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Aider son prochain | Adeline

 :: Paris :: Les galeries du métro :: L'alim' centrale
Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Ven 2 Mar - 15:34
Soo-Yun
 
Aider son prochain


Deux heures plus tôt..

- Euhm.. Soon-Soon ? Tu peux descendre de ton perchoir et venir s'il te plaît, tu es demandée ici..

C'était la voix de Greedy qui avait raisonné dans la radio de la tireuse d'élite. Encore et toujours à demi allongée dans un tas de gravas sur ce qu'il restait d'un appartement, elle s'assurait de l'avancée sans risques du canadien et de son escouade. Elle commençait à croire que ce dernier avait fait en sorte de toujours être sous sa couverture à elle. Ce n'était pas possible autrement, elle était toujours avec lui. Il devait avoir demandé à un supérieur, mais elle s'en fichait. C'était mieux ça que de rester à la base à ne rien faire, ou à garder des gosses.

Mais la demande l'avait fortement étonnée. Aucune trace de contrainte dans la voix de Greedy, il n'était pas en danger au moment de l'émission du message. Seulement de l'étonnement, peut-être un peu de peine ? C'était étrange. Mais qu'à cela ne tienne, la jeune femme avait répondu qu'elle arrivait au plus vite, et en moins de dix minutes elle avait rejoint les soldats.

Maintenant.

C'était donc ainsi que la franco-coréenne s'était retrouvée dans les tunnels du métro parisien, peuplé de survivants un peu louches, crasseux, certains plus que d'autres. Certains même très en forme.. Elle était aux côtés de la plus jeune sœur des polonaises. Celle qui, évidemment, ne parlait pas un seul mot de français ou presque, et pas beaucoup d'anglais non plus pour ne rien arranger. L'histoire était simple.

Greedy et ses hommes étaient tombés sur la grande et la petite. L’aînée était malade, pas infectée par le virus, seulement malade. Fiévreuse, apparemment elle avait consommé quelque chose de mauvais, une boîte de conserve mal fermée, les filles n'avaient malheureusement aucun médicament adapté pour ça. Les soldats non plus, et il était contre les ordres de piller les infirmeries de l'Espoir pour la refourguer à des civils. Alors il avait fallu faire un choix. Seule, la plus jeune n'aurait rien pu faire à la Citadelle. Elle n'aurait pas su se faire comprendre, en plus elle avait un sale caractère et semblait tout le temps vouloir chercher des crosses à quiconque passait par là. Une chance que Soo-Yun se soit trouvée dans les parages, Greedy et elle avaient déjà croisé plusieurs fois ces filles. Le respect était mutuel, alors.. Elle avait décidé de les aider.

Le reste de l'escouade était rentré à la base, et Greedy avait décidé de rester auprès de l'aînée. Soo-Yun accompagnait l'autre.

Le long magasin de la Citadelle.. La militaire n'y avait presque jamais posé les pieds. La Citadelle n'était pas un endroit qu'elle affectionnait tant que ça, en plus avec son accoutrement de soldat, elle ne passait pas inaperçue. Heureusement. Ses armes flambant neuves n'attiraient pas tous les regards ou presque car elle avait eu à les laisser aux gardes dès l'entrée dans le métro. Sinon il y aurait pu y avoir des problèmes.

- [inintelligible] avait tenté de communiquer la polonaise en pointant quelque chose de son index restant.

- Je ne comprends pas.. Non, ce ne sont pas des médicaments. rétorqua Soo-Yun.

Ce n'était vraiment pas gagné. En plus, elle ne savait même pas si l'amputée avait assez d'argent sur elle. La monnaie de la nouvelle capitale dépassait Soo-Yun.
Des ouvertures de canettes. L'autre avait un espèce de sac poubelle attaché à sa ceinture, le tintement de l'aluminium de la nouvelle monnaie était bien audible,
mais serait-ce assez ? Difficile à dire. Elle aurait dû rester avec la plus vieille, à la place de Greedy.

Elle avait tout simplement perdu au pierre-feuille-ciseaux.
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Adeline Swindell
Adeline Swindell
Rescapé
Localisation : Dans son atelier
Mar 13 Mar - 15:50
Adeline Swindell
HRP:

Bien emmitouflée dans son long manteau noire, sa capuche cachant sa chevelure et une partie de son visage, Adeline parcourait pour la première fois la citadelle. Ce n'était pas vraiment de bonté de cœur. Elle y était contrainte. Elle avait absolument besoin d'une pièce, une toute petite pièce qu'on pourrait croire insignifiante et qu'on trouve dans certaines montres mécaniques. Impossible d'en trouver dans la réserve des humanistes ni dans les bâtiments de la ville sans y passer des semaines de recherche. Et elle n'avait pas des semaines pour ça, c'était plutôt urgent. Oh elle pourrait s'en sortir sans, mais déjà elle préférait pas, carrément pas, ensuite c'était l'occasion de découvrir la Citadelle. Elle aurait peut être pas du mais elle avait décidé d'y aller seule. Elle aimait bien faire les choses seules. Elle ne souhaitait pas embêter un.e autre Humaniste à demander à se faire accompagner. Elle pouvait bien se débrouiller seule.

Toujours était il que la mécano marchait avec une grande curiosité doublée d'une grande prudence parmi les étales et diverses caisses de marchandises de l'Alim' Centrale. Elle était plutôt émerveillée qu'on puisse encore trouver pareil marché pullulant de quantités d'objets divers au milieu de ce monde en ruines. Mais elle ne trouvait pas ce qu'elle cherchait, pas encore. Elle n'avait pas énormément d'argent, mais elle avait pris avec elle quelques objets qu'elle espérait être intéressants à l'échange ou la revente. De jolies montres et d'autres objets mécaniques. Pour le moment elle essayait d'éviter le contact avec qui que ce soit, cet environement inconnu n'était pas pour la rassurer. Elle se contentait de jeter des coups d'œil précis sur les étales et les caisse, voir si quelque chose se rapprochait de ce qu'elle cherchait.

Sa main gauche tenait fermement la poignée de la canne sur laquelle elle s'appuyait, sa main droite était bien au chaud au fond d'une poche. Elle avait son sac sous son manteau mais celui-ci était quasiment vide, elle y avait juste mis quelques provisions, un peu d'eau, de l'argent, les objets à échanger, une petite trousse de soin et une poignée d'outils. Le strict minimum pour une sortie.

Alors qu'elle avançait d'un pas assez rapide un bref éclair de lumière vint taper son œil, en se concentrant brièvement dessus elle pu apercevoir le cadran en verre qui l'avait renvoyé et qui était lui même posé sur une montre. Peut être pas une de celles qu'elle cherchait, mais qui sait ce marchand en avait peut être d'aut…

OUMF

Elle n'eut pas le temps de finir le fil de ses pensées, sans regarder devant elle elle avait fini par cogner contre quelqu'un, enfin quelqu'une. Machinalement elle recula d'un pas et bredouilla des excuses, un peu effrayée par les personnes qu'elle pourrait rencontrer ici.

- J'suis d'solée vrai…

Elle avait enfin regardé la personne qu'elle avait bousculé et elle ne lui était pas inconnue. Elle fronça les sourcils, comme si elle réfléchissait pour en être sûre.

