Après ce que Lucyle a traversé, il n'est pas nouveau qu'elle ait changé...
Lucyle est principalement une personne qui réfléchit avant d'agir et qui aime beaucoup observer le monde qui l'entoure. Elle n'est pas spécialement quelqu'un de cruel mais si, par exemple, quelqu'un lui demande de l'aide, elle voudra une contrepartie. Elle n'est pas spécialement sociale mais elle saura parler et maintenir une discussion si jamais elle devait en avoir une. Mais attention à ne pas aborder un sujet avec elle : Les frères et soeurs. Elle ne voudra pas répondre aux questions les concernants ou du moins de pas donner de détails sur eux. La jeune femme sait se débrouiller dans quasiment n'importe quel domaine, sera prête à aider les siens, en fonction de la raison.
Elle sera souvent à l'écart des disputes et des chamailleries lorsque ça ne la concerne pas et restera calme la plupart du temps. Lucyle peut être gentille parfois, cela dépend de son humeur, logique. Mais attention à ne pas abuser de sa gentillesser. Elle peut avoir de la compassion et si vous être proche d'elle, elle sera prête à vous aidez quoiqu'il arrive et à prendre certains risques.
En revanche, elle fait partie des personnes à éviter de pousser à bout, elle a une certaine patience mais peut très bien vous le faire regretter de n'importe quelle manière si vous lui faite perdre son sang froid. La jeune femme n'accorde pas facilement sa confiance, mais si vous le méritez elle peut devenir une des personnes les plus fidèles. Elle rendra toujours la monnaie de votre pièce, que ce soit négativement ou positivement. Si vous l'arnaquez, attendez à ce qu'elle se venge. Mais si vous lui rendez service, elle en fera autant pour vous.
Lucyle sera la plupart du temps honnête avec son interlocuteur, calme et qui ne cherchera jamais les choses compliquées sauf s'il n'y a pas d'autres choix possible.
Étrange non ?
D'avoir un nom japonais et un prénom français. D'où ça vient ? De ma mère et de mon père. Mon père est Japonais et vient d'une mafia. La plus grande du Japon et il en était le chef. Les yakuzas.
Bon, aujourd'hui ça n'a plus d'importance, puisqu'ils n'existent plus. Vous vous doutez sûrement de la raison du pourquoi ils ont disparus. Rien d'étonnant.
"Qu'est ce que ça fait de venir d'une mafia ?" Bah, rien de surprenant. Tu es simplement vu comme le méchant de l'histoire. Tu es aussi concidérée comme une délinquante. Seulement que rien de tout ça ne m'intéressait... Tout aussi bizarre hein ?
Je suis née, comme vous pouvez vous en douter, au Japon. Dans une villa, reculée, dans une forêt. C'était pratique d'avoir des médecins et chirurgiens à domicile. Je suis la troisième héritière de ma génération. J'ai deux grands frères, des jumeaux du nom de Jacques et Jacob, et la petite dernière, Marine, ma petite soeur que je protégeais des deux imbéciles.. Et contrairement aux autres, je ressemblais plus à ma mère qu'à mon père. À part les cheveux noirs, mon visage n'avait rien d'Asiatique.
Ma mère, qui est française, a rencontré mon père pendant un de ses voyages en tant que journaliste. Pour faire bref, elle a trop fait la curieuse et ça lui ait tombé dessus. Ensuite, mon père a fait d'elle sa prisonnière mais au bout d'un certain moment, ils sont tombés amoureux l'un de l'autre et je fais ensuite mon apparition. Après tout, c'est mon histoire qu'on raconte et non la leur.
Il est rare chez les Yakuzas, que des filles naissent au sein de la mafia. Notre père parfois regrettait d'avoir eu deux filles et deux garçons. Mais il nous aimait quand même, même s'il voulait qu'on soit mêlé aux affaires familiales. Ma soeur, cela ne lui dérangeait pas le moins du monde. Mais moi si. Je voulais être une fille "normale". La seule chose que j'aimais bien dans cette mafia, c'était qu'ils avaient tous un esprit de famille et d'entraide.
J'ai rapidement appris à me battre, à tenir une petite lame entre mes petites mains. Puis au fil des années, j'ai appris à me battre avec un sabre en bois. "Chaque Yakuza a sa propre lame, il est temps que tu es la tienne" c'est ce que disais mon père et mon grand père.
