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La peur au ventre, une arme à la main [Aimie & Anton]

 :: Hors du temps :: Archives
Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Ven 23 Déc - 19:05
Aimie Evans



La peur au ventre...
Aimie & Anton

Aimie ne parvenait pas à se remettre de son enlèvement par des cannibales, si Jarod n'était pas venu la sauver, elle n'osait imaginer ce qu'il serait advenue d'elle. C'était une chose d'avoir peur des infectés, mais ça en était une autre d'être la victime d'humains. C'était tellement horrible à ses yeux. Aimie avait passé son temps à protéger ce qui restait de l'humanité et voilà que ce qu'elle protégeait se retournait contre elle, avec des instincts aussi bas que ceux des infectés.

Depuis, la jeune femme ne cessait de se mettre en danger inutilement, pour se prouver à elle même quelque chose qu'elle ne cernait pas et pourtant... à chaque danger, elle se tétanisait et paniquait. Dès qu'elle fermait les yeux, Aimie se revoyait enchaînée suspendue par les mains et elle revoyait un regard inhumain se poser sur elle. Puis se réveillait en sursaut.

Aimie n'en pouvait plus de tout ça. Elle en avait marre d'avancer la peur au ventre et de ne plus savoir quoi faire. La jeune fille avait hésité un moment, à fixer l'entrée de l'arsenal. Elle avait de quoi s'acheter quelque chose pour se défendre, mais ne savait pas quoi prendre et encore moins comment l'utiliser. Aimie se mordit la lèvre et entra.

Le vendeur la regarda quelques secondes, tandis qu'elle s'avançait et regarder un peu perdue autour d'elle. Les armes était tellement impressionnantes et effrayantes qu'Aimie doutait de trouver juste ce qu'il lui fallait. Le vendeur s'approcha et lui demanda d'une voix bien intimidante :

"-Tu cherches quelque chose p'tite demoiselle ?
-Euh... n-non... je regarde c'est tout..."


Le vendeur hocha la tête et alla s'occuper d'un autre client. La jeune femme eut un frisson en regardant les armes à feu et voulu faire demi-tour, mais percuta quelqu'un de plein fouet.

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 23 Déc - 19:56
Invité
Ce fut une bonne semaine pour moi, j'avais récupéré du matos, des livres, de nouveaux vêtements et même une vielle dynamo, très cher au marché. Mais voilà, qui dit bonne récolte dit souvent: "j'ai trainé dans un trou pleins d'adepte du carpatio d'humain". Et je vous le dis, j'en ai tué du zombar, j'en ai même tellement passé dans l'autre-autre-monde que j'ai du faire preuve d'imagination sur la fin. Coups de baïonnette, de brique, de bouteilles, de barres de fer... Vous allez vous dire: " mais Ducon, ton fusil, il est là pour faire joli?"  
Alors déjà, vous êtes vulgaire ! Mais vous n'avez point tords, devinez qui à eu la bonne idée de faire une expédition avec seulement 20 balles ?
Ça commence par un A... Enfin bref, me voilà revenu à la citadelle avec beaucoup de merdier à vendre et à acheter. Déjà, il fallait reconstituer mes réserves de bouffe, je vous rappel que j'ai un chien de 70 kilos  à nourrir. Mais  c'était surtout par l'Arsenal que je devais passer avant tout. J'étais à sec niveau munitions et je ne pouvais pas rentrer à ma planque sans avoir de quoi me défendre. Oui, petit aparté, j'ai quelques abris semi-permanent un peu partout, où j'entrepose un peu d'équipement. Voilà, la petite parenthèse sur ma vie est terminée.

Comment vous parler de l'arsenal ? En gros, c'est comme un magasin d'informatique, mais en mieux. Pourquoi je vous parle d'informatique ? Car il n'y a rien de plus jouissif que d'en savoir plus que le vendeur. Car Mc Laine en sait assez pour arnaquer un pigeon, mais moi je suis trop gros pour lui. Je profitais  aussi de mes passages à l'arsenal pour voir s'il y avait pas des nouveautés. J'avais lancé un appel d'offre sur un revolver .357 magnum. C'était une grosse dépense, mais il me fallait une arme fiable et solide. Dur de faire mieux qu'un de ces petits monstres.  

Je n'étais pas le seul dans les rayons, il y avait 2-3 solitaires ( facilement reconnaissable) et quelques autres mister de la citadelle visiblement. Mais ce qui attira vaguement mon attention, ce fut une jeune femme visiblement seule et un peu perdue se présenter dans le magasin. Mc Laine s'approcha d'elle avec une méthode pas du tout commercial, la faisant battre en retraite. La pauvre fille bafouilla quelques mots et tenta un repli stratégique. Mais elle ne trouva rien de mieux que percuter un des chauds du slips se battant tout le temps au deadly struggle.  

Bob, Blob ou connard lubrique 42, n'apprécia guère de se faire bousculer car il se mit à hurler et saisit la jeune femme au épaule pour la secouer tel un martini au shaker. Heureusement pour lui et malheureusement pour "Martini", surnom : check. C'était une brute que peu de monde osait affronter. J'ai en effet vu se con de Mc Laine détourner les yeux et les autres clients s'éloigner prudemment. Bon bah si personne n'intervient...

Je me suis approché doucement l'air de rien, puis j'ai décroché un bon coup de poing dans le nez de Bob avant de le trainer hurlant hors de la pièce. Je me suis rapidement occupé de lui une fois dans la "rue" puis je suis rentré pour voir l'état de la  fille. Jeune, plutôt jolie, mais assez "molle", elle devait vivre dans un coin tranquille, le lycée voltaire peut-être ou chez les militaires. Elle me regarda avec un drôle d'air, elle semblait à mi-chemin entre apeurée, reconnaissante et gênée. Oui, j'invente de nouveaux concepts physiques.  
Je ne sais pas trop ce qu'elle faisait là, mais mon instinct de mâle adolescent me dictait de l'aider:

-Je crois qu'à l'avenir, si vous ne voulez pas jouer les martinis dans les bras d'une brute, vous devriez vous équiper pour vous défendre. D'ailleurs, ce serait-ce pour ça que vous êtes ici ? Ou par simple curiosité ? Dans les deux cas je peux vous aider et de façon bien plus brillante que Mc Laine le vedeur.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Sam 24 Déc - 2:05
Aimie Evans



La peur au ventre...
Aimie & Anton

Aimie venait de percuter quelqu'un, la jeune femme confuse vit un homme qui ne semblait pas vraiment commode. Se disant que décidément c'était vraiment une mauvaise idée d'être venue à cet endroit. Alors que l'homme la regarda froidement, Aimie s'empressa de bredouiller rapidement :

-Oh... je... pardonnez-moi... je... je n'ai fait exprès... j'ai...

Mais l'homme n'écouta rien du tout et se changea en bête féroce, il l'attrapa et la secoua violemment. Aimie se retrouvait une fois de plus agressée, par un humain et en plus dans l'incapacité de se défendre. Mais alors qu'elle pensait que ça allait encore mal finir pour elle, un homme surgit et cogna son agresseur, ce qui lui fit lâcher Aimie, qui tomba parterre. Puis elle recula contre le mur, essayant de retrouver son calme, tandis que les deux hommes eurent disparus dehors.

Celui qui lui avait sauvé la mise, revint quelques instants plus tard. Aimie le regarda et n'osa pas bouger, encore moins parlé. Mais elle n'eut pas besoin de le faire, car il revint vers elle en lui parlant. Lui disant de s'équiper et que si elle était la pour ça, il pouvait l'aider. Sur le coup Aimie paniqua et lança en mentant assez mal :

-J'suis là par curiosité !

Sa voix s'était faite aigu, un peu trop même et elle avait répondu trop rapidement pour que ce soit vraiment ça. Aimie le regarda un petit moment avant de se relever et de soupirer en portant ses mains à ses poignets où on pouvait voir les traces de chaînes. Regardant ailleurs toute gênée, puis lui disant d'une voix nerveuse la vérité :

-En vérité... j'espérais trouver quelque chose pour me protéger... je... je dois avouer que... je ne sais pas me battre et... je ne sais pas utiliser d'arme... c'est que... j'ai envie de me sentir protégée... au cas où... j'ai... enfin... je ne sais pas trop quoi faire ou prendre... j'ai... je ne suis pas à l'aise avec les armes à feu... et je comme je ne sais pas me battre, un couteau ne me sera pas d'une grande utilité... puis l'idée de tuer, me... je ne veux pas ressembler à ces sauvages, je ne veux pas tuer. Juste me défendre...

Aimie continuait de regarder ailleurs, elle ne voulait pas affronter le regard de cet homme. Tout le monde riait d'elle et se moquait de son incapacité à se défendre, une fois elle a même surpris certaines personnes dire que les gens comme elle ne méritaient pas de vivre dans un monde où ils étaient incapable de se débrouiller seuls. Aimie avait si peur depuis quelques temps... Mais ça, elle n'en parlait à personne. Donc malgré tout, la jeune femme lui avait raconté et elle attendit sa réaction sans oser le regarder.

