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Sarrah
Sarrah
Survivant
Mar 22 Nov - 22:21
Sarrah

Âge : 25 ans.
   Groupe : Citadelle.
   Nationalité/origines : Française.
   Immunisé : Ne sais pas
   Situation conjugale : Ne s'exprime pas.
   Situation familiale : Occupez-vous de ce qui vous regarde...
   Place dans le clan/tâche : Membre du Service de Sécurité de la Citadelle.
   Arme : -Une paire de poings américains à pointes et surnommés Les Oiseaux Pirates.
-Un couteau de cuisine.

Carnation : Blanche.
   Taille : 1m70.
   Corpulence : 55 kg de muscles aux formes féminines peu développées.
   Cheveux : Cheveux courts en bataille décolorés et parsemés de mèches rouges sang.
   Yeux : Azur, nerveux et concentrés, ils sont à l’affut du moindre danger.
   Style vestimentaire :
- Lors de mes heures de service au sein de la Citadelle: un plastron de protection noir au-dessus d'un débardeur de la même teinte, un pantalon serré et des bottes à lacets souples également noirs.
-Lors de mes sorties à l'extérieur: un sous pull noir moulant à col roulé qui recouvre toute la surface de mes bras, une doudoune sans manches, ajustée à ma taille et bien serrée, un pantalon noir moulant avec accroché à la ceinture un masque noir et des bottes à lacets noires.
-Lors de mes temps de repos: une brassière blanche courte et une sorte de bermuda large d’une couleur vert passé. Mes chaussures sont alors de simples sandalettes tenues par des fils.
-Autre caractéristiques: mes poings sont bandés en tout temps.
Signe distinctif : Nombreux tatouages. Ils couvrent mes bras jusqu’aux épaules dans un style plutôt asiatique : des fleurs de coquelicots, d’albizzia et de cerisiers, en passant par l’enroulement sauvage d’un dragon, une tête de mort, tout y est. Un autre tatouage, recouvrant toute la surface de mon dos, étant ses ailes brillantes japonaises. Il s’agit d’un phénix flamboyant. Pour finir, une ligne noir épaisse de deux-trois centimètres fait le tour de mon cou, tandis qu’une phrase calligraphiée s’étend sous mes seins. « Je crois ce que je dis, je fais ce que je crois », tirée de Victor Hugo. Je possède également de nombreux piercings aux oreilles et un sous ma lèvre inférieure.

ft. ... de ...
Sarrah

Que dire de moi et de mon caractère ?

J’aurais sans doute tendance à vous dire de le découvrir par vous-même. Seulement, en ces temps de grandes incertitudes, aurons-nous le temps de se côtoyer suffisamment pour apprendre à se connaitre ?

J’en doute.

Pas que je sois une personne foncièrement pessimiste, mais regardez autours de vous : des ruines. Les ruines de milliers, de millions voire de milliard de vies. Tout cet amoncellement de gravats, de déchets, de vêtements, de souvenirs ; autrefois composaient tous les êtres ayant foulé ses terres. Il n’en reste rien aujourd’hui. Juste de la poussière. Des ruines. Ces aberrations et nous au final. Moi, vous.  

Rien de bien reluisant donc.

Parfois, lorsque je contemple du haut d’un toit Paris et ses carcasses d’immeubles, je songe à ma vie, à mon parcours, à mes choix. Étrangement, ces tours trouées, décomposées, en lambeaux, continuant de se dresser face au ciel, par on se sait quel miracle, m’évoque ce que je suis. Une ruine de plus mais vivante malgré tout.

Bien vivante. Férocement.

La vie est une garce. Depuis ma naissance, elle me le rappelle sans cesse avec ses coups fourrés qui au détour du chemin que je me créais, viennent me déporter de ma destination. Mais bigre d’âne, elle est coriace la carne que je suis ! Tant que je serais vivante, tant que mes yeux seront ouverts, que l’air entrera dans mes poumons, elle aura beau ruer la belle, je la dresserai. Tant que je serais en état de me battre, d’enfiler mes poings américains bricolés et de pratiquer la full-contact, je serais toujours victorieuse face à elle.

