« ━ Donc tu m’abandonnes ? - ━ Je ne t’abandonne pas voyons. Je … Je prends une matinée sabbatique pour procrastiner. - ━ Appelle ça comme tu veux. C’est de l’abandon. - ━ Papa ! - ━ J’te taquine. Mais ok. Reste-là, tu fais attention d’accord ? Je ne devrais pas avoir pour trop longtemps. - ━ Promis, je ne fais que dormir et je n’invite pas d’inconnu canon à entrer dans la chambre, je ne touche au semblant de whisky dans le placard périmé et surtout je n’ouvre pas la collection de cigare inexistante dans le bureau… tout aussi inexistant. - ━ C’est bien tu appris tes devoirs. - ━ Quant à toi, tu n’acceptes pas de morsure de zombie, compris ? - ━ Oui, m’dame. »
Un baiser se déposa sur le haut de son crâne, tandis que d’une main, l’arbalète de Mégane fut attrapée et passé autour du cou pour le transport. Accompagné d’une petite recharge qui pouvait toujours servir au cas où et un sac sur le dos. Une caresse au chien en quittant la pièce qui restait sagement avec la petite et la porte d’entrée claqua cinq secondes plus tard. Dix de plus le temps de dévaler les escaliers en faisant attention a leur état catastrophique et l’air chatouilla rapidement le visage.
Soleil haut dans le ciel, petite brise agréable et semblant de calme. A peu de choses prêts, il était possible de confondre cela avec le climat naturel d’autrefois. Quand marcher dans la rue n’était pas un risque – mise à part à cause des chauffeurs et quelques cas particulier – que les établissements, quels qu’ils soient, étaient sécurisés et que les monstres dans les placards n’étaient qu’une légende. A si peu de choses, c’était vraiment l’idéal. Mais la réalité revenait toujours aussi tristement au gallot. Dans un soupir en se passant une main dans les cheveux sombre où quelques mèches blanches semblaient faire de plus en plus leurs apparitions, l’homme a l’arbalète contourna son obstacle regroupé en masse pour prendre la rue suivante. Le chemin était plus long, plus périlleux en devant s’amusait à grimper plusieurs obstacles aussi tordu les uns que les autres, mais il préférait largement ça qu’attirer l’attention. De quoi atteindre son objectif entier. Après tout, il était toujours plus pratique de chasser avec deux bras et deux jambes valides que la moitié de son corps, non ? Deux de plus auraient été appréciable, mais il pouvait bien laisser sa fille se reposer de temps a temps sans compter constamment sur celle-ci. Elle avait bien le droit de vivre un minimum pour ce que la vie lui offrait. Et puis, la chasse, ce n’était pas comme se battre contre une horde d’infecté… « Toute façon je reviendrais en entier », pensa-t-il au même moment où sa chemise légèrement maronne, s’accrocha à un bout de ferraille trainant, déchirant le coté de cette dernière le forçant à jurer entre les dents. Il s’agissait peut-être d’une pensée un peu trop avancée...
La forêt avait quelque chose d’apaisant. Comparé à la ville remplie d’infesté, un calme paisible y régnait où mère nature prenait un malin plaisir à y faire sa propre loi. La simple odeur de la nature rassemblait assez de bonté en soi pour oublier tout le reste. Tout était présent pour oublier la vie en elle-même et se laisser plonger par la beauté naturelle. Tout était fait pour oublier l’existence même d’un malheur non-loin de là qui planait encore et toujours. Tout était simplement et tout bonnement parfait. Il y avait de quoi regretter de ne pas profiter du spectacle avec Mégane, c’était sans aucun doute que ce genre de choses aurait pu lui plaire tout autant qu’a lui. Dans un silence, il longea les bois suivant les quelques traces visibles des pas d’une biche. Mentalement, il remercia son père pour l’avoir forcé à le suivre à la chasse en étant plus jeune. Quand bien même il avait trouvé cela longuement ennuyant et que la patience n’était pas encore son point fort, il avait tout de même écouté suffisamment son paternel pour se souvenir des bases. Celle qui permettait au moins de suivre une bonne trace sans tomber sur la mauvaise pioche.
Il se faufila doucement derrière un arbre. Chargea l’arbalète. Pris le temps de viser. Inspira un coup et…
«…’chier… »
Le projectile manqua sa cible de peu. A quelque centimètre et sans se bruit de craquement il l’aurait eu.
