Mon caractère ? Très bien, si vous insistez.
Mes qualités : Je ne sais pas quelle est ma plus grande qualité, certains mettront mon intelligence, mais à mes yeux ce n'est pas vraiment la plus importante. Je pense que mes meilleures sont certainement mon assurance, le respect que j'ai pour autrui, mon sens des valeurs et ma détermination. J'ai toujours tout fait pour réussir ce qui me semblait juste.
Mes défauts : Vous pouvez être sûr que mon plus grand défaut est mon entêtement, qui parfois frôle un peu trop l'excès. Ensuite, bien sûr il y a mon addiction à la cigarette. Que je peux me montrer râleuse quand je n'ai pas ce dont j'ai besoin ou ce que je veux. Ah ! Et je chante terriblement faux !
Ce que j'aime : La science comme vous l'aurez deviné. Sinon, j'ai pris goût au sport depuis que je suis dans le centre de recherche. J'adore lire des romans policiers. Faire des mots croisés. Jouer aux échecs. Me promener.
Ce que je déteste : me sentir impuissante, les profiteurs, les cannibales, les voleurs et encore plus les tueurs, on a assez de pertes humaines comme cela.
Ce que je pense des amitiés : J'ai assez négligé ma vie sociale pour mes études, mes recherches et maintenant pour le virus. J'ai développé un certain lien avec Ivy cette militaire avec je m'entraîne, je pense que je serai prête à tout pour l'aider ou la protéger. C'est ça qu'on doit appeler l'amitié, non ?
Ce que je pense de l'amour : Je ne suis pas très sentimentale, pour le moment j'en sais vraiment rien. J'ai juste quelques histoires pas très sérieuses, mais je suis certaine que je le découvrirai au bon moment.
Ce que je pense des liens négatifs : Je dois dire que je pense gérer assez bien les choses. Je suis certes froide et distante avec les personnes dont je ne m'entends pas, mais j'arrive à me contrôler sans les insulter ou les taper. Je pense que c'est déjà pas mal.
Si un jour on m'avait dit que je serais aussi douée avec une arme, qu'avec un microscope, j'aurais certainement ri au nez de cette personne. Mais voilà, ma vie est ainsi faite. Je suis devenue autant militaire que scientifique. Pourquoi ? Parce que j'ai tout simplement espoir. L'espoir qu'un jour les choses vont changer.
Je dois l'avouer que au début ce n'était pas facile pour moi. Après tout, j'ai grandi dans la fascination de la science, j'ai toujours adoré ça aussi petite que je pouvais l'être. Mon père médecin en était vraiment fier et ma belle mère infirmière l'était également. La science était mon refuge, car inutile de se leurrer. Mon côté "exotique" m'a attiré la haine raciale de nombreuses personnes, surtout que mon père était blanc et ma belle mère l'était toute autant. Donc je vous laisse deviner les moqueries dont j'ai été la cible.
Ce fût au collège que j'ai décidé de faire des études scientifiques et mon père m'aida à me décider sur la voie à suivre. Il me raconta donc comment ma mère cubaine, succomba à une maladie inconnue. Je voulais tout étudier, microbes, virus, bactéries. Je voulais comprendre comment de si petites choses pouvaient avoir tant d'impact sur l'environnement, sur les animaux ou même sur l'homme. J'étais totalement fascinée. Si bien que je me suis acharnée sur mes études.
A peine diplômée, par mes résultats je fus recrutée par une grande entreprise dans une unité de recherche. J'y ai passé à peine quelques mois quand l'épidémie commença. J'étais tellement impatiente d'étudier ça, que lorsque l'état me contacta pour la cellule de crise, j'ai tout de suite abandonné mon poste pour cela. J'ai abandonné la renommée et l'argent que ça me reportait pour aider mon prochain. Car c'était ça mon objectif principal, sauver les gens et faire en sorte qu'il y ait le moins de victimes possible.
Mais je fus tellement vite submergée avec les autres scientifiques. Cela ne ressemblait en rien à ce que j'avais pu voir ou étudier. Tellement plus agressif et n'ayant rien en commun avec les virus que l'on connaissait. J'ai vite commencé à tourner en rond et à être dépassée. Il y avait de plus en plus de victimes, le monde devenait ravagé et la goutte de trop fut les bombardements. J'ai cru craquer après cela, mais une militaire m'aida à extérioriser ma frustration: elle m'apprit à me battre.
Après ça j'ai pris une nouvelle routine, le matin j'étais dans mon labo et l'après-midi je m'entraînais avec les militaires. J'ai perdu la notion du temps, mais finalement en voyant de quoi j'étais capable, on accepta de me laisser étudier sur le terrain. Prendre des échantillons, analyser les comportements des infectés et rencontrer quelques immunisés. Mais cela m'a aussi fait constater à quel point notre monde était dévasté et à quel point on ne changeait pas cela. J'étais pas certaine d'avoir la même notion de l'espoir que les autres, mais une chose était sûre: je voulais qu'il le découvre. Je vais leur montrer ce qu'est vraiment l'espoir.
Pseudonyme : Hélyne
Âge : 26 ans
Blabla : je vous aime <3