La vie est une garce dont je suis follement amoureuse.

Je ne crois pas au destin. Je ne crois qu’en la liberté de mes choix. Le destin n’est juste qu’une prison, une justification pour ceux incapables d’assumer les décisions qu’ils prennent ou de s’adapter et d’anticiper le changement. Je n’en ai pas besoin. J’ai conscience de ce que je suis, de qui je suis. La vraie faiblesse réside dans le fait d’accepter tout ce qui nous arrive comme étant une fatalité. De finir passif au lieu d’actif. Vous signerez là votre arrêt de mort. Ne vous laissez donc pas piéger.

Personne ne viendra vous sauvez, à part vous-même, si vous commencez à renoncer.

C’est l’expérience qui parle. Quand un individu se retrouve face à lui-même, face à ses peurs, face à sa part nécrosée, c’est là que se distingue les durs à cuire, des punching-balls. Des fois, il peut être aidé par son entourage, d’autre fois, il est seul. Et c’est seul qu’on se relève. Je me suis relevée seule face à l’épreuve qui frappe ce monde. Tant que j’aurais la volonté d’avancer, de vivre, je regarderais l’horizon en face sans baisser les yeux, que ce soit mes adversaires ou mes alliés.


Libre comme l’air, sans attaches ou ancres, j’erre.

Si ça ne tenait qu’à moi je continuerais cette vie en solitaire, sans être liée à aucun « clan » comme ils aiment s’appeler, mais je connais mes limites. Ironiquement, bien que je la plébiscite, la solitude finirait par me tuer. C’est une épée à double tranchant… Le groupe m’assure une sécurité, une présence, un certain apaisement. J’en ai donc rejoins un de plein grès.

Être un roc…

Beaucoup me voit comme quelqu’un de dur. D’intransigeant. De brut. Voire d’effrayant face à mon calme constant apparent. Je ne les contredirais pas. Pas besoin. S’ils connaissaient mon histoire, peut-être comprendraient-ils, mais à quoi bon ? A quoi bon si dans deux jours, une semaine, ces personnes finissent par mourir ? Donc, je ne dis rien. Je me mure dans ma forteresse intérieure, contenant les excès d’émotions qui pourraient nuire à mon jugement, à mon sang-froid.

En fusion,…

Du moins pour un temps. Je parais calme, mais bien souvent je bouillonne. Ça se ressent très vite dans la sécheresse de mes paroles et la brusquerie de mes mouvements. Pour évacuer, je m’entraine, je me muscle, je boxe, je me bats. C’est basique, méthodique et bestial. Et très efficace au sein du Service de Sécurité de la Citadelle.

Mais qui se délite.

Je suis fragile. En équilibre précaire. Je maintiens rageusement la barre, mais une mélancolie insidieuse finit inévitablement par étreindre mon cœur. Ce ne sont que des périodes  brèves mais où je m’isole de tous. Je deviens profondément apathique, ne m’alimente plus, ne bouge plus. Quelques heures, quelques jours passent et je redeviens celle que vous connaissez. Depuis toujours je suis comme ça, avant que le monde ne s’affaisse, j’étais suivie, mais plus maintenant. Secrètement je pense soigner ça en buvant souvent. Ah ! Doux et faux espoir, mais je n’ai plus que ça. Un verre fêlé vous dis-je…

Un être en quête de sens.

C’est sans doute ce qui me qualifie le plus. J’ai besoin de mettre du sens dans ma vie. Dans les décisions que je prends. Dans tout ce que je vois et j’appréhende. C’est un sens qui m’est propre, qui ne se restreint pas à une quelconque morale que l’on nous inculque dès la naissance. Ou qui tiendrait des préceptes d’avant. La morale n’est qu’une prison de plus que seul les ignares suivent à la lettre sans réfléchir. Pour autant, ne pensez pas que je sois dénouée de valeurs. J’ai les miennes. Je suis ma propre voie sans tenir compte de la votre. Férocement.

Diantre, tout ce blabla me semble bien long… Qu’importe ! Vous êtes libre de lire ces lignes comme j’ai été libre de les écrire.

