainsi. Lors de la cérémonie, Charlie ne put s’empêcher de regarder plusieurs fois Fred, rougissant en se rappelant que petite elle clamait qu’un jour elle se marierait avec lui… C’était bête, après tout ce n’était qu’un souvenir enfantin et puéril, mais ça lui revenait comme ça. Quant à Fred, il ne pouvait s’empêcher de sourire en la voyant se détourner en rougissant et avait du mal à la quitter des yeux, obnubilé par elle. Il s’imaginait même un bref instant avec elle à la place des mariés, mais la culpabilité et la gêne virent vite effacer cette pensée. Le reste de la journée, se montra vraiment être le parfait cavalier : il lui offrait à chaque fois son bras, lui tenait sa chaise, lui apportait ce qu’elle voulait boire ou manger et l’emmenait danser. Comme Charlie était sur un nuage, le regard pétillant de joie… se sentant comme une princesse lors d’un bal. Rien ne pouvait faire plus plaisir à Fred. Ce mariage fut bien trop court à leurs goûts et pendant un moment, Fred eut la sensation qu’elle était à lui…


Pendant les jours qui suivirent, Fred réfléchissait encore plus. Obsédé par l’idée de cédé par l’idée de franchir le pas et d’avouer ses sentiments à Charlie. Il se répétait en boucle, encore et encore, les points qui pouvait le rassurer : ils n’avaient pas les mêmes parents et n’avait aucune goutte de sang en commun, ce n’était pas un affreux acte consanguin. Fred voulu emmener Charlie au parc pour lui parler tranquillement loin de la maison et au calme… Il devait lui parler ! Mais en chemin ils rencontrèrent ses amis qui lui proposèrent un match de basket, comme Charlie semblait ravie à l’idée de le regarder jouer, il accepta avec une certaine déception d’être détourné de son but. Mais bon, ce n’était que partie remise. Fred se donna à fond dans le match pour faire plaisir à sa petite ombre, qui quant à elle dessinait sur son carnet en regardant le match et prenant le temps de l’encourager quand il s’apprêtait à marquer. Puis un ami de Fred qui observait la demoiselle depuis un petit moment, se détacha de la partie pour aller la voir. Aussitôt cela attira l’attention de son protecteur qui se figea aux aguets. L’ami en question proposa à Charlie un petit rendez-vous et commença à la draguer lourdement, la jeune femme refusa avec son célèbre sourire calme. Mais malheureusement, il insista en passa son bras autour de sa taille et… Il se prit un énorme coup de poing dans la figure et tomba au sol, alors qu’il voulut se relever, mais Fred le plaqua au sol et lui mit d’autres coups de poings. Cela fit peur à Charlie, mais elle eut le réflexe d’attraper avec douceur le poing de ce dernier en lui murmurant d’arrêter. Le homme plongea son regard dans le sien et vit sa peur, comprenant qu’il lui faisait de la peine, il lâcha l’autre, prit la main de Charlie et la ramena à la maison. Selon lui, il n’était pas assez bien pour elle, s’il l’effrayait et ne savait pas se contrôler, il n’était pas digne d’elle…

Plus d’une année passa et Charlie se rapprochait doucement de la majorité, elle voulait vraiment faire une carrière dans l'art, espérant pouvoir être illustratrice étant douée pour le dessin, surtout au crayon de couleur. Elle faisait des merveilles et s'amusait à dessiner des histoires. Fred de son côté avait arrêté l'école, il était en froid avec son père, ainsi qu'avec Nathalie et ne savait trop quoi faire de sa vie. La seule chose qu’il voulait c’était Charlie, mais au fond de lui il était toujours persuadé que tout ça n’était pas une bonne chose pour elle. Sérieusement ? Non seulement c’était quelque chose qui n’avait pas l’air sain et en plus il n’était pas certain de pouvoir se contenir, il avait déjà tabassé un de ses amis par jalousie. Le jeune homme était si malheureux, qu’il devenait détestable et donc l’ambiance de la maison en devenait insupportable… Si bien que Fred décida de changer les choses et de faire quelque chose pour partir. Sans le dire à personne, il s’inscrit à l’armée et passa les tests. Tests qu’il réussit sans problème. Le plus dur fut de l’annoncer… Son père et Nathalie se réjouissaient grandement de la nouvelle, mais le plus dur fut la réaction de Charlie. La jeune femme paraissait prendre cette nouvelle comme-ci s’était la pire chose qu’elle avait pu entendre dans sa vie et sur son visage se lisait clairement la tristesse. Elle se sentait abandonnée… Non, elle ne pouvait pas le laisser partir comme ça ! Charlie était déterminée à le faire changer d’avis, elle ne voulait pas perdre la personne qu’elle aimait le plus au monde.