- Soo-Yun ?…
Rien n'est aussi fiable qu'une poignée d'engrenages bien huilés.
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Jeu 15 Mar - 0:12
Soo-Yun
 
Aider son prochain

Les minutes s’étaient écoulées et les deux femmes parcouraient lentement et méthodiquement le magasin dans sa longueur, Soo-Yun s’arrêtant de temps à autres pour poser des questions aux commerçants du nouveau monde. Généralement, ces derniers n’avaient pas ce qui suffirait à guérir convenablement la grande soeur, chose qui ne manquait pas d’agacer la plus jeune. Jusque-là, elles n’avait pu qu’obtenir une demi boîte de cachet, et rien ne garantissait que la plaquette restante dans ladite boîte contenait bel et bien ce qui était inscrits dessus. Tout semblait coûter un bras ici bas, la militaire se disait que pour faire ça, autant garder l’euro comme monnaie, mais ce n’était pas elle qui fixait les règles. Le pire était qu’elle avait encore son porte-monnaie au centre, il devait encore y avoir un peu de billets désormais inutiles.

Soo-Yun rêvassait en faisant semblant de contempler un étalage avec attention alors que l’autre lui parlait dans sa langue natale, ou alors elle parlait toute seule. Parfois un mot anglais venait se glisser dans la phrase, mais ça ne l’aidait pas beaucoup plus à comprendre. Brusquement, elle fut ramenée à la réalité par un choc contre son épaule lui faisait se déplacer d’un pas en même temps qu’elle perdit les lunettes de Marie qui tombèrent sur le sol. Croyant tout d’abord que la polonaise agacée lui avait asséné un coup pour la faire réagir, elle s’était préparée à répliquer, mais bien vite son regard croisa celui de la rousse complètement innocente, elle aussi prête à bondir sur la silhouette capuchée qui venait de la percuter. Agacée mais pas rancunière, Soo-Yun souffla du nez en s’agenouillant immédiatement pour récupérer les lunettes et les replacer sur son nez. Ses sourcils froncés, elle entendit une voix familière prononcer son nom, au moment de se relever elle regarda la personne et reconnut cette survivante qu’elle avait croisée peu de temps auparavant.

Elle s’était toujours demandée si la boiteuse avait réussi à rentrer au château de Vincennes, visiblement oui.

- Ah, oui. Emeline des Humanistes. Ravie de vous revoir en bonne santé. dit-elle en parlant assez fort pour couvrir le brouhaha ambiant des marchands et de leurs clients.

Elle ne l’était pas vraiment, ravie, mais elle était au moins satisfaite de la voir en vie, leur rencontre quoique brève n’avait pas laissé un mauvais souvenir à la militaire. Il y avait eu pire. Elle ne se demandait pas pourquoi elle était ici, la raison semblait couler de source, des achats, de quoi donc elle s’en moquait bien cependant. Prête à ajouter quelque chose à la jeune femme qui lui faisait face, la polonaise derrière elle frappa brusquement son épaule à plusieurs reprises et recommença à vociférer des choses dans sa langue. Soo-Yun ferma les yeux, N’ayant pas l’habitude de se faire crier dessus de la sorte, ça ne lui plaisait pas, encore pire lorsqu’elle ne comprenait même pas ce qu’on lui disait.

L’énervement ignoré, Soo-Yun rouvrit les yeux.

- Dites moi que vous parlez polonais. demanda-t-elle à tout hasard, Ou alors plus réaliste. Est-ce que vous savez où on trouve des médicaments dans ce capharnaüm ?  
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HRP:
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Adeline Swindell
Adeline Swindell
Rescapé
Localisation : Dans son atelier
Mar 20 Mar - 18:12
Adeline Swindell
Adeline se renfrogna et souffla d'agacement. Elle répondit en serrant les dents.

- a-deu-li-neu

Puis reprit une mine plus joviale juste après, comme si rien ne s'était réellement passé. Elle n'était pas particulièrement rancunière. Et même si leur première rencontre avait été un poil mouvementé elle s'était plutôt terminée en bons termes. Enfin même si elle ne portait pas particulièrement cette militaire dans son cœur elle en avait un respect certain. Ne serait-ce que parce qu'elle avait abattu un infecté alors qu'il s'apprêtait à attaquer la mécano. Bon elle lui devait pas la vie non plus, faut pas déconner. Mais elle savait reconnaître que Soo-Yun l'avait aidé sur ce coup là.

Même au milieu du brouhaha du marché, la mécano sursauta lorsque l'inconnue accompagnant la militaire frappa et vociféra. Elle plissa les yeux en essayant de comprendre de quoi il s'agissait mais abandonna bien vite, haussant les épaules.

- Pas l'moindre mot. Mais j'ai vu un stand dans c'te direction 'vec un paquet d'boîte de médoc. J'sais pas si elles sont pleines, j'ai pas vérifiée, j'suis pas v'nue pour ça.

Elle avait pointée vaguement d'où elle venait. Elle fit une brève pause, un peu pensive, avant de reprendre.

- Quoiqu'j'y r'tourn'rais bien. J'ai pas confiance mais z'ont sans doute que'que trucs qui pourraient m'servir.

Elle reporta son attention sur la montre du stand voisin avec un vif intérêt.

- J'vous montrerais ça dès qu'j'aurais j'té un coup d'œil à ces p'tites beautés s'vous voulez bien m'excuser.

Se voulant polie, elle ne se dirigea pas vers le stand immédiatement, attendant en effet l'autorisation de son interlocutrice. La militaire n'avait pas l'air d'être en position de rigoler et elle ne souhaitait pas vraiment se la mettre à dos si celle-ci était pressée.
Rien n'est aussi fiable qu'une poignée d'engrenages bien huilés.
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Jeu 22 Mar - 15:01
Soo-Yun
 
Aider son prochain

Soo-Yun hocha la tête à l’affirmative alors que Adeline la reprenait sur son nom. Chose normale, que Soo-Yun connaissait et faisait assez régulièrement au final,, avec un prénom pareil. Peut-être cette fois-ci le retiendrait-elle, ou pas. Sa mémoire des prénoms variait un peu d’une personnes à l’autre. La militaire avait-même plutôt tendance à retenir les noms des mauvaises personnes, des salauds, violents, les meurtriers, sans qu’elle ne sache pourquoi. Sans doutes par rapport à ce qu’ils avaient fait, ce que Soo-Yun les avait vu faire. Et puisque, peut-être que ça jouait aussi, qu’elle en avait tué pas mal.

Toujours était-il que la franco-coréenne avait une tout autre mission à cet instant. Les médicaments pour la soeur de l’autre furie à ses côtés. En plus, Adeline ne parlait donc pas polonais, mais elle savait apparemment où en trouver, des médicaments. Cela sembla soulager la militaire, dans un sens. Elle en avait déjà marre de cet endroit, en plus il faisait chaud. Sa tenue ne l’aidait pas particulièrement à se sentir bien. Elle voulait juste en finir vite, mais elle voulait tout de même faire les choses bien, si les doutes de Adeline étaient fondés, un peu comme les siens précédemment, ce stand là ne lui servirait à rien. Aussi, Adeline ne l’y conduisit pas immédiatement, chose compréhensible, sachant qu’elle n’était pas là pour servir de guide à Soo-Yun et la polonaise à la base. La militaire hocha la tête une seconde fois pour le lui accorder, puisqu’Adeline avait l’air d’avoir besoin d’un accord.

- Oui, bien sûr. Allez-y, nous serons juste derrière. confirma-t-elle.