J'ai également eu une enfance et une adolescence qui était proche de celle d'une personne normale à quelques détails prés. Le jour de mes 15 ans, j'ai eu mon sabre comme mes frères qui les avaient eu deux ans avant. Mais je n'avais pas le droit de l'utiliser. Après tout, c'est dangereux de laisser une gamine utiliser un vrai katana. Elle pourrait se couper et faire n'importe quoi avec ! Alors j'ai continuer de m'entraîner avec un sabre en bois.
Je vous passe certains passages de ma vie qui ne sont pas intéressants. Blablabla.
Mon père commençait à placer ses espoirs en mes frères qui faisaient n'importe quoi et qui abusaient de leur titre. Moi, ça me convenait, je ne voulais pas toucher à cet héritage. Mais plus le temps passait, et plus ils ont commencé à enchaîner conneries sur conneries. Mon père a finit par craquer et les a déshériter. Et du coup, c'était moi l'espoir de la famille. Ce que je ne voulais pas. J'avais maintenant la pression de mon père sur le dos. À cause mes frères. Je m'en souviens encore.
"- Pourquoi elle ?! Elle est la troisième de la famille !" Je suis d'accord...
"- Elle ne le mérite pas !" Tout à fait...
"- Elle ne comprendra rien !" C'est ça...
"- Peut être que ça ne l'intéresse pas !!" Voilà.
"- Peu importe" Je ne voulais pas ça. Ça ne devait pas me concerner bordel !
Pendant le reste de ma vie, jusqu'à mes dix-huit ans, j'ai vécu sous la pression de mon père et même de mon grand père. Ma mère s'en fichait totalement. J'aurais voulu naître dans une autre famille. J'ai voulu me rebeller une fois contre mon père mais le résultat n'était pas celui que j'espérais.
Lorsque j'ai fait face à mon père, j'ai libéré tout ce que j'avais sur le coeur. Je me souviens encore... Mon père m'avait regardé sévèrement, il y avait même de la déception. Il s'était ensuite levé pour marcher vers moi. Je pensais qu'il comprendrait, que je serais libérée de tout ça ! Mais non. Tout mes espoirs ont été détruits. Je n'avais pas encore compris ce qu'il venait de m'arriver. J'avais la tête qui avait pivoté sur le côté et j'ai senti ma joue brûler. J'ai compris à ce moment là que j'ai reçu une giffle de mon père. "Tu me déçois beaucoup." avait-il dit, avec un ton qui n'était pas celui d'un père mais celui d'un mafieux Et malgré ça, je suis quand même restée l'héritière.
À partir de ce moment là, j'ai commencé à foutre ma vie en l'air. J'ai commencé à voler, à frapper quiconque osait se mesurer à moi, je trainais avec ceux qui aimaient foutre le bordel partout où ils allaient, parfois je partais de chez moi la nuit pour aller m'amuser avec ceux qui croyaient être mes "potes" et je ruinais toute mes chances pour avoir une vie normale, et c'est à ce moment là où j'ai fait mon tatouage de dragon derrière, dans le dos. Mon père attendait beaucoup trop de moi. Il dictait aux autres chacune des choses que je ferais plus tard, et c'était tout ce que je ne voulais pas. Ma vie était devenue un enfer, trop de pression, trop d'espoir, trop d'attente de moi sur le dos. Je n'aurais pas dû faire autant de conneries et j'aurais dû simplement fuguer pendant que je le pouvais et espérer me faire une vie ailleurs. Mais je me suis vite rendu compte que je n'aurais nul part où aller car j'allais vite être retrouvée.
2021 : Dernier mois de l'enfer que je vivais
Août :
J'avais 19 ans, je m'étais calmée niveau bêtises, mais j'avais beaucoup changé. Fini la petite fille modèle devant son père et délinquante derrière. J'avais enfin mon propre sabre, tranchant presque n'importe quelle matière. Ce jour là, mon père m'avait annoncé que nous partirons en France, Paris plus exactement. Il avait là bas une maison de vacances, qui était aussi le lieu où j'allais faire partie de l'affaire familiale. Le moment que je redoutais tant : un rite d'initiation. J'ai pris l'avion avec mes frères et ma soeur, et mon père. Ma mère n'était pas venue à cause de son travail. J'aurais aimé la revoir une dernière fois.