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 24 Déc - 17:42
Invité
Pauvre petite… Je ne sais pas par quelle miracle elle avait survécu pendant toutes ces années mais elle avait eu de la chance. Une telle chance qui me rendait jaloux, très jaloux. Non pas que j’en n’en ai pas eu moi-même mais bon !

Je devais lui rendre bien 20 cm, elle devait me trouver intimidant. C’était dommage que Téméraire ne soit pas là, il lui aurait fait un gros câlin. Rien de tel pour calmer les gens. Hélas il faudrait faire sans pour le moment. J’ai donc écouté ses explications embrouillées sans rien dire, en essayant de me faire aussi petit que je pouvais.   Quand elle eut enfin finie, elle continua à fuir mon regard.

Je soupirais pour moi-même, il allait falloir ressortir mes vieux cours de psychologies pour essayer de la calmer et de la rassurer avant de l’aider. Je posais une main rassurante sur son épaule, sans appuyer, vraiment juste pour montrer que j’étais là. Je la laissais une seconde ou deux avant de la retirer et de lui dire :

- Calmez-vous, vous voulez vous défendre ? Première règle, ne pas paniquer. Paniquez et vous laissez votre adversaire prendre l’avantage. Respirez un grand coup !

Pauvre petite, elle ne devait pas sortir souvent du lycée voltaire ni se mettre souvent en danger… Comment je sais qu’elle est des Humanistes ? En fait je n’en sais rien, je déduis : Elle n’est déjà pas des fils de Jean, la plupart ne viennent pas ici. Elle n’est pas de la citadelle car elle semble perdue et elle serait plus endurcie que ça. Chez l’espoir même les scientifiques sont armées, il ne reste plus que les solitaires comme moi ou le lycée. Pas besoin d’être un expert pour savoir que ce n’est pas une solitaire, ou alors elle a fait le ninja pendant 4 ans !

- Vous n’avez pas besoin de tuer, ni d’armes à feu, ni de couteaux, ni même de savoir vous battre. Laissez ça aux gens qui le veulent. Mais si vous voulez vous défendre, je suis la meilleure personne sur la citadelle pour vous aider.

Je me lance des fleurs ? Petite remarque en passant, c’était juste mon putain de job avant la fin du monde alors j’ai droit de dire que je peux l’aider !

- Adjudant Anton Pendragon, ancienne du Groupe d’intervention de la Gendarmerie Nationale. A votre service Madame. Je vais vous montrer ce qui pourrait vous aidez. Si je ne me trompe pas, vous êtes du groupe des humanistes ? Du coup d’imagine que vous n’avez pas trop à craindre des marcheurs.

Je trainais doucement la jeune fille vers un des étals les moins fréquentés de l’arsenal. Celui des armes de défense personnelles. Tasers, bombes lacrymo’ et autres… J’entrepris de lui présenter quelques-uns des articles. Mc Laine me regardait de loin d’un œil mi- reconnaissant mi- haineux. Je lui piquais son job, mais avec du bol il ferait une vente grâce à moi :

- Bien si tu veux te défendre sans tuer et sans avoir de talent particulier, tu as le choix entre plusieurs types d’armes. Tu vas avoir les armes au gaz et les tasers notamment. Les produits les moins cher ce sont ces petites bombes de gaz. Le souci c’est qu’elles ne sont pas intimidantes et elles se vident très vite. Je le déconseille dans notre monde.

Je reposais et écartait rapidement ces petits spray pour mamie. Je misais plus sur des produits tels que les tasers ou les pistolets d’alarmes ou à cartouche CS.

- Les tasers maintenant. Tu vas avoir deux types d’armes, ceux de contact et ceux à distance. Pour toi, je recommande un de ceux-là.

Je saisis un énorme Taser pour le montrer à Aimie puis à quelques centimètres de son visage je fis crépiter le bazar. Le son d’un taser est très puissant et impressionnant, en fait, c’est presque aussi efficace que de l’utiliser. La pauvre eu un mouvement de recul bien compréhensif devant le spectacle.

- Tu as là les deux principales armes de défenses disponibles. J’en ai d’autres à te présenter, mais tu as une préférence ? Electrique ou gaz ?

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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 26 Déc - 1:35
Aimie Evans



La peur au ventre...
Aimie & Anton

Aimie regarda la main qu'il posa sur son épaule quelques secondes, avant d'oser le regarder assez surprise par une telle approche. L'homme lui conseilla de ne pas paniquer et de respirer profondément pour ne pas se laisser déborder par les choses. Mais... Comment ne pas paniquer quand on est un petit bout de femme de 1m58, qui n'a pas beaucoup de force et qui ne sait pas se battre ? Il devrait peut-être la voir donner des coups de pieds, des claques dignes d'une fille... quoique... tirer les cheveux, griffer et mordre ça peut être aussi dans ses cordes. Sérieusement, Aimie trouvait qu'elle avait toutes les raisons de paniquer.

Mais... Face à cet homme, elle fit un effort sur le coup. Il avait l'air sympathique et prêt à l'aider. Donc Aimie prit une grande inspiration et essaya de se détendre un peu. Même si c'était difficile après l'autre homme qui l'avait attaqué et donc mise dans tous ses états. Depuis son agression, tous les humains violents la terrifiaient plus que n'importe quel infecté. Enfin... si on pouvait encore appeler ces gens là des humains.

Puis l'inconnu trouva les mots qu'il fallait, le fait de la rassurer sur le fait que ce n'était pas obligé de tirer de ces armes à feu ou de savoir se battre. Même si sur le coup, elle pensait qu'il le fait tout de même un peu, mais... Aimie était trop contente que quelqu'un lui dise ça pour le contredire ou même ne pas l'écouter.

Aimie eut un sourire quand il se présenta et lui présenta également son ancien poste, c'était tout de même rassurant de savoir ça et de voir qu'il était resté aussi serviable qu'avant. Il lui demanda bien si elle était des humanistes, mais comme il lui laissait peu de temps à la parole, elle eut le temps d'hocher la tête. Puis elle aurait bien aimé se présenter pour ne pas paraître impolie, mais il rebondit sur un nouveau sujet de conversation.

Il était sur sa lancé... Anton lui étala ses connaissances sur les armes qui pourraient lui convenir et Aimie but toutes ses paroles tant ça lui tenait à coeur. C'était important et même si le sujet ne la passionnait pas, elle fit bien attention à tout ce qu'il lui montrait. Elle regardait d'un air septique la bombe et ses explications, envoya cet objet au tapis, jamais elle n'en prendrait. Puis il attrapa un taser, un peu trop gros pour elle et... Aimie poussa un petit cri de surprise quand il le fit crépiter près de son visage, le tout avec un mouvement de recule. Anton lui demanda si elle le préférait électrique ou au gaz. Elle n'hésita pas une seconde, l'étincelle l'avait "charmé" en quelque sorte, donc elle lui dit avec entrain :

-Electrique... euh... mais avant...

Aimie hésita quelques instants, elle ne savait pas trop si cet homme avait vraiment envie de la connaître. Si ça se trouvait il ne se préoccupait que de ventre une arme ou autre. Mais trouvant ça plus juste que lui aussi la connaisse, la jeune femme le regarda et décida de se lancer tout de même :

-Avant, je tiens à me présenter aussi. Je m'appelle Aimie Evans, je suis bien des humanistes et je m'occupe généralement des enfants de mon clan, mais je sors souvent du lycée pour aider. Et... et je tiens à te remercier de bien vouloir m'aider. Je sais bien que... enfin que... je suis un peu désespérante... mais voilà... tu prends prend le temps de m'aider et je te suis reconnaissante. Voilà... désolée... je parle trop d'un coup !

Aimie lui adressa un sourire gênée, puis son regard se posa à nouveau sur l'énorme truc qu'il tenait dans les mains et qu'il avait fait crépiter. La jeune femme lui dit alors aussi calmement que possible :

-Euh... même si je n'ai aucune idée de comment, m'en servir. La première chose qui me vient à l'esprit s'est qu'il est un peu gros celui là. J'ai des petites mains !

La jeune femme eut un sourire chaleureux et leva les mains pour lui montrer. Mais ses manches glissèrent et exposèrent les marques de chaînes qu'elle avait sur les poignets. Aimie eut un mouvement vif pour les cacher et mettre ses mains dans ses poches. C'était son fardeau... sa honte et la preuve de sa faiblesse. Elle regarda de nouveau les armes en essayant de faire semblant de se concentrer sur autre chose.

