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Une nuit au musée. [PV Aimie et Anton]

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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 19 Jan - 19:57
Invité
Vous savez ce que je détestes par-dessus tout ? Les gens qui ne tiennent pas leurs paroles. Pourquoi je vous parles de ça ? C'est car je n'ai jamais vu le lieutenant Mercier m'apporter le paiement pour mon boulot. Dole avait donc si mal prit cet équilibrage des rapports ? Quel con ! Je pourrais débattre pendant des heures sur les fautes respectives des deux parties durant cette expédition chaotique, mais là ce n'était pas la question et j'avais d'autres soucis un peu plus urgents.

J'avais escompté recevoir la culasse d'un FR-F1 pour réparer mon fusil et ainsi m'épargner un long et pénible trajet jusqu'au musée des invalides. C'est en effet là bas qu'on trouverai le plus probablement des MAS36 et autres fusils un peu ancien. Mais comme ce soldat n'avait pas tenu parole, je fus contraint de vendre un jolie sac de câbles pour compenser un peu les pertes et préparer mon prochain voyage.

Pour les deux du fond qui ne suivent pas, les FR-F1 ont exactement les mêmes culasses que les MAS36 et les deux sont parfaitement interchangeable. Cette petite précision pourrait peut-être vous aider à comprendre. Maintenant que ce voyage était obligatoire, car je sentais bien que mon fusil ne tiendrait plus très longtemps. Je repensais à une proposition que j'avais faite à Aimie il y a quelques temps. C'était la première fois que je l'avais rencontré, elle semblait tellement fragile j'ai pas eut "pitié" mais j'ai eu de l'empathie pour elle et j'ai cherché à l'aider. Elle qui voulait s'endurcir, je ne connaissais pas meilleure école que celle-ci. Rester à savoir si elle serait toujours d'accord. Mais je savais déjà qu'elle le serait ! Elle m'en doit une après tout !

Pourquoi m'en doit-elle une ? Devinez qui à eu la bonne idée d'aller voir le plus gros pervers de la citadelle ? Devinez, ça commence par un A... et NON ce n'est pas moi ! Enfin, j'ai donc préparé l'expédition du mieux que je pouvais. Munitions pour mon fusil et pour mon pistolet, car j'ai au moins eu ça de positif dans mon aventure avec Dole. J'avais mis la main sur un super beretta M92, le plus robuste des pistolets facilement trouvable. Outre mes préparatifs, j'ai également mit la main sur deux "cadeaux" que je compte donner à Aimie quand je la verrais.
Bien chargé, équipé et accompagné, je pris le chemin du lycée voltaire pour aller proposer un road tripe initiatique à ma charmante Aimie.

***

Les gardes du lycée ne firent pas trop de difficultés pour me laisser entrer. Je commençais à être connu parmi eux et je pense pouvoir me targuer d'être un de leurs ami. J'avais en effet beaucoup d'estime pour les humanistes, ils allaient de l'avant sans se vautrer dans la fange comme ceux de la citadelle. Je n'étais pas prêt ni apte à adopter un mode de vie semblable, mais j'approuvais ceux qui y arrivaient. Du coups, je faisais régulièrement des courses pour eux, jamais gratuitement, mais toujours moins cher que pour la citadelle. Une rumeur prétendait aussi que j'en pinçais pour Aimie, mais ça c'était une autre histoire. Mais je ferais quand même la peau de celui qui avait lancé cette rumeur !  

Je lâchais Téméraire dans le parc du lycée pendant que je mettais à la recherche de la miss. Je demandais mon chemin à un des gamins et je finis par trouver Aimie qui faisait la classe à de jeunes enfants. En voyant ça, j'eu soudain une pensée pour la petite que j'avais brièvement prit sous mon aile. Teddy, j'espère qu'elle était toujours vivante ou sinon qu'elle était dans un monde meilleur. Si j'avais prit la bonne décision dans ce magasin, elle aurait pu être avec ces enfants et couler des jours presque normaux...

Je tapotais doucement à la porte de la classe pour attirer l'attention d'Aimie. En me voyant, elle sourit et s'approcha de moi.:

-Bonjour Aimie, tu aurais quelques instants à m'accorder ? Ou tu préfères que j'attende que tu ai finis ta classe ?

Je baissais un peu la voix et je lui dit:

-Tu te souviens de l'expédition dont je t'avais parlé la première fois qu'on s'est rencontré ?  Je suis venue te demander si elle t'intéresse toujours.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 19 Jan - 22:20
Aimie Evans



Une nuit au musée
Aimie & Anton

Voilà deux jours que Sergei était parti pour d'autres aventures et donc Aimie était revenue à la routine, n'était pas d'humeur à aller à la citadelle. C'était étrange, mais malgré son apparence pétillante et toujours optimiste, Aimie était fatiguée mentalement. A force de toujours tout faire pour les autres et leurs morales, ça avait quelque chose de... bref ! Surtout qu'en plus il y avait les rumeurs.