Je ne pense pas à avoir grand-chose à dire sur mon histoire.

Si ce n’est que oui j’ai été abandonnée à la naissance par ma mère. Un accouchement sous X avec pour produit un bébé prénommé Sarrah laissé aux services de l’Aide Sociale à l’Enfance d’Ile de France. Je n’use jamais de mon nom de famille qui m’a été donné par l’Administration donc je ne vous le donnerais pas. J’ai grandis en Maison d’Enfance à Caractère Sociale entouré d’enfants plus ou moins semblables à moi et des éducateurs.

Comme on peut en douter, mon enfance et mon adolescence n’ont pas été de longs fleuves tranquilles. Échecs scolaires, de placements en famille d’accueil, rébellion constante, colères violentes, drogues, alcool en tout genre et mauvaises fréquentations, … Il n’y a pas à dire, j’en ai fait baver.

J’en souris presque maintenant tant ça me parait cliché.

Seulement, difficile pour un enfant de comprendre pourquoi on l’a abandonné, pourquoi personne ne veut de lui. S’y ajoute les changements que subit son corps, les hormones et tout ça. Les échecs constants et l’impression d’être un rébus de la société s’accumule ensuite. Enfin bref, un cocktail explosif.

Sarrah, fulleuse.

Heureusement, pour m’aider à canaliser mon énergie, Eric, une des rares personnes pour qui j’ai eu énormément de respect, m’a fait découvrir la boxe à l’âge de dix ans. Il était l’éducateur chargé de mon cas.

Sans lui, je serais passée à coté de la passion de ma vie : la boxe full-contact.

« Le Full contact est une discipline de sport de combat de percussion pieds poings, où l’intention d’un combattant est de battre son adversaire par la force, la technique, la tactique et la pleine puissance des coups. » On appelle fulleur ou fulleuse celui ou celle qui pratique cette discipline. C’est la définition officielle. En somme c’est un mélange de karaté, de boxe française, anglaise, … et qui autorise le contact. Plus vous avancez en niveau dans cette discipline, plus les combats sont violents, les contacts autorisés.

La première fois où je suis entrée dans une salle de boxe, la première fois où je me suis entrainée, la première fois où je me suis écroulée au sol de fatigue, je me suis sentie merveilleusement bien. Apaisée. Vide. Calme. Profondément. J’en suis devenue accro. La sueur, mes poings fermés et dressés face à soi, le corps tendu dans l’effort, le contact visuel avec l’adversaire, la douleur,… J’aime toutes ces sensations. Je ne me sens jamais plus vivante que sur un ring ou en plein combat.

Pour en revenir à mon passé, j’étais douée en boxe. Je fus rapidement repérée et me mise au bout de deux ans à faire des compétitions. A douze ans, je gagnais ma première médaille. A quinze, je fus sélectionnée en départementale que je remportais. L’année suivante, c’était les régionales. A dix-sept ans les nationales chez les juniors. J’étais fière. Très. Mais j’ai dérapé.

Bien que maintenant ça me sauve la mise.

En commençant à me faire un nom dans le milieu, de nouvelles personnes se sont mises à m’approcher. Bien loin des petites frappes des cités, des jeunes en mal de sensations; de gros poissons sont apparus dans mon entourage. Et ils m’ont fait des propositions alléchantes : celles de gagner beaucoup d’argent et de relever de nouveaux défis plus pimentés. N’ayant que peu d’espoirs quant à la possibilité d’obtenir un emploi stable avec un simple CAP et commençant à m’ennuyer de la pratique en salle bien trop lisse, j’ai vite accepté. Le deal était de gagner des combats clandestins contre une part sur l’argent parié. Tout était autorisé. Et pas de combat avec des gants de salle, non. Juste nos poings. Au fil du temps, les sommes devenaient astronomiques et la violence croissante. C’est à cette époque, vers mes dix-huit ans que je commençais à me battre avec mes coups de poings américains. Bonjour les dégâts… Et il n’y avait pas que ça…

Une sale période de ma vie qui dura deux ans.

