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Reign in Blood | Catherine

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Faïza Abd al-Karim
Faïza Abd al-Karim
Rescapé
Localisation : L'usine.
Sam 31 Mar - 14:13
Faïza Abd al-Karim
" Burying bodies all over the town. "


Reign in Blood.

Faïza et Catherine. Ensemble, dans les ruines de Paris. Les deux grandes femmes de la Meute étaient habituées à collaborer au sein de l’Usine mais rares étaient leurs occasions de se retrouver ensemble dans les rues de la Capitale. Ce n’était pas quelque chose qui déplaisait à Faïza, au contraire même. Elle voyait Catherine comme une véritable force de la nature et c’était comme un honneur d’avoir eu cette opportunité. Une Bêta et l’Alpha, elles en imposaient ensemble. Même sans se parler plus que ça elles parvenaient à se suivre d’un espèce de commun accord, même si Faïza ne faisait surtout que suivre les directives et les décisions de sa supérieure. Catherine avait choisit de se laisser accompagner par la gérante des geôles pour une raison que cette dernière ignorait et dont elle se fichait un peu de toutes manières. Le but était vraisemblablement de piller et trouver de quoi sustenter le reste de la Meute, Faïza avait déjà légèrement commencé à remplir son large sac à dos de bricoles. Dans sa main droite, la Bêta maintenait fermement sa machette dont la poignée était jaunâtre, la lame parfaitement aiguisée, telle une extension naturelle de son bras.

La concentration de zombies dans le secteur était inhabituellement faible, mais plus troublant encore, les deux femmes avaient fini par réaliser qu’un bon nombre de cadavres encore “ frais “ pour des infectés jonchaient nonchalamment le sol. Elles semblaient suivre une piste, suivre des gens qui avaient peut-être eu des problèmes sur leur route. Ils semblaient aussi et surtout s’être dirigés droit vers le grand stade du Parc des Princes, grand bâtiment de près de cinquante mètres de haut. Endommagé par les bombes russes mais toujours relativement bien préservé dans le temps. Une drôle de végétation avait grimpé dessus, recouvrant fièrement le béton et les panneaux publicitaires. L’endroit avait dû être occupé par l’armée fut un temps lors des évacuations massives, et massivement ratées, aussi. Puisqu’il restait quelques vestiges de leur passages, sacs de sable, véhicules, barrières, douilles, armes cassées, militaires morts dont les squelettes pouvaient êtres visibles sous une fine couche de mousse et de poussière.

Plus elles s’étaient approchées, mieux elles pouvaient appercevoir les infectés marchant à pas lents vers l’une des entrées du stade. Preuve finale que des gens y étaient passés peu de temps auparavant. Catherine l’avait forcément déjà remarqué, peut-être même avant Faïza. Cette dernière fit frénétiquement tourner sa lame dans sa main.

- On y va ? demanda-t-elle simplement et sans rien ajouter, elle n’en voyait pas vraiment d’intérêt.

Ces gens étaient peut-être affaiblis par leur combat et donc plus aisés à neutraliser pour ensuite récupérer ce qui leur appartenaient. Un moyen plus opportuniste pour engranger des ressources, que Faïza préférait largement à la recherche traditionnelle et ennuyeuse qu’elles faisaient actuellement.

Puis, l’algérienne avait un peu envie d’en découdre, en ce moment.

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Catherine
Catherine
Rescapé
Dim 1 Avr - 2:40
Catherine
La journée était sombre, de lourds nuages envahissaient la ville de Paris. L’air était lourd et des orages ne seraient tarder. Elle avait demandé à l’une de ses bêta de l’accompagner aujourd’hui. Elle n’avait jamais pris le temps de vraiment la connaître ou même connaître ses talents en environnement sauvage. C’était peut-être le temps ? Catherine le saurait bientôt.