Donc elle resta tout simplement dans son rôle d'enseignante. Ce jour là, elle remplaçait exceptionnellement Alice auprès de plus petits, car elle était partie faire un tour avec Massial. Aimie les avait observé, il y avait un lien entre eux, mais aucun des deux ne le remarquait et de toute façon ils semblaient maladroits ensemble. Du coup, Aimie avait choisi pour les plus grands... son groupe... un cours dans le gymnase avec quelques soldats, pour qu'ils puissent s'entraîner. Donc quant à elle s'était un cours de mathématique pour les plus jeunes. D'ailleurs elle interrogeait actuellement un enfant de 6 ans :

«-Anthony... Tu as 15 bonbons dans ta poche, tu en donnes 4 à Jennifer et tu en manges 3... combien de bonbons as-tu encore dans ta poche ?
-Euh... alors... euh... 15 bonbons et j'en mange trois, ça fait... euh... 12 ! Puis... 4 à Jennifer... euh... je crois que... 12 bonbons moins 4 bonbons... 8 bonbons ?
-Oui ! C'est bien Anthony... Maintenant à...»


Quelqu'un frappa à la porte en l'interrompant et Aimie se retourna pour voir qui venait d'arriver. Anton en chair et en os. Cela arracha un grand sourire à Aimie, si ça ne tenait qu'à elle, elle aurait été le prendre dans ses bras... Mais pas devant les enfants ! Enfin... Elle redoutait la réaction des autres.

Elle avait eu vent de plusieurs rumeurs pas très flatteuses... c'était ça qui lui coupait l'envie d'aller à la citadelle pour le moment. Quelle rumeur pouvait mettre la jeune femme dans cet état ? Eh bien on disait qu'Aimie était une croqueuse d'hommes et qu'elle se faisait Jarod, Sergei, Eddy et même Anton, c'était des noms cités dans tous ces commérages. C'était quelque chose qui la blessait bien plus que ça n'aurait dû, car elle souffrait du fait d'être vraiment incapable d'intéressait un homme et en plus on trouvait quand même le moyen de la faire passer pour une vulgaire traînée.

Tout fois... la joie de le voir, effaçait un peu tout ça. Elle se dirigea timidement vers lui pour savoir ce qu'il faisait là. C'était bien la première fois qu'Anton venait la voir directement, grâce à elle, il était en affaire avec son clan, Aimie avait glissé un mot sur lui lors de la réunion du conseil et donc... d'un accord à un autre, des contrats s'étaient mis en place. Puis ce dernier lui demanda un peu de son temps et lui parla de l'expédition dont ils avaient parlé il y a un petit moment tout de même. Aimie hocha la tête et se tourna vers sa collègue :

«-Mathilde ! Je vais voir quelque chose d'important, je vous laisse prendre la relève. Interrogez encore Mélanie et Damien, puis vous pourrez passer aux petits chants.»

Une fois la porte fermée, elle lui prit le bras et l'entraînant calmement et silencieusement loin de cette salle. Aimie le conduisit jusqu'à sa chambre et le poussa presque à l'intérieur avant que quelqu'un puisse le voir. Elle tira la chaise de son bureau et la mit près de lui de lui en lui faisant signe de s'asseoir, tout en allant fouiller dans ses affaires en grommelant :

«-J'ai vraiment cru que tu m'avais oublié ou que ces stupides rumeurs t'avaient donné envie de rester loin de moi... Sache que je n'y suis vraiment pour rien ! Et que je ne me "tape" aucun des garçons de cette rumeur ! C'est... je ne sais pas qui a propagé ça, mais je... argh j'en ai marre !»

Aimie balança le premier objet qu'elle trouva et le balança au travers de la pièce. Les nerfs à vif. C'était bien la première fois qu'Aimie avait envie de baffer quelqu'un, si jamais elle trouvait le responsable elle ferait passer un sale quart d'heure. Elle respira quelques secondes, avant d'essayer de se reprendre et fouiller dans le bas de son armoire pour sortir une boîte avec un noeud, elle l'avait acheté pour Anton. Se disant les capsules, il dirait non, mais un cadeau... il pourrait pas refuser. C'était des jumelles et en plus de ça avec une vision nocturne, il allait être content... enfin elle espérait. Aimie lui fourra la boîte dans les bras en lui disant :

«-J'ai mis ça de côté pour toi et... voilà... cadeau. Bon ! Je t'ai promis de t'aider, donc je vais t'aider. Du moment qu'on ne va pas à la citadelle ça me va... Euh... on part combien de temps ? J'ai besoin de quelque chose de spécial ? On va passer par le réfectoire avant de partir, pour que je puisse prendre des vivres.»

Aimie commença à prendre sa trousse de secours, ses "armes", son sac de couchage et une tenue de secours. Puis mis sa dans son sac et attendit plus d'explications et plus d'instructions d'Anton.

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 20 Jan - 10:08
Invité
Le sourire franc que me lança Aimie me fit très plaisir, c’était agréable de voir un visage amical de temps à autre. Elle semblait si contente de me voir, qu’elle délégua son travail à une de ses collègues afin de me tirer littéralement par le bras au travers des couloirs. C’était très cocasse pour moi, la voir dans son élément, confiante et maitresse d’elle. Certes je l’avais déjà vu quand j’avais apporté des munitions, et de la vodka, un peu avant. Mais là elle était vraiment dans le bon rapport de force. Je voyais que ses poignets étaient presque cicatrisés. Bien, bien, c’était une bonne nouvelle pour Aimie, elle aurait probablement des traces toutes sa vie, mais bientôt elle saurait en tirer sa force.