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 27 Déc - 1:11
Invité
Elle est mignonne la petite humaniste, Aimie puisque c’était son nom. Elle semblait tellement perdue que je ne pus m’empêcher de jouer d’un sourcil inquisiteur en la voyant me répondre. Devrais-je lui dire que je ne l’aidais pas uniquement par bonté d’âme ? Je n’attends, en soit, rien de la part de cette jeune fille. Je ne suis pas comme cet enfoiré de Christophe, il exige de coucher avec la moitié des filles lui demandant de l’aide. Non, en fait, j’avais bon espoir qu’elle me parle un peu plus de son clan car le savoir c’est le pouvoir comme on dit. Surtout dans notre monde, si je peux savoir dont ils ont besoins je pourrais en tirer le meilleur parti à long terme.

- Ne te fais pas de soucis. C’était mon métier d’aider les gens comme toi avant. On est tous forts à notre façon, ne l’oublie jamais.


Je me penchais sur l’étal pour saisir deux-trois nouveaux articles. Je ne fis aucune remarque, mais j’avais bien vu les cicatrices sur les poignets de cette jeune fille. On l’avait visiblement ligotée, peut-être avait-on abusé d’elle également. Bon ça expliquait peut-être son comportement assez craintif et sa volonté de s’armer pour contrer d’éventuelles menaces. J’avais déjà vu ce genre de conséquence, au début de ma carrière notamment.  A l’époque je travaillais dans une brigade quartier et j’ai vu des trucs pas ragoutants. Je me souviens d’une gamine de seize ans qui avait passée deux ans dans une cave et qui servait de jouer pour un vieux pervers. J’étais de ceux qui l’avaient sorti de là et c’était moi qui avais brisé ses chaines. C’était le même genre de traces, indélébile et qui rappelle tout le temps le calvaire subit.
Du coup, je ne pense pas que le taser soit la meilleure option. Pour moi c’était un miracle qu’elle soit encore capable d’affronter une situation. Aimie elle-même sembla éluder la question et porta une attention un peu trop forcée sur un vieux pistolet de airsoft à moitié déglingué. Ce n’était pas vraiment ce qui lui fallait :

- C’est bien de vouloir se défendre, mais je ne suis pas certains qu’un pistolet à billes serait une arme idéale.

je lui donnais un pistolet CS. Les mains dans les poches n’étaient pas non plus une bonne méthode de défense d’après moi :

- Ce pistolet fonctionne comme une des petites bombes dont je t’ai parlé, mais tu peux tirer 4 jets à une distance de 9 mètres. Regarde, chaque canon contient une cartouche de gaz très efficace. C’est certes moins impressionnant qu’un taser mais c’est plus avantageux sur le long terme. Les cartouches de gaz sont plus simples à trouver et remplacer que celles d’un taser.

Cela tenait également mieux en main, mais ça, elle le remarquerait elle-même.


- Ton choix va dépendre de ton affinité avec l’arme que je vais te présenter. Je vais me permettre de te donner encore une dernière possibilité. Après si les tasers te semblent mieux quand même, je t'aiderais à faire ton choix dans cette catégorie.


Je prit une arme qui trainait sur le comptoir. J’en voyais rarement des comme çà. C’était une superbe réplique d’un Glock 21. Je prit juste le temps de vérifier le calibre de l’arme avant de le présenter à mon petit Martinie :

- Ce pistolet est un pistolet d’alarme de calibre 9mm. Il ressemble à un vrai et se comporte comme un vrai, mais il ne tire pas de vrais balles. Il est conçu pour ne tirer que deux types de munitions. Soit tu tireras des balles à blancs, qui ne feront globalement que du bruit. Soit tu peux le charger avec des balles à gaz, ça fera du bruit et tu projetteras un peu de gaz à une distance de 7-8 mètres.

Je lui montrais rapidement l’arme, d’une taille relativement réduite. Il y avait aussi un détails « utile » avec ces armes, mais je ne savais pas trop si je devais en parler. Peut-être attendre un peu, qu’elle me donne son avis… Donc dans le doute je ne dis rien.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Ven 30 Déc - 15:38
Aimie Evans



...une arme à la main.
Aimie & Anton

Aimie le regarda quelques instants, inquiète. Mais il lui donna une parole rassurante et continua sur le même sujet. La jeune lui était vraiment très reconnaissante, pour sa retenue et son respect. Car même si c'était un jeune homme très sympathique, elle n'aurait pas du tout aimé raconté aussi gentil soit-il. Ce n'était pas très agréable de se remémorer qu'on s'est fait enlever par des cannibales, qu'ils ont tués l'un des gars de son clan, qu'ils voulaient garder David pour un repas de substitution et elle... pour un tout autre usage n'ayant "pas assez de viande étant trop fine".

Essayant de chasser ce mauvais souvenir qui revenait au galop et commençait déjà à lui donner des sueurs froides, elle préféra se concentrer sur Anton. La jeune femme commençait à se détendre avec lui et se sentir plus à l'aise. Aimie lui adressa un sourire timide et l'écouta en regardant avec curiosité ce qu'elle avait sous ses yeux. Mais elle fut surprise qu'Anton la reprenne sur le fait qu'elle ait posé les yeux sur un truc qu'il jugeait inutile. Elle bredouilla doucement :

-Mais je regardais juste un peu par curiosité... je n'étais pas intéressée..."

Puis il lui fourra une arme dans les mains, l'obligeant ainsi à les sortir de ses poches. Aimie regarda la chose avec scepticisme. Elle ne la trouvait pas vraiment pratique et autant l'avouer, Aimie n'accrocha pas vraiment à l'arme. La jeune femme fit un "non" de la tête et reposer la chose. Elle avait eu un bien meilleur feeling avec le taser.

Mais Anton lui parla d'une dernière arme, Aimie attendit avec patience de découvrir ce qu'il lui réservait. Puis soudain elle le vit prendre une véritable arme à feu. La jeune femme se figea un peu et frissonna. Et écouta ses explications, en comprenant ce que s'était vraiment, elle se détendit un peu et l'observa plus attentivement. On aurait vraiment pu croire que c'était une vraie arme à feu, ça la fascinait un peu. Car rien que l'aspect pourrait lui éviter des ennuis, ça pourrait en dissuader plus d'un. Timidement, elle toucha l'arme tout en réfléchissant :

-Aimie ! Ma belle ! C'est une surprise de te voir là !

Aime eut un mouvement de recule et sursauta en regardant derrière elle. C'était Eddy, suivit de prêt par David. Ce dernier arriva près d'elle, lui déposa un baiser sur front et passa son bras sur les épaules d'Aimie en regardant avec curiosité ce qu'elle pouvait bien regarder. La jeune femme ne put s'empêcher de rougir, mais afficha un grand sourire. David afficha un sourire en voyant l'arme et s'exclama avant Eddy :

-Ah ! Mais s'est que notre petite Bunny veut se défendre ! Je suis fier de toi.
-Ouep ! J'ai hâte de te voir avec ça en main !
-Euh... c'est juste des choses de défense. Anton m'a gentiment aidé et guidé, il est très sympathique avec moi...


Eddy haussa un sourcil et examina rapidement Anton, ne voyant aucune attention autre que d'aider Aimie, il lui sourit. Apparemment, il avait toujours le tour de Moses en tête et semblait déterminé à protéger Aimie d'autre problèmes de ce genre. David s'avança et lui tendit la main pour le saluer et se présenter :

-Bonjour. Moi, c'est David. Merci d'aider un peu notre Bunny, tout ça, c'est un grand pas en avant pour elle.

Aimie sourit et continua de fixer les armes, surtout celle qui était dans les mains d'Anton, puis son regard se reposa sur le regard sur les tasers. Incapable de se décider. Eddy sortit de sa poche un petit truc noir et le montra à Aimie :

-Moi j'ai aussi un taser, c'est pratique avec les voleurs ou ceux qui te sautent dessus par surprise. Certains sont petits, simples et pratiques. Moi je t'en recommande un.
-Oui, ça me plaît aussi. Mais... j'avoue que la dernière proposition d'Anton me plaît assez, mais... je n'aurai jamais assez pour les deux et les munitions.
-Bon... dans ce cas...


David avait observé plus attentivement ce que tenait Anton dans les mains, puis avait hoché la tête, tout en restant silencieux. L'homme sortit une bourse de sa poche, regardant Anton droit dans les yeux, il lui fourra dans la main en lui disant :

-Prenez lui cette arme et des munitions avec ça, gardez le reste pour vous. C'est pour vous remercier.
-Mais, je... tu ne vas pas dépenser tes économies pour moi !
-Aimie... j'ai tout ce qu'il me faut et j'ai déjà fait le plein de munitions. Puis comme je vais souvent en expédition, je me refais rapidement la bourse. Donc... pas de mais ! Bon... Eddy, tu viens me montrer ce que tu dois me montrer ?
-Okay ! Mais avant... Aimie profites-en pour te prendre à taser ! Tu ne le regretteras pas. Ah ! Et j'ai trouvé tes livres ! Faudra que tu passes me voir après.


