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Bon... VDM validée. [Massial & Aimie]

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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mer 29 Mar - 14:33
Aimie Evans



Au début tout va bien !
Aimie & Massial

Un groupe plus imposant que d'habitude c'était formé pour une nouvelle expédition. Cette fois, il était une question de nourriture, le clan en avait grand besoin, ils n'avaient que des réserves que pour quelques semaines et ils devaient remédier à ça. Aimie eut du mal à laisser Mélodie, le bébé du clan qu'elle avait baptisé ainsi car elle se calmait quand la jeune femme lui chantait une chanson. Mais il le fallait, elle voulait justement trouver des choses pour le nourrisson que beaucoup considéraient comme la petite d'Aimie à la mort de la mère.

Oui, Aimie rejoignait l'expédition. Une fois de plus. Mais il lui fallait de la poudre pour bébé et à la citadelle c'était une horreur pour en trouver, puis c'était très cher, vraiment très cher... Même Eddy avait du mal à trouver des choses pour les nourrissons, mais il ne démordait pas et cherchait de son côté. Donc la jeune femme n'hésita pas, une fois de plus à se mettre en danger. Cette fois-ci l'objectif était bien plus éloigné que d'habitude et plus dangereux. C'était le centre ville. 

La route s'était déroulée avec quelques attaques d'infectés, mais rien qui pouvait terrasser les "soldats" du groupe. La jeune femme s'était placée au centre, selon les instructions de David pour qu'Aimie puisse être facile à protéger et qu'elle ne gênerait pas trop en cas d'attaque. Ils ont marchés un long moment avant d'être vraiment sur place, la jeune femme trouvait cet endroit triste. Tous les monuments qui faisaient autre fois le charme de Paris, étaient la représentation même de leur vie : détruite.

Le groupe se sépara en trois, Aimie se retrouva dans celui qui devait aller dans le centre commercial, là où elle aurait le plus de chance de trouver de la poudre de bébé et autre choses pour Mélodie, les gens ne se jetaient pas sur ça lors de cette période. Une fois à l'intérieur et vue la taille du bâtiments le "chef" du groupe décida alors de faire des duos pour que le groupe ait plus de chances à trouver des choses et qu'ils aient le temps de tout faire. 

-Bon ! On va faire des groupes de deux. Comme ça on aura le temps de fouiller la zone entière. Thomas, tu vas venir avec moi, on va fouiller le bas. Justin, avec Marc au premier étage et... Massial avec Aimie, vous allez au dernier.

Aimie regarda les escaliers à gravir, deux étages d'escalators encombrés. Puis elle regarda son équipier et lui adressa un sourire. C'était vraiment très excitant l'idée de faire équipe avec Massial, elle l'appréciait beaucoup et c'était rare... très rare qu'ils sortent en même temps, elle ne se souvenait même pas si elle était déjà sortie du bâtiment en même temps que lui. Au moins, elle avait une bonne compagnie pour ce périple. Elle alla vers lui et lui lança avec bonne humeur :

-Bon... au moins on est à deux. Tu es prêt ? On y va maintenant, sinon on risque de se mettre en retard.

Sur ces mots, elle se dirigea silencieusement vers un escalator hors service et regarda les débris, ça semblait praticable, enfin elle espérait que ça ne serait pas gênant pour Massial, elle n'était jamais partie en mission avec lui, donc elle ignorait ses capacités... Sinon dans le pire des cas, elle trouverait un autre chemin. Aimie le regarda et lui demanda gentiment : 

-Est-ce que ça va aller pour grimper ? Sinon... on va chercher les escaliers de service, mais je ne garantis pas un meilleur état.


by Moses
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Massial Jordan
Massial Jordan
Rescapé
Ven 12 Mai - 1:00
Massial Jordan
Les y voilà. Ce n’était pas que le blond sautait de joie, mais la répartition des groupes avait été faite et bien que David (un homme compétent et expérimenté) ne soit plus avec eux… dans l’ensemble il percevait le résultat comme raisonnable. Evitant de s’éloigner, il fit quelques pas avant de caler son pied sur les restes d’un banc et de resserrer sèchement ses lacets.

« Bon ! On va faire des groupes de deux. Comme ça on aura le temps de fouiller la zone entière. Thomas, tu vas venir avec moi, on va fouiller le bas. Justin, avec Marc au premier étage et... Massial avec Aimie, vous allez au dernier. »

Sans un mot, le regard de Massial passa de leur « chef » d’expédition à son équipière, puis se leva vers les escalators non loin, inexpressif.

Génial…

Visiblement, Aimie semblait plus emballée que lui par la grimpette en perspective… A moins que cela soit par celle d’être coincée avec lui. Ce qu’il voyait surtout, c’est qu’avec une batte pour deux, ils avaient intérêt à éviter les bavures. Massial avait entendu parler d’elle en expédition et de sa grande agilité, mais n’avait jamais pu en juger par lui-même et il espérait pouvoir s’appuyer également sur une sacrée dose de bon sens de la part de la petite blonde. Il hocha simplement la tête en guise de réponse à la question de l’autre jeune responsable. Oui, il était prêt, ils n’allaient pas s’endormir là.

Approchant d’un des escalators aux côtés de sa camarade du conseil, l’humaniste observa plus attentivement le passage, dans la pénombre, tout en l’écoutant.