La chambre d’Aimie était sympathique, à son image et je dois dire que m’y faire pousser avait un petit côté romantique et la crise de nerfs de mon hôte maintenait un sourire sur mon visage. Je l’aurais bien interrompu, mais à la place, je dis une prière pour le livre qui venait de se payer un vol plané gratuitement. Je devins subitement plus grave quand je vis qu’elle avait un cadeau pour moi. Un cadeau ! Je ne sais pas si vous imaginez à quel point… Je n’en avais déjà pas beaucoup avant la fin du monde, alors depuis… Que quelqu’un s’attache à moi au point de m’en faire un… J’avais presque la larme à l’œil. Même si ce n’était qu’une bricole, le geste était là, important et me touchant.

J’ouvris avec une fausse mesure la petite boite, elle contenait une belle paire de jumelle. Ce n’était pas un modèle militaire, mais néanmoins c’était du très bon matérielle. De plus je notais qu’elle avait un intensificateur de lumière. Ce n’était pas un cadeau, c’était au-delà… Comment vous dire ? Offrir ça à un baroudeur comme moi, c’est comme offrir une guitare de collection à un musicien. J’ignore combien Aimie avait passé dans ce cadeau, mais c’était forcément beaucoup ! Je ne dis rien, il n’y avait rien à dire…
Aimie était partie dans son petit monde, elle rassemblait son matériel. Je la saisis par les épaules pour lui donner une étreinte se passant de mots, à part un seul :

- Merci.

Puis je la relâchais, j’étais, je vais vous l’avouez un peu gêner. Ce genre de gestes d’affections n’étaient pas du tout mon habitude. Je repris cependant vite contenance et j’entrepris de la rassurer sur ces histoires de rumeurs.

- J’ai surtout entendu que j’en pinçais pour toi. On ne saura jamais qui l’a propagé car la moitié de la citadelle m’a vu te tirer de ce mauvais pas avec Christophe et l’autre moitié m’a vu te faire un cours sur les armes à l’arsenal. Or, ce n’est pas dans mes habitudes, en principe je fais payer tous mes services.

En fait, pour être honnête, la seule fille pour qui j'en avais pincé avait disparue depuis plusieurs semaines... Mais c'était les aléas de la vie.Je repris mon petit sourire et je me détendis en jouant un peu avec les jumelles. Elles semblaient robustes, ce serait d’une aide précieuse. Elles trouvèrent une place dans une poche de mon manteau.

- Ne crois pas que je t’ai oubliée Aimie, mais entre ma vie dans les ruines, les explorations et les contrats, je n’ai pas eu beaucoup de temps à moi. Et je ne pense pas que les rumeurs influenceraient mes fréquentations, nous ne sommes plus au lycée.
Je pris mon sac et en sorti deux paquets, je les posai sur le lit devant AImie. Il y en avait deux, un gros et un petit.


Dans le gros, il y avait un manteau tombant à mi-cuisse, noir, en taille S. Vous pouvez vous dire, mais elle a déjà un manteau ! Certes, mais pas un manteau dont les manches, les épaules, la poitrine et le dos étaient renforcés avec du kevlar. Alors, je précise, pas celui des gilets pare-balles. C’était du kevlar utilisé dans les tenues d’escrimes. A défaut d’arrêter les balles, c’était presque indéchirable, idéal pour une sortie dans une rue pleine de zombie. En plus, j’avais fait ajouter plusieurs poches internes et externes ainsi qu’un holster. Un manteau manteau/couteau-suisse.

Le petit paquet contenait un présent peut-être moins « agréable » mais je ne pouvais pas envisager de l’emmener dans la rue sans. J’avais décidé d’acheter un petit pistolet. C’était un Beretta PX4 Storm en version « subcompact ». Je sais qu’elle ne voulait pas d’arme à feu, mais je ne voulais pas risquer de perdre une bonne amie sur une autre erreur. En l’occurrence, de ne pas avoir eu de pistolet au bon moment.

- Déjà, tu peux ouvrir le grand paquet. Ne prends pas ton pistolet d’alarme, il ne te servira pas. Là où nous allons il n’y aura pas d’humain ou alors ils seront beaucoup trop dangereux pour risquer un affrontement avec une arme à blanc.

Pendant qu’Aimie ouvrait le paquet contenant son manteau, je triturais mon propre pistolet. J’étais gêné de lui offrir une arme à feu, une vraie. Peut-être que si je lui disais que c’était juste un prêt ça passerait mieux ? Mon amie sorti le manteau de son paquet et le déplia pour l’embrasser du regard :

- Une baroudeuse se doit être bien équipée et Massial me ferait la peau si tu te blessais. Il te plait ?


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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Ven 20 Jan - 14:16
Aimie Evans



Une nuit au musée
Aimie & Anton

Alors qu'Aimie regardait son sac, elle le sentit l'attrape et la serrer dans ses bras en la remerciant. Ce qui eut le don de la faire rougir comme une pivoine et lui arracha un sourire timide. C'était elle qui chopait les gens pour un câlin d'habitude, enfin sauf David, mais il était comme un père pour Aimie donc ça ne comptait pas. Elle était contente que ça lui plaise... Surtout que ça n'a pas été évident de marchander pour les avoir à un prix raisonnable, mais elle avait eu une super offre. La jeune femme avait juste quelques cours à domicile à faire pour l'enfant du vendeur en plus d'un prix d'ami.