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Isabelle Roberts
Rescapé
Mer 4 Juil - 1:24
Isabelle Roberts
Cueillette... Isabelle & Samuel
Isabelle avait fait le tour du secteur dans lequel, sa famille et elle vivaient. Tout semblait sécurisé et calme. Les pièges étaient tous bien en place, les barrières solidement debout et aucun infecté en vue. Décidément ils avaient vraiment eu une bonne idée de s'éloigner dans l'une des rares zones de verdure de Paris, les menaces y sont bien plus rares. Si bien que la jeune femme avait fini sa "ronde" plus tôt.
Elle était rentrée donc tôt chez eux. Sa filleule jouait à la balançoire, sa sœur aidait leur grand-père à entretenir leur potager et leur grand mère était assise sur un banc en bois, surveillant avec bienveillance tout le monde. En franchissant la barrière, elle croisa le regard de son Aïeule qui s'éclaira d'une étincelle de soulagement. Elle avait toujours le regard si expressif... Isabelle vint à sa rencontre :
-Je n'ai rien vu d'anormal. -Tu es sûre de toi ? Je ne sais pas... j'ai un pressentiment qui plane au dessus de moi. -Oui, je suis sûre. J'ai tout vérifié... -Je dois être trop travaillée alors. N'écoute pas les jérémiades d'une vielle dame. -Dis pas de bêtises grand-mère, tu as souvent raison. -Oui, mais j'ai parfois tord. L'erreur est aussi présente chez l'homme que la raison voire même bien plus présente, ne l'oublie pas. Personne n'est à l'abri de se tromper. -C'est vrai... En tout cas, j'ai fini. Est-ce que tu as besoin d'autres choses ? -Hum. Oui, j'ai besoin de plantes pour certaines de mes préparations, comme la petite était malade, j'ai utilisé le fond de quelques remèdes. -D'accord j'y vais de ce pas. A tout à l'heure grand-mère.
Après ces mots et avoir fait signe à sa jeune filleule, la jeune femme partit alors pour se promener dans le bois pour chercher ces quelques plantes dont sa grand-mère avait besoin. Isabelle marcha une bonne heure, prenant son temps, se stoppant pour cueillir quelques plantes, mousses et racines. Elle glissait le tout dans son sac en profitant du calme et de la nature.
Mais alors qu'elle était accroupi en train de récolter quelques racines, elle entendit quelques pas. Isabelle releva la tête et remarqua qu'elle avait eu la chance d'être cachée par un buisson alors qu'un homme avançait. La demoiselle resta cachée quelques instants et décida de suivre cet homme au cas où... s'il se mettait à aller dans la direction de la maison de sa famille, elle se chargerait de lui faire changer de direction.
Elle le suivit quelques minutes, marchant aussi silencieusement que l'aurait fait son ombre. C'est alors qu'elle le vit s'arrêter et armer son arme. Isabelle posa son regard sur la belle biche... innocente... La jeune femme mécontente attrapa une branche et la cassa bruyamment, ce qui fit fuir l'animal à son plus grand soulagement. Elle resta silencieuse quelques instants, avant de se relever fusil à la main au cas où. Puis lança à l'homme d'une voix ferme et déterminée :
-Laissez cet animal tranquille. Contrairement à vous, il mérite bien plus de vivre. Chassez la et c'est moi qui va vous chasser.
Certains trouverez ça exagéré, mais pas elle. Ses convictions étaient bien ancrée en elle et elle était déterminée à faire reculer cet homme pour l'éloigner de cet animal innocent. Isabelle leva son arme pour lui montrer qu'elle ne rigolait pas et rajouta alors :
-Si vous doutez et pensez à une blague : je suis on ne peut plus sérieuse ! Je ne laisse personne chasser des êtres innocent sur ces terres ou en ma présence.
Bordel de… Cette échec cuisant reste en travers de la gorge. Il y avait pourtant toute les conditions idéal et réuni pour que cette biche rende l’âme et qu’elle offre un merveilleux festin ce soir. Sauf que, chance du jour, il fallait que se craquement gâche tout. S’il s’agissait d’un foutu lapin, Samuel était à deux doigts d’en retirer la peau pour en faire une écharpe pour l’hiver prochain. Cependant – et a son grand désarroi – le bruit n’avait pas était causé par un pur et simple animal innocent qui faisait que vivre dans les parages. Au son d’une voix qu’il reconnu comme étant féminine, il se retourna d’un coup et braqua son arme devant lui, tout comme le fusil qui était en joue sur sa personne, prête a lâcher une balle au moindre faux pas. Et dire qu’il espérait rentrer sans aucun ennui. Les mots de la demoiselle face a lui résonna en boucle dans sa tête et il aimait se dire que ceci ressemblait plus a une mauvaise blague, a une caméra caché – si encore elle fonctionnait – que la réalité, car se sentir menacer pour un animal qui finissait dans les tous cas par mourir, entre ses mains ou non, laissa un arrière-gout assez amère à la situation.