Il lui adressa un clin d'oeil et s'éclipsa en essayant de rattraper David, qui était déjà parti rapidement. Aimie se passa nerveusement la main dans les cheveux, très gênée, David était comme un père de substitution pour elle, depuis qu'ils se connaissaient ils avaient ce lien fusionnel. La jeune femme sourit nerveusement à Anton et lui dit gentiment :

-Ce sont des anges avec moi, un peu trop protecteurs, mais... ils sont adorables. Bon... tu me parles un peu plus de ce que tu as dans les mains, je crois que c'est ce que je veux. Puis un taser du coup... Si je reviens sans, David va m'en vouloir.


légende des dialogues:
by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 30 Déc - 20:32
Invité
On pouvait dire sans trop se tromper qu’Aimie avait le don pour se trouver des protecteurs. David et Eddy, autant je connaissais un peu Eddy autant son comparse m’était un total inconnu. Ils semblaient sympathiques et furent très polies avec moi. C’est agréable de sentir le respect de quelqu’un d’autre ! Aimie expliqua la situation à ses deux amis. Je n’eus pas vraiment de mots à dire mais je ris doucement quand ils l’appelèrent « Bunny ». David me jaugea un peu puis me fourra une belle poigner de capsule dans la main. Sois certains que je garderais la monnaie, oui. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

- Bien, Bunny, je vais t’expliquer un peu comment fonctionne un pistolet d’alarme. Tu dois une chose concernant les balles à blanc. C’est très important à savoir alors surtout retient le. Ne tire jamais à blanc sur quelqu’un quand tu es à bout portant. JAMAIS. Comprends bien une chose, ces balles sont justes des balles « normales » avec la poudre dedans. La seule différence, c’est que à qu’a la place de l’ogive, du machin qui fait des trous. Tu as un petit tampon en ouate. Ce tampon est très léger et perd toute sa vitesse au bout d’un mètre ou deux. Mais avant, en particulier si colle le canon sur quelqu’un, ça va devenir un très dangereux projectile.

Je lui montrais une des balles à blancs que j’utilisais pour mon propre fusil. Il m’arrivait souvent d’en utiliser, surtout dans les coins où les cannibales chassaient. Les mecs n’étaient pas fous, bien souvent quand ils voyaient un homme armée et tirer sans hésiter une balle en l’air, ils ne l’attaquaient pas. Un peu comme des singes en fait, un peu de bruits et ils ont peur.

- Ce petit bout de tissu que tu vois peut-littéralement éventrer un homme. C’est aussi pour ça que je te recommande plus le pistolet que le taser. Même si en l’occurrence tu vas prendre les deux. Si un zombie attaque, lui coller ce flingue sur la tempe et tirer peut te sauver la vie.

Doucement, je lui pris la main et je lui posais les doigts sur ma tempe, dans le petit creux juste derrière l’arcade. J’entrevis les cicatrices de ses poignets mais je fis mine de rien.

- Tu vois ce petit creux que tu palpes ? L’os fait à peine 2mm d’épaisseur, c’est l’endroit le plus fragile du crâne. Si tu te fais attaquer, c’est là qu’il faut tirer. Je suis désolé de te paraitre morbide, mais ça pourrait aussi te servir si tu te faisais piéger.

Ouais, j’ignore si je suis immunisé mais ce n’est clairement pas une question à laquelle je veux une réponse. C’est pour ça que j’ai toujours une balle pour moi. C’était d’un morbide je sais, je voyais bien que la pauvre Bunny avait subi des trucs pas marrant, des trucs dont elle vivait mal les conséquences. J’aimerais bien lui changer les idées, elle faisait presque peine à voir. J’eu soudain une idée stupide.

Je saisis un des plus petits taser et sans hésiter un instant je l’appliquai sur ma main. La douleur fut intense et je me suis vite retrouvé au sol à gigoter comme un poisson hors de l’eau. Au loin j’ai entendu le rire gras de Mc Lain se moquant de moi et un peu au-dessus de moi, le visage d’Aimie partagé dans un drôle d’expression. Je lui dit comme je pouvais :

- Tu vois, que c’est efficace. Convaincue ?



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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 5 Jan - 1:46
Aimie Evans



... une arme à la main.
Aimie & Anton

Alors que ses deux amis venaient de partir, Anton commença à lui parler de l'arme en question. Aimie était captivée parce qu'il disait, non seulement parce que c'était important de tout savoir sur son achat, mais aussi parce qu'il était passionné par ce qu'il disait. Bien que ce qu'il expliquait lui faisait un peu peur... c'était une arme de défense, mais... Aimie pouvait vraiment blesser voir tuer quelqu'un avec si elle ne l'utilisait pas comme il se devait. Tout ça était vraiment rassurant à la fois et effrayant. Pourquoi effrayant ? Parce qu'elle n'avait jamais blessé personne, mais rassurant car l'idée d'en avoir la possibilité si elle avait des problèmes... ça avait un côté apaisant.

Alors que la jeune femme fixait la douille qu'il lui montait avec un air perplexe et inquiet. Aimie eut un léger sursaut quand il lui prit la main et la mena à son visage. Paniquée ne sachant pas pourquoi il faisait ça, elle restait figée hormis sa main qu'il mena directement à sa tempe. Sa respiration en fut coupée pendant quelques secondes, Aimie le fixait et se contact la fit rougir. Elle réagissait toujours ainsi que ce soit avec quelqu'un qu'elle connaissait. Puis elle se rappela de respirer quand il se mit à parler.

C'était assez triste, enfin... pas tout à fait, maintenant elle savait quoi faire si un infecté lui sautait dessus. Mais Aimie avait l'impression qu'il y avait quelque chose de caché derrière cette phrase, quelque chose qui provoquait cette petite part de tristesse. La jeune femme le fixa quelques instants, elle ne savait pas quoi lui dire. Que dire à cela ? Si ce n'est qu'Aimie avait envie de lui demander des explications et d'essayer de le résonner si c'était bien ce qu'elle pensait. Enfin... d'un côté, peut-être qu'il y avait des situations qui justifiait ce genre de choses, mais... tout de même.

Puis l'instant d'après, tout se passa rapidement. En un geste Anton lâcha sa main, attrapa un taser et l'utilisa sur lui même. Aimie ne put s'empêcher de pousser un cri entre la peur et la surprise. Elle le regarda s'écrouler et rapidement la jeune femme se pencha vers lui en panique. La jeune femme était partagée entre l'inquiétude et l'envie de lui donner une tape derrière la tête. Aimie s'exclama :

-Mais tu es fou ? Tu aurais pu te faire mal...

Mais malgré ça, elle avait un petit sourire qui se dessinait sur le coin de ses lèvres. Aimie lui attrapa la main et regarda la marque qui se formait à l'endroit où s'était posé le taser. Elle caressa doucement l'endroit de la marque, sans aucune attention ou autre, c'était instinctif pour Aimie de s'occuper des autres. Elle lui lança alors :

-Tu vas certainement avoir un sacré bleu... Mais bon... je pense que tu es un dur et que tu as connu pire. Tu vas survivre... enfin... je crois.

Elle finit avec un léger rire et lâcha sa main, puis le regarda quelques instants. Anton avait le don de la mettre à l'aise et cela malgré qu'ils soient dans un endroit rempli d'armes. Puis avec un sourire, Aimie l'aida alors à se redresser en lui disant avec un air taquin :

-En plus tu m'enlèves le plaisir de l'essayer moi-même !

Une fois qu'il fut remis sur ses pieds, elle s'écarta un peu de lui, pour lui laisser de l'espace, mais elle était prête à le retenir au moindre déséquilibre. Aimie lui adressa un sourire chaleureux et lui demanda alors avec un sourire :

-Quelle est la prochaine étape ? Et ne me dis pas de l'essayer sur toi et encore moins sur moi ! Je n'aime pas avoir mal... le masochisme ce n'était pas vraiment mon truc.

by Moses
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Anonymous
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Dim 8 Jan - 14:38
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Aaaah…. Mais des fois je suis tellement con que je me surprends. Pourquoi je me suis taser ? J’avais oublié que ça faisait un mal de chien, comme-ci quelqu’un vous passer dessus avec une surfaceuse de patinoire.  Au moins j’avais réussi à détourner l’attention d’Aimie car elle se pencha sur moi avec une expression qui semblait mélanger effarement, peur et amusement. Elle m’aida à me relever et caressa doucement le dos de ma main. Oui ça allait faire un gros bleu, et je me réjouis alors de ne pas m’être taser autre chose.

- Ouais, j’espère surtout que tu ne devras jamais le faire, quoi que ce serait rigolo de te voir l’essayer sur toi-même. Car crois-moi, je me suis fait mal, très mal…

Rigolo, c’est vite dit quand même. Voir une femme pleurer et gigoter car elle s’est prise 75 000 volts dans les miches n’est pas réellement la définition du fun. Je repris donc le taser en question et aussi le pistolet d’alarme que j’avais montré. Ok c’était sympa d’avoir des armes, mais il manquait encore pleins de choses pour qu’elle puisse se défendre correctement. Par là j’entends, un chargeur pour la batterie du taser, un chargeur supplémentaire pour le pistolet, des munitions, un kit d’entretien et un holster. Autant dire qu’elle n’aurait peut-être pas assez pour tout, pas grave, au pire je l’aiderais. Comme je vous disais plus tôt avoir un contact chez les humanistes pouvait être une bonne idée et un bon plan pour l’avenir.