Aimie regarda Anton avec surprise, il sortait deux cadeaux de son sac. Cela lui fit froncer des sourcils. Lui il ne devait pas lui en faire ! Elle lui devait déjà tellement... Puis il lui lâcha ce qu'il avait entendu et elle le regarda avec surprise en fronçant les sourcils. Est-ce que Anton était allé récemment à la citadelle ? A moins que les gens avaient peur de lui raconter certaines histoires... Aimie s'installa sur son lit en tailleur et préféra lui expliquer l'histoire :

«-Eh bien... on va dire que si ce n'était que ça je serais assez satisfaite par ce genre de rumeur et je n'en me serais pas préoccupée... Non, là c'est plus... En fait... je... quelqu'un raconte partout que je suis une traînée et les rumeurs vont bon train ! Apparemment je suis une "croqueuse d'hommes". Cela irait de Jarod, David, à Eddy, toi, jusqu'au chez de la sécurité de la citadelle car il m'a fait une place quelque part... Il n'y a que les mecs qui s'en foutent de ce genre de rumeurs ! Pour un gars ça fait cavaleur, mais pour une fille... ça fait juste... C'est tellement ridicule ! Je suis incapable de me faire un petit copain... alors ça...»

Aimie se renfrogna davantage, elle savait bien qu'il n'allait pas prendre ça au sérieux et qu'il allait très certainement la prendre pour une gamine de prendre ces rumeurs à coeur. Mais ce n'était pas comme-ci on l'accusait d'avoir un ou deux amants... Non ! On l'accusait de se taper tout un groupe ! Pour une fille aussi clean et sérieuse qu'elle de ce côté, c'était vraiment insultant. En plus il y avait le regard des autres qui pesaient sur elle, c'était si gênant. Elle rajoute juste un peu plus calmement :

«-D'après David, il y a des chances pour que ce soit un combattant du Deadly qui aurait mal pris le fait qu'on m'ait défendu... Je ne vais pas aux Deadly ! Je ne sais même qui s'y trouve...»

Aimie lança un regard vers Anton et lui adressa un sourire gêné. Elle s'était encore emportée. Cela devait tellement être ridicule...La jeune femme baissa la tête en rougissant de honte cette fois, en murmurant :

«-Désolée, j'avais juste envie de t'en parler... Je ne voulais pas t'embêter avec mes soucis, surtout des soucis aussi puérils à tes yeux.»

Elle regarda les deux paquets intriguée et encore une fois gênée. Aimie n'avait pas l'impression de mériter tout ça. Mais ne voulant pas le contrarier, la jeune femme décida quand même de les ouvrir. Aimie commença par le plus grand et fit des yeux ronds devant ce manteau. C'était loin de sa veste un peu polaire... Aimie voyait plein de poches et tout ça. La jeune femme se leva et l'enfila. Il était plus lourd aussi... Puis quelque chose lui vint à l'esprit, elle se devait de vérifier ça. Aimie fit quelques mouvements souples et agiles pour voir si le manteau allait la bloquer ou pas, mais malgré tout ça il suivait à merveille ses mouvements.

Aimie se tourna vers Anton et se jeta presque dans ses bras pour le remercier, à croire que l'enlacer devenait un automatisme. Puis elle attrapa le dernier cadeau et l'ouvrit... Cette fois la réaction ne fut pas la même... Aimie eut un frisson, mais pas un frisson de joie. Plus un frisson de peur en comprenant ce qu'elle avait dans les mains. Elle prit l'arme du bout des doigts et elle en tremblait déjà. C'était une belle arme et en plus petite, ça lui irait bien... si seulement elle n'avait pas peur. Aimie le remit dans la boîte demanda à Anton :

«-C'est vraiment ce que je crois ? Je veux dire... c'est une vraie de vraie ? Je... tu veux que je m'en serve ? Je ne t'ai jamais dit que j'en étais incapable ? Je panique trop et tout... j'ai déjà essayé... Mais c'est gentil, je te rassure. C'est juste que... ça me fait peur les armes. Bon... je vais m'arrêter, je dois avoir l'air d'une crétine avec tout ce que tu viens d'entendre en si peu de temps.»

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 20 Jan - 22:47
Invité
-Aimie, Aimie... calme toi, tout va bien se passer. Ces rumeurs sont sans fondements, bien que je m’occuperais de la peau de ce combattant, je vais demander à Sarrah de m'aider à lui mettre la main dessus. Repose déjà ce pistolet et laisse moi t'expliquer un peu notre plans de route et comment je vois ça. Tu vas comprendre pourquoi je te l'offre.

Je sortis une carte de paris que j'avais abondamment griffonnés. J'indiquais les chemins, les planques que j'avais ou encore les bons spots pour tenir contre une attaque de zombars. Mais plus importants que cela, j'indiquais les rues barrées, les ruines praticables et celles qui ne l'étaient pas. C'était peut-être un de mes objets les plus précieux dans son utilité. Je l'étalais sur le lit d'Aimie pour lui montrer très clairement le chemin que nous prendrons:

-déjà, nous sommes là. Et nous allons là.


En disant ça, je pointais le lycée voltaire puis ensuite un autre point non loin du centre ville. En tant normal, dans un monde parfait, il aurait fallut un peu plus d'une heure de marche pour relier les deux points. Mais là, je comptais plus sur quatre heures, aux bas mots. Nous allions passer devant le musée du louvre et devant d'autres monuments historiques de la ville. C'était sympa, mais ça allait vite grouiller d'infectés. Sans compter que les pillards sont vénères dans ces lieux.  il faut dire que nous étions loin de la citadelle et de son influence.