Soo-Yun se tourna ensuite vers la polonaise qui n’avait pas dû comprendre un traître mot de ce court échange et inspira brièvement par le nez avant de se mettre à essayer de lui expliquer les choses comme elle le pouvait. Pointant Adeline du doigt.

- She will show us where to find medicine. In a few moments. Be patient. dit-elle en articulant le mieux possible.

Il fallut quelques bonnes secondes à la cadette pour assimiler les paroles de Soo-Yun, ce fut peut-être le fait de lui demander d’être patiente qui la fit s’énerver. La rousse commença à marmonner des choses dans sa langue, tout ce que comprit la femme fut ” No time, no time. “ puisqu’elle le lui dit en anglais. Mais sinon, rien. Elle s’avança vers le stand que leur potentielle guide regardait, remarquant peut-être ce qu’elle observait parmi tous les objets, le point de son unique index.

- Kurwa.. This you want ? Buy, buy ! lança-t-elle en agitant ensuite son sachet de capsules qui tinta bruyamment. Visiblement excédée, ou impatiente, ou les deux.

Soo-Yun ne fit rien de son côté.Tant que la furie ne devenait pas violente, elle n’avait pas à intervenir. La militaire ne voulait pas attirer toute l’attention sur elles non plus.
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Adeline Swindell
Adeline Swindell
Rescapé
Localisation : Dans son atelier
Lun 26 Mar - 12:52
Adeline Swindell
En entendant la réponse de la militaire, la mécano fit signe de la tête que cela lui convenait.

- Parfait.

Répondit elle pour appuyer son geste. Sans tarder elle se retourna vers le stand et s'en approcha pour commencer à discuter avec le marchand.

- B'jour, j's'rais intéressée par c'te montre là haut et d'autres d'même type si vous avez. J'ai une liste de modèle qui pourraient m'con'v'nir.

Elle sortit un papier avec, en effet, des marques et modèles de montres marqués dessus au stylo. Le marchand prit la liste mais il semblait plutôt étonné par la demande. On ne devait pas chercher des modèles très particuliers de montre tous les jours par ici.

- Je vais voir ce que j'ai.


Le marchand se retourna pour regarder un peu dans son stock. Ce fut à ce moment que la polonaise se manifesta de manière plutôt bruyante. Adeline se retourna en se demandant quel était ce tintamarre et fronça les sourcils. Elle ne comprenait pas de quoi il en retournait. Elle ne la connaissait ni d'Eve, ni d'Adam et voilà qu'elle se proposait à lui passer du pognon. La mécano s'adressa à Soo-Yun avec un ton rendant tout à fait perceptible son agacement.

- Qu'est-ce qu'elle a ? C'pas vraiment l'endroit pour s'faire r'marquer. Elle peut pas s'tenir calme 2 minutes ?

Puis elle s'adressa à la polonaise avec un anglais et un accent tout aussi approximatif, mais un ton ferme et agacé.

- Calm down and keep your money !
Wait 2 minutes please.


Elle n'attendit pas avant de se retourner, le marchand était revenu avec 4 montres, dont celle qu'elle avait pu voir plus tôt. Elle ne savait pas encore si elle aurait assez d'argent pour s'en payer une seule mais elle refusait d'accepter de l'argent d'une inconnue hystérique en plein milieu du marché de la Citadelle. Ça lui paraissait en effet être le pire plan du monde.

Elle se pencha sur les montres et commença à les regarder, bon derrière elles semblaient pressées alors elle essaya de faire vite pour chaque objet et de ne pas trop regarder les détails. Après tout, tout ce qui lui important c'était si un des modèles contenait la pièce qu'elle recherchait et elle le saurait à l'inscription dessus car elle connaissait bien ce type de montres.
Rien n'est aussi fiable qu'une poignée d'engrenages bien huilés.
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Lun 26 Mar - 23:23
Soo-Yun
 
Aider son prochain

La question soulevée par Adeline des Humanistes arriva aux oreilles de Soo-Yun qui dans un premier temps ne répondit rien. Les bras croisés, attendant patiemment qu’elle ne termine de faire ses achats. Elle prit quelques secondes à trouver l’envie de finalement donner quelques explications à Adeline. Se raclant silencieusement la gorge, elle intervint après le passage en anglais de la jeune femme.

- La grande soeur de cette fille est malade, c’est pour ça que nous sommes ici. On est tombés sur elles dans les ruines et on a décidés de les aider, le reste de l’escouade veille sur la soeur en convalescence, et moi je tente de tempérer celle-ci. expliqua-t-elle d’un ton las.

Il fallait dire que ça n’avait pas vraiment fonctionné, mais aussi, elle ne savait pas comment s’y prendre. La fille était aussi stressée qu’impatiente. Ne parlait pas un mot de sa langue et presque pas d’anglais, difficile de faire ça. Elle ne servait au final que de guide, et l’empêchait de se faire interpeller par les gardes. Sans Soo-Yun, il était fort probable que la rousse ne se soit faite réprimander plusieurs fois. Elle aurait vraiment préféré rester avec l’autre, mais il avait fallu que la décision ne se joue au pierre-feuille-ciseaux. Quelle idée de toujours jouer la feuille, aussi. La franco-coréenne n’avait que ce qu’elle méritait pour jouer aussi mal.

De son côté, la furieuse avait passé la main qui lui restait sur son visage en soupirant longuement, agacée d’avoir à contempler l’autre hésiter entre trois ou quatre montres. La militaire jeta un coup d’oeil discret à la montre qu’elle avait au poignet aussi, déjà plus d’une heure qu’elles avaient quittées Greedy et les autres. Ce dernier n’avait fait aucun statut radio alors c’était sans doutes que l’aînée allait bien, enfin, que son état n’avait pas empiré.

Son regard se posa à nouveau sur Adeline qui contemplait, puis sur la polonaise qui ressemblait à un lion en cage, prête à bondir sur le premier qui la regardait de travers. Elle marmonna quelque chose dans sa langue et Soo-Yun sentit que ça allait dégénérer si elle ne faisait rien. Elle empoigna avec fermeté l’épaule presque nue de la polonaise en débardeur et la fit reculer d’un pas en en faisant un quant à elle, vers Adeline.

- On va se débrouiller pour y aller, rejoignez nous juste là-bas. Ou alors, venez nous diriger si on se perd. Prenez votre temps, vraiment. lui dit-elle, sa tête se tourna machinalement vers l’autre dont le poing était serré, elle retira la main de Soo-Yun de son épaule et suivit cette dernière lorsqu’elle s’engagea vers le stand décrit par Adeline, la polonaise se retourna pour la regarder, le regard presque haineux.

- Knock it off. ajouta la militaire.

- I knock you off. rétorqua la rousse.

Soo-Yun était sûre que non, mais n’en dit rien. Elles arrivèrent au bon endroit, visiblement, et la militaire remarqua les diverses boîtes de médicaments sur l’étalage. Le vendeur n’avait pas l’air d’un charlatan, mais normalement, les morts n’étaient pas censés se relever et dévorer les vivants. Les apparences étaient trompeuses. Seulement, aucun moyen de vérifier le contenu des plaquettes. La tireuse d’élite se mit à examiner avec attention les petits boîtes susceptibles de guérir la grande polonaise. L’autre, égale à elle-même, saisit une boîte et commença à la trifouiller pour essayer de l’ouvrir d’une main.

- Eh ! Elle touche, elle achète, hein ! se plaint le commerçant.