A tout faire et tout tenter pour me sentir vivante. Sans réellement y arriver autre part que lors d’un combat… Et encore. La compétition maniérée toute en technique et la beauté des gestes me manquaient. Les salles hors underground me manquaient. La lumière du soleil de même. Cette vie nocturne et décousue m’inspirait un dégoût de plus en plus prononcé. Je suis donc partie. Disparue de tous les circuits du jour au lendemain. J’avais quelques économies et j’ai vécu en recluse plusieurs mois, à me cacher de mes anciennes connaissances qui ne rigolaient pas avec les déserteurs du dimanche. Je ne faisais plus rien. Ma mélancolie perpétuelle c’était renforcée et j’ai traversé la plus grosse crise de ma vie. Bizarrement, alors que plus rien ne le reliait à moi, Eric m’a aidé à redresser la barre. A reprendre la boxe. Je venais d’avoir vingt et un an mais j’avais l’impression d’en avoir cent.  

Et c’est alors que l’apocalypse nous a frappés…

Sarrah, survivante.

Eric est mort dans les bombardements. Dans mes bras. La seule personne qui m’avait tendu la main, cru en moi, fais confiance. La personne qui se rapprochait le plus d’une famille pour moi. Il est mort.

Pas besoin d’en dire plus.

 
J’ai vagabondé, survécu, je ne sais comment à tous ça. Période noire de plus,… Et puis j’ai croisé la route d'un ponte de la Citadelle. N'allez pas croire que je lui ai sauvé la peau. Lui et son escorte ont simplement observé une rixe entre solitaires. Un seul en est sorti vivant et victorieux. Il s'agissait de moi. Le ponte en question m'a alors proposé de rejoindre la Citadelle au vue de mes compétences. Je n'ai pas hésité.

And now…

Deux ans et demi sont passés depuis que je suis arrivée au sein de la Citadelle. J'ai fini par intégrer le service de sécurité de cette dernière. Il rassemble de sacrés combattants à la réputation aussi sanglante que peut être leurs interventions. Contre toute attente, un certain lien entre tous ces membres s'est forgé: basé sur la confiance froide et objective des compétences en combat de chacun. Avisez-vous de décevoir le groupe et il en était fini de vous. Dans tous les sens du terme. La plupart des membres de mon service sont des tarés, mais ils sont libres et assument ce qu’ils sont.

Ce service se charge d'assurer la tranquillité et la sureté de la Citadelle. Tous les fauteurs de trouble finissent par tomber sur nous et ils ne sortent jamais très fringuant de ces rencontres. Mauvais payeurs, personnes violentes, vols, complots; nous nous en occupons sur ordre du Conseil. Ce job me va. Logée, nourrie, blanchie, ce job m'assure une stabilité que je n'ai jamais pu trouver en tant que Solitaire. Pour autant, je n'apprécie que peu les manœuvres politiques qui commencent à influencer le chef de notre unité...

Bref, je vous souhaite de ne pas me rencontrer lors de mes heures de service, mais peut-être tomberez-vous sur moi au détour d'un bar ou d'une ruelle. D'ici là, bon vent !  

Pseudonyme : Mio.
   Âge : 21 ans.
   Blabla : ...
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Z
Z
Fondateur
Jeu 24 Nov - 12:23
Z
Coucou !

Bon courage s'il te reste des choses à faire sur ta fiche (puisqu'elle à l'air terminée). N'oublies pas de nous prévenir quand tu penses avoir fini ta fiche !

A bientôt
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Sarrah
Sarrah
Survivant
Dim 27 Nov - 20:52
Sarrah
Merci! Bon normalement elle est finie =) Pour ce qui est de la Service de Sécurité de la Citadelle, j'espère qu'il est correct qu'il y ait un "Chef/Capitaine/Responsable"?
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Z
Z
Fondateur
Dim 27 Nov - 21:54
Z
Tout est nickel ! La hiérarchie dans la surveillance me semble ok. Je t'ajoute très couleur très vite :). Bienvenue à la citadelle.
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Sarrah
Sarrah
Survivant
Dim 27 Nov - 22:17
Sarrah
Thanks ! =D
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