-Compte 4 heures de trajets, si nous n'avons aucune mauvaise surprise. Mais crois moi, c'est peu probable. Entre les Anarchistes, les Cannibales, les Elitistes et les zombars, il va y avoir du monde et du sport !

Je repliais ma précieuse carte avant de prendre le PX 4 d'Aimie et de le manipuler avec l'aisance d'un expert. J'avais spécialement choisi cette arme pour trois raisons. Elle était légère, belle et petite. Je lui tendis l'arme déchargée pour qu'elle puisse l'appréhender plus facilement.  

- j'ai hésité à te le prendre en rose ou en vert. Mais le noir est vraiment la plus belle des couleurs. Je vais t'expliquer pourquoi je t'ai acheté une arme et ce que j'attends de toi. Je sais que ça te fait peur une arme comme celle-ci et je comprends, j'en ai eu peur aussi. L'utiliser, en particulier contre un humain n'est pas facile. J'aimerais autant que tu ne doives jamais le faire. Cependant, je ne suis pas surhumains et encore moins sans failles. Je vais commettre  des erreurs durant le trajet.

Ce n'était pas rassurant dit comme ça, mais il valait mieux être honnête avec elle tout de suite:

- Cette arme tu ne vas t'en servir que si, et je dis bien que si, ta vie est directement menacée. Ou si, je te demande de l'aide. En fait, je vais te donner quatre règles Aimie. Je suis désolé si ça parait un peu restrictif, mais je n’ai vraiment pas envie de te perdre, alors s’il-te-plait. Suis les biens.

1) Tu ne te bats que si c’est nécessaire. Le reste du temps, je m’en occupe.

2) Tu m’obéis si je te dis de courir ou de te cacher.

3) Si tu es perdue et que tu ne sais pas où je suis, tu ne bouges pas et tu utilises le sifflet à ultrason que je vais te donner.

4) Tu ne prends pas d’initiative en solo, même si tu dois aller au petit coin, tu me préviens. La clef de la survie c’est la communication.


Je lui tendis à ces mots un petit cylindre de métal. J’avais eu un mal fou à m’en procurer un, c’était déjà rare avant l’épidémie, alors je ne vous raconte pas depuis. Avec un truc comme ça, on pouvait appeler Téméraire à presque 1 kilomètre de distance ! C’était l’idéal pour que je la retrouve dans l’éventualité où nous serions séparés. Je voyais bien que son pistolet lui faisait peur. Je le voyais dans ses yeux et en dépit de ce que je venais de dire, je n’avais pas l’impression de l’avoir aider. Peut-être essayer une autre approche. Je suis saisis les mains et je la forçai à me regarder dans les yeux :

- Aimie, je t’interdis de te servir de cette arme sur un humain. Tu utiliseras ton taser, d’accord ? Promet le moi. Je ne te laisse pas aller chercher des provisions tant que tu ne me l’a pas promis.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Sam 21 Jan - 22:55
Aimie Evans



A l'aventure !
Aimie & Anton

Aimie le regarda avec surprise quand il fit tout pour la calmer et lui disant même qu'il allait s'occuper de toutes ces rumeurs. La jeune femme n'aurait jamais cru qu'il allait faire ça pour elle et pour ce genre de choses. Elle lui adressa son sourire timide, mais reconnaissant. Puis le vit passer aux choses sérieuses. Il posa sur son lit la carte et commença à tout lui montrer. Aimie observa avec grand sérieux et essaya de faire de son mieux pour tout retenir, mais ce qu'il avançait n'avait rien de rassurant... vraiment pas du tout. Et le fait qu'il mentionna les cannibales ne la rassura pas du tout.

Mais... quand Aimie posait le regard sur lui, rapidement elle se sentait rassurer. C'était bête, il n'était pas un surhomme et il n'était pas invincible. Mais pour une raison totalement inconnue avec Anton elle se sentait bien et en sécurité. C'était pas quelque chose d'habituel pour elle, d'habitude elle se sentait vraiment en sécurité que dans l'enceinte du lycée ou avec David, mais c'était différent. David prenait doucement la place d'un père pour elle. Pour Anton... elle n'avait pas d'explications.

Puis une fois les explications finies, il rangea sa carte précieusement. Tout ça donna une prochaine idée de cadeau pour lui, car s'il croyait s'en sortir comme ça... Aimie avait bien l'intention de lui donner autant qu'il le méritait, même si à chaque fois il remettait la barre haute. Il parla ensuite de l'arme, Aimie lâcha alors quand il parla de la couleur :

«-Tu as bien fait ! Je ne suis pas très fan du rose...»

Puis vient, le moment des explications. Aimie avait pu comprendre en la voyant, l'arme était "mignonne" par sa taille et tout. Elle ne doutait pas des arguments d'Anton, elle doutait juste d'elle-même. La dernière fois que David avait essayé de lui apprendre, Aimie a presque failli lui tirer dans le pied en paniquant au moment de tirer sur une simple cible. Mais n'ayant pas l'air très rassuré, Anton parla des règles... Et Aimie écouta sérieusement.