Pour ça elle dut attendre quelques jours, sa mère et Richard ne comprendraient pas et surtout ils ne la laisseraient pas faire. Ils étaient si contents que Fred prenne sa vie en main… La jeune femme attendit alors que sa mère et son beau-père partent pour leur vacance en amoureux pour leur anniversaire de mariage. Une semaine pour le faire changer d’avis, c’était possible ! Quand ils furent seuls, alors que ça faisait plusieurs jours qu’elle lui faisait la tête, Charlie l’attrapa et lui cria dessus un moment. Fred la regardait totalement impuissant, il avait envie de faire ce qu’elle voulait… il avait envie de la réconforter et la rassurer. Elle était là, à lui hurler dessus et lui rappeler qu’elle avait perdu son père à cause de l’armée… Puis Charlie lâcha froidement et sans contrôler ses paroles, qu’elle ne voulait pas perdre celui qu’elle aime. Fred s’était figé quelques secondes, puis ne pouvant plus se contenir attrapa Charlie et l’embrassa. Sur le coup la jeune fille se figea et recula les yeux écarquillaient par ce qu’il venait de faire. Incapable de dire un mot de plus, elle le fixait choquée… En voyant l’air horrifié de sa petite ombre, Fred recula aussi et se maudissant il voulut partir. Sauf que, la demoiselle lui attrapa la main, en lui faisant d’attendre et de rester. Elle essaya alors de réfléchir au plus vite… Elle avait beau être horrifiée par tout ce qu’il se passait, la jeune femme pouvait le sentir… Son corps parcouru de frissons, ses joues chaudes, des sensations de chatouilles dans son ventre et son cœur qui battait à la chamade. Elle se rappela de toutes les fois où elle avait proclamé qu’elle allait se marier avec lui quand elle était petite, de toutes les fois où elle avait tourné le dos à un garçon se disant qu’elle s’en foutait ayant Fred qui était là et que personne ne lui arrivait à la cheville, que lors du mariage elle avait repensé à tout ça et surtout qu’elle n’avait pas pu retenir son je t’aime si spontané. Est-ce que tout ça été en elle et qu’elle l’étouffait inconsciemment depuis tout ce temps ? Fred était figé, tendu et la fixait avec appréhension, il avait peur qu’elle craque... Ils se fixaient tous les deux craintifs et tendus, hésitants…

Non ! Elle ne le perdrait pas… Charlie ferma quelques secondes les yeux, respira un bon coup et s’imagina alors d’être une femme digne des plus grandes romances. La jeune femme attrapa Fred par le col, l’attira vers elle et l’embrassa fougueusement. Elle s’était toujours imaginée que c’était comme ça qu’il fallait faire… Mais très vite, elle ne parvint plus du tout à se concentrer sur son rôle, Fred semblait pris dans une certaine fougue et la jeune femme se retrouva submergée. Très vite les baisers se firent plus passionnés, les étreintes plus désireuses et tout s’enchaînèrent. Charlie se sentit si bien, qu’elle n’eut aucune hésitation à le laisser aller plus loin. Elle se réveilla quelques heures plus tard, sans vêtements, dans les bras de Fred. Charlie sourit se sentant bien, mais… D’un coup, la culpabilité la rattrapa. Se disant que c’était mal, qu’ils étaient monstrueux et que ça n’aurait pas dû arriver, elle se mit à pleurer. Ce qui réveilla Fred, en la voyant dans cet état, il fit tout ce qu’il put pour la rassurer. Lui disant, ce qu’il s’était passé en boucle dans sa tête depuis des années. Qu’ils n’étaient pas vraiment frère et sœur… Mais surtout, maintenant qu’il savait que ses sentiments étaient réciproques, il allait tout faire pour trouver une solution, mais que pour le moment, ils allaient devoir garder ça secret. Charlie répéta ses paroles et finit par se calmer serrée dans ses bras et accepta de lui faire confiance. Ils passèrent le reste de la semaine à profiter de ces quelques jours, Le retour de Nathalie et Richard fut difficile, ils durent faire attention à ce qu’ils faisaient, ne rien laisser paraître et… en leur présence la culpabilité s’éveillait.