« Est-ce que ça va aller pour grimper ? Sinon... on va chercher les escaliers de service, mais je ne garantis pas un meilleur état. »

Ils l’étaient, il y avait plusieurs mois… Et sans doute les aurait-il préférés dans d’autres circonstances. Mais ils avaient choisi cette entrée et le passage semblait relativement stable, partiellement éclairé par une des quelques brèches parcourant le toit. Cet accès les mènerait sans détour à l’étage souhaité, du surcroît sans avoir à emprunter certaines des galeries noires comme un four du bas.  

« Vous allez passer par là ? »

Justin s’arrêta à leurs côtés, zieutant d’un œil critique l’état d’encombrement des marches mécaniques, alors que lui-même pesait à vitesse grand V les risques et meilleures options.

« Je crois bien. A première vue, c’est praticable… » confirma-t-il avant de se tourner vers son équipière du jour, ne jugeant pas utile de préciser que le silence restait le bienvenu, s’ils ne désiraient pas de comité d’accueil avant même de mettre pied aux niveaux souhaités. « Allons-y »

Enjambant les premiers débris, l’ancien solitaire laissa passer Aimie avant de prendre à son tour appuie sur le premier bloc conséquent et débuter avec souplesse l’ascension à la suite de l’institutrice. Prenant garde à la stabilité de ses prises suivantes, il put admirer l’aisance de celle ouvrant la voie, se glissant plus d’une fois sur ses pas.

« Attention ici » chuchota-t-il en se tournant vers l’homme derrière lui, se calant davantage dans les gravats pour s’assurer une bonne position, il tendit la main, aidant Justin à se hisser avant de lui laisser le soin de faire de même avec son binôme et de reprendre la montée.

Les deux équipes se séparèrent au premier, et les deux membres du conseil poursuivirent leur avancée.

Lorsque Aimie jeta un regard en arrière, le blond lui fit signe de l’attendre, se désignant, puis de deux doigts pointa ses propres yeux et lui fit comprendre qu’il irait ensuite en premier, une fois qu’ils auraient maté le tableau. Aussitôt dit, aussitôt fait, le plus silencieusement possible, le jeune homme rompit la distance, puis s’aida de la rampe pour s’immobiliser auprès d’elle sans la déséquilibrer et jeter un regard appuyé aux ombres et puits de lumières, ainsi qu’aux allées et rangées de vitrines.

« Très bien… Tu m’attends. Je me fais les deux-là et on voit si ça bouge… Une fois là haut, tu ouvres les yeux et les oreilles, et tu ne t’éloignes pas. On est ok ? »

Sa voix n'avait été qu'un murmure et il ne bougerait pas sans confirmation qu'ils s'entendaient sur les points cités.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Dim 4 Juin - 1:01
Aimie Evans



C'est parti !
Aimie & Massial

Quand Massial confirma qu'il pouvait y arriver, la jeune femme hocha la tête et décida de grimper la première. C'était mieux ainsi. Comme ça, elle pouvait vérifier la stabilité du passage et guider les autres sur le bon chemin. Car Aimie était légère et agile, ce qui lui permettait facilement de changer rapidement de prise ou d'appui si ce n'était pas assez stable. Un avantage non négligeable pour les autres... Puis ainsi, la demoiselle se sentait utile.

La jeune femme avançait tranquillement, avec aisance, souplesse et agilité. Elle guidait les autres en leur signalant les débris qui bougeait trop, se retournant de temps en temps pour voir si les autres s'en sortait et si elle n'allait pas trop vite. Aimie fut ravie de voir que Massial s'en sortait plutôt bien et la suivait sans problème. Très rapidement, ils furent au premier niveau et le groupe qui les suivaient s'arrêta là. Aimie leur souhaita bonne chance et se remit à grimper avec son coéquipier.

Alors qu'elle se concentrait lors d'un passage plus étroit, Aimie se remémora un bref instant quand elle avait fait de l'escalade pour la première fois. C'était lors de ses 9 ans, pendant des vacances familiales dans les alpes. Sa mère avait à tout prix voulu essayer ce sport. Bon ce fut un échec pour elle, mais Aimie, elle, elle s'était montrée douée. D'ailleurs quand le monde était parti en vrille, la jeune femme s'était réjouie de constater qu'elle était toujours aussi douée...

La jeune femme revint à la réalité en arrivant à leur étage qui était le dernier. Elle jeta discrètement un regard interrogateur à Massial qui passa devant elle. Aimie n'avait pas les épaules pour passer devant et affronter l'inconnu... Non, c'était la fille utile qu'on gardait prudemment derrière. Ce dernier lui murmura des instructions et semblait attendre qu'elle acquiesce. Bien que ça l'embêtait de le laisser partir seul devant, Aimie savait que c'était plus sûre, elle se contenta de murmurer après avoir hoché la tête :

-D'accord, je vais t'attendre perchée ici. Je ne bougerai pas et je serai vigilante.

Aimie lui lança un regard qui montrait clairement qu'elle tiendrait parole. Elle se mit un peu plus en hauteur pour avoir meilleure vue et être vraiment hors de portée au cas où, puis fixa d'un air concentré le couloir. C'était tellement sombre et silencieux... une atmosphère totalement lugubre, ce qui la fit frissonner... De là où elle était, elle ne pouvait voir que les vitrines du bord qui étaient brisées et retournées. Aimie lança un dernier regard à Massial et ne put s'empêcher de souffler :

-Sois prudent...