Une fois que j'étais arrivée devant la maison, une maison en région parisienne , tout ce qu'il y a de plus normale, un peu luxueuse. J'ai soupiré un bon coup, essayant d'oublier l'évènement qui m'attendait dans quelques jours. Une ou deux semaines pour être plus précise.
Je suis arrivée en France en parlant à moitié français, grâce à ma mère dés qu'elle avait le temps. Puis, j'ai eu des cours de français en me disant que ce serait utile. Je métrisais la langue anglaise et j'essayais de perfectionner mon français, je m'entraîner dans un ancien dojo, avec un bon maître, mes frères ont continué à râler en prétendant que je n'étais pas faite pour ça, que ce sera la chute de la famille, et ma petite soeur qui se contentait de faire ce qu'on lui demandait sans protester. Elle était la plus sage d'ailleurs...
Cela faisait déjà quelques jours que nous étions arrivé et le rite d'initiation approchait à grands pas. Ce qui voulait dire que j'allais officiellement faire partie des affaires de la familles. Je m'étais enfermée la plupart du temps dans ma chambre, refusant catégoriquement de sortir en dehors du repas et de mes cours. L'angoisse et le stresse me montaient à la tête.
Plus qu'un jour avant le rite. Et dernier jour de la vie que j'avais avant.
Nous étions le soir. Vers minuit plus précisément. Je ne voulais vraiment pas passer le rite. Cela m'angoissait trop, ma vie ne sera plus la mienne mais celle de la famille et je ne serais pas libre de ce que je voudrais faire. J'allais devenir une vraie mafieuse. La seule chose que j'aimais dans cette mafia, c'était l'esprit de famille et d'entraide qu'il y avait. Je sais, je l'ai déjà dit avant. On se défendait tous les uns les autres. Même si on ne se connaissait pas forcément. Bref..
J'étais posée sur le rebort de la fenêtre du premier étage, hésitant à partir. Tout était calme. Pas un bruit. Lorsque quelque chose chose attire mon attention. Un bruit. Une sorte de respiration très prononcée comme si quelqu'un avait du mal à respirer, ou bien qu'il forçait. Je cherche du regard d'où provenait ce son, et je le vois. C'est un membre des agents de sécurité qui était sensé gardé la demeure. Mais quelque chose clocher dans sa manière de marcher. C'est comme si son corps tenait à peine debout. Je continue de l'observer et le voit s'approcher d'un autre agent. Pour l'instant tout avait l'air normal. Même le garde lui faisait un salut de la main.
Le jugeant comme étant normal, je détourne la tête vers l'intérieur de ma chambre pour fixer mon sabre et son fourreau. Il avait l'air de briller sous la lumière de la lune, ce qui m'apaisa presque. Mais un cri me tira de mes pensées. Je tourne la tête vers l'origine du son et je vis quelque chose qui m'effraya au premier abord mais qui me dégouta par la suite. L'homme que je croyais normal ne l'était pas du tout ! Il était sur le garde, la tête enfouit dans la gorge. Je pousse une léger cri de dégout et l'homme tourne la tête vers moi. Il avait la bouche en sang, le regard vide, et une énorme morsure au niveau du bras droit.
Il n'était pas humain. Ou du moins, il ne l'est plus. Sur le coup, le premier réflexe que j'ai eu était de retourner à l'interieur, je suis allais dans la chambre des mes frères et de ma soeur. Celle de mon père était à l'autre bout de la maison. Nous avions donc décidé de nous réfugier dans une seule et même chambre, celle de Jacques et Jacob. J'ai ensuite regardé par la fenêtre et je n'en cru pas mes yeux. Il y avait cinq autres personnes qui déambulaient, la bouche elles aussi couvertes de sang, et qui avait passé la grille par je ne sais quel moyen. Certains étaient plus rapides que d'autres. Certains attaquaient d'autres se contentaient de dévorer les restes des cadavres. Tout le monde les avaient vu. Dans la chambre, on entendaient les coups de feu, les cris des personnes qui se battent et d'autre qui meurent. Ma soeur se bouchait les oreilles tandis que mes frères étaient irrités et terrifiés.