Quelques semaines plus tard Fred partit tout de même pour l'école militaire, ce qui laissa une sensation de vide dans la vie de Charlie, surtout avec ce qu’ils partageaient à présent. Comme pour combler son absence, la jeune femme alla s'entraîner au tir plusieurs fois par semaine. Puis, elle se mit aussi à un sport de combat, le Krav-maga. Charlie voulait se défouler et être proche de Fred, même si c'était dur pour elle de suivre les règles de ce sport sans se laisser submerger par l'une de ses péripéties imaginaires. Mais elle tint bon... De temps en temps, Charlie retrouvait le sourire en recevant des lettres de Fred, il lui parlait souvent de comment il se sentait et de ce qu’il faisait, mais pas que… elle avait toujours le droit à une lettre enflammée de ses sentiments. Puis, Fred revenait au moins une fois par mois pour la voir, apparemment même s’il avait décidé de prendre sa vie en main, il avait toujours du mal à s’entendre avec son père et la mère de Charlie.

Les semaines et les mois passèrent. Leur couple devenait de plus en plus solide, malgré le secret et la culpabilité encore présente chez la jeune fille. A côté de ça, Charlie était devenue assez bonne au Karv-maga, elle avait commencé à utiliser un fusil de précision au stand de tir à la place de son vieux pistolet, puis elle avait réussi son année dans ses études d'art. Quant à Fred, il avait fini l’école militaire et semblait excellé dans tout ça... le digne fils de son père. A présent, il était en mission pour quelques mois, au grand malheur de Charlie qui se faisait un sang d’encre pour lui, après tout il risquait sa vie. Mais elle devait aussi faire son bout de chemin, Charlie devait avancer dans ses projets et tout faire pour réussir. Si bien qu’elle accepta de partir quelques mois à l’étranger pour ses études, aux Etats Unis plus exactement.

Richard vint avec elle la première semaine pour l’installer et tout préparer, il lui trouva un petit studio pas très loin de son université, ils firent les démarchent pour ses cartes de transports, ses forfaits internet et téléphone à l’international…etc. Une fois que Charlie fut vraiment bien installée, Richard lui souhaita bonne chance et la laissa seule. Comme ce fut dur pour Charlie les premiers jours, mais très vite avec toutes ses aventures imaginaires qui défilaient dans sa tête, elle affrontait les choses avec brio. En quelques semaines, la jeune femme se sentait bien, à son aise et elle avait même fini par trouvé un petit travail dans une galerie d’art. Même si elle devait juste répertorier les tableaux, s’occuper de l’agenda de la directrice de la galerie, répondre au téléphone, remplir des papiers, contacter des artistes pour leur donner les réponses à leurs demandes, de faire les cafés ou autre… Charlie se sentait fière d’elle et de son travail, depuis la première fois de sa vie, elle s’assumait totalement !

Après deux mois aux Etats-Unis, Charlie se surprit à penser que la vie serait agréable ici et les gens ne la trouvait pas bizarre… Pourquoi ? Parce qu’ils ne faisaient pas attention aux autres et donc voir une fille guillerette qui se baladait seule en rigolant d’un coup, c’était sans importance et donc ça ne les détournaient pas de leurs routines. Puis en rentrant chez elle, la jeune femme poussa un cri de surprise. Fred était là, appuyé contre le mur à côté de sa porte. Apparemment, il avait quelques semaines de liberté et il s’était jeté dans le premier avion pour la rejoindre. Charlie se jeta dans ses bras des larmes de joies perlant ses joues et ne voulut plus lâcher… Une fois qu’il fut bien installé, Charlie lui fit visiter le quartier, lui montra la petite galerie où elle travaillait, son université, sa boutique créative préférée, un petit square où elle aimait aller dessiner, un endroit où elle adorait mangé et tout ce qu’elle aimait aller. Fred était heureux de la voir si épanouie… Quelques jours passèrent et les deux trouvèrent un mode de vie agréable. Le petit couple était tellement bien, qu’ils n’avaient pas de place pour la culpabilité ou tout autre sentiment négatif Ici personne ne les connaissait, ils étaient juste Fred et Charlie, deux personnes amoureuses et libres. Et si c’était ça la solution ? Venir vivre dans ce pays… Les semaines passèrent tranquillement et au fur et à mesure l’idée s’incrusta de plus en plus dans la tête de Fred, qui voulait d’abord être sûr que ça soit une bonne solution et que ce soit vraiment possible avant d’en parler à Charlie.