C'était presque les règles habituelles, même si elle se voyait mal le laisser tomber pour se mettre à l'abri. Chose étonnante, jusqu'à présent il n'y avait qu'avec David qu'elle hésitait sur ce point. Aimie prit précieusement le petit objet qu'il lui tendit et le glissa dans l'une des poches intérieures du beau manteau qu'il lui avait offert. Puis à la fin de tout ça il lui prit les mains et lui demanda de promette de ne pas tirer sur ce qui est humain. Aimie battit des cils surprise et lui dit doucement :

«-D'accord... Je te le promets. »

Puis elle retira ses mains des siennes trouvant ça gênant et recommença à préparer ses affaires. Puis elle mit son taser dans une belle pochette que David lui avait fait pour qu'elle l'ait à la ceinture et mit son couteau à sa taille. Lorsqu'elle fut prête son regard se posa alors sur le pistolet. Aimie n'osa pas le prendre et le laissa au bon soin d'Anton pour le moment, bien qu'elle savait qu'avant de sortir du bâtiment il allait remédier à ça. Elle lui dit avec un sourire :

«-Bon aux cuisines maintenant !»

Aimie vérifia qu'il avait bien tout repris, y compris "son arme"... elle avait tellement de mal à le visualiser ainsi. Puis referma sa chambre. Elle marcha en direction du réfectoire en faisant signe à Anton de la suivre. Une fois sur place, Mariette, une femme d'un certain âge l'accueillit :

«-Que puis-je faire pour toi ma petite Bunny ?
-Eh bien... il y a un moment, j'ai prévenu que j'aurai besoin d'un peu de nourriture pour une excursion de quelques jours. Eh bien... c'est maintenant...
-Oh ! Je vois... Pour combien de personne et combien de jours ?
-Pour deux et pour 4 à 5 jours au cas où.»


Aimie lui en avait demandé un peu plus par sécurité et aussi parce qu'elle avait l'intention de laisser un peu de nourriture à Anton quand elle allait rentrer. Au bout de quelques minutes Mariette revient avec un bout de tissus et un petit carton, elle mit sur le bout de tissus le contenu. Quelques paquets de fruits secs, une miche de pain, des barres de céréales et deux boîtes de conserves. Elle enveloppa le tout et fourra ça dans le sac d'Aimie. La jeune femme sortit du réfectoire après l'avoir remercié et une fois dans la cours elle demanda à Anton :

«-Bon... Tout est prêt ? On a rien oublié ?»

by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 22 Jan - 1:38
Invité
- Téméraire ! Au pied mon grand !

Le bouvier revint vers moi avec force jappements joyeux et bondissant. Il tourna autour d’Aimie quelques instants avant de prendre place entre nous deux. En ce qui me concerne, j’étais tout à fait prêt et je n’avais rien oublié. Mon sac et mon fusil pesaient sur mon dos, mon M92 avait sa place sur ma cuisse droite. Le PX4, lui, se rangea sur mon autre jambe. Elle préférait que je le garde pour le moment, très bien. La première heure de trajet ne devrait pas poser de soucis. Cependant, avant de suivre Aimie dans les cuisines, j’avais discrètement récupérer le pistolet d’alarme. Pourquoi ? Car j’avais une idée en tête. J’espère ne pas devoir la mettre en pratique, mais il vaut mieux être prudent.

- Nous n’avons rien oublié Aimie, en principe nous serons revenus d’ici demain soir.  En avant ma grande.

Laissant le lycée derrière nous, je mis cap vers l’ouest, en direction de la seine. Le temps était clément pour le moment et la zone relativement sûre, du coup, je pouvais me permettre d’entretenir un peu la conversation. Il faudrait faire plus attention une fois à proximité du Louvre et du fleuve, mais pour le moment :

- Je ne crois pas que tu sois déjà partie en expédition avec Téméraire. C’est vrai, maintenant que j’y pense, la première fois que tu l’a vu, c’était au lycée justement ! En principe, grâce à lui, nous devrions esquiver la majorité des menaces et à défaut, les détecter avant qu’elles ne nous tombent dessus.  Du coup, faut que tu sois attentive à ses postures. Tu sais comment reconnaitre les signes d’inquiétudes d’un chien ?

Bon, pour le coup, le dit chien avait plutôt l’air de bon humeur, il gambadait joyeusement devant nous, fouillant dans les ruines de temps à autre. L’avantage avec lui, c’est qu’il arrivait à se nourrir en parti seul. Ce n’était pas rare qu’il choppe un rat ou un lapin, par contre, de là à ce qu’il partage… Je ne crois pas avoir mangé de viande fraiche depuis plus d’un an alors que lui, bah il avait mangé un lièvre la veille ! Je continuais donc un peu dans cette voix, je parlais de comment se comportait Téméraire en mission car il comptait comme un membre essentiel :

- Sans lui, je serais déjà mort et sans lui, cette expédition ne serait pas possible du tout. En plus de détecter les menaces, il pourra nous aider à les battre. En distrayant les zombies et en faisant très peurs aux humains. Et le fait qu’il puisse porter 20-30 kilos d’équipement ça joue aussi. Ça permet de ne pas trop me charger ou alors de porter les jolies trouvailles que je fais sur la route. Comme-celle que j'ai trouvé il y a quelques temps


Je disais cela avec un petit sourire, mais je comptais bien profiter de l’agilité de mon Aimie pour examiner un truc me narguant depuis bien six mois. J’allais pouvoir étrenner mes nouvelles jumelles pour examiner avec plus de précision le lieu en question. C’était un ancien immeuble parisien, dans le style très classique, sauf que la façade avait décidée de mettre les voiles. L’absence de mur dévoila ce qu’il y avait à l’intérieur. Du mobilier détruit le plus souvent, mais dans une pièce, je voyais quelque chose de foutrement plus précieux et utile qu’un vieux téléviseur LED.