- Donc, non pas de coup de taser pour toi ma grande. Désolé de  te briser ce plaisir, en revanche nous avons encore quelques courses à faire. C’est bien beau d’avoir de zolies armes, mais faut les porter et les entretenir.

Je pris Aimie par la main d’un geste fort cavalier et élégant puis je la trainais vers l’étale des holsters et des accessoires. Je fis rapidement main basse sur un chargeur pour le pistolet, puis sur un câble secteur pour le taser. Quelques ustensiles de nettoyages tombèrent également sous mon courroux pour finir dans les mains de ma pupille. Je pense qu’on peut légitimement parler de relation prof’-élève dans cette situation. Un arrêt par le stand des munitions sembla aussi s’imposer. Je déposai délicatement une boite de balles à blanc et une boite de balles à gaz dans les bras bientôt surchargés d’Aimie.

- Je crois qu’on a presque tout ma belle, tes armes, les consommables, les chargeurs. Il ne manque plus qu’une chose ! De quoi transporter tout ça ! Viens avec moi c’est le moment de faire des essayages.

Par essayage, j’entendais de lui coller un holster à la ceinture et de faire rentrer son pistolet dedans. Je regardais d’un œil critique Aimie puis je me suis décidai pour quelque chose s’accrochant à sa ceinture. Mais après tout ce serait à elle qui déciderait :

- Maintenant il nous reste cette dernière étape avant de passer à la caisse. Dans cette étape, je te demande de choisir ta couleur favorite et de me dire  si tu as une ceinture. Il faut te choisir un holster pour que tu puisses porter de façon élégante mais efficace ton pistolet. Tu as deux options, soit tu choisis un holster de ceinture, que tu peux mettre dans ton dos par exemple. Ou alors tu prends un holster de cuisse, plus facile à dégainer mais fatalement plus visible. A toi de voir. Une fois qu’on se sera décidé, on passera à la caisse ok ?
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 9 Jan - 20:13
Aimie Evans



... une arme à la main.
Aimie & Anton

Aimie ne put s'empêcher de sourire et de rire un peu quand Anton parlait, on pouvait dire qu'il avait réussi à l'approcher. Avec lui, elle se sentait en sécurité car il avait quelque chose de rassurant et sa façon d'agir lui donnait un aspect très chevaleresque. Enfin... ce n'était que la vision d'Aimie après, il pouvait très bien avoir seulement pitié d'elle et se comporter autrement avec les autres. Mais Aimie préférait garder une image positive de lui... Le sympathique qui n'hésitait pas à se taser pour lui donner le sourire et qui la guidait gentiment.

Aimie fut surprise quand il lui prit la main, ce qui la fit rougir. Cette jeune femme était toujours gênée au contact des hommes. Mais elle n'enleva pas sa main et le laissa la guider dans les étals. Anton était un connaisseur hors-pair et impressionnait beaucoup Aimie. Il savait ce qu'il fallait et il n'avait aucun mal à le dénicher. Entre deux il lui parla et le surnom "ma belle" la fit rougir d'avantage, mais ça ne lui fit pas perdre son sourire... bien au contraire. Ce n'était pas souvent qu'on lui donnait un tel surnom.

Ensuite il passa à une tout autre étape... le rangement de l'arme. Aimie sentit le regard examinateur d'Anton sur elle, c'était un peu gênant, mais elle essaya de ne pas trop rougir. La jeune femme le regarda hésiter et finalement, il lui proposa deux options, lui demanda quelques trucs et aussi une couleur de son choix. Aimie répondit pour la couleur instinctivement :

-Du noir ou du gris... J'aime quand c'est discret et simple. Pas de chichi !

Puis elle regarda ce qu'ils avaient devant eux. Aimie ne s'y connaissait absolument pas. D'ailleurs elle ne s'y connaissait en rien du tout dans cet endroit. La jeune femme souleva légèrement son long pull bleu nuit pour lui montrer rapidement sa ceinture flexible, mais solide. Puis décida de jouer la carte de la franchise :

-Vois-tu... je ne m'y connais absolument pas. Mais je peux te dire que ça doit être pratique pour moi. Car même si je ne sais pas me battre, je vais quand même dehors pour des excursions, car je sais courir vite, je suis agile et que j'escalade très bien. Donc il ne faut pas que ça me gêne trop dans mes mouvements... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire...

Aimie lui adressa un sourire timide, un peu gênée de lui en demander autant et essayant de trouver un moyen de lui rendre l'appareil de tout ce qu'il faisait pour elle à ce moment. La jeune femme attendit sa réponse.

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 10 Jan - 23:09
Invité
Vous savez c'est quand la dernière fois que j'ai touché une fille sans arrières pensées perverse ou pour la frapper ? La réponse est évidente, jamais. C'est la première fois de ma vie que j'aide une fille sans aucune autre pensée que celle de rendre service. Bon, je sais que j'ai prévu un autre type de faveur, en l’occurrence avoir un accès privilégier aux humanistes. Mais ce n’était pas quelque chose de dicté par mes pulsions et ça c’est assez rare pour être souligné.

Je fis mine de ne pas remarquer les petites rougeurs sur les joues d’Aimie et je me concentrais plutôt sur la recherche d’un holster idéal pour cette petite créature. Elle ne répondit pas vraiment à mes questions mais tant pis. J’allais devoir jouer à la poupée, passé 30 ans, si ce n’est pas dramatique ? Enfin, si elle me laissait une carte presque blanche je n’allais pas me faire prier. Elle me montra sa ceinture. Bon, le meilleur moyen de vérifier serait d’essayer ! Je me penchai en avant pour défaire sa ceinture et lui retirer. Aimie poussa un petit cri perçant et chercha porta une main à sa taille pour retenir le vêtement. Moi, je fis glisser un petit holster en tissu, apte à accueillir la plupart des petits pistolets. Puis je replaçai comme je pouvais la ceinture autour d’Aimie, ignorant son air médu/amu/énervé.

- Bien ! Si tu essayais de placer ton arme dedans ?

Je la regardais faire, ses gestes manquaient encore d’assurance mais en ce qui me concernait, la petite Aimie était maintenant équipée pour la défense en bonne et due forme. C’était très réconfortant à voir. Il fallait maintenant que son assurance et sa présence suivent cet équipement, mais ça, ce serait un long travail que je pouvais faire seul. Elle devrait avoir envie de le faire et s’en donner les moyens. Mais en ce qui me concerne, je ferais le maximum pour l’aider.

- Si nous passions à la caisse, je crois que Mclaine rêve de toucher à tes capsules.

C’est avec un plaisir évident que le vendeur fit le décompte de tout ce que lui devait Aimie. C’était une somme colossale, même pour moi. L’argent remit par Eddy ne suffirait peut-être pas à couvrir la totalité de la somme. Je fus contrait de sortir ma propre bourse pour compléter. Je ne prêtai aucune attention aux remarques indignées d’Aimie et je la trainais presque par l’oreille vers la sortie. Il allait maintenant falloir apprendre à utiliser ce pistolet, mais j’avais bien trop soif pour le faire ici et maintenant. Au moment où nous allions sortir du magasin, le lourdaud que j’avais corrigé se manifesta, escorté par deux de ses amis et il semblait prêt à en découdre le bougre.

Ils ne me faisaient pas peur, j’avais déjà affronté bien pire dans le passé, mais ce serait une occasion rêvé pour Aimie d’essayer son nouveau jouet électrisant et moi ça me ferait un peu d’exercice.

- Aimie, n’oublie pas, le côté qui fait des éclairs va sur le méchant, quand tu sens qu’il s’est pissé dessus tu passes au prochain et si quelqu’un t’attrape tu mords !

Je ne pris même pas aux sérieux les gestes et menaces du gros lourd, je me contentais de lui claquer les deux oreilles et de le balayer d’un geste souple de la jambe. Puis un de ses amis se prit un plat de la main dans le nez, juste ce qu’il fallait pour faire mal, mais sans le casser. Après tout, je ne suis pas un monstre, moi. Bien, comment se démerdait mon apprentie ?
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mer 11 Jan - 20:27
Aimie Evans



... une arme à la main.
Aimie & Anton

Avant qu'elle ait pu comprendre ce qu'il se passait, Anton attrapa sa ceinture et la détacha lui-même. Son jean faisant deux tailles au dessus manqua de glisser, mais Aimie le rattrapa juste à temps dans un cri bien féminin. Rougissant comme jamais, elle n'osa plus bouger le temps qu'il mit l'étui à sa ceinture. Aimie lui lançait des regards gênés entre temps... Quand il se redressa, elle en profita pour la remettre correctement en lui lançant un regard timide.