Puis le moment de repartir pour son travail arriva, il ne pouvait pas retarder son départ au risque d’être pris pour un déserteur. Avant de monter dans le taxi, le jeune homme offrit un cadeau à sa petite ombre : un ras-du-cou mignon, avec gavé devant les initiales de Charlie et derrière les initiales de Fred dans un cœur. La jeune femme l’accueillit comme si on ne lui avait jamais rien offert de si beau dans la vie… Puis, il dut lui dire au revoir et monter dans son taxi. L’absence de Fred se fit pénible et douloureuse, surtout après quelques semaines aussi agréables. Mais c’était ainsi qu’était leur vie, Charlie devait être forte et s’y faire. Très vite elle reprit le cours de sa vie, les journées s’enchainèrent et très vite les semaines s’écoulèrent, puis les mois… Et le moment de retourner en France arriva, au grand regret de Charlie qui eut un pincement au cœur. Mais elle oublia ça, accueillie par sa mère à l’aéroport se rendant compte qu’elle lui avait énormément manqué. Après quelques jours d’adaptation, elle retrouva la routine de son ancienne vie, mais avec une petite sensation de nostalgie.

Les mois passèrent et les choses commencèrent à devenir étranges. On parlait aux informations d’une femme enceinte qui eut une étrange maladie, puis les cas s’enchaînèrent. Cela inquiéta beaucoup Charlie, elle avait peur et pour la première fois son imagination réconfortante ne parvint pas à la rassurer… Fred revint en France, les soldats étaient rappelés pour défendre les français des malades qui apparemment étaient agressifs. Certains disaient que c’étaient une mutation de la rage, mais la demoiselle était septique. Mais la présence de Fred quand il n’était pas de service, la rassurait un peu. Quant à lui, il voyait des horreurs qu’il préféra taire, il avait dû abattre plusieurs malades qui essayaient de dévorer les gens, il voulait épargner ça à Charlie et pensait de plus en plus se sauver avec elle loin de la France, loin de tout ça. Mais Charlie ne voulait pas abandonner sa mère qui voulait rester pour Richard, quant à Richard, c’était inutile de lui demander d’abandonner son pays, il ne le ferait pas…

Puis un jour alors que les hommes étaient au travail, un malade entra dans la maison et se jeta sur la mère de Charlie. La jeune femme attrapa rapidement un couteau de cuisine et se jeta sur la chose qui mordait sa mère. Voyant rouge, elle se mit dans le rôle d’une grande guerrière et enchaîna les coups de couteau agile sur le type qui ne semblait plus du tout humain et qui essayait de la mordre à son tour. Une fois la chose à terre, elle aida sa mère à se relever et la mit derrière elle. En posture de défense, elle attendit tendue et concentrée, à l’affut du moindre bruit. Puis il y eut des rugissements enragés, un autre homme rentra par la vitre brisée et fonça sur les deux femmes. Charlie l’affronta avec un sang-froid hors du commun, elle savait ce qu’elle avait faire, elle n’était pas qu’une faible jeune femme, non dans sa tête elle était bien plus que ça…