Cela a duré plus de trente minutes, et nous n'avions rien fait pour protéger les autres. Tout semblaient si calme.. Cela en faisait presque peur. J'ai décidé d'ouvrir la porte qui était fermé à clé. Je jeta un oeil à l'extérieur. Rien. Que des cadavres et des giclures de sang sur les murs. Il fallait que je passe dans ma chambre pour que je récupère mon katana. On ne sait jamais, peut être que ce n'est jamais terminé. J'arrive dans ma chambre en restant sur mes gardes et en faisant le moins de bruit possible. Je m'apprêtais à prendre mon arme lorsque j'ai entendu un cri de Marine. Ce n'était pas terminé.
J'ai couru jusque dans la chambre des jumeaux pour y voir une de ces choses en train d'essayer d'attaquer Jacques. Jacob lui était étaler au sol, dans un bain de sang. Marine était dans un coin, les larmes dégoulinantes sur ses joues, les mains devant sa bouche. J'ai alors sorti mon sabre de son fourreau pour le planter dans le torse de l'espèce de goule ou de zombie et l'éjecter de mon frère. Je pensais que c'était suffisant, mais visiblement, ce n'était pas le cas. Il n'a fallut que quelques secondes pour que la chose humanoïde revienne à la charge et me sauter dessus.
J'ai été violemment été propulsé au sol et j'étais en train de résister pour éviter de servir de repas. J'étais presque à bout de force lorsque un gros son de choc métallique contre quelque chose de dur retentît et le zombie, on va l'appeler comme ça, était tombé au sol à côté de moi. Je me suis rapidement écartée et j'ai vu mon frère avec ce qui semblait être un tisonnier, et du sang à l'extrémité. Le zombie saignait et semblait avoir le crâne fêlé. Mais il se releva avec difficulté et mon frère se jeta sur lui à son tour pour lui défoncer le crâne. Une fois le carnage terminé, le zombie ne bougeait plus. Il était définitivement mort.
J'avais peur, Jacques et Marine aussi. Il avait tuer quelqu'un. J'ai observé tout le monde pour voir s'il étaient blessés. Jacques l'était. Il a été mordu au bras droit. Marine n'avait rien, si ce n'est que quelques éclaboussures de sang sur elle. Et... Le cadavre de Jacob. Sa gorge était arrachée, ses bras griffés qui saignaient encore et son corp traînait sur une flaque de sang. Jacques et Marine avait pleuré sa mort, moi j'ai retenu mes larmes. J'ai mis un draps sur le corps du mort et je l'ai mis de côté. Marine a mis un bandage sur la plaie de Jacques tandis que moi, j'ai visité la demeure, cherchant s'il restait des survivants. J'ai compris à ce moment là, que le monde dans lequel nous étions n'était plus le même.
Tout le monde était mort. Les agents, les gardes du corps, et ceux qui nous avaient attaqué. Et en voyant autant de cadavres qui commençaient à pourrir et l'odeur, je n'ai pas pu m'empêcher de vomir mes tripes. Sexy n'est ce pas ? Une fois que c'était passé, je suis allé dans la chambre de mon père, mais il n'y avait rien à part des traces qu'il y a une bagarre ici. Des traces de sangs, des draps déchiré, des meubles renversés, et quelques vases et cadres cassés. Bref, mon père n'y était pas. Je me suis faite l'idée qu'il a réussi à s'échapper avec quelques uns de ses agents en pensant que nous aussi nous nous sommes échapper.
J'ai vérifier la cuisine, on a de quoi survivre une semaine au grand maximum. Je suis revenue dans la chambre et j'ai vu de Jacques était bizarre. Il m'avait dit qu'il avait un peu mal à la tête alors Marine était allée chercher des médicaments pour lui. Il était fiévreux, et commençait à avoir de la toux. Marine et moi commencions à nous inquiéter.
Plus les heures passaient, et plus l'état de Jacques s'empirait. Il avait commencé à vomir tout ce qu'il avait ingurgité et ma salle de bain était devenu sa pièce à vivre. Marine était réellement inquiète et commençait aussi à avoir peur. Sa petite grippe s'était transformé en une grosse maladie tenace. Les médicaments n'était plus efficaces et nous en étions à court.