Quand Anton lui demanda de ranger l'arme dedans, elle hésita un peu et le fit maladroitement. C'était tellement étrange tout ça... et tellement intimidant. Surtout avec le regard de ce dernier sur elle. Aimie avait juste peur d'être ridicule. Quand ce fut fait, elle le regarda alors et lui adressa un sourire timide ne sachant pas quoi dire.

Puis il l'entraîna à la "caisse", le vendeur lui lança un regard curieux et Aimie préféra regarder un peu ailleurs. Il fit le compte rapidement et... Anton commença à sortir sa propre bourse. Aimie avait de quoi payer le manque et tenait à le faire, mais il ne l'entendait pas de cette oreille, bien qu'elle se mit à ronchonner et essaya de protester. Mais en vain... Quand il eut fini, que tout fut rangé sur Aimie et le reste dans son sac, il l'entraîna dehors.

Mais comme toujours la jeune femme était un aimant à problème... Quand elle l'eut reconnu, Aimie fit instinctivement un pas en arrière par pur réflexe. Mais Anton... Ah Anton ! Etait tout l'opposé et lança une phrase à Aimie qui amusa tout de suite la demoiselle malgré la situation. Il avait le don de la faire sourire, enfin... ce n'était pas compliqué, Aimie était un bisounours, donc distributeur d'affection et de sourire, mais bon !

Son sourire fut vite effacé quand la bagarre commença, sur le coup Aimie était tétanisée comme à chaque fois. Anton était surprenant, mais le troisième lui sauta dessus par derrière en lui bloquant les bras. Ce fut cette scène qui déclencha un réflexe chez Aimie. Dans un mouvement rapide elle sortit son taser et l'utilisa sur celui qui osait lâchement sans prendre à Anton.

Appuyant bien plus longtemps qu'Anton ne l'avait fait sur lui... Elle écarquilla les yeux de surprise devant l'hurlement très suraigu de l'homme et la façon dont il s'écroula sur le sol. Aimie le regarda les yeux écarquillés, puis regarda son taser... Avant de reporter son regard sur Anton en bredouillant :

-Je... je...

Aimie regarda de nouveau son taser. Ce n'était pas du tout dans les habitudes d'Aimie de faire mal aux autres. Elle se mordilla un peu la lèvre et regarda à nouveau Anton. Elle était partagée entre plusieurs sentiments, un peu de culpabilité et tout, mais surtout... Aimie se mit à rire nerveusement en lança :

-Tu as entendu son cri ? Même moi je ne crie pas comme ça !

Elle continua a rire un petit peu et regarda les hommes se relever misérablement, puis partir aussi vite qu'ils le pouvaient. La jeune femme le regarda un peu soulagée, c'était la première fois qu'elle osait faire une telle chose. Puis elle se rapprocha d'Anton et le prit dans ses bras quelques secondes en murmurant :

-Merci beaucoup Anton...

Elle lui était tellement reconnaissante, David avait essayé de l'armée plus d'une fois, mais Aimie avait toujours paniqué et s'était toujours défilée. Mais Anton avait trouvé ce qu'il fallait pour elle. La jeune femme relâcha son étreinte et lui sourit timidement en lui proposant gentiment :

-Est-ce que ça te tente de boire quelque chose et de manger un truc avec moi ? C'est moi qui régale pour tout ce que tu as déjà fait !

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 13 Jan - 19:55
Invité
Aimie me surprenait pour le coup, je ne pensais pas qu'elle allait réellement taser le troisième gars. Je m'étais préparé mentalement à un combat contre les trois en même temps. Mais ce qui m'étonnait le plus ce fut sa réaction et sa moquerie envers sa pauvre victime. C'était cocasse de voir à quelle point elle goutait au pouvoir et à la capacité de se défendre d'elle-même. Les trois bougres rampaient au sol, je vis et je sentis, que celui ayant mangé 50 000 volts s'était pissé dessus. Moi aussi j'eu un rire nerveux, qui s'éteins lorsqu'elle me prit brièvement dans ses bras. J'ai moi-même serré légèrement ma prise autour d'elle avant de la lâcher. Un contact aussi amicale était rare de nos jours, c'était agréable !

Moment rendu doublement agréable par l'idée d'une boisson de type houblonné et d'un morceau de pain frais. Vous n'avez pas idée de la rareté du pain de nos jours, ça peut sembler ironique dans le pays de la baguette mais je vous jure que le pain c'est un luxe. C'est donc d'excellent humeur que nous fîmes route vers la grande place, là où presque tout se vendait. Un homme, un ancien boulanger, avait ouvert un étal et ça marchait du tonnerre... en dépit de tarifs honteux ! Bon, cela dit, je le comprends. C'est pas facile à fabriquer et en plus, c'est très dur de trouver les ingrédients de nos jours.

-Tu connais l'étale de Françis ? C'est un boulanger, vu l'heure on aura peut-être la chance de manger du pain frais sans te mettre sur la paille. Nan, tu sais quoi, tu payes à boire et moi la bouffe !

Ni une ni deux, nous nous retrouvons à déambuler avec une miche de pain sous le bras, 12 capsules et deux coca, 8 capsules. Visiblement c'était la rupture sur la bière. J'allais encore devoir crapahuter dans la ville pour en ramener. Mais pendant qu'on marchait, je ne savais pas trop quoi dire pour entretenir la conversation. Du coup je me contentait de sourire comme un idiot en mangeant. Comme ça faisait du bien de manger un produit qui n'avait pas été fabriqué trois ans avant. Quoi que je n'aurais pas été contre un peu de produits industriels:

-Tu sais ce qu'il manque pour accompagner le pain ? Il nous manque du nutella. De tous les produits industriels c'est celui-ci qui me manque le plus. Ouais pain au nutella avec un bol de chocolat chaud. Tu n'es pas d'accord ?

En disant ça, je m'étais posé sur un bloc de béton figurant de banc. La chaleur humaine de la grande place aidant, je retirais mon manteau pour être plus à l'aise. J'eu soudain une idée idiote, je fis lever Aimie et je lui dit:

-Mets mon manteau, si tu arrives à le porter plus de 10 minutes, je t'offre une course gratuite, mais juste pour toi, pas de requêtes pour tes amis du lycée voltaire. Pour ça c'est payant, mais je te ferais un prix d'Aimie.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 16 Jan - 14:13
Aimie Evans



... une arme à la main.
Aimie & Anton

Bien sûr qu'il accepta ! Aimie connaissait personne qui pouvait refuser une telle chose. De la nourriture et une boisson, c'était comme une invitation dans un restaurant à 4 étoiles à l'époque actuel. Alors quand Anton parla de ce qu'il voulait manger, Aimie eut un plus grand sourire en lui disant :

-Bien sûr que je le connais ! Il essaye de passer des accords avec notre clan en ce moment, ce qui est fort intéressant dans les deux sens, même si Gabriel ronchonne un peu il aime aussi faire son pain. Puis ça fait presque un mois que je n'en ai pas mangé du pain.

Par contre Aimie avait envie de ronchonner pour ce qui était des capsules, mais elle avait deviné un peu le personnage d'Anton, donc elle réfléchissait à une autre stratégie tout en marchant. Car Aimie était assez rusée dans son genre, il ne fallait pas trop la sous-estimer, d'ailleurs c'était pour ça que les gars de son clan la prenaient souvent en expédition, malgré la tâche supplémentaire de la défendre. Il suffisait qu'Aimie examine un endroit et elle pouvait dégoter des choses dans des endroits que personnes n'auraient pu imaginer.

D'ailleurs, elle avait déjà sa petite idée sur la chose. En arrivant au stand, elle lui donna quelques capsules pour payer les boissons et le laissa aller chercher ce qu'il fallait. Aimie eut le ventre qui se mit à gargouiller avec la bonne odeur du pain frais qui chatouillait ses narines. Cela lui rappelait tellement sa vie avant Paris... avant tout ça quoi... Avec ses parents elle vivait à la campagne et pas très loin de la boulangerie, tous les matins elle se levait avec cette odeur et elle allait toujours y chercher des pains au chocolats. C'était la bonne époque tout ça...

Aimie fut contente de le voir revenir avec des cocas et non de l'alcool... Elle avait oublié de lui dire qu'elle n'en buvait pas. Pas pour faire sa sainte ni touche ! Mais juste parce que la dernière fois elle en a été terriblement malade et qu'elle en avait eu un souvenir cuisant gravé sur sa fesse. Mais ça... personne ne le sait naturellement ! Aimie prit ce qu'il lui tendit et marcha aussi silencieusement que lui tout en savourant ça... Que c'était bon !

Anton se mit à parler de chocolat à tartiner et Aimie ne pouvait qu'être d'accord ! Elle était une fada de chocolat, d'ailleurs Eddy lui gardait toutes les barres qu'il trouvait pour elle. Une idée lui vint à l'esprit, mais Anton lui proposa un deal. Aimie l'écouta et eu un sourire taquin sur le visage en laçant alors :

-OK ! J'accepte le défi !