Soo-Yun attrapa la boîte pour la reposer sur le présentoir vétuste de l’homme en espérant ne pas avoir à la reprendre une seconde fois.
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Adeline Swindell
Adeline Swindell
Rescapé
Localisation : Dans son atelier
Mer 28 Mar - 15:01
Adeline Swindell
Adeline écouta la petite histoire en regardant les montres. Elle soupira. Elle était agacée mais pas que… elle était gentille aussi. Et clairement en entendant tout ça la seule chose qu'elle avait envie de faire c'était d'aider ces malheureuses. Elle essaya de se dépêcher, mais elle fut prit de court, la militaire préférais partir sans elle.

Elle soupira de nouveau. Cette situation commençait à l'angoisser. Clairement elle n'avait pas le temps d'ouvrir les montres pour en voir les pièces. Tant pis. Elle prit les deux qui se rapprochaient sans doute le plus de ce qu'elle cherchait et paya. Elle n'avait pas assez, elle s'y attendait. Elle ajouta une de ses montres, elle valait plus que les 2 autres mais elle cherchait des pièces, pas de la valeur.

Elle mit les montres dans sa poche et couru pour rejoindre les deux autres. Elle s'inquiétait mine de rien. Bon courir n'avait pas été une très bonne idée, elle arrivait un peu grimaçante. Elle espérait pouvoir trouver de quoi l'aider un peu sur le stand-pharmacie. Même si là clairement, elle était à sec de capsules.

Elle reprit un peu son souffle avant de s'adresser à la militaire.

- Vous trouvez votre bonheur ?

Sa mine était mi agacée, mi inquiète, mi… douloureuse. Sa jambe commençait à lui faire mal, c'était bien sa veine… Elle n'aurait vraiment pas du courir, pas maintenant. Polie, elle allait attendre son tour. Soo-Yun et, surtout, la polonaise semblaient bien plus pressées qu'elle. Et durant tout ce temps la mécano n'avait toujours pas sortit sa main droite de sa poche.
Rien n'est aussi fiable qu'une poignée d'engrenages bien huilés.
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Mar 3 Avr - 2:00
Soo-Yun
 
Aider son Prochain

La militaire aurait pu soupirer, soupirer si fort que tout le monde à la Citadelle aurait pu l’entendre. Adeline venait de revenir avec ses achats et sa question lui fit l’effet d’un coup de massue. Trop de monde, vraiment trop de monde dans ce trou à rat. C’était bruyant, tout le monde beuglait, il faisait chaud, surtout pour elle avec tout son bardas et son bonnet, surtout. Le port du bonnet, seul point commun notable entre Soo-Yun et la polonaise rousse. Il fallait dire que la fameuse personne qu’elle escortait n’était pas la plus calme et la plus compréhensive. Alors.. Non, elle ne trouvait pas vraiment son bonheur.. Même si en fin de compte, si. Adeline ne parlait que de médicaments, et oui, à ce stand il y avait un certain nombre de choses. Tout n’avait pas l’air authentique, mais ça ce n’était plus son problème. On lui avait demandée de guider, c’est ce qu’elle ferait. Pendant que la récupératrice des Humanistes n’avait pas été là, Soo-Yun avait désigné quelques boîtes de médicaments à acheter à la polonaise. Elles avaient des choses plus ou moins fortes, enfin, selon ce que les boîtes disaient. Et après toutes ces années certaines compositions chimiques avaient peut-être perdues un peu de leur punch, surtout dans des conditions de conservations aussi précaires qu’à la Citadelle. Au centre de recherches, ils n’avaient pas ce problème.

Mais aller au centre de recherches quémander des médicaments pour une survivantes lambda n’aurait jamais été accepté, et la polonaise amputée aurait pété son câble, avant d’être incarcérée par des gardes franchement pas patients.

Là, donc, Soo-Yun avait été abordée par la jeune fille alors qu’elle lisait la notice d’un autre paquet, celui-ci semblant moins utile que d’autres. La rousse s’était quant à elle adonnée à ranger leurs premiers achats dans une petite sacoche de cuir qu’elle gardait sur elle.  Par miracle, le fait d’avoir enfin de quoi guérir sa soeur la calmait un peu. Elle n’était plus aussi sanguine que quelques minutes auparavant ce qui n’était pas sans plaire à la franco-coréenne. Cette dernière finit donc par répondre à Adeline.

- Hmm.. M’oui. J’espère juste que ce ne sont pas des placebo ou des saloperies de contrebande..

- Eh ! sembla s’indigner le commerçant.

Soo-Yun ne dit rien, ne le regarda même pas. Elle regarda plutôt la jeune Humaniste, elle avait l’air mal en point, s’était-elle prit un coup ? Ou alors leur précédente bousculade l’avait plus ébranlée que prévu ? Non, c’était peu probable, elles s’étaient à peine bousculées. La récupératrice avait quand-même l’air plus solide que ça, même si elle devait se servir d’une canne. Ah bah, la canne tiens. C’était sûrement lié à la cause de ses boitillements. Soo-Yun supposait sans rien affirmer. Le plus simple restait tout de même de demander.

- Est-ce que vous allez bien ? Ce monsieur est tout à vous, puisqu’apparemment il ne vend que de la qualité, si jamais quelque chose ne va pas. Je vais juste ajouter ceci à nos achats, si vous le permettez.

Soo-Yun reposa la boîte qu’elle avait en mains sur le présentoir avec les autres et reporta son attention sur une autre un peu plus en retrait, il n’en avait pas beaucoup d’exemplaires et donc, le prix devait être douloureux. Après, Soo-Yun s’en fichait éperdument, ce n’était pas ses “ économies “ qui partaient en fumée à cause d’une intoxication alimentaire. Elle attira l’attention de la polonaise en lui tapotant l’épaule du bout de l’index qu’elle dirigea ensuite vers le produit en vente. Elle ne se fit vraiment pas prier et déboursa la somme requise sans broncher, pour une fois. Son sachet de capsules s’était drastiquement vidé, mais si cela permettait de sauver sa soeur..

- This, should be enough. lui annonça Soo-Yun en essayant d’articuler et faisant signe avec ses mains pour tenter de se faire bien comprendre.

La polonaise hésita avant de hocher la tête.

- Going back to sister now ? Phone her !

- Outside. rétorqua-t-elle simplement.

Il serait futile de penser que lui expliquer que Greedy ne capterait jamais la transmission si elle partait du métro, alors ne s’y attarda pas. Soo-Yun reporta son attention sur Adeline.

- Qu’est-ce que vous comptiez faire, vous ? Mon équipier et sa soeur ne sont pas excessivement loin, si vous avez aussi besoin d’un point de repli, je pense que ça ne gênera personne que vous en soyiez. Bien sûr, c’est comme vous voulez.

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Adeline Swindell
Adeline Swindell
Rescapé
Localisation : Dans son atelier
Lun 9 Avr - 11:44
Adeline Swindell
Le temps qu'on lui réponde Adeline observait l'inconnue aux côtés de Soo-Yun. Ainsi sa sœur était malade. Ça expliquait  son agacement et sa précipitation. Elle commençais à éprouver une certaine tendresse à son encontre malgré son attitude un peu agitée. Elle lui adressa un sourire chaleureux pendant que la militaire lui répondait, enfin la questionnait.

- Oh… C'juste ma jambe.
J'veux dire, j'dirais pas non à que'ques antidouleurs.