Je voyais plusieurs caisse de l’armée de l’armée de terre qui, avec nonchalance, prenaient la poussière et dont le contenue ne profitait à personne. Il y avait peut-être de l’équipement ou des armes dedans. Vous pouvez trouver étrange que l’armée entrepose des armes ici, mais nous sommes sur un boulevard stratégique de la ville, alors ça pouvait justifier de placer quelques ressources ici pour le tenir. En ce qui me concerne, ce genre de préoccupations me laissaient indiffèrent maintenant. Je me retournai vers Aimie voir si elle pourrait l’atteindre :

- Tu vois les caisses dans l’immeuble ? Troisième étage, appartement de droite. J’ai besoin de toi pour aller voir ce qu’il s’y cache. En principe la pièce est vide, c’est juste que je ne suis pas assez agile pour grimper le long des débris, mais peut-être que toi tu y arriveras. J’espère qu’on trouvera des équipements ou des munitions mais si on manque de chance elles seront peut-être vides.

Une fois qu’elle aurait fait ça, déjà j’aurais pu voir son courage et ses capacités mais en plus ça pourrait nous ajouter une belle plus-value. Ensuite je serais beaucoup plus confiant  lorsque nous passerons à proximité du Louvre et des autres ruines. Sa capacité à grimper nous sera très utile :

- Alors, tu peux le faire ? Si oui, en avant, sinon, direction le louvre.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Sam 11 Fév - 18:05
Aimie Evans



A l'aventure !
Aimie & Anton

La jeune femme le regarda appeler son chien et attendit la confirmation que tout était bien prêt pour pouvoir y aller. Lui adressant un sourire, elle se mit en marche à ses côtés en regardant le chien. Aimie avait envie d'en avoir un et avait presque failli en ramener un, mais il n'a pas tenu le coup, puis à chaque fois qu'elle parle d'un animal Massial avait tendance à grogner assez fortement. Pour lui ça n'était que des problèmes en plus, car ça devait être entretenu, nourrit et en plus ça n'était pas hygiénique. Anton commença alors à lui parler de son chien et un peu de tous les avantages d'en avoir un, Aimie lui adressa un grand sourire en lui disant alors :

-Tu devrais en parler à Massial et le convaincre, il ne veut pas du tout que j'en ramène un seul au lycée.

Aimie lui adressa un sourire et continua de marcher. Heureusement qu'elle était rapide, il faisait une enjambée, pendant qu'elle en faisait trois. Certains auraient été rapidement à la traîne, mais elle avait l'habitude depuis. Chacune de ses escortes étaient constituées d'hommes bien entraînés, donc devoir suivre le rythme c'était comme une routine. Puis soudainement il s'arrêta et observa le bâtiment, avant de lui expliquer un peu ce qu'il lui passait par la tête.

D'un air concentré et déterminé, elle prit les jumelles d'Anton et observa le bâtiment en question. Cela n'allait pas être de la tarte ! La façade s'était totalement écroulée, mais... Mais ! On pouvait voir les tiges en fer à chaque étage. Si Aimie trouvait assez de prises et se servait de sa corde, il y avait largement moyen d'y arriver. Le hic c'était que ça allait lui prendre un peu de temps. Elle le regarda sérieusement perdant un peu de douceur sur son visage, affichant détermination et une certaine concentration :

-Je m'en charge, ce n'est pas impossible pour moi. Mais par contre ça va me prendre un peu de temps, donc ça va nous retarder de quelques heures.

Pas impossible, mais terriblement dangereux... Une mauvaise prise ou un bout qui s'écroule à un étage assez haut et c'est la chute fatale. Mais pour Anton, elle était prête à essayer. Elle se rapprocha et observa de plus prêt, rien qu'en grimpant sur le mont de gravats, elle atteignait le premier étage et la moitié d'un autre, donc en prenant un assez bon appui sur le bord, elle pourrait atteindre le deuxième étage. Aimie donna son sac avec une certaine confiance à Anton, elle croyait vraiment que les gens devaient croire en l'humain. Elle prit une corde dedans et le referma.

A présent prête, le petit bout de femme escalada rapidement et avec souplesse le tas de gravats en tout genre. Elle se rapprocha sur le côté du bâtiment et pris appui avec son pied se hissant avec souplesse Aimie chopa la barre de fer qui passait et grimpa au deuxième. C'était maintenant que ça rendait la tâche plus compliquée. La jeune femme chercha alors des prises autour d'elle, mais pas moyen. C'était trop risqué, son pied glissé. Elle allait dire à Anton qu'elle redescendait, mais en posant ses yeux sur la barre de fer puis, sur sa corde, elle eut une idée. Une idée qui allait lui faire gagner du temps en plus...

Elle attrapa sa corde et fit une boucle, puis se concentra pour l'enfiler sur la barre de l'étage supérieur. Une fois enfilée, Aimie vérifia que c'était assez solide, puis elle grimpa à la corde pour finir assez rapidement au troisième étage. Franchement Aimie était en bonne voie pour le moment. La jeune femme répéta la même méthode étage par étage, c'était un coup assez rusé et elle en était assez fière, surtout que ça allait apporter quelque chose à Anton. Puis elle arriva à l'avant dernier étage...