Elle préférait être en plus grande meute habituellement, surtout pour vaguer dans les étendues grises des immeubles en ruine, mais elle n’était pas d’humeur à gérer les émotions des gens et Faïza était parfaite pour ça. Elle n’était ni stupide, ni tête de mule et ni une grande bavarde.

Elles avaient trouvé quelques bricoles, mais rien qui suffisait à la chef de meute. Néanmoins, une piste fit bientôt apparition. Des cadavres de morts-vivants jonchaient le sol de leur route. Ceux qui avaient réduit ces êtres au repos éternel n’étaient pas des enfants de chœur. Ce n’était clairement pas pour se défendre. Les personnes qu’elles prenaient en chasse avaient joué avec ces cadavres.

Cath soupira en jetant son regard azur sur le vieux stade qu’elle n’avait jamais vu en état, elle l’avait toujours connu démoli et bombarder. Probablement une bonne chose, elle n’avait aucune nostalgie pour ce lieu.

Son regard se porta sur sa partenaire de chasse un bref instant quand elle demanda si elles y allaient. La louve fit quelques lents mouvements positifs de la tête.

« Ouais… Mais on va trouver une porte de secours pour entrer… La grande porte on sera trop exposé. Ça sent le gros lot, mais ça sent aussi les ennuies. »

Dit-elle en s’accroupissant pour observer les zombies entrés par la grande porte du stade. Elle fronça les sourcils en regardant son environnement et le stade. Elle pointa lentement une porte entre-ouverte cachée par la végétation. Elle n’avait pas été utilisée depuis un moment.

« Les gens se sont amusés avec les cadavres, soit ils sont très nombreux, soit très armés, soit des attardés. Si on s’aperçoit qu’ils sont une menace, on devra battre en retraite et revenir en plus grand groupe... »

Elle parlait tout bas, mais elle réfléchissait en même temps. Elle calculait quand même un peu ce qu’elle faisait dans la vie.

Catherine sortit l’un de ses couteaux de chasse pour le glisser dans le creux de sa paume. Elle comptait ne prendre aucun risque avant d’avoir vu à qui elles auraient à faire.

D’un mouvement de tête, elle signifia à Faïza de la suivre et se mit à une course lente pour traverser le stationnement du stade levant les yeux pour s’assurer que personne ne pouvait les voir du haut du stade ou dans les ruines. Soit les personnes étaient là temporairement, soit ils n’avaient pas peur d’être surpris.

Arrivant au niveau de la porte, elle se glissa dans les herbes hautes. La louve jeta un coup d’œil à Faïza avant d’ouvrir lentement la lourde porte pour que sa partenaire puisse s’y glisser et elle fermer la marche en jetant un dernier coup d’œil derrière elle avant d’entrer. Avec de la chance, la pluie commencerait et offrirait une couverture sonore et sensorielle aux deux femmes en chasse.
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Faïza Abd al-Karim
Faïza Abd al-Karim
Rescapé
Localisation : L'usine.
Mar 3 Avr - 2:47
Faïza Abd al-Karim
" I am the bastard of Satan. "


Reign in Blood.

Faïza avait bien entendu ce que Catherine lui avait dit, elle ne la contredirait sur aucun point, l’Alpha était bonne stratège, elle comprenait bien des choses. Passer par une porte de service était loin d’être stupide, c’était même le meilleur choix possible.

- Oui, il va sans dire. avait rétorqué la Bêta.

L’Alpha continua de parler, expliquant le fond de sa pensée concernant les individus qu’ils prenaient en filature. A aucun moment Faïza n’aurait deviné qu’ils puissent avoir joué avec les morts jonchant le sol. Elle n’avait pas cette capacité de déduction, les suppositions de Catherine allaient bon train, Faïza se contenta d’écouter. Tout était possible, comme elle l’avait dit un peu plus tôt cela pouvait sentir les ennuis, aussi fallait-il rester prudentes. Les yeux de la blonde étaient partout, à l’image de ceux de la Bêta. Elle avait l’impression d’encore apprendre à ses côtés, chose rare. Ce stade, elle n’aurait pas non plus pensé à vérifier le haut de la structure, heureusement pour elles, personne ne les regardait depuis le haut. Suivant Catherine, Faïza n’avait pas de mal à suivre le rythme, la cadence de sa supérieure. Rejoignant la fameuse porte entrouverte, Faïza eut raison de quelques lierres lui bloquant partiellement l’accès en les écartant du bout de la lame de sa machette.