Au repos elle ne grimaçait plus. Elle laissa Soo-Yun commercer, attendant sagement son tour. Elle regarda pensive la poche dans laquelle était fourrée sa main droite, elle espérait pouvoir bientôt réparer ça, combattre des infectés avec une main en moins n'était guère une partie de plaisir. Heureux hasard la militaire lui offrit une perspective qui lui permettrait de s'occuper de ça un peu plus tôt que prévu.

- Je… j'comptais rentrer mais… oui, c'pas d'refus. J'crois qu'j'apprécierais d'pouvoir m'poser et surtout me r'taper un peu avant d'faire le chemin du r'tour.
J'vais juste ach'ter des antidouleurs avant, s'vous permettez.


Sans attendre la réponse elle se retourna vers le vendeur, lui demandant ce qu'il avait dans le domaine. Il désigna quelques boîtes. La mécano acquiesça et en sélectionna trois.

Même si elle savait être à court de capsule, elle ne doutait pas de trouver dans son petit bric à brac quelque chose à échanger. Elle prit une petite seconde à fouiller ses poches avant d'en sortir un pendentif, une jolie petite pierre rosée.

Le commerçant n'avait pas l'air très satisfait mais accepta tout de même, au soulagement d'Adeline, et de sa jambe. En effet sans perdre de temps juste après qu'elle eut récupéré ses boîtes de médicaments elle en ouvrit une pour en sortir un petit cachet qu'elle avala directement. Elle rangea le reste et soupira. Il ferait bien effet d'ici à ce qu'elles sortent de la Citadelle.

- On peut y aller. On a sans doute perdu bien assez d'temps ici.

Dit-elle, jetant un coup d'œil inquiet à celle dont elle ignorait encore le nom. Elles seraient bien contentes de quitter ce marché et la Citadelle. De retrouver leurs armes et pour l'inconnue, sa sœur.
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Mer 18 Avr - 13:39
Soo-Yun
 
Aider son prochain.

Le fait que la récupératrice des Humanistes était quelques peu estropiée au niveau de l’une de ses jambes était presque sorti de la tête de Soo-Yun, il était vrai qu’elle avait une canne, et il était vrai que ça devait impliquer une blessure à sa jambe. La voir ainsi souffrir ne devait pas être rare, au final. Si les antidouleurs étaient ce dont elle avait besoin, alors soit. Au moins après ses propres achats pour la soeur de l’autre jeune fille, Adeline avait pu acheter de quoi faire passer cette douleur. Aussi, elle avait accepté la proposition que lui avait faite la militaire, à savoir de l’accompagner jusqu’à la planque des polonaises pour se reposer un peu avant de finir la journée comme elle le voulait, probablement en rentrant à son bastion.

Avec les antidouleurs en sa possession, il leur était finalement possible de partir. La rousse n’avait pas tout de suite compris pourquoi elles restaient encore plantées là plutôt que de partir, et Soo-Yun avait seulement désigné du menton Adeline, achetant des médicaments. Elle avait soupiré, marmonner des choses dans sa langue avant de croiser ce qu’il lui restait de bras, mais n’avait pas fait toute une scène. Pour le plaisir des deux autres, sans doutes. Au final elles avaient commencées à se diriger vers l’extérieur des galeries du métro parisien, au fur et à mesure qu’elles s’approchaient de la sortie, elles pouvaient déjà sentir l’air frais de l’extérieur, surtout Soo-Yun, qui avait l’impression d’être dans une version empirée du centre de recherches souterrain. Elle ne supportait que trop moyennement le fait d’être enfermée sous terre, sortir était comme son salut.

Un bref crochet par un poste de gardes pour récupérer l’ensemble de leurs armes et munitions dans le cas de la militaire, et elles pouvaient enfin sortir en se sentant en sécurité. Grimpant les marches de la bouche du métro, la franco-coréenne ajustait correctement la sangle de son fusil de précision juste après avoir rangé son arme de poing. De son côté la polonaise semblait elle aussi trouver un certain confort dans le fait d’avoir à nouveau une petite batte de baseball ornée de nombreux clous qu’elle faisait distraitement tournoyer dans sa main. Pour une fois que cette dernière se taisait et semblait pensive.

La dernière planque en date des polonaises n’était pas loin du tout. Il ne leur fallut pas longtemps pour y parvenir. Le plus long avait sans doute été d’esquiver les infectés afin de ne pas les conduire vers cette dernière. Sur la route, Soo-Yun avait contacté Greedy pour l’informer de leur retour imminent et le canadien avait fait part de l’état de l’aînée, elle se sentait mal mais il était certain que ça passerait vite à partir du moment où elle aurait ses médicaments. Dans un bâtiment encore partiellement debout, les femmes avaient trouvées refuge dans l’appartement du premier étage, les autres étages n’étant plus accessibles à cause d’éboulements dans l’escalier. L’endroit n’était pas immense, tout juste assez pour deux. Et en tout, ils étaient cinq. Les soeurs, les deux soldats Greedy et Soo-Yun, et Adeline. Ils étaient peut-être un peu à l’étroit mais ça suffirait.

L’aînée était allongée dans le lit délabré et poussiéreux de la minuscule chambre. Greedy était à la base assis sur une chaise à ses côtés mais il céda immédiatement cette place à sa jeune soeur qui s’y précipita, ouvrant laborieusement son sac d’une main pour en extirper les médicaments. Soo-Yun observait depuis l’encadrement de la porte la rousse faire cela et Greedy préparer la bouteille d’eau pour qu’elle prenne ses cachets.

- Veille à ce qu’elle prenne ces pilules dans un certain ordre, et pas toutes à la suite, il ne faudrait pas que ça provoque quelque chose de pire que sa maladie. commenta-t-elle.

Dans l’effort de se redresser sur son lit, l’aînée aux cheveux bruns, reflets violacés, sembla apercevoir Adeline. Elle plissa les yeux, demandant dans un français approximatif qui elle était. Soo-Yun rétorqua que c’était une survivante en qui elle pouvait avoir confiance, qu’elle avait aidée à trouver la grande majorité de leurs médicaments.

- Oh alors je rencontre enfin la fameuse Adeline des Humanistes ! Enchanté, c’est sympa de pas l’avoir butée la dernière fois. intervint Greedy.  

La tireuse d’élite ne releva pas, toujours appuyée dans l’encadrement de la porte de la chambre, elle se pencha en arrière pour adresser un regard à Adeline.

- N’hésitez pas à vous mettre à l’aise et à rester autant de temps que vous le voudrez pour faire ce que vous avez à faire.
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Adeline Swindell
Adeline Swindell
Rescapé
Localisation : Dans son atelier
Dim 13 Mai - 15:58
Adeline Swindell
Comme prévu, le temps de sortir de la Citadelle les anti-douleurs avaient pu faire effet. La mécano avait replacée son énorme clef à molette sous son manteau et n'était pas mécontente de sentir l'air extérieur et le soleil caresser son visage. Elle suivit la militaire et l'inconnue avec une certaine aise. Heureusement elles évitèrent tout combat. Avec sa canne et son autre main invalide Adeline aurait eu bien des difficultés à se défendre. Pour cela d'ailleurs qu'elle préférait s'occuper de sa main au plus tôt avant de rentrer au château.

Une fois arrivées à la planque la mécano en salua les occupants d'un signe de tête et d'un sourire chaleureux. Elle attacha sa canne à son manteau et se tint debout contre un mur un moment, observant tout ce petit monde et ne se sentant pas vraiment des plus à l'aise au milieu de tant d'inconnus. Elle regarda aussi bien la pièce dans laquelle tout le monde se trouvait pour voir si quelque chose pourrait lui être utile et comment elle pourrait se placer pour réparer son membre invalide.