Voilà qu'une journée entière s'écoule depuis que Jacques était tombé malade. D'ailleurs, ça s'est empiré. Jacques a commence à vomir du sang plutôt que de la nourriture. Son visage exprimait de la souffrance et à la fois de la désespérance, comme s'il était au bout de sa vie. Par la suite, il fit quelques petits malaises qui ne duraient pas bien longtemps. Marine était terrifiée à l'idée qu'il meurt. Je suis partie quelques minutes pour aller chercher quelque chose qui pourrait l'aider à aller mieux, j'avais d'ailleurs mis plus longtemps que prévu. En revenant, j'ai entendu Marine crier et courir vers moi. Elle m'avait dit que Jacques s'était évanoui et qu'il ne se serait pas réveillé.
Une fois dans la salle de bain, j'ai vu le corps de mon frère étalé parterre. J'ai pris Marine dans mes bras, pour ne pas qu'elle regarde. Nous nous sommes assises devant lui, espérant qu'il se réveille. Ma soeur a pleurer, alors que je contenais mes larmes encore. Je souffrais de l'intérieur. Voir sa famille mourir petit à petit...
Deux heures se sont écoulées par la suite. Jacques Shinoda était mort et a rejoind son frère. À ce moment là, j'étais en train de me dire "Pourquoi moi ?" mais c'est ce que tout le monde se serait dit. J'en avais marre d'être là.
Je me suis levée et Marine a suivi mon geste, puis nous sommes parties chercher quelque chose à manger en silence dans la cuisine. Il n'y avait aucun bruit. Puis des pas. Venant de l'étage, là où était Jacques. Il n'y avait personne dans cette maison, à part nous. Marine compris que ça ne pouvait être que Jacques qui aurait survécu. Elle s'est précipitée vers la salle de bain de l'étage, je l'ai suivi mais pas au même rythme, trouvant cela suspect. Nous étions arrivée devant l'escalier central lorsque nous vîmes Jacques. Mais avec un air étrange, comme s'il était ailleurs. Il a regardé Marine qui elle était heureuse de le revoir. Mais c'était très étrange. Beaucoup trop. Jacques respirait fort, et a commencé à courir vers Marine en hurlant.
J'ai rapidement tiré Marine vers moi, Jacques comptait lui sauter dessus. On l'avait définitivement perdu. Il était mort mais vivant à la fois. Et il voulait nous tuer. J'ai entraîné Marine dans la chambre des jumeaux et Jacques nous suivit en continuant de crier. Il semblait affamé. Pas étonnant vu tout ce qu'il a gerbé... Je nous ai ensuite enfermée dans la pièce et en voyant mon katana planté dans le dos du zombie qui nous avait attaqué la veille, je le pris et me pare à attaquer s'il compte défoncer la porte. On l'entendait hurlé de toute sa voix, puis il força la porte et la renverse au passage. J'ai toujours su que c'était de la camelote ces portes...
Je lui ai foncer dessus mais à ma grande surprise, il m'a esquiver et s'était jeter sur Marine. Ma soeur n'avait pas compris sur le coup ce qu'il lui arrivait. À peine me suis-je retournée pour l'attaquer que Marine poussait des cris de souffrances. Jacques était en train de lui dévorer l'épaule et lui arrachait le ventre. Sous l'effet de la peur, j'étais paralysée, je n'arrivais plus à bouger. J'étais sensé la protéger de tout type de danger. Elle qui était la plus sage. Les cris qui n'avaient durer que quelques secondes ont cessé pendant un instant. Marine se débattait avec ses dernières forces. Lorsque je me suis rendu compte qu'il fallait que je devais agir, je me suis jeter sur Jacques et je lui ai enfoncé mon sabre en plein dans le dos pour le pousser avec et l'écarter de Marine. Cette fois, il allait à faire à moi.
Après qu'il soit tombé, il s'est levé et a couru jusque devant moi pour m'attaquer mais j'ai esquivé difficilement, et il m'avait griffé l'avant bras. Je l'ai regardé un instant, sans bouger et lui non plus. Je continuer de le regarder en essayant de me rappeler comment Jacques avait tué une de ces choses. Il lui avait littéralement massacrer le crâne. Il va donc falloir que je fasse pareil. Il est déjà mort après tout. Je continue de le détailler, il bave, il a une énorme tâche de sang avec une ouverture en plein milieu du torse et avec ça, il n'est pas mort. Donc le seul moyen c'est de viser sa tête.