Placée en première ligne ne la dérangeait pas le moins du monde, c’était même sa place de choix. Elle aimait faire office de fer de lance, elle aimait être dans l’action. Ainsi elle ouvrit la marche dans le dédale du long couloir de service du stade. L’endroit était sombre, mais la lumière filtrait correctement. Les deux femmes avançaient à pas de velours, sans aucun bruit. Personne ne semblait arpenter ces couloirs en même temps qu’elles.. Personne n’avait semblé être passé par là depuis très longtemps. Pas même un zombie égaré. Au milieu du couloir après un angle, un unique squelette au sol, l’algérienne enjamba avec précaution ce tas d’os pour ne produire aucun son stupidement. Ce seul squelette signifiait à Faïza que personne n’avait emprunté ce couloir depuis plusieurs années. Elle évoluait plus sereinement mais toujours aussi silencieusement et précautionneusement.

La Bêta s’immobilisa soudainement à l’entente d’un son, un large vrombissement lointain, elle réalisa très vite qu’il s’agissait d’un orage qui se préparait dans le ciel parisien.

Faïza finit par emprunter un escalier, le panonceau indiquait qu’elles pourraient ainsi rejoindre les loges, celles-ci offriraient une bonne vision sur le stade et ses occupants actuels, s’ils étaient toujours présents à l’intérieur. Elle grimpa les marches et suivit le faisceau de lumière émanant de l’extérieur. Se mettant en position accroupie elle ouvrit doucement une porte et entra, gardant la porte à demi ouverte pour que Catherine ne la suive, puis elle referma la porte sans un son.

- Hm.. Voyons voir.. marmonna Faïza en se redressant à peine pour voir le stade.

Les voix des survivants leur parvenaient vaguement, lointaines. Il avait légèrement commencé à pleuvoir sur l’herbe du stade devenue sacrément haute. C’était maintenant presque une petite jungle miniature, l’herbe arrivait un peu au dessus des genoux des hommes. Ceux-ci étaient sept, peut-être huit. Tous armés, mais aucune arme à feu visible. Des hommes et des femmes, ainsi que quelques infectés arrivant sur eux au compte goutte, ils semblaient effectivement bien s’amuser à les tuer. Puis, l’algérienne remarqua que l’un des hommes avait une espèce de laisse et retenait deux des autres. Elle écarquilla les yeux avant de comprendre.

- Cannibales en chasse, ou Élitistes qui recrutent.. J’aime aucun des deux. Leurs sacs ont l’air pleins à craquer.

Sa main se crispa sur la garde de sa machette, ses articulations en devinrent blanchâtres. Elle ne voulait pas laisser passer ça, elle observait intensément ces gens. Elle se voyait tous les tuer et leur faire regretter leur venue au monde. Des pulsions s’éveillaient en elle, il lui suffit de fermer les yeux quelques secondes et d’expirer lentement pour se reprendre en mains. Elle tourna la tête vers l’Alpha.

- Il faudrait les séparer, les zombies en occupent déjà certains. L’autre chien là-bas est occupé à tenir ses deux proies en laisse.. La pluie va peut-être les forcer à entrer.. Ils n’ont pas l’air pressés. Qu’est-ce que tu en dis ? Comment procéder ?

L’excitation de la chasse pouvait totalement se lire dans le regard de l’algérienne, changée par ce nouveau monde. Cependant, elle suivrait toutes les directives de Catherine quelles qu’elles soient. Même s’il s’agirait de battre en retraite, mais Faïza doutait que l’Alpha ne renonce à un tel butin.

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