Et lui qui espérait passez un peu de temps paisiblement. C’est loupé.
« C’est très aimable a vous de vouloir protéger la nature, mais, vous connaissez la chaine alimentaire n’est-ce pas ? Je ne chasse pas une biche pour le plaisir. J’ai besoin de nourriture, pas d’une distraction ni d’un effluve de sang gratuite. »
Il s’en passait largement. Il en connaissait déjà suffisamment d’autrefois et plus encore avec cette horde d’infecté qu’il fallait chasser sans cesse. Une belle dans la cervelle par-ci, une autre par-là et voilà une belle marre de sang qui coule sans cesse encore et encore. Loin de là l’envie pour lui d’y prendre du plaisir. Il voulait simplement manger avec sa fille était-ce réellement trop demander ? Il fallait croire que oui. Samuel ne lâcha pas en joue la jeune femme et pris cette seconde infiniment longue et silencieuse pour l’observer. Clairement, elle n’était pas comme lui, elle semblait bien plus à l’aise en présence de toute cette forêt et sa menace, un simple survivant lambada qui passait dans le coin ne l’aurait guère prononcé. Au pire des cas, il aurait râlé car la viande fraiche venait de s’enfuir et qu’il l’avait en proie aussi. Mais là, les choses étaient bien trop différentes pour que ceci soit réellement un souci de conflit.
« Vous êtes de ceux qui ont prit refuge paisiblement dans la forêt, je me trompe ? Loin des infectés, du sang perpétuel et des êtres humains qui s’entretue pour une miche de pain. Vous ne pouvez pas protéger chaque biche de la forêt, je ne suis pas le premier et certainement pas le dernier qui viendra pour rester en vie encore un peu avec de quoi manger. Alors si vous voulez-bien… »
Avec prudence, il descendit son arme et verrouilla le loquet de protection, puis la remis à sa place initiale en ayant a nouveau les mains libres. Est-ce qu’il était fou ? Peut-être, elle tenait tout de même un fusil au bout de ses doigts et, il pouvait très bien se souvenir du temps qu’il fallait pour recharger l’arme, de sa trajectoire et de l’impact que cela pouvait laisser une fois bien viser. Merci les souvenirs de cours de police. Tout comme il pouvait parfaitement savoir qu’il perdra un temps fou à vouloir l’avoir avec son arbalète et qu’il n’avait pas d’avantage ni le temps pour attraper son arme secondaire. Alors, autant restait sans défense. C’était osé, il tenait à sa vie précieuse et mourir pour une histoire de biche l’emmerder grandement, mais il préférait presque ça qu’a perdre bêtement des munitions utiles.
« J’aimerai retrouver ma biche, sauf si vous souhaitez voir le sang d’un homme à la place ? Dans ce cas je vous en prie, faite vous plaisir et chassez-moi. Mais dans ce cas, vous ne valait pas mieux que moi. »
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Isabelle Roberts
Rescapé
Mer 11 Juil - 22:18
Isabelle Roberts
Tension... Isabelle & Samuel
L'homme parla et comme elle l'avait prévu, il le prenait pas spécialement sérieusement. Défendre un être vivant était tellement pathétiques aux yeux de nombreux humains, surtout de nos jours. Alors quand il baissa son arme en disant qu'il allait retrouver cette biche et qu'elle aurait du sang sur les mains, la jeune femme sourit et lui dit le plus naturellement du monde :
-Du sang ? Qu'est-ce qui vous dit que je vais avoir du sang sur les mains ? Je ne suis pas un monstre moi. Car voyez vous... il y a une fléchette dedans et elle est imbibée dans une préparation assez puissante. Cela vous endormira et laissera le temps à cet animal de se sauver loin de vous...