Je prend une grande inspiration, et bouge la première. Je l'esquive pour passer rapidement derrière lui pour le pousser et le faire tomber. Je me jette à nouveau sur lui et lui plante ma lame en plein front. Il a hurlé une dernière fois et par peur j'ai appuyé plus fort au point de lui transpercer complètement le crâne. Et il n'a plus bougé. Plus un son ne s'échappait de cette maison. Tout était si calme. J'avais failli oublier Marine. Elle non plus ne faisait plus un bruit. Je me suis relevée et me suis tournée vers son corps sans vie. Je ne voulais pas y croire. Je venais de tout perdre. Je n'avais plus rien. J'ai pris le corps de Marine dans mes bras et j'ai pleuré tout les larmes de mon corps tout en hurlant. Tout ce qui s'était renfermé en moi s'était libéré.
J'ai tué Jacques et j'ai perdu Marine et Jacob. Et ma mère ? A-t-elle eu ce genre de problème au Japon ? Et mon père ? Qu'est-il devenu ? Je reste aujourd'hui sans réponse.
Fin Août :
Je suis restée enfermée dans la maison pendant quelques jours jusqu'à ce que je n'ai plus de nourriture. J'ai perdu toute espérance de vie. Mais j'ai dû quitter la maison, la puanteur des cadavres me donner la nausée. J'ai commencé visité un Paris complètement anéantit. J'ai volé dans un magasin de chasse des couteaux de chasse et une sangle pour ranger mon sabre et le tisonnier en acier que j'avais pris au passage. Je m'étais installé dans des appartements désertés, mais je les ai quitté juste après. J'ai ensuite appris qu'il existait des clans qui s'étaient formés mais je n'étais pas prête à ça. J'ai ensuite passé un an en temps que Solitaire, en m'étant installé dans un toit avec le nécessaire pour survivre et j'ai eu beaucoup de mal à faire mon deuil. J'ai eu également quelques problèmes, je m'étais battue avec plusieurs personnes qui voulaient m'arnaquer ou me voler... Une petite période semée d'embuches en fait.
J'ai ensuite rencontrée une personne, qui m'a fait entrer dans un groupe, la Meute. Et la personne qui m'y a fait rentrer, c'est une béta. Faïza, sûrement connu dans toute la Meute. Elle m'a trouvé dans un bâtiment délabré, j'étais assise dans l'ombre, les bras reposant sur mon sabre. Elle était sans doute en train de piller les ruines. Après une courte discussion, elle m'a convaincu pour rejoindre leur clan. Leur truc c'est l'entraide, comme une sorte de famille mais pas trop. S'il y a un danger tout le monde rapplique, mais chacun fait plus ou moins sa vie de son côté, du moment qu'ils font ce qu'on leur demande. Et c'est un peu l'argument qui m'avait convaincu. La mafia, c'est un peu comme ça en fait.. Et grâce à Faïza, j'ai eu droit à une seconde vie en quelque sorte.
Je l'ai donc rejointe sans faire trop d'histoire et j'ai passé quelques mois en tant que gamma, la place de base. Mais j'ai commencé à m'éloigner de la Meute petit à petit. Cette histoire de hiérarchie commençait à me déplaire, alors je suis devenue une louve solitaire. J'irais aidé n'importe qui de la Meute mais je me débrouillais pour les vivres et pour trouver un emplacement pour manger et dormir. Ce fut d'ailleur les toits d'immeubles assez haut principalement, ceux qui étaient hors d'atteinte des infectés, car on les appelait comme ça apparement.
Pendant deux ans et démis, j'ai appris comment survivre seule, à aider n'importe quel loup qui en aurait besoin, j'ai appris à gagner mon argent pour pouvoir vivre, à chasser et à changer pour être capable de ne pas faire la même connerie d'il y a quatre ans, ne pas pouvoir sauver quelqu'un de proche.
Et voici la fin de mon histoire.
Pseudonyme : Lu' pour les amis, Lulu pour les intimes
Âge : 16
Blabla : PS : Shinoda est le nom d'un vrai mafieu ^^