Elle fut interrompue dans ses réflexions par la seconde inconnue, sœur de la première, qui demandait qui elle était. Elle n'eut pas le temps de répondre que Soo-Yun le fit, ce qui suffit visiblement à la présenter vu que le second militaire connaissait déjà son nom.

- Fameuse hein ? J'me d'mande bien c'que j'ai pu faire pour ça.

Rétorqua t'elle, faussement agacée et un peu amusée.

- Je s'rais b'en enchantée moi même mais j'dois bien avouer ne pas avoir l'plaisir d'vous connaître encore.

Ajouta t'elle. Elle n'était pas méfiante, elle faisait confiance à la militaire et c'était fort logiquement l'un de ses collègues. Cette dernière lui indiqua d'ailleurs qu'elle pouvait se mettre à l'aise. Ce qui détendit un peu la mécano qui acquiesça et osa enfin bouger un peu.

- Merci.

Dit-elle sobrement. Elle fit quelques pas et tira du sol une planche en bois qu'elle cassa en deux d'un coup de talon. Puis elle posa son sac et s'assit par terre, la fenêtre sur sa droite et le soleil venant frapper ses genoux. Elle plaça la planche dessus et la dépoussiéra de quelques gestes avec la manche de son manteau.

Elle sortit enfin sa main gauche de sa cachette et la posa sur la planche. Cette fois elle n'était pas gantée et le métal brillait à la lumière du soleil. De sa main gauche elle sortit les montres de son sac ainsi qu'une petite trousse pleine d'outils de précisions, elle posa le tout sur la planche. Elle descendit une lentille de ses lunettes et commença à démonter les montres avec une grande dextérité et une vitesse impressionnante. Elle savait très exactement ce qu'elle devait faire et comment s'y prendre.

Elle avait fait tout cela sans dire un mot et avec nonchalance. Pour elle tout cela était bien normal c'était son quotidien. Elle jetait quand même des coups d'œil aux deux sœurs, un peu inquiète qu'elle était pour leur santé.
Rien n'est aussi fiable qu'une poignée d'engrenages bien huilés.
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Sam 19 Mai - 23:28
Soo-Yun
 
Aider son Prochain.

 
Ils avaient tous l’air de ne pas êtres à leurs places ici, personne ne se sentait vraiment à sa place, sauf peut-être Greedy. Pour le connaître assez bien, Soo-Yun le savait, il était naturel, difficile de le faire se sentir mal à l’aise. Il était tranquille, agissait comme bon lui semblait, les autres.. La tireuse d’élite demeurait pensive, appuyée contre un mur les bras croisés, le regard rivé sur le sol quelques mètres devant elle. Rien de particulier ne hantait son esprit, elle se déconnectait juste totalement ou presque, ne cherchant à parler avec personne, ne déranger et n’être dérangée par personne. Espérant même passer inaperçue parmis tous les autres survivants présents dans la pièce. Ce n’était pas forcément difficile, l’une avait les cheveux roses, l’autre avait des cheveux avec de faibles reflets violets.. Elle avait écoutée cependant la conversation entre son équipier et Adeline.

- Moi ? Suffit de demander ! Je m’appelle Sébastien, mais tout le monde m’appelle Greedy alooors.. Si vous pouviez faire de même ? Que je perde pas l’habitude ? Seriez une perle. avait-il répondu, ponctuant d’un large sourire.

Il reprit ensuite un air plus sérieux pour se déporter vers la petite table de l’appartement, il y déposa son arme pour en retirer le chargeur avant de le démonter pièce par pièce dans le but de la nettoyer. Le silence avait plus ou moins reprit ses droits, seulement perturbé par Adeline qui avait arraché un morceau de plancher sans que Soo-Yun ne comprenne la raison, elle guettait la récupératrice d’un oeil, juste au cas où. Elle n’avait jamais vu quelqu’un arracher un morceau de plancher sans raison et selon elle il était bon de surveiller un peu. De même pour les soeurs dans l’autre pièce où on pouvait encore partiellement les voir, dans la petite chambre, mais elles, elles discutaient seulement sans se préoccuper trop des autres. Elle n’en comprenait pas un mot, mais bon. Précautions, toujours. Tout cela en demeurant parfaitement lointaine en apparence.

Un soudain reflet vint éblouir la militaire qui plissa les yeux et tourna la tête. Adeline était en train de démonter ses montres, jusque là rien de vraiment alarmant, mais elle avait surtout une main totalement factice, vraisemblablement. Même si elle avait vu beaucoup de choses et surtout beaucoup de choses inédites mais ça c’était encore assez nouveau. Preuve qu’il était toujours possible de se voir étonné dans ce monde. Soo-Yun haussa brièvement les sourcils. La militaire se décolla du mur et fit quelques pas vers l’Humaniste en gardant les bras croisés. Alors elle avait une prothèse, elle n’en avait rien su auparavant, pas même deviné, c’était quelque chose de proprement fait, une belle prouesse technique.

- On ne devinerait pas que c’est une prothèse, ça date d’avant ? demanda-t-elle, connaissant la réponse, forcément que ça datait d’avant, un travail aussi bien fait ne pouvait être l’oeuvre de survivants désolés dans un monde où la technologie avait presque disparue selon elle.

- Du travail assez remarquable.. Qui doit être difficile à entretenir.. ajouta rapidement Soo-Yun.

Elle comprenait désormais le but de cet achat de montres, des pièces, de petits rouages sans doutes. Le genre de choses introuvables ailleurs. Dire que beaucoup de scientifiques au centre de recherches avaient des belles montres aux allures coûteuses. En attendant, la tireuse d’élite observait Adeline opérer sans plus rien ajouter, consciente du fait que travailler en parlant n’était pas la manière la plus efficace de procéder et surtout pas la plus agréable.

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Adeline Swindell
Adeline Swindell
Rescapé
Localisation : Dans son atelier
Ven 25 Mai - 15:54
Adeline Swindell
Tout en travaillant elle commença à répondre. Sans quitter les montres qu'elle démontait, sans paraître déconcentrée le moins du monde, sans même frémir. Bon il fallait bien avouer que ça manquait d'un bon vinyl de swing, mais elle devait bien faire avec ce qu'elle avait sous la main.

- J'suis fort enchantée Greedy

Le salua t'elle d'un ton jovial. Elle réfléchit une petite seconde pour trouver ses mots, sans lever les yeux de son labeur.

- Z'êtes si avare qu'ça pour porter c'nom ?

Avec précisions elle prenait différents outils au bout fin, parfois en en gardant plusieurs à la main, passant de l'un à l'autre en les faisant glisser entre ses doigts. Puis elle démontait et dévissait les montres, les engrenages, divers rouages et tout ce qui se trouvait entre elle et ce qu'elle y recherchait. Elle en sortait toutes les petites partie avec une pince et les déposait sur la planche une par une. Elle coinçait la planche sur ses genoux avec le poids mort qui lui sevrait de main droite, elle ne l'avait pas détachée trouvant que pour le moment c'était plus pratique de pouvoir la diriger d'un simple mouvement de bras.

Ce fut au tour de Soo-Yun de prendre la parole, à propos de la main mécanique d'Adeline. La mécano acquiesça.