Isabelle ne mentait pas, elle utilisait son fusil sur les humains et sa machette avec les infectés, donc elle n'avait pas à mettre des vraies balles dans cette belle carabine de chasse. Du moins, elle le faisait rarement. La jeune femme avança un pas et lui dit sérieusement :
-Je connais la chaîne alimentaire, tout comme vous. Dois-je vous rappeler qu'on s'est un peu cassé la gueule dans cette dernière récemment ? Maintenant on se fait manger par des sans-âmes, qui ironiquement pourrait nous faire perdre la notre avec une morsure.
Elle semblait moins menaçante qu'au début et son ton était plus posé, moins agressif. Peut-être qu'elle avait remarqué que c'était un homme sérieux en face d'elle et qu'elle pouvait au moins tenter de dialoguer avant de vouloir le sédater. Elle lui dit alors le plus sérieusement du monde :
-Cela m'ennuierai vraiment de devoir vous tirer dessus, masi c'est quelque chose qui me tient vraiment beaucoup à coeur. Je suis végétarienne depuis bien longtemps et je n'ai aucun soucis pour me nourrir. Si vous avez faim, laissez moi vous montrer certaines choses et comment cuisiner quelques plantes qui sont bien plus riches que ce que les gens pensent.
Qu'elle tire, elle n’aura que le sang d’un homme sans défense et non infecté sur les mains. Tout ça pour une biche qui allait finir par être tué soit par un humain ou par un animal sauvage, ou tout simplement par un infecté quel qu’il soit. C’était bien beau de vouloir sauver la nature, mais très certainement un pari risqué si ce n’était même encore plus fou qu’autre fois. Mais les bonnes intentions étaient là et si rare qu’il ne fallait presque pas les laisser s’échapper à cela il était impossible de lui dire. En revanche, il remercia intérieurement le ciel que cette femme n’est pas décidée de lui tirer dessus. Il allait pouvoir rentrer chez lui en un seul morceau. Et à l’entendre parler encore un peu avec des plantes sous bras.
« Des plantes vraiment… ? »
L’avait-elle bien regardé, est-ce qu’il semblait être du genre à bouffer des plantes sans viande ? Non évidemment, mais ce n’était pas comme si elle lui laissait énormément de choix. Il lâcha un long soupir, passa une main derrière sa nuque en réfléchissant à l’instant. Mega nuit en voudrait un peu mais elle allait pouvoir manger, un mal pour un bien en quelque sorte. Et puis, ceci aurait pu être pire alors autant en profiter de la situation avant qu’elle ne change d’avis.
« Très bien, si cela me permet de rester en vie… mangeons des plantes. Mais à condition que vous ne braquier plus avec votre arme. J’aimerais rentrer sans un trou à l'abdomen. Ou Dieu sait où d’ailleurs. »
Sam s’avança doucement en montrant ses mains dans un geste inoffensif et de plaça face à elle.
« Dites-moi, comment dois-je appeler celle qui a voulu me tirer dessus avec un fusil ? Mademoiselle à végétarienne, ou la chasseuse d’homme, à moins le surnom « la chasseresse » suffira ? J’espère ne pas être le premier que vous laisser en vie ? »
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Isabelle Roberts
Rescapé
Mar 7 Aoû - 16:55
Isabelle Roberts
On baisse sa garde Isabelle & Samuel
Isabelle l'observa avec une petite moue. Elle avait beau montrer sa méfiance, cet homme avait le don de baisser ses gardes, car oui, elle avait du mal à se montrer hostile et sur la défensive. Doucement, elle baissa son arme et mit même son fusil dans son dos. Le tout en haussant les épaules et râlant sur lui :
-Pas besoin de tirer cette tête. Vous allez voir, on peut vraiment bien manger quand on se nourrit de ça. Enfin, quand on s'y connait comme moi. Une erreur et on peut s'empoisonner.
Isabelle le regarda approcher en faisant de l'ironie afin de savoir comment l'appeler. Le sourire de la jeune femme s'agrandit un peu, répondant avec une certaine décontraction. Pas qu'elle avait totalement baissé sa garde, mais elle ne pouvait pas non plus être tout le temps froide. La demoiselle n'était pas un rebot.
-J'avoue que j'aurai un faible pour "la grande chasseresse", ça fait badasse et mon ego apprécierait ça. Mais on va dire que Isabelle ça pourra suffire. Et vous alors ? Comment dois-je vous appeler ?