Une fois ce dernier tué, elle aida sa mère à se bander le bras et appela Richard pour le prévenir. Des véhicules militaires débarquèrent et des hommes en combinaison. Ils emmenèrent les deux femmes, Charlie paniquait ne comprenait pas ce qu’il se passait, ne voyant pas son beau-père et encore moins Fred. Elles furent emmenées dans une sorte de bunker aménagé. Sa mère fut embarquée en lui criant que tout allait bien se passer, qu’elle était fière d’elle et surtout qu’elle l’aimait plus que tout. Charlie quant elle, elle fut mise en quarantaine. On inspecta la demoiselle, vérifiant la moindre coupure ou marque sur son corps, puis toutes les demi-heures un médecin en combinaison lui faisait des prises de sang. Après quelques heures, on confirma qu’elle n’était pas contaminée et on laissa son beau-père, ainsi que Fred la voir. Elle leur sourit, mais en voyant l’air abattu de Richard, elle sut… Elle exigea de voir sa mère, devint rageuse quand on lui refusa. On lui annonça qu’elle était contaminée et qu’elle avait accepté qu’on se serve d’elle pour essayer de trouver un vaccin. La jeune fille abattue comprit qu’on ne la laisserait plus jamais la voir…

En effet, trois jours plus tard on lui annonça sa mort. Alors que les deux hommes pensaient que Charlie allaient s’effondrer, elle resta silencieuse et pensive, l’air abattue certes, mais calme. Puis après un bon moment, elle se leva pleine de détermination et annonça qu’elle voulait se battre avec eux. Elle clama qu’elle savait se battre et se défendre, puis qu’elle savait utiliser deux genres d’arme à feu. Fred s’y opposa, hors de lui et refusant qu’elle risque sa vie… Mais Richard regardait fixement Charlie hésitant, la jeune femme le fixait déterminée et renchérit en disant que comme lui, comme Fred et aussi comme son père, elle avait le droit de vouloir se battre pour son pays. Ce dernier céda à la demande de la jeune fille à condition qu’elle accepte d’être formée. Fred n’avait jamais autant détesté son père qu’à cet instant, il envoya la femme qu’il aimait au-devant du danger. Sachant que ça ne servait à rien de débattre, Fred demanda une chose avec une certaine froideur : de faire équipe avec Charlie une fois qu’elle sera prête. La jeune femme l’observa quelques secondes, il avait l’air déterminé à être à ses côtés au combat, même si elle se doutait que c’était pour la défendre, elle demanda à Richard d’accepter sa demande. Charlie savait qu’il pouvait la rendre plus forte rien qu’avec sa présence, car tout comme lui, elle était déterminée à le défendre…

Au bout de quelques semaines la jeune femme fut prête à sortir dehors pour affronter les choses. On lui accorda Fred comme équipier, mais sous les ordres de Vignet Anna. Elle avait comme rôle principal d’être tireuse de précision avec ses compétences de tir et ses années de pratique. Fred quant à lui, devait principalement l’aider à se frayer des chemins jusqu’à ses positions de tir et la couvrir pendant qu’elle se chargeait d’éliminer une menace ou de couvrir quelque chose. Très vite le duo se montra très efficace et très compétents, ils étaient faits pour travailler ensemble… Leur relation était de plus en plus secrète, même si Fred se disait qu’avec la mort de la mère de Charlie, ils n’étaient plus officiellement liés.

Plus les mois passèrent et plus le chaos empiré, les cas se multipliaient, les gens devenaient fous sous le vent de la panique, ils pillaient tout et saccageaient tout… C’est comme un cauchemar, beaucoup de personnes de l’armée désertaient, les autorités non militaires n’étaient plus, les hôpitaux abandonnaient… Le reste des militaires se sentaient impuissants et ne faisaient pas le poids face à cette vague de violence et de panique. Les rares fois où ils sortaient, non seulement ils devaient se méfier des infectés, mais aussi des survivants qui convoitaient leurs armes et équipements. Charlie regardait tout ça avec horreur, plus impuissante que jamais sortant de moins en moins de la base.