C'était étrange à dire, mais d'un coup Aimie avait un mauvais pressentiment. Mais ça, la jeune femme préféra le garder pour elle, sinon Massial risquait vraiment de la prendre pour une pessimiste. Ou pire ! Il pourrait aussi bien la prendre pour une folle.


by Moses
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Massial Jordan
Massial Jordan
Rescapé
Dim 23 Juil - 22:28
Massial Jordan
« D'accord, je vais t'attendre perchée ici. Je ne bougerai pas et je serai vigilante. »

La fixant intensément, le regard que lui renvoya Aimie pour appuyer sa réponse arracha un mince sourire à l’homme blond et il la laissa se positionner hors d’atteinte. Bien. Pour le moment, ils étaient au clair tous les deux. Pourvu que ça dure. Levant brièvement les yeux vers la nouvelle position de sa partenaire, Massial aperçut son expression concentrée et tendue avant de s’extirper des derniers débris, après un « hm » pour toute réponse à la recommandation de la jeune femme. Être prudent… Il avait tout intérêt à l’être, surtout avec elle sous sa responsabilité. Il tira son arme blanche principale de l’étui où elle reposait.

Peu après, les pas de l’ancien solitaire foulèrent rapidement le carrelage fendu du dernier étage en direction de la première silhouette mouvante, sûrs et silencieux. Quelle connerie quand même…

Tu parles d’une guigne.

Il soupçonnait David de ne pas être étranger à sa présence dans le groupe d’Aimie. Seulement, Massial n’avait jamais eu le loisir de l’observer sur le terrain. L’institutrice et ses réactions restaient donc un nid de surprises à découvrir. Et, s'il appréciait sincèrement sa camarade, ce n'était pas le cas des surprises. Le centre commercial n’était sans doute pas le lieu le plus adéquat pour ça. Clos, immense et sombre, il y avait mieux pour débuter en équipe. Assurer sa propre sécurité était une chose. Protéger également quelqu’un en était une autre, mais il s’y était rôdé avec le temps et par la force des choses. Protéger quelqu’un aux réactions inconnues ou imprévisibles… pour l’avoir déjà expérimenté, il savait que ça pouvait vite devenir la merde. A eux de faire en sorte que ça ne le devienne pas.

Et de un. Eliminé par derrière et dans un silence relatif, le premier infecté goûta promptement à un repos définitif. Le second corps s’affaissa peu après, l’os temporal droit perforé. Retenant le cadavre par le col, l’ancien solitaire contint également la chute de ce dernier et l’étendit au sol avant d’essuyer grossièrement la lame souillée sur les haillons du mort. Ce n’était pas qu’il s’encombrait régulièrement d’autant de « délicatesse » dans les ruines mais, dans ce genre d’endroit, le moindre son pouvait résonner loin et il restait difficile d’évaluer le nombre d’oreilles susceptibles de l’intercepter. Trop. Alors s’ils voulaient avoir le temps de faire leur fouille, sans se faire des tas de copains gourmands, la discrétion restait sa grande favorite.

Après une courte poignée de minutes et une inspection sommaire des alentours immédiats, ses pas le ramenèrent vers la position de sa partenaire du jour qui avait pu suivre une partie de ses déplacements du haut de son perchoir. La suite se ferait à deux…
Se rapprochant de la blonde, le jeune responsable lui tendit la main afin de l’aider à descendre, malgré l’agilité déjà démontrée par l’institutrice.
Hors de question que Massial s’éloigne davantage en la laissant plantée là.

« Le plan de l’étage a été emporté, mais si mes souvenirs sont exacts la pharmacie se trouve à une intersection de cette allée. » annonça-t-il à voix basse.

D’un signe du menton, l’humaniste désigna la fameuse allée d’un air neutre, masquant à merveille le sentiment d’inconfort que lui laissait leur nouvel environnement.

« Allons-y. »

Ils n’en avaient pas parlé au préalable, mais il lui semblait évident que l’officine était leur priorité première. C’était l’unique local de leur étage où ils étaient susceptibles de trouver de quoi remplir l’estomac du nourrisson, ainsi que d’autres éléments manquants, même si le supermarché du bas contenait encore sans aucun doute une part de ces derniers… Mais pas forcément tous, ni les plus importants. Les autres boutiques venaient ensuite.
S’enfonçant à nouveau dans la noirceur du bâtiment avec vigilance, les faisceaux lumineux de leur lampe torche perça les ténèbres en direction du sol lorsqu’elles se firent trop opaques, le laissant deviner les noms et devantures éclatées de ce qu’ils dépassèrent. De brefs battements d’ailes, quelque part en arrière troubla momentanément le lourd silence sépulcral à travers les ombres s’étant refermées derrière eux, comme désireuses de les avaler et de ne laisser nulle trace de leur passage. Et à leurs pieds, des restes de marchandise pas toujours identifiables à travers l’épaisse poussière. Là, un mannequin aux membres brisés. Plus loin, deux corps fortement décomposés… Ici, une paire de lunettes. A gauche, un photomaton invitait à se faire tirer le portrait avec la schtroumpfette pour 5€... Alors qu’à droite, une ombre au visage aveugle errant derrière un reste de vitrine se renfonça dans une obscurité encombrée d’où il n’irait pas la débusquer, inconsciente de leur présence.

