Kate c'est une fille rustique. Une de celle qui n'a pas peur de se mettre les mains dans le cambouis ou d'affronter plus gros qu'elle. On la considère facilement comme une grande gueule, une fille qui cherche la merde, pourtant elle est pas du genre à courir droit dans les ennuis, seulement elle a appris à se défendre.
Avant d'arriver sur Paris, elle était en campagne et il lui a fallu affronter les infectés pour arriver où elle en est maintenant. Elle n'est pas du genre froide ou méchante mais elle est franche, voir un peu trop, ce qui peu en refroidir plus d'un.
Kate c'est pas forcément une fille constante, bien au contraire, tantôt causante et attentionnée ou tantôt distante et renfermée, elle est versatile, affichant sa moue récurrente, un magnifique duck face, signe de sa réflexion profonde (oui oui).
Si la punk est calme de nature, la titiller un peu trop peut vous valoir une jolie surprise car Kaitleen peut se montrer très expressive aussi bien verbalement que physiquement. Elle n'a pas froid aux yeux et ses émotions lui portent souvent préjudice malgré qu'elle le sache. Pourtant derrière son allure de dure et de garçon manqué Kate reste quand même une fille assez simple et cool quand on la connait.
Son histoire ? Banal.
Née au fin fond de la Normandie dans le joli petit village de champsecret, Kaitleen est un peu considérée comme une bête de foire en compagnie de son père. En effet, ce dernier est Guadeloupéen et elle, métisse et il faut bien l'avouer les noirs ne sont pas monnaie courante dans cette petite bourgade reculée. Mais même s'il fallut un temps d'adaptation pour eux, qu'importe, ça n'empêchait pas la brunette de grandir doucement.
Le second choc de ses braves gens fut l'adolescence de la demoiselle qui,en plus d'être métisse, devint une représentante du style punk, l'assumant sans trop de difficulté. Mèche rose, violette ou bleu, pique, maquillage outrancier, rien ne l'arrêtait. Et quand elle ne faisait pas hurler ses écouteurs sur du Mass Hystéria ou du Tagada Jones, elle bossait sur des voitures, des chaudières et tout ce qui possédait un moteur ou qui servait à lui faciliter la vie. Curieuse le bricolage était une passion que lui avait transmit son père, garagiste de métier.
Pourtant, sur l'insistance de sa mère, Kat se tourna non pas vers sa passion mais vers une autre voie : l'Art. Il faut dire que ses cahiers étaient souvent barbouillés de dessin en tout genre et même si elle n'était pas une élève parfaite, elle avait néanmoins une mémoire du tonnerre qui lui permettait de s'en sortir sans trop de soucis, rattrapant souvent ce que son manque d'investissement lui faisait rater.
Mais pour satisfaire sa mère, la métisse dut prendre la route de la capitale, y prenant appartement et commençant sa vie loin de son havre de paix. Elle se fit des amis à l'école d'art mais même si cela lui plaisait, c'était loin de la transcender pour autant. Aussi après sa première année, elle redescendit, bien décidée à changer de voie.
Mais cette même année annonça le début de l'épidémie et les premiers cas et la montée croissante de l'épidémie encouragèrent sa génitrice à ne pas renvoyer sa fille à la capital. Kaitline reprit donc une formation à la campagne, bossant avec son père.
Cependant l'épidémie et les tensions créèrent un climat de terreur et bientôt les gens se méfièrent de plus en plus des étrangers et plus encore de ceux qui quittaient la capital.
Mais ce qui devait arriver arriva. Des cas apparurent dans la régions et bientôt, ce fut chez eux que la maladie frappa. Sa mère fut infectée et elle fut prise en charge par les militaires. Quelques mois plus tard, alors que rien n'allait en s'arrangeant, son père décida qu'il était temps de rejoindre la capital où un centre était créé pour chercher un vaccin et ensemble ils se mirent en route. Mais la maladie avait pris une ampleur démesurée et ils se rendirent compte qu'il n'étaient pas prêt pour ça. Le fusil de chasse de son père fut rapidement enrayé et abandonné au profit de son couteau de chasse et de son couteau de cuisine. Ils utilisaient des armes de fortune : bout de bois taillé en lance, pierre, sac à main armé d'une brique, tout était bon à prendre tant que ça pouvait servir à repousser les infectés.
Malheureusement, un jour l'un d'eux eut l'avantage et dévora le père de Kait, permettant à cette dernière de fuir. Le reste de la route fut plus dur que jamais, la jeune femme devant se cacher tel un animal en fuite tout en combattant son chagrin. Ce n'est que quelques semaines plus tard qu'elle débarqua sur Paris, découvrant les dégâts subies par la cité. Même si elle avait entendu parlé de rumeurs, jamais elle n'aurait cru que c'était à ce point.
Exténué, elle eut la chance de tomber sur des militaires qui l'aidèrent à rejoindre l'Espoir. Depuis elle les aide de son mieux, offrant ses services de mécanicienne tout en bossant aussi hors du centre contre rémunération ou troc.
Pseudonyme : Ama =D
Âge : 27
Blabla : bla ? '-' C'est moi la chieuse aux milles et une questions. Voilà voilà...