Isabelle avança plusieurs pas dans la direction opposée par laquelle s'était enfuit la belle biche. Elle ne voulait pas tenter le diable. Puis elle n'était pas du tout naïve, elle savait qu'elle ne pouvait sauver tous les animaux et elle savait que même elle, si elle ne parvenait plus à trouver les plantes qu'il faut pour se nourrir, elle se tournerait vers cette méthode pour pas que sa famille meurent de faim. Du coup, la demoiselle soupira et lui demander alors :
-Vous voulez des bons conseils de chasse ? Des détails qui ne feront pas nuire le maigre environnement qui se reforme malgré tout ce qu'il s'est passé ? Mais oh fait ! Vous chassiez pour combien de personnes ?
Elle avait passé un reportage auprès d'une tribu au coeur de la forêt Amazonienne. Isabelle avait appris énormément de choses à leurs côtés et aussi des valeurs de vrais chasseurs. La demoiselle en était ressortie changée. Elle n'était plus aussi extrémiste depuis ce séjour, car peut-être qu'avant ces rencontres elle aurait tiré sur cet homme sans essayer de parler avec lui. Alors qui sait ? Peut-être qu'elle pouvait transmettre un peu de ce savoir.
Devait-il s’inquiétait ? une pat de lui criait qui levait prendre ses jambes à son cou le plus rapidement possible, tandis que l’autre lui rappelait sans cesse qu’elle avait un fusil et son espérance de vie ne dépasserait guère les cinq minutes montre en main à tout casser. Alors, mieux valait ne pas trop tenter le diable. Evidemment qu’il tirait une tête de six pieds de long, savoir qu’il allait bouffer des plantes étaient loin d’être une partie de plaisir, plus encore en sachant qu’il avait des possibilités de s’empoisonner facilement par une simple erreur. Un « Chouette » sorti de sa bouche en guise de réponses sans vraiment de grande conviction. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui dire de plus ? Il ne pouvait qu’espérait que la chasseresse ne tente rien dans son dos. Enfin « chasseresse », celle-ci répondait finalement sous le nom de Isabelle. Idéalement, la chasseuse sonnait bien à son esprit. Mais cela ce n’était que son propre avis personnel… quoique, cette dernière n’était pas trop loin du même avis que lui. Une vaine en fin de compte qu'elle n'est pas mise à exécution ses menaces. Il ne s'en serait pas sortit à si bon compte. Même si finalement il préférait la première appellation, il voulait bien l’admettre que celui-ci lui allait a ravir.
« Sam, ça fera l’affaire, dit-il simplement en la suivant »
Et dire que de l’autre côté, il y avait une biche à la chaire fraîche et juteuse qui gambadait paisiblement à deux doigts de lui tendre les bras. Quelle tristesse, mais il se devait de se faire violence pour ne pas rebrousser chemin. La poisse. Son regard était attiré par tout et rien à la fois ; les arbres, les fleurs, l’herbe, le craquement des buissons, le son des oiseaux, l’odeur de la nature. Tout ce qui faisait oublier le malheur dissimulé et lâché en ville non loin. Tout ce qui faisait qu’au-delà des arbres a mort semblait irréelle. Peut-être devrait-il envisager de prendre les affaire s pour vivre ici, en soit, le tout lui paraissait tellement plus sure que Paris en elle-même. Même un loup semblait vachement plus abordable c’est pour dire.
Sam sorti de ses pensées juste à temps pour entendre la question et y répondre vaguement :
« Pour plusieurs personnes, qui de préférence, voudrait être encore en vie après manger, vous voyez. »
Parce qu’il n’avait pas envie de s’attarder sur le nombre, ni même sur les détails qu’il considérait comme étant encore suffisamment personnel pour ne pas avoir à offrir une réponse direct.
« Ne m’en voulez pas, mais précaution oblige. »
Parce que c’est aussi comme ça que ça marche maintenant. Qui n’est pas prudent sur les derniers remparts des êtres cher encore de ce monde ?
« Et vous alors ? Vous êtes une habituée de la chasse. Votre bonté envers votre prochaine est si rare que je suis une exception ou vous avez déjà partager vos conseils avec d’autre qui sont ressorti d’ici vivant ? C’est histoire de savoir si vous m’emmener dans un sacrifice humain avec vos belles paroles, ou non. Lacha-t-il en souriant sincèrement. N’y voyez rien d’offensent si je fais fausse route, dans ce cas je vous présenterais surement mes excuses. »
Dans des termes plus concrets, cela le ferait vachement chier de faire un remake d’Hansel et Gretel perdu dans la forêt et bientôt dévoré par une bande hippie accro soi-disant aux plantes. Là-dessus il préférait passer son tour.