Fantômes égarés parmi d’autres fantômes.

C’est la pensée qui accompagna le sentiment le traversant. Des ombres d'un passé envolé. Un sentiment parfois récurrent.
Il la balaya pour se concentrer sur le moment présent, ses yeux continuant de fureter avec vigilance.

Une boutique de téléphonie. Inintéressante… Un coiffeur. Hm. Une boutique de lingerie… Suivante. Il lui traversa vaguement l’esprit qu’à sa place d’autres auraient pu en profiter pour glisser une blague lourde à sa partenaire. Il la ferma. Une boutique de vêtements plus tard, et les trois infectés pas très frais qu’elle leur cracha à la gueule, et enfin les néons éteints de la pharmacie se dévoilèrent. Par acquis de conscience, ils entrèrent avant dans la sandwicherie se présentant entre elle et eux, sachant qu’il n’était pas dit qu’ils reviendraient par ce chemin. Passant derrière le comptoir où rien de pertinent leur sauta aux yeux, le blond s’assura qu’Aimie le suivait bien avant de passer à l’arrière et s’assurer que l’espace était libre de toute menace, puis d’entamer avec elle une fouille des diverses placards et tiroirs, oubliant volontairement les espaces réfrigérés.

Rien de folichon de son côté.
C’est finalement avec un regard moqueur qu’il déposa royalement deux pots de cornichons entre eux.

« Survie assurée » ironisa-t-il.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 31 Juil - 14:52
Aimie Evans



Cornichons à la tomate ?
Aimie & Massial

Aimie resta silencieuse et calmement perchée pendant que Massial avancé dans l'obscurité. Ses yeux commençant à s'habituer à ce noir, elle parvenait à le distinguer, sans pour autant vraiment discerner totalement ce qu'il faisait. La jeune femme retenait son souffle à chaque fois qu'il s'approchait d'une autre ombre, elle sentait son cœur battre à la chamade à chaque fois. Mais Aimie remarqua qu'il s'en sortait vraiment bien, cela lui rappela qu'il était arrivé dans le clan depuis pas si longtemps et qu'il avait vécu longtemps avec son petit groupe en solitaire.

La jeune femme ne bougea quand le revoyant revenir vers elle, elle accepta la main qu'il lui offrit, ça lui permettait de se glisser silencieusement de son perchoir. Si elle aurait bondi, Aimie aurait pu faire accidentellement un bruit. Elle l'observa pendant qu'il chuchotait précisant où devait se situer la pharmacie, il eut pour simple réponse un léger murmure :

-D'accord, je te suis...

Aimie était rarement venue ici avant tout ça et ne connaissait pas bien les lieux, puis, avec les infectés, l'obscurité et tout le reste, elle était mal placée pour guider le groupe. La jeune femme le suivit alors aussi discrète et silencieuse qu'une ombre. Elle était nerveuse et inquiète, la jeune femme avait vraiment un mauvais pressentiment et ce n'était ni l'ambiance lugubre, ni le silence pesant, qui allaient l'aider à se détendre. On aurait dit le digne décor de l'un des livres de Stephen King, le roi de l'horreur. Elle sursauta même une fois en voyant une ombre, avant de soupirer de soulagement en voyant que ce n'était qu'un vieux mannequin...

La jeune femme observa les boutiques tout le long de l'allée, puis regarda la boutique de vêtements avec envie. Ces derniers temps, elle avait perdu une partie de sa "garde-robe" avec toutes les missions... à chaque fois, Aimie se retrouvait dans des situations pas possibles qui donnait pour résultat : les vêtements déchirés et tâchés de sang, donc irrécupérables. Mais elle ne préféra rien dire, ce n'était pas le moment de passer pour une fille du genre à se soucier plus des vêtements qu'au reste.

Ils échangèrent un regard en voyant une sandwicherie, c'était bien sûr inévitable. Le duo entra dans la boutique et se glissèrent derrière le comptoir. Chacun fouilla automatiquement des placards, puis quand elle releva la tête, Massial déposa avec un certain humour deux pots de cornichons. Aimie pouffa silencieusement, en posant un lot de quatre petites boîtes un peu rouillée de concentré de tomate et murmura :

-L'honneur est sauf ! On a de quoi faire des cornichons à la tomate...

Le reste n'était que denrées périssables ne ressemblant plus à rien, elle n'arrivait même pas à distinguer ce que c'était d'origine. Aimie glissa le bocaux et les petites boîte dans son sac et quand elle fit pour passer au dessus du comptoir, elle se figea en entendant des bruits de pas et se glissa de nouveau derrière en attirant Massial avec elle. Silencieusement ils entendirent des bruits de pas approcher et des voix d'hommes :

-Tu es sûr qu'il y en a à cet étage ?
-Oui, on a surveillé jusqu'à ce que le groupe se sépare et que ça soit plus facile pour agir. On a clairement vu, la silhouette de deux personnes grimper, mais on ne serait dire qui c'était, il fait trop sombre ici pour bien voir.
-Bien, la priorité reste les deux filles, la petite minette blonde et la roussette qui était armée. Nous avons besoin de porteuses et elle semble en avoir le potentiel.