Aimie prit le manteau qui a bout de bras semblait peser trois tonnes, elle réfléchit quelques secondes et eut pas une, mais deux idées malicieuses. La première était en lien avec un moyen de lui glisser discrètement quelques capsule, si elle avait son manteau ça serait facile dans glisser facilement. Puis la seconde était sur le fait de le porter. Aimie le plia, s'installa en tailleur sur le bloc où ils étaient installés et le posa sur ses genoux en lui lançant tout sourire :

-Tu n'as pas préciser que je devais l'enfiler ! Je peux donc le porter sur mes genoux...

Elle lui fit une grimace complice et attrapa son sac pour fouiller dedans avant de trouver quelque chose d'important. Aimie en sortit une plaque de chocolat noir. Bon ! Du chocolat à leur époque c'était du luxe, malgré qu'il soit bien dur, qu'il a blanchi un peu avec le temps et tout, mais le goût reste agréable. Aimie lui prit doucement son morceau de pain, cassa la plaque et y mit plusieurs morceaux avant de lui rendre en lui disant avec un grand sourire :

-Bon ! Cela ne vaut pas le nutella ou autre, mais... Mais ! Cela reste du chocolat et ça fait du bien... Et surtout ! Ne le dis pas à Eddy que je l'ai partagé avec toi, c'est lui qui me les trouve et me les offre... Sachant qu'il a du mal à les trouver, je ne suis pas sûre qu'il soit ravi que je les partage.

Aimie disposa alors quelques morceaux dans son pain et rangea le reste de sa précieuse plaque dans son sac, ça aurait été de la gourmandise mal placée de tout manger d'un coup et ce même s'ils étaient deux. La jeune femme recommença à manger et fut tellement heureuse de son repas. Le pain chaud faisait un peu fondre le chocolat trop dur, ce qui le ramollissait. C'était parfait ! Son regard se posa sur Anton et soudainement curieuse elle lui demanda alors :

-Est-ce que ça te tente de faire un peu connaissance ? A chaque truc que tu dis sur toi, je te raconte un truc sur moi. J'ai l'air curieuse, mais c'est rare de rencontrer des gars aussi sympathique que toi, donc j'avoue que ça me rend bien curieuse... je me demande quelle vie tu mènes et la vie que tu avais avant... Mais si tu ne veux pas, ça ne me dérange pas plus que ça !

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 17 Jan - 10:58
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J’acceptais les morceaux de chocolat un peu machinalement, en fait, j’étais un peu pantois de la façon dont Aimie avait contournée les règles de notre petit jeu. Alors certes, ce n’étais pas grand-chose et vous devez vous dire qu’il n’en faut pas beaucoup pour m’impressionner. Mais je vis seul le plus souvent alors quand je joue, c’est celons des règles que je respecte. Enfin, la question n’est pas là… Au contraire, car pleine de vie, de curiosité et de chocolat autour de la bouche Aimie me demanda de parler de moi.

Je souris mais je ne dis rien. Je savourais le moment, elle avait une belle trace de chocolat sous la lèvre et ça m’amusait beaucoup. Si j’avais eu un appareil photo j’en aurais pris une pour une section dossier. Bon, je lui dis ou je ne lui dis pas ? Allez, je vais lui dire :

- Aimie, ma grande et courageuse Aimie… Je dois te dire quelque chose que je ne dis que rarement… En fait, voilà. Je suis gêné de le dire mais… Tu as du chocolat sous la lèvre.

Je partis dans un grand rire en voyant la tête que le dindon de ma farce tirait, c’était merveilleux de pouvoir faire ce genre de blague à notre époque. Elle eut presque l’air boudeur après ça, mais ça valait le coup. Je contrôlais tant bien que mal mon rire puis je repris un semblant de sérieux. Je ne savais pas quoi lui dire sur moi. Enfin, je ne voyais pas quoi lui dire qui ne la ferait pas fuir. Ah si j’avais peut-être quelques idées qui pourraient marcher.

Je repris mon manteau et je cherchais dans une des poches intérieures mon portefeuille. Oui ! J’ai gardé mon portefeuille, c’est un souvenir ! Je sentis quelques anneaux de canettes rouler dans la poche, étrange, je ne savais pas que j’en avais là. Enfin, je sortis cette relique de mon passé qui dissimulait une autre relique mais d’un genre particulier. C’était une médaille :

- J’ai obtenu l’ordre national du mérite après la bataille de Paris. Tu sais l’attentant de grande ampleur en 2019. Mon équipe et moi étions en première ligne à combattre ces connards. Avec l’aide de la police et de l’armé, nous les avons repoussés. Je ne te raconte pas ça pour me vanter, mais en fait, il y a une anecdote « rigolote » dans cette histoire.

J’ouvris mon coca avant de continuer. Je ne savais pas trop comment lui raconter sans passer pour une victime. Car ça pourrait passer pour une pleurnicherie :

- Avant que je t’explique, sache que je ne me plains pas. Tous les hommes présents ce jour-là et ayant affronté ces connards de baiseur de chèvres ont reçu la légion d’honneur… sauf moi. Nous défendions un accès à l’Elysée, mais j’ai vu que quelques personnes s’en prenaient à des civils coincés au milieu de la bagarre. Par « s’en prenaient », ils tiraient dessus. Du coup j’ai abandonné mon poste pour aller les aider. A la fin de la bataille, je me suis fait engueuler en publique par mon commandant et j’ai été mis à pied pendant plusieurs semaines. Cependant, quand j’ai réintégrés mes fonctions, j’ai reçu cette décoration avec le grade de grand-officier.

Je finis ma canette puis je regardais Aimie.

- A ton tour ma belle, raconte-moi quelque chose sur toi !
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mer 18 Jan - 18:19
Aimie Evans



... une arme à la main.
Aimie & Anton

Aimie attendait sa réponse, même négative elle aurait compris. Mais il installa un silence pesant... Est-ce pour se venger du manteau ? Quand il se mit alors à parler en lui disant qu'il allait lui dire qu'il allait lui dire un truc rarement dit, Aimie se concentra suspendue à ses lèvres, mais... quand il signala le chocolat en riant, Aimie piqua en fard en baissant la tête et essuyant vivement le chocolat. Quand elle redressa la tête, elle le regarda avec une petite moue boudeuse, encore un peu rouge, mais on voyait qu'elle avait du mal à se retenir de rire aussi.

Puis il fouilla son manteau, Aimie le regarda alors perplexe et sa curiosité titillée. Bien qu'elle redoutait qu'il comprenne pour les capsules qu'elle avait glissé un peu plus tôt. La jeune femme se rapprocha un peu de lui captivée par ce qu'il lui montrait et l'histoire qu'il commençait à lui raconter. Elle se souvenait de ce moment tragique. Aimie ne interrompit pas une seule fois... Son estime pour lui grandissait. Quand il eut fini, elle rajouta simplement :

-Tu as été très courageux... Je me souviens d'avoir suivi cet événement de ma télé, j'étais en larme et ce fut l'un des rares joues où mon père était resté silencieux l'air maussade à me garder dans ses bras. Un peu comme s'il essayait de me protéger de ce monde et des horreurs de ce genre...

Aimie eut un triste sourire en pensant à lui et pour se changer les idées, elle essaya de se distraire en embêtant un peu Anton. Elle n'eut pas à réfléchir, elle avait pensé le faire avant qu'il se mette à raconter son histoire. Aimie se pencha vers lui doucement, déposa un bisou sur joue et d'une main lui fit un trait de chocolat sur l'autre joue. Elle le regarda et rigola fière de sa bêtise enfantine. Puis elle remangea un petit bout de pain en faisant attention à ne plus en mettre partout et lui raconta à son tour un passage de sa vie :

-Je n'ai rien eu d'aussi impressionnant dans ma vie... Pour tout avouer, je ne suis pas originaire de Paris. J'ai grandi dans un petit coin de campagne, un peu couvée par mes parents. Ma mère était une femme excentrique, sa cuisine était une catastrophe culinaire car elle faisait des expériences bizarres et tous les mois, elle se mettait à une activité culturelle différente... je me souviens qu'une fois elle a fait une grosse sculpture hideuse et que mon père a bataillé contre elle parce qu'il ne voulait pas la mettre au milieu du salon... ou quand il est rentré et qu'elle avait customisé sa voiture avec des auto-collants. Une vraie tornade de folie... Mon père était du genre bon vivant ! Toujours à rire et faire des blagues idiotes, puis il adorait jouer du violon ! D'ailleurs j'ai cette passion commune avec lui... Oh... comme tout ça me manque...