Puis enfin on lui proposa une nouvelle mission, elle devait surveiller une zone car ils avaient capté un signal codé des russes et se demandaient s’ils n’allaient pas recevoir des renforts. Charlie s’empressa d’accepter. S’ils avaient vraiment un renfort militaire venant de ce pays, ils pourraient réussir à remettre de l’ordre dans cette ville. Mais tout ça c’était trop beau pour être vrai. Des bombes durent lâchées sur la ville et le duo fut coincé au milieu des explosions. Charlie ne comprit pas trop ce qu’il se passait, elle fut prise d’une véritable terreur… Une explosion eut lui à quelques pas d’eux, le sol tremblait sous leurs pieds, les bâtiments s’écroulaient, les gens hurlaient  et les infectés surgirent de partout sautant sur la moindre personne qui essayait de fuir. Charlie n’avait jamais rien vécu d’aussi monstrueux et c’était si violent qu’elle ne parvenait à se replier grâce à son imagination. Puis des véritables monstres surgirent de nulle part et elle ne put s’empêcher de paniquer, de ses débattre pendant que Fred essayait de la calmer. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne voulait pas fuir. Ne voyait-il pas ces monstres ? Ils allaient les tuer ! Elle devenait incontrôlable et Fred s’excusa de quelque chose, puis plus rien, ce fut le néant total.

Elle se réveilla quelques heures plus tard dans une maison qui semblait abandonnée, Fred était là et veillait sur elle, arme à la main. La jeune femme regarda autour d’elle en panique et un corbeau apparu, elle poussa un cri et vit des ombres effrayantes parcourir les murs fonçant sur elle. Charlie voulut crier, mais Fred plaqua une main sur sa bouche et lui murmura des paroles rassurantes. Il lui demanda alors de fermer les yeux et de lui expliquer ce qu’elle voyait, elle s’exécuta, puis lui raconta. Le jeune la serra dans ses bras et lui expliqua que ce n’était pas réel, que ça devait être à cause du trop grand stress de l’explosion et que ça finirait par se calmer, qu’en attendant ils allaient rester ici. Mais il se trompait… plusieurs autres hallucinations vinrent l’embêter, chaque fois Fred devait la rassurer et devenait de plus en plus inquiet. Apparemment quelque chose s’était déclenché chez elle et il lui demanda d’en parler à personne. A deux ils mirent au point une méthode, si elle voyait quelque chose d’anormal, elle devait penser aux paroles de Fred, fermer les yeux, souffler pour se calmer et essayer d’imaginer quelque chose de rassurant. Ils testèrent cette méthode quelques jours, en voyant que c’était presque fiable, ils décidèrent d’essayer de rentrer.

Après leur retour, ils restèrent au calme à la base. Le calme sembla diminuer les hallucinations de Charlie, mais dès qu’elle était énervée ou dès que quelque chose la faisait paniquer, ça recommençait. La jeune femme fit tout ce qu’elle put pour essayer de les calmer, elle se mit à méditer des heures quand elle n’avait rien à faire et s’échapper dans son imagination débordante. Charlie parvint ainsi à trouver un léger équilibre, puis c’était sans compter sur la présence de Fred. Mais ça, la vie avait décidé de lui enlever. Alors qu’ils étaient en mission, ils se firent attaquer et tous les deux furent blessés, mais surtout séparés. Charlie fut retrouvée inconsciente plusieurs heures plus tard par une autre unité qui avait réussi à la localiser grâce à son message radio. Elle fut ramenée à la base pour y être soignée… Elle se réveilla plusieurs jours plus tard et quand on lui annonça que Fred était porté disparu, Charlie voulait partir tout de suite à sa recherche, mais on l’empêcha de sortir pendant plusieurs jours.

Après ça, dès qu’elle en avait l’occasion Charlie sortait à sa recherche. Tout le monde le disait mort, même Richard son père le pensait, mais ils avaient tous tort !  Ils ne pouvaient pas comprendre, ils ne partageaient pas le même lien. Pour Charlie, Fred était son âme sœur, le destin les avait unis malgré tout. Donc la jeune femme était la mieux placée pour savoir s’il était vivant, elle pouvait le sentir… Il était là quelque part ! Quelque chose le retenait quelque part et l’empêchait de la rejoindre,  mais elle allait le retrouver ! Personne ne l’en empêcherait ! Pas même ses hallucinations ! Charlie allait faire face à toutes les épreuves pour le retrouver… bien que les mois passaient, sa détermination ne faiblissait pas et elle était toujours aussi sûre d’elle.

Pseudonyme : Aimie / Flora / Eve
Âge : 25 ans
Blabla : J'vous aime mes Zombichous <3
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