Aimie resta silencieuse et tendue, écoutant les deux hommes s'éloigner. Elle se souvenait de ce mot "porteuse", jamais elle ne l'oublierait. La mère de Mélodie avait été enlever par des hommes alors qu'elle était sortie pour se rendre à la citadelle et c'était pour servir de porteuse à un groupe extrémiste. Heureusement qu'elle a réussi à s'enfuir, mais il était trop tard, elle était enceinte et le voyage mouvementé jusqu'au lycée l'avait trop affaiblie. Aimie posa sa main sur le bras de Massial en souffla doucement :

-Des élitistes...

C'était un gros problème. Tout le monde s'était séparé pour couvrir plus de terrain, mais les voilà en petits groupes en plein territoire d'élitiste. Aimie ne savait même pas qu'ils étaient dans le centre ville... Ils ont peut-être déménagé après la fuite de la mère de Mélodie... Quand les bruits pas furent si éloignés au point de ne plus les entendre la jeune femme se redressa doucement, en demander dans un murmure à Massial :

-Qu'est-ce qu'on fait ? Tu crois qu'on peut réussir à prévenir les autres pour qu'ils fassent attention ?


by Moses
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Massial Jordan
Massial Jordan
Rescapé
Dim 31 Déc - 20:30
Massial Jordan
« L'honneur est sauf ! On a de quoi faire des cornichons à la tomate... »

Une légère mimique froissa presque comiquement le jeune visage de l’homme. Menu peu engageant. La laissant s’emparer des boites et réservant son propre sac pour des charges plus lourdes, ils quittèrent les lieux sans s’attarder. Du moins, c’était sans compter sur ce qui les alerta rapidement.

Voyant Aimie s’immobiliser, Massial se raidit dans le même instant, sa lampe s’éteignant immédiatement avant qu’il ne s’accroupisse derrière le comptoir dans la seconde suivante lorsqu’elle l’attira à sa suite. Les sons de pas soupçonnés se précisant progressivement, puis des voix. Au nombre de deux. Masculines. Ses sourcils se froncèrent légèrement sous la concentration, tâchant de percer le sens des premières paroles perçues, d’abord inintelligibles, les suivantes se précisèrent.

Rien de bon.

Vraiment rien de bon.

La tension qu’il percevait chez la blonde lui laissa comprendre qu’elle mesurait aussi l’étendue du problème. Et quelque chose lui disait qu’elle n’était pas tout à fait flattée d’être au centre de leur attention.

Le hasard d’une mauvaise rencontre était une chose. Que le groupe ait été ciblé en était une autre. Ils étaient désavantagés. Et ils auraient pu l’être encore davantage sans avoir surpris cette bribe de conversation… Demeurant immobile, il écouta les pas poursuivre leur route, tournant la tête lorsque sa camarade attira son attention.

« Des élitistes... »

D’un « hm » affirmatif, Massial confirma qu’il en était venu à la même conclusion. Patientant jusqu’à les juger à une distance suffisante, l’humaniste se déplia sans bruit, passant le comptoir poussiéreux avec précaution et discrétion.

« Qu'est-ce qu'on fait ? Tu crois qu'on peut réussir à prévenir les autres pour qu'ils fassent attention ? »

« Ça se tente » souffla-t-il en réponse. « Ça va aller ? »

D’un signe, il fit signe à la protégée de David de le rejoindre.

Alors allez ma belle, on s’arrache de là.

Un coup d’œil appuyé à l’allée pour s’assurer de la bonne distance de la menace et ils quittèrent la sandwicherie. Le temps que ces deux types fouillent cet étage en les ayant raté leur offrait du temps, à condition de ne pas attirer leur attention. Ce n’était pas dit que leurs compagnons en auraient autant.

Rebroussant chemin en longeant les vitrines et les sens aux aguets, sa main non armée chercha le bras d’Aimie dans la noirceur ambiante, aifn de la garder tout près de lui. Son regard tentant assidûrement de décrypter les différentes opacités d’ombres habitant ces lieux tristement hantés à la recherche du moindre mouvement, tandis que sa mémoire s’efforçait de compléter le peu qu’il distinguait.

Certes, ils délaissaient temporairement leur objectif initial : la poudre de la gamine. Cependant, il en restait bien pour une douzaine de jours et l’ordre des priorités venait de changer.

Le retour se fit sans accroc notable, en excluant un infecté s’étant égaré hors de sa boutique, mais dont ils détectèrent les pas avant de tomber dessus et que Massial distingua juste assez pour l’expédier sans barouf. Puis très vite, malgré des minutes lui ayant semblé interminables, leurs pas les ramenèrent à une visibilité plus acceptable. Puis aux escalators. Escalators qu’il n’aurait pas cru devoir réemprunter aussi tôt et où le blond se fia à nouveau à sa camarade pour guider ses appuis jusqu’au premier étage avant de l’arrêter d’un murmure calme :

« Aimie. »

C’était maintenant qu’il fallait faire le point. Tant qu’ils bénéficiaient du couvert des gravats et des rampes. Au vu de l’environnement et des circonstances, il leur fallait au moins ça. S’il était difficile de prévoir d’avance la situation, tout ne pouvait être improvisé.