Aimie eut un sourire triste, elle avait eu une vie très heureuse et pleine de bons souvenirs. Mais elle ignorait ce qu'ils sont devenus. Au fond d'elle, Aimie espérait très fort qu'ils aient survécu à tout ça et qu'ils aient trouvé un clan comme le sien... Aimie décida de rajouter à son histoire :

-Puis je suis venue sur Paris pour mes études en littérature, je voulais ouvrir une bibliothèque dans notre coin de campagne, il n'y en avait pas du tout dans les villages environnants. Puis dans le fond j'espérais aussi pouvoir écrire un livre. J'ai connu Fanny, on partageait la même chambre... Elle a été la meilleure amie de toute ma vie, j'ai vécu des choses géniales avec elle. Cette fille a réussi à m'entraîner en boîte, à me faire aller faire du saut en parachute et même suivre des cours de pole danse pour rire... C'était vraiment la seule qui m'a donné envie de vivre la vie à fond comme ça...

Aimie se disait qu'il valait mieux s'arrêter là, avant d'attaquer le sujet qui risque de trop l'émouvoir. Fanny étant morte dévorée par des infectés pour protéger Aimie était un sujet sensible, aussi sensible que les hypothèses sur la survie de ses parents. La jeune femme sourit alors à Anton, elle voulait garder les bons côtés de sa vie et tout ça, c'était les meilleurs moments de sa vie alors autant en sourire et ne pas laisser les mauvaises choses gâcher ça. Aimie lui lança alors :

-Voilà ! Ma vie est résumée... Enfin du plus gros...

by Moses
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Mer 18 Jan - 20:45
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-Gourgandine.

C'est le seul mot qui me soit venu à la bouche quand j'ai essuyé le trait de chocolat qu'elle m'avait mit sur la joue. Bon, j'avoue que ce geste m'avait pas mal amusé lui aussi. J'en profitais pour avaler la précieuse substance. Ce serait dommage de gâcher quand même et j'avais déjà mangé des trucs plus douteux dans ma vie. La réaction d'Aimie sur mon histoire me toucha, le fait qu'elle me dise que j'étais courageux me faisait plaisir. Même si j'aurais aimé ne jamais avoir à le prouver de cette façon.

La petite vie de campagnarde d'Aimie n'était pas non plus sans intérêt. Elle et sa famille avaient visiblement passées de belles années avant ce bordel. C'était drôle, mais quand elle me dit ce qui l'avait fait venir sur Paris, ça ne m'étonna qu'à moitié. Elle avait bien la tête de la souris de bibliothèque. Cette Fanny semblait avoir un peu ouverte au monde Aimie, mais elle n'avait pas eu le temps de finir le travail. C'était dommage, j'aurais bien aimé voir cette petite femme danser le pole danse tient !

-Tu dois être ravissante en dansant autour d'une barre, combien tu voudrais pour le faire devant moi ?

Je vis son regard à moitié choqué et indigné, c'était là encore très drôle mais ce genre de blague fait souvent passer pour un gros lourd. Alors je rajoutai:

-Quoique, non en fait. Laissons ça à une professionnelle de la danse, en ce qui te concerne, j'ai d'autres projet.

Attend Anton, c'est quoi tes autres projets ? Tu ne sais même pas ce que tu comptes faire demain ! Dépêches toi d'inventer un trucs crédible. Quelle genre d'aventure tu pourrais bien inventer ?! Ah si, je crois que j'ai trouvé:

-Si tu veux et si tu as le temps, j'ai une proposition pour toi. La vie de Paris ne s'apprends que dans la rue de nos jours. J'ai comme projet de fouiller le musée des invalides pour chercher des pièces pour mon fusil. L'endroit à pas mal dégusté et je crois bien qu'une jeune fille agile comme toi serait d'un grand secours. C'est pas une mission très risquée pour moi, mais pour toi ça serait un bon moyen de t'endurcir.

C'était la stricte vérité, j'avais besoin d'extracteurs de munitions, j'avais cassé le mien, d'une nouvelle détente et de guides pour mes cartouches. Rajoutez de nouveaux organes de visée et je voulais lui procurer aussi une lunette de précision. J'avais aussi bon espoirs de tomber sur de bonnes maisons pleines de trésors sur le chemin.

-Ce genre d'expédition ne se fait pas en un jour, je dois planifier de nombreux paramètres. Les vivres, l'itinéraire, faire des reconnaissances, trouver des chemins et alternatives. Je vais mètres plusieurs semaines à tout planifier, si tu veux te joindre à moi, tu seras la bienvenue.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 19 Jan - 0:50
Aimie Evans



Aimie & Anton[/right]

Aimie le regarda avec des yeux ronds quand il lança qui voudrait bien la voir danser avec une barre, puis se rattrapa en disant que c'était plus pour les professionnelles. C'était quoi leurs problèmes aux gars avec les filles simples ? D'abord l'autre goujat, Moses... et maintenant Anton. Genre il faut avoir un permis d'écartement de cuisses pour faire ce genre de choses et plaire à un homme ? Les gars normaux, qui s'intéressaient aux filles normales étaient peut-être tous morts. Quoique Aimie n'avait jamais attiré un garçon, ce n'était pas maintenant que ça allait changer. Son rôle ? La nana sympa et timide à qui on aime parler. Qui sait peut-être qu'elle était maudite ? Pas qu'elle soit jalouse, juste que ça la blessait un peu que les hommes en général préféraient les filles faciles voire les filles qu'on paye.

En tout cas Aimie ne laissa rien paraître. Elle garda son sourire avec un incroyable contrôle d'elle même, malgré son envie de lui pincer très fortement les joues. Un homme aussi bien que lui méritait tellement une fille géniale... elle ne pensait pas du tout à elle, non elle, elle était la pathétique bonne poire amicale. Mais tout de même... Aimie ne voyait pas cet homme avec une simple traînée dont le moule accueillait plein de biscuits et pas que des propres tous les jours... Eurk ! Rien qu'à y penser. Mais son envie de le pincer en râlant dessus passa, quand il lui proposa de partir en expédition. Rien qu'à l'idée de partir à l'aventure avec un gars aussi sympathique, la rendit toute pétillante et emballée. Tout ça allait tellement lui changer les idées. Elle s'exclama sans hésiter :

-Avec plaisir ! Puis si je peux t'aider après tout ce que tu as fait pour moi, ça me ferait vraiment plaisir... Puis...

Son regard se posa sur sa montre, la faisant bondir sur ses pieds. Elle était en retard et David allait crier. Aimie regroupa alors vivement ses affaires, vérifia si elle avait tout avec elle. Puis elle pensa à un petit détail. La jeune femme détacha l'un des bracelets tressés qu'elle faisait elle-même, le bracelet gris et bleu clair. Aimie se dirigea vers Anton et lui attacha au poignet en lui disant gentiment :

-Je l'ai fait moi-même, il te portera chance... Bon ! Euh... je m'occupe des vivres, ça ne gênera pas mon clan et... tu viens me chercher quand tout sera prêt ? Mon clan est au lycée Voltaire dans le XIème arrondissement. Voilà... je dois y aller, je suis déjà en retard de presque une demie-heure. Euh... à bientôt alors !

Aimie hésita quelques secondes et le prit rapidement dans ses bras, puis lui déposa un baiser sur la joue avant de s'éclipser rapidement dans la foule pour rejoindre David qui devait l'attendre avec Eddy. Ce dernier lui avait dit avoir réussi à obtenir des livres de sa liste, avec un peu de chance ça allait être les Harry Potter, depuis qu'elle en parle aux jeunes qu'elle s'occupe, ces derniers voulaient vraiment découvrir ça. Elle était tellement contente de sa journée...

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 19 Jan - 18:32
Invité
Aimie partie tel un fantôme après avoir vu l'heure. Elle me laissait sur place avec un fugitif au-revoir et un joli bracelet qu'elle me fourra dans la main. Je regardais ce petite chose filer ventre à terre dans les tunnels. Moi je suis resté planté là, comme un con à examiner le petit bijou de tissus. C'est un travail sympathique, un poil maladroit mais l'attention me touchait vraiment. J'épinglerais cela sur le revers de mon manteau un peu plus tard. En attendant, j'avais à faire dans la citadelle. Plusieurs contrats m'attendaient et vu comment je m'étais lâché pour aider Aimie, ils ne seraient pas de trop.

J'allais récupérer Téméraire sur la grande place, pour une fois je l'avais confié au couple de vendeurs de livres, Séléné et Flanigan. Ils avaient eu aussi un bouvier avant tout ça et s'était fait un plaisir de s'en occuper quelques heures. C'étaient des gens bien, Flanigan avait brièvement servit dans la gendarmerie avant de se rétracter pour tenir une librairie. Séléné, elle était éditrice. Pas une grosse maison, mais ça marchait assez bien d'après les échos que j'en avais eu.

Mon Téméraire bouvier me sauta dessus tout content après avoir léchouillé avec application ses pets-sister. Il semblait content de me voir mais plus que tout, il semblait motivé à repartir pour une nouvelle expédition. Mais ça attendrait, car avant j'avais envie de me reposer et de me détendre un peu...
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