- Ouaip, un bête accident ya b'en longtemps, pis un long travail pour réparer ça.

Elle finit par sortir une des pièces qu'elle cherchait, elle la regarda un moment à travers ses lentilles, la gardant au bout de sa pince. Elle la tourna dans tous les sens pour en observer chaque recoin et en analyser l'état.

- Merci b'en ! 'fin vous d'vinez, l'plus difficile c'est d'trouver l'bonnes pièces.

Commenta t'elle, comme pour souligner la remarque de la militaire tout en expliquant ce qu'elle faisait. Elle posa la pièce à part des autres et continua de désosser les tocantes. Elle se mit même à fredonner pour se donner un peu d'entrain, pas trop fort pour ne pas déranger les autres occupants de la pièce mais assez pour pouvoir donner le rythme avec le moindre de ses mouvements.

Une fois les pièces voulues isolées elle sortit une petite bourse dde son sac. Elle contenait visiblement déjà diverses petites parties mécanique. Elle y glissa les carcasses de montres et toutes les parties inutiles pour ses réparations. Elle posa la bourse par terre et regarda son plan de travail, satisfaite. Elle souffla un peu.

- 'vont mieux les sœurs ?

S'enquit elle avec une pointe d'inquiétude dans la voix. Elle ne savait pas vraiment à qui s'adresser et ne regardait pas une personne en particulier. Elle trouvait l'atmosphère étrange et retrouver le château et son atelier lui plairait bien. Elle n'avait passé que quelques minutes ici et le travail était loin d'être terminé, il fallait encore démonter la main, la réparer, la remonter. Elle sorti une grosse pince et commença à en ouvrir le poing en forçant un peu pour que les doigts n'occultent plus la paume. Puis elle fit sauter la plaque en métal recouvrant la paume d'un geste vif, dévoilant la machinerie intérieure. Un enchevêtrement de métal, d'engrenages, de rouages et de quelques pistons minuscules.
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Dim 27 Mai - 20:14
Soo-Yun
 
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L'intéressé avait relevé les yeux du nettoyage intensif de son arme pour regarder Adeline avec un air de gamin fier de sa connerie. Un bref inclinement de tête approbateur avant de reprendre ses activités tout en répondant à la jeune fille.

- Oui m’dame. Je collectionne des trucs. Toutes les cartes d’identités que je peux récupérer, y a beaucoup de personnes qui avaient encore leurs cartes sur elles quand elles se sont faites contaminer.

- Il oublie de dire qu’il fait les poches des morts parfois aux pires moments. avait précisé Soo-Yun à mi-voix.

Greedy avait passé sa main dans sa nuque rapidement, c’était vrai. Le canadien avait si peur de ne pas pouvoir engranger de nouvelles cartes qu’il s’y adonnait parfois en plein territoire hostile. Un beau jour, il finirait par se faire avoir bêtement et Soo-Yun en était convaincue. Heureusement pour lui qu’elle faisait bien son travail, sinon il serait peut-être déjà mort. Mais là n’était pas le moment de lui en tenir rigueur.

Ensuite, elle avait écouté Adeline expliquer un peu les origines de ce bras qu’elle avait, cette prothèse datait bel et bien d’avant. La militaire ne doutait pas une seconde que le travail avait dû être colossal pour lui permettre de retrouver l’usage d’une main amputée. Elle avait elle-même connu des soldats ayant dû prendre leurs retraite à cause de blessures irréversibles. Certains, elle le savait, avaient reçu des prothèses bien moins sophistiquées que celle qu’elle voyait là. De simples bras lisses, une mauvaise mécanique, empêchant tout mouvement trop précis.. Soo-Yun acquiesça, cependant. Trouver des pièces devait être un véritable enfer, ces dernières années. La franco-coréenne ne cessait de se dire qu’un jour ou l’autre, si Adeline survivait assez longtemps pour cela, elle finirait par perdre de nouveau l’usage de sa main. Par chance, les montres et les petites pièces de ce genre n’étaient pas indispensables alors les gens s’en séparaient facilement. Une chance pour elle.

Soo-Yun l’observait d’un oeil, elle admirait la rapidité et la dextérité dans le travail. Preuve d’une grande connaissance, d’une certaine habitude. Les automatismes devaient êtres bien ancrés en elle, devinant que ce n’était pas du tout la première fois qu’elle réparait son mécanisme, Soo-Yun ne posa pas la bête question à savoir si l’Humaniste avait ou non besoin d’aide. La réponse semblait évidente, clairement pas. Alors autant ne pas la déconcentrer ne serait-ce qu’une seconde. De plus, elle avait déjà presque terminé, se permettant même de demander l’état des deux polonaises. A cette interrogation, Greedy décida de répondre. Il frappa deux fois contre le mur.

- Eh ça va là-dedans, vous deux ? demanda-t-il d’une voix assez forte.

Presque immédiatement, la plus jeune des deux soeurs rétorqua quelque chose d’incompréhensible, mais pas d’un ton trop énervé, pour une fois. L’aînée parla aussi dans son dos, semblant lui expliquer quelque chose. Elle toussota juste après.

- We fine. dit-elle, marquant une pause, s’adossant au cadre de la porte, elle observa tout le monde. Elle sembla finalement remarquer et comprendre ce qu’Adeline faisait à l’autre bout de la pièce, remarquable à son air intrigué, Bot hand ? Pink girl a robot ?

Elle le répéta ensuite probablement à sa soeur en polonais, pivotant pour lui parler. Soo-Yun ne réagissait pas. Du moment que l’autre ne criait pas, c’était soulageant. Le fait que sa soeur soit désormais probablement tirée d’affaire devait l’apaiser aussi.

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Adeline Swindell
Adeline Swindell
Rescapé
Localisation : Dans son atelier
Sam 16 Juin - 11:44
Adeline Swindell
Lorsque Greedy parla carte d'identité, la mécano se figea un instant. Un frisson de terreur la parcourue mais elle reprit vite ses esprits. Elle s'était débarrassée définitivement de toutes ses pièces d'identité il y a bien longtemps. Elle se força un peu à sourire à la remarque de Soo mais en réalité cela ne la faisait pas beaucoup rire. Elle se remit à ses bricolages.

Elle fut rassurée de finalement entendre la sœur répondre qu'elles allaient bien. Elle souffla de soulagement sans lever le nez de son ouvrage. Elle sourit, sans forcer cette fois, en s'entendant dire qu'elle était un robot.

- Not a robot.

Lui répondit elle calmement alors qu'elle retirait des pièces de sa main mécanique pour pouvoir accéder à celles qu'elle devait changer.

- Just a mechanical… mmh… prosthesis.
Hand crushed in accident.


Précisa t'elle. Elle n'était pas très douée en anglais mais ça faisait l'affaire, enfin elle l'espérait. La remarque sur le robot lui trottait encore dans la tête. Elle s'arrêta de trifouiller dans sa main mécanique et se tourna vers son sac, en faisant bien attention de garder son bras et sa main droite immobile sur la planche. Elle posa ses outils et de sa main gauche elle sortie Coriolis du sac en l'attrapant par l'abdomen et la posa doucement par terre.

- Spider a robot.