« J’ai besoin qu'on soit bien d'accord, maintenant. »

D’Ici, le jeune homme voyait déjà qu’en à peine quelques mètres, le noir serait presque total… Après déduction, il s’agissait – et de loin – du pire niveau des trois pour la situation actuelle. Le rez-de-chaussée offrait davantage d’issues potentielles. Leur précédent niveau offrait davantage de zones de visibilité relative, grâce aux quelques trouées présentes dans le toit. Le premier étage ne bénéficiait d’aucun de ces avantages là.

Putain, qu’est-ce qu’avoir des talkies walkies auraient été le pied, aujourd’hui.

« Tu restes derrière moi. Et lorsque ça sera nécessaire d’éclairer. Je m’en charge. Si quelque chose risque de trahir notre présence ou la leur, c’est bien ça. Ces connards auront le même souci que nous. Mais de notre côté, une seule lampe à la fois. Nous pouvons parier que dans leur esprit : une lampe soit associée à une personne, alors tâchons de te garder aussi invisible que possible… »

Et dans le pire des cas, cela la rendra moins aisément repérable.

Ils ne pouvaient pas être certains de comment les choses se présenteraient, mais se ménager un effet de surprise ne pouvait pas être mauvais. S’apprêtant à se redresser, le jeune homme la regarda une dernière fois.

« Quelque chose à y redire ? »


[Dur dur de s'y remettre... xD Si quelque chose cloche pour toi, n'hésite pas à le signaler]
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Dim 4 Fév - 0:52
Aimie Evans

Grande tension Aimie & Massial
Elle frissonnait repensant à ce qu'elle venait d'entendre, son regard se posa alors sur Massial qui lui demanda si ça allait. Malgré son hochement de tête, Aimie se serra instinctivement le plus proche de lui et le suivit alors qu'il s'éloignait de cet endroit. Il revenait sur leurs pas et avec les soucis qu'ils avaient aux fesses, Aimie n'était pas contre. Tant pis pour la poudre pour Mélodie, ils allaient trouver une solution qui ne va pas les mettre inutilement en danger.

Quand ils arrivèrent à la descente de l'escalator, Aimie dut se concentrer deux fois plus que la normale. Elle faillit même glisser une fois, mais la peur de faire du bruit et la peur de mal guider Massial, l'aida à se faire violence pour mettre son angoisse de côté. Elle parvint à les faire arriver en bas de l'escalator sans qu'ils aient de soucis. Le regard de la jeune femme se posa sur le couloir qui était vraiment très sombre, plus que l'étage du dessus. Une boule de peur se forma dans son ventre, ce ne fut que lorsque Massial lui parla que son regard alla vers lui, quittant l'obscurité.

On pouvait dire que Massial assurait bien, il avait pris les choses en main et avec un certain sang-froid. Aimie l'enviait vraiment. Parfois quand elle le regardait, elle comprenait pourquoi il avait vite gagné sa place à la tête du secteur médical et elle comprenait beaucoup moins, comment elle, elle en était venue à gérer un secteur du clan. Aimie écouta attentivement, ce qui venait de lui dire et de lui expliquer. Elle se mit alors à répéter avant de répondre :

-Derrière toi... sans lumière venant de moi... d'accord...

Elle poussa un soupir et descendit de son perchoir se rendant compte qu'elle était restée sur l'escalator. Aimie regarda l'obscurité et eut soudainement du mal à avaler sa salive. Par les temps qui courent, on ne sait pas ce qu'on peut trouver dans le noir. Elle se glissa donc derrière Massial se faisant la plus petite possible, elle était soudainement de la discrétion d'un petit rongeur. Elle se glissait dans l'obscurité, dans le sillage de Massial et à chaque pas son cœur battait plus fort, essayant désespéramment de discerner un truc dans le noir.

Bam... bam... bam...

On aurait dit le bruit d'un objet métallique qui tombait et qui rebondissait provoquant un bel écho. Aimie s'était figée et par réflexe s'était agrippée à la veste de Massial. Elle n'osait plus bouger et souffla :

-C'était quoi ça ?
by Moses
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Massial Jordan
Massial Jordan
Rescapé
Mar 27 Mar - 23:36
Massial Jordan
Très bien… Alors les y voilà. A lui de ne pas merder, maintenant. Inspirant, Massial évita de le faire trop bruyamment avant de s’engager dans le large couloir. Un déclic faible et la lumière blanche réapparut, avant qu’ils ne choisissent une première intersection. Bien qu’existante, son inquiétude ne devait pas transpirer, au risque d’être communicative et d’amplifier celle de sa partenaire. Et alors qu’Aimie le suivait comme une ombre, au point de lui sembler vouloir fusionner avec son sac à dos, ce sentiment s’exacerba.

Progressant à la lueur de l’unique faisceau, et malgré le silence de leurs pas glissant sur les dalles, il ne pouvait que relever l’évidence d’offrir une cible idéale.

Embarque-la et casse-toi de là, lui soufflait son instinct de survie qu’il étouffa du mieux qu’il put.

Contrairement à ce que certains auraient cru de lui… Ça lui foutait franchement les boules. Tout. Le lieu. Et eux. Y glissant comme des fantômes, risquant d’en remuer bien d’autres. Pauvres fous. Une chose qu’il se garda bien d’exprimer. La lampe et son imagination stressée peuplèrent d’ombres fantastiques la longue allée et ses enfilades de boutiques déglinguées.

Et à côté, il y avait ça… Ça. Cette tension et l’adrénaline… Savoir que ça pouvait tomber n’importe quand. La sensation qui le prenait au bide se mêlant à celle l’électrisant d’avance.

Bam… bam… bam…

Il sentit la main d’Aimie s’agripper à son blouson comme Calypso le faisait souvent avant, tandis qu’il se retournait brusquement, braquant la lampe en direction du bruit pour en identifier la cause.

« C'était quoi ça ? »

Bonne question.

Au même moment, la lampe trouva la fautive, une bombe de laque terminant de rouler un peu plus loin, avant de remonter immédiatement dans la direction d’origine de cette dernière pour trouver la cause de la chute de l’objet. Juste à temps. Juste à temps pour éclairer la charge d’une infectée encore bien vivace, qui serait sur eux d’une seconde à l’autre. Ecartant durement Aimie sur le côté, il eut tout juste le temps de se baisser pour éviter le corps fonçant vers lui et de lui faucher les jambes. Se redressant dans la seconde, Massial la rattrapa avant qu’elle ne se jette sur la jeune femme, bras et cou voracement tendus vers elle, brisant net son nouvel élan en la rattrapant par derrière, agrippant sa chevelure immonde à pleine main pour lui basculer sèchement la tête en arrière. Sa lame s’enfonça sous la mâchoire du cadavre animé. L’acier traversa la chaire froide, creva son palais et perça l’os finissant par atteindre la matière grise logée au dessus. La proximité de la morte laissa son odeur le prendre à la gorge. Le corps se relâcha mollement. L’instant d’après la lame fut retirée aussi sèchement qu’elle était entrée et il libéra sa prise, secouant sa main pour se défaire de longues mèches filasses restées prises à ses doigts non gantés.

Répugnant. Tout simplement répugnant.

Désolé, y avait incompatibilité entre vous… Trop passionnée, trésor, songea-t-il ironiquement.

Ne pas penser. Il ne fallait pas s’attarder sur le fait qu’il y avait quelques semaines cette femme vivait encore. Ne pas chercher à deviner ce qu’avait été son histoire. Tout ça ne changerait rien. L’ironie – elle – était une bonne arme. Elle permettait de relâcher la pression, de temps à autre. De prendre une distance bienvenue.

En tout cas, pour la discrétion, avec ce coup là, il y avait mieux.

Contenant une grimace de dégoût, le jeune responsable ramassa la lampe abandonnée un peu plus tôt au sol et vérifia les alentours, évitant malgré tout de la pointer directement à hauteur d’yeux. Si les sens de beaucoup avaient morflé, autant éviter de chercher à stimuler directement ceux des possibles autres infectés tapis. Sans oublier qu’ils n’étaient pas le seul danger des lieux.

« Tu vas bien ? »

S’apprêtant à faire savoir la nécessité de bouger de là, il se tut en apercevant un halo trahissant une autre source lumineuse dans une allée perpendiculaire. Source lumineuse qui se rapprochait de leur position.

« Par là » souffla-t-il en s’engouffrant dans une boutique de prêt-à-porter, balayant rapidement les premiers rayons de sa lampe avant de pousser l’autre humaniste à se dissimuler au milieu de vêtements proches de l’entrée.

L’ancien solitaire ajusta à la hâte les chemises trainant presque jusqu’au sol, achevant de cacher tout à fait sa partenaire du jour.

« Ce n’est peut-être que Justin et Marc… »

Peut-être. Peut-être pas. Ils seraient vite fixés. Et si ce n’était pas eux… Et, si ça merdait, l’entrée deviendrait également une sortie pour la jolie blonde. Secouant mentalement la tête, il s’éloigna vers le fond et les caisses : ça ne pouvait pas merder. Il n’avait pas le droit de merder. Déposant sa lampe toujours allumée, il se sentit vaguement l’âme d’un poisson lanterne en abandonnant son appât lumineux pour se muer en ombre et pouvoir épier les nouveaux arrivants. Pourvu que ça morde.

Se baissant derrière les rangées de vêtements, le blond revint vers l’entrée dans l’espoir de les apercevoir avant qu’ils ne se rendent compte de la supercherie.

Il n’eut pas à attendre longtemps. Peu après, deux nouvelles sources lumineuses pénétrèrent dans la vaste boutique.

Ce n’était pas Justin et Marc.

Pas la bonne carrure et aucun de leur compagnon n’était parti avec le fusil de chasse que Massial identifia comme la menace principale.

Il avait peu de temps avant que le niveau d’alerte des deux élitistes monte d’un cran, lorsqu’ils saisiraient le stratagème, annihilant l’effet de surprise. S’enfonçant un peu plus dans les ombres au passage de l’homme ouvrant la marche, en ni une ni deux il contourna ensuite le second afin de s’offrir un dos bien exposé à sa lame.

C’était sans compter sur la volte face soudaine que l’homme effectua en détectant subitement sa présence. Saisissant et écartant le double canon qui tenta de se braquer dans sa direction, une détonation assourdissante explosa, résonnant dans le silence de mort avant qu’il ne parvienne à arracher l’arme des mains de son ennemi après l’avoir déstabilisé d’un puissant coup de tibia dans le haut de la cuisse. Un coup de crosse au menton acheva de faire chuter le guerrier. Un second percuta la tempe de son adversaire sans lui laisser la chance de se ressaisir, puis le jeune homme leva aussi sec l’arme sur l’équipier de celui qu’il venait d’envoyer au pays des rêves ou de tuer sur le coup.