Affirma t'elle en souriant. L'araignée tituba un peu avant de pouvoir se tenir droite. Sans plus d'attention Adeline retourna à sa main mécanique et reprit son travail de précision tandis que Coriolis se tenait un peu penaude à côté d'elle. Après quelques secondes le petit robot commença à gambader et à observer avec curiosité les personnes présentes dans la pièce.
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Mar 26 Juin - 21:37
Soo-Yun
 
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Depuis l’encadrement de la porte, la polonaise rousse avait écouté Adeline lui répondre. Greedy n’y prêtait déjà visiblement plus attention, ou alors il faisait juste semblant en donnant l’air de rien. Quant à Soo-Yun, elle écoutait sans rien faire puisqu’elle n’avait rien à faire. La rousse demeura quelques secondes silencieuse, pour changer de d’habitude avant de finalement délier sa langue.

- Prosthesis.. Hm. Prosthesis.. répétait-elle à mi-voix, le regard perdu dans le vide. Lorsqu’elle le releva, elle secoua vaguement son propre bras amputé, Mine hand bit. Sister cut. expliqua-t-elle.

- Chose qui n’aurait servi à rien si elle n’avait pas été immunisée de base. Trancher un membre infecté ne sert à rien, c’est prouvé. rebondi Soo-Yun les bras croisés.

Elle avait vu beaucoup de témoignages, entendu de nombreuses rumeurs du temps où Internet fonctionnait encore, de gens prétendant avoir été sauvé par l’amputation d’une main, d’un pied ou carrément de jambes ou de bras mordus. En vérité ces gens étaient immunisés et le savaient aujourd’hui s’ils étaient encore vivants. difficile de leur en vouloir ou de se moquer d’eux, à l’époque personne n’en savait rien. Personne n’y comprenait rien et encore aujourd’hui les survivants en savaient trop peu sur ce virus, mais ce qui était sûr c’est qu’une morsure et tout était fini si l’on n’était pas immunisé par miracle. Évidemment, l’intervention en français de la militaire fut incomprise par la polonaise.

- The fuck you say ?

- You’re thankfully immune, otherwise you would be dead by now even after the amputation.

La jeune fille chercha clairement à comprendre, avant que Adeline ne sorte une nouvelle bizarrerie de son sac. Maintenant elle avait une sorte d’araignée robotisée et ça, c’était du jamais vu pour la franco-coréenne. Elle écarquilla les yeux, franchement, elle n’en revenait pas. Et Greedy non plus.

- Mazette c’est un symbiote de Stargate.

- The fuck that thing is ?

- Tu l’a fabriquée toi même ? C’est.. Stupéfiant que cette chose fonctionne encore aussi bien..

Soo-Yun stupéfaite, c’était rare, surtout que ça faisait deux fois dans la même journée. C’est la rousse qui s’en approcha le plus, traversant presque la pièce pour la regarder de plus près, penchée au dessus de la machine.

- Crazy. commenta-t-elle simplement.  
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Adeline Swindell
Adeline Swindell
Rescapé
Localisation : Dans son atelier
Mer 25 Juil - 16:59
Adeline Swindell
Adeline jeta un coup d'œil au bras agité de la rousse quand elle l'entendit parler de sa main mordue. Se faire mordre n'avait pas du être bien agréable, se faire amputer non plus. Elle fit une moue un peu peinée et se replongea dans sa main, elle plaçait délicatement les nouvelles pièces à l'intérieur.

La survie n'était pas simple et il n'était pas rare de rencontrer des survivants abîmés par les événements. L'ennemi était partout à l'extérieur et même pour les plus endurcis cela restait un environnement dangereux. Malgré toute sa bonne volonté Adeline ne pouvait aider tout le monde. Si encore c'était une humaniste elle pourrait y réfléchir mais même pour la plus simple des prothèses elle mettrait des mois à la concevoir, sans parler des pièces à trouver. Enfin il devait bien encore exister des prothèses déjà faites quelque part, dans des hôpitaux peut être ?

Elle fut sortie de sa brève rêverie par les exclamations de ses camarades d'infortune à propos de Coriolis. La mécano sourit, elle en était fière.

- La base c'est pas d'moi, c'mon père qui m'l'avait offert pour bricoler. Mais toutes les partie mécaniques sont d'mes mains. Elle s'appelle Coriolis, c'ma plus proche amie si j'ose dire.

Son sourire avait prit une teinte un peu triste. L'araignée quant à elle montrait pratiquement autant de curiosité pour la rousse qu'elle n'en recevait. Elle trottinait et tournait légèrement la tête, s'approchant avec intérêt de celle-ci.

- She's my closest friend. Her name is Coriolis.

Répéta simplement la mécano à destination de la curieuse. Elle avait fini de fixer les nouvelles pièces et commençait à remonter tout ce qu'elle avait démonté dans sa main. La réparation se passait bien et elle pourrait bientôt tester le bon fonctionnement de sa main.
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Soo-Yun
Soo-Yun
Survivant
Localisation : Dans ses quartiers.
Jeu 2 Aoû - 22:52
Soo-Yun
 
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Soo-Yun porta un regard vers son équipier lorsqu’Adeline expliqua que cette petite créature mécanique nommée Coriolis, était en fin de compte sa plus proche amie. Elle pouvait voir en lui qu’il avait envie d’intervenir, de dire quelque chose de certainement gentil pour essayer de.. De faire quelque chose qu’elle n’aurait pas compris. Elle ne comprenait pas toujours le sens des prises de parole du canadien. Il voulait toujours s’occuper de tout le monde, essayer tout du moins, au risque de dire des choses stupides, aggravant parfois la situation des gens. Si cette chose était sa plus proche amie, alors soit, c’était peut-être triste mais Greedy n’était certainement pas en mesure d’y changer quoi que ce soit. Il ne l’avait encore jamais vue avant ce jour, et Soo-Yun l’avait rencontré avant cela une seule fois. Ni lui ni elle n’y pouvaient rien. Insinuer le contraire serait stupide. Alors elle lui porta ce regard, dodelinant très légèrement de la tête à la négative. Il soupira et ne répondit rien. Le canadien était compréhensif, en tout cas, Soo-Yun espérait qu’il ne le soit.

Adeline prit la peine de traduire en quelques mots le principal de ce qu’elle venait de dire pour la rousse, peut-être que la grande soeur, de là où elle était, pouvait entendre et comprendre. Quittant Greedy du regard, la militaire observa cette petite chose sur le sol. Cette dernière avait fait quelques pas vers la rousse que la regardait avancer avec une certaine attention, malgré le visage fermé. Elle approcha légèrement le bout de sa chaussure vers Coriolis pour voir sa réaction, sans doutes. Soo-Yun en tout cas en attendait une, de la crainte ? De la curiosité ?

- Est-ce qu’elle ressent.. Enfin, non, mais est-ce qu’elle simule des émotions ? Peut-t-elle avoir peur ? J’imagine qu’elle a un comportement de préservation, quelque chose qui l’empêche de.. Foncer dans les murs ou tomber d’une surface haute ? C’est vraiment très intéressant, ça fait bien longtemps que je n’ai pas vu d’intelligence artificielle aussi basique soit-elle.

Soo-Yun était très intéressée, avec sincérité. C’était si rare, elle avait presque un sourire aux lèvres, ça pour le coup, ça lui changeait bien de d’habitude et elle en était très contente. Limite reconnaissante envers la mécano. L’espace d’un bref instant, Soo-Yun se dit que sa soeur aurait elle aussi adoré voir ça, cette petite machine en action. Immédiatement son visage se figea sur une expression plus terne, mais elle ne laissa outre ce fait rien transparaître.

- C’m’on ! Jump on my foot !

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