Il ponctua le tête à tête de l’homme et du fusil par un bruit de bouche désapprobateur. Ça avait été moins une. Un peu plus et cette enflure aurait été sur lui.

« Recule. Encore. Tes mains » aboya-t-il d’une voix basse où couvait le danger, alors que la lampe grossièrement fixée à l’arme aveuglait son interlocuteur.

Maintenant que Massial avait repris un semblant de contrôle pour une poignée de secondes la merde noire dans laquelle ils se trouvaient lui revint en pleine figure. L’autre connard avait tiré. TIRE ! Dans le centre commercial !

Garde la tête froide.

Le jeune homme s’autorisa une inspiration plus profonde. La seule. L’unique. D’une seconde à l’autre, ça serait le chaos.

« Deux hommes. Vous les avez vu ? »

L’homme le dévisagea sans répondre, visiblement partagé. Entre quoi et quoi ? Pas le temps de trop pousser l’analyse. A l’extérieur – déjà – le silence se peuplait, assourdissant de présences multiples. Les galeries sortant de leur macabre torpeur.

Une courte poignée de secondes et sans piste, ils seraient contraints de partir avec la mort aux trousses et leurs doutes concernant le sort de leurs compagnons. Pourtant, quelque chose lui susurrait que ces types avaient croisé leur route.

« Il n’y a plus qu’une cartouche là-dedans. Décide-toi. Elle ne servira pas d’avertissement. »

Au point où ils en étaient, s’il devait tirer à son tour, il le ferait. C’était une certitude pour lui.
Sa propre nervosité grimpait en flèche, derrière un masque parfaitement lisse, malgré le sang lui battant les tempes. A n’en pas douter, c’était « ça », ça le côté flippant que lui prêtaient bon nombre de connaissances l’ayant eu sur le terrain. Cette façade inaltérable.

« Qu’est-ce qui me garantit que… ? »

« Rien ! Juste celle de ne pas crever immédiatement… » répondit-il tranchant sans rien soupçonner de la silhouette se glissant furtivement par une vitrine pour se faufiler hâtivement vers les voix, lame au clair, elle-même ne détectant pas la jeune femme qu’elle dépassa à pas feutrés.

Décide-toi. Décide-toi, merde ! songea-t-il en baissant l’arme vers les jambes de l’élitiste, lorsqu’il entendit la bombe de laque rouler à nouveau à l’extérieur en un son grinçant.

« Aimie. On s’arrache. Maintenant. »

Au même moment, l’homme leva ses mains un peu plus haut en signe de capitulation, semblant comprendre l’intention du blond à lui créer une autre utilité s’il ne coopérait pas, bien pire que donner simplement la mort.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 7 Juin - 19:18
Aimie Evans



Fashion victime !
Aimie & Massial

La jeune femme ne broncha et laissa Massial la cacher dans plein de vêtements. Aimie sentait son coeur battre à tout va et tremblait un peu à l'idée que ces hommes mettent la main sur elle ou qu'ils fassent du mal à Massial et les autres humanistes. Les élitistes étaient un cauchemar ambulant à ses yeux...

Elle resta aussi silencieuse que possible, essayant tant bien que de mal de respirer doucement et ce malgré l'angoisse. Aussi discrète qu'un petit lapin caché dans un buisson à l'approche d'un prédateur... Prête à bondir de sa cachette et foncer en chopant le bras de Massial s'il le fallait.

Massial qui géra parfaitement la situation apparemment, même si l'envie la dévorait de sortir la tête pour le regarder. Sauf qu'au moment où elle allait tenter de passer la tête hors de sa cachette, une ombre passa lentement devant elle allant certainement en direction de Massial. Cela semblait bien trop agile pour être un infecté et bien trop discret pour que ça soit un autre humaniste...

Voulant le protéger Aimie sortit doucement de sa cachette et poussa un mannequin sur la personne qui se le prit et tomba sous l'effet de surprise. Profitant qu'il soit coincé dessus, elle chopa la barre d'un portique et lui mit un coup dans la tête. Elle lâcha la barre et regarda l'homme immobile avec les yeux ronds de surprise et essayant de reprendre son souffle. Paniquée par ce qu'elle venait de faire, elle s'exclama avec une petite voix étranglée :

-Oh non ! Qu'est-ce que... j'ai fait... oh non... il est peut-être mort... tu crois que ?

A ce moment là, un bruit derrière elle la fit sursauté. Aimie pivota rapidement et regarda un infecté en quête de nourriture qui s'introduit de la boutique en faisant un bruitage horrible. La jeune femme recula effrayée... regarda Massial et l'autre homme qui n'avait pas osé tenter quelque chose étant dans la ligne de mire du médecin. La jeune femme souffla alors :

-Vite... l'arrière boutique ! Il doit y avoir un accès pour une réserve ou un truc comme ça !

Aimie se dépêcha de passer au dessus du comptoir et ouvrit la porte de l'arrière boutique. La jeune femme maintient alors la porte et attendit alors la réaction de Massial.


by Moses
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