Aimie répéta l'opération une nouvelle fois et se hissa à l'étage tant désiré. Elle s'agrippa au bord et grimpa, mais une fois debout une ombre se releva de derrière les caisses et lui fonça dessus. Un infecté en uniforme militaire... La jeune femme mit son bras devant pour se protéger bêtement, l'infecté la mordit, mais par chance elle avait le nouveau manteau qu'Anton lui avait offert. Elle se débattit et fit un pas en arrière, puis glissa dans le vide en entraînant l'infecté avec elle. Mais elle se rattrapa à la barre de fer de l'étage en dessous. Mais malheureusement pour elle, la chose lui agrippa la jambe en la mordant. Comme s'il en avait rien à foutre d'être dans le vide.

Elle poussa un cri de douleur sentant ses dents se planter dans son mollet et lui donna un coup de pied dans la figure avec sa deuxième jambe. La jeune femme le sentit lâcher sa prise, toujours agrippée fermement à sa barre de fer, elle regarda l'infecté tomber et aller se fracasser au sol... Aimie se hissa alors et s'allongea sur le sol un petit moment le temps de se calmer et reprendre son souffle. Sa jambe lui brûlait un peu. La jeune femme se redressa et vit que son pantalon était un peu déchiré, elle souleva le tissus et regarda la marque de morsure sanglante en grimaçant. Heureusement qu'elle était immunisée... mais elle allait devoir l'expliquer à Anton pour éviter qu'il panique ou la tue... Aimie se releva et s'avança au bord pour faire signe à Anton qu'elle allait bien. Elle espérait très fort que son cri lors de l'attaque n'allait pas attirer des infectés sur lui.

Aimie était contente de ne pas avoir enlevé sa corde, elle regrimpa de nouveau à l'étage du dessus, mais sur ses gardes cette fois. La voie était libre... Elle s'avança sur la première caisse qui était vide... mauvaise trouvaille. La seconde était aussi ouverte et contenait plusieurs sachets de nourriture en poudre, chose qu'elle trouvait forte intéressante pour son clan. Dans une autre caisse elle trouva des munitions, mais Aimie ignorait totalement de quel genre il s'agissait. Et dans la dernière caisse des talkie-walkie, certainement de longue portée. Aimie convoitait aussi cela et espérait qu'Anton allait vouloir lui laisser en se contentant des munitions, sans compter ce qu'il allait récupérer lors du reste de l’expédition.

La jeune femme emballa le tout dans une bâche. Maintenant il fallait prévoir la descente... Elle se servit alors de sa corde pour descendre le sac et descendit doucement en faisant attention à sa jambe. Aimie enchaîna ça jusqu'à être enfin en bas, essouflée elle regarda Anton en s'asseyant sur les gravats. Puis lui montra la trouvaille en lui disant :

-J'espère qu'avec tout ça, on va partager !  

Puis lui adressa un sourire, avant de regarder de nouveau son mollet. Tout ça saignait assez fort, la jeune femme regarda son sac. Puis demanda à Anton gentiment :

-Tu peux me passer mon sac s'il te plaît ? Je sais bien que je suis immunisée, mais je ne veux pas que ça s'infecte. Puis je vais devoir bander ça pour arrêter le saignement...


by Moses
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Anonymous
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Dim 12 Fév - 0:24
Invité
Merde merde merde ! Putain de merde ! Je voyais ce mort vivant se balancer à la jambe et j'entendis d'ici son hurlement quand il lui mordit la jambe. A ce moment là, mon cœur s'est arrêté de battre. Dans ma tête, je me suis dit " ça y est, j'ai fait une connerie" et puis "Massial va me buter" puis " je le mériterais". Cependant, elle réussit à s'en défaire et à remonter dans l'appartement. Bon, sa mort immédiate était évité mais je ne m'autorisais à respirer un peu plus que quand elle m'annonça tout fière qu'elle était immunisée...
Je me voyais déjà la veiller jusqu'au dernier instant et rentrer à la citadelle pour annoncer mon échec et subir des remontrances mérités. Mais dans tous les cas, je me rongeais les sangs. J'aurais du être plus attentif et me tenir prêt à la couvrir. Je n'aurais pas du lui demander ça alors qu'elle était si peu expérimenté. Pour moi-même, je murmurais:

- Magne-toi de descendre, j'en cogne des caisses.

Téméraire alla à l'endroit où le zombie s'était écrasé et me prévint (d’un grognement) qu'il était encore "vivant" le machin. J'entrepris de lui planter le crâne pendant qu'Aimie redescendait. Une fois la miss au sol, je regardais d'un air dédaigneux le sac pour me concentrer sur elle. Je tremblais encore, je posais une main sur sa joue, comme pour m'assurer qu'elle était bien vivante et devant moi... heureusement que la chaleur sous la paume de ma main ne pouvait pas mentir. Putain que j'étais heureux de voir que j'avais pas tuer un des seules personnes que j'aimais bien.

-Excuse-moi Aimie. J'ai manqué de vigilance. Heureusement que tu es immunisée, comme tu dis. Fais voir ta jambe.

Je remontais son pantalon, la blessure n'était pas belle, ça ressemblait à une grosse écorchure. Une énorme écorchure, faite par un truc vous rendant avide de viande fraiche. Je sortis un peu d'eau oxygénée de ma trousse de secours et je désinfectais la blessure. Si elle ne risquait pas de mourir d'un virus mutant, les autres infections n'étaient pas à négliger non plus. En revanche, je n'avais pas beaucoup de bandes, j'ai donc passé son sac à Aimie puis j'ai examiné avec attention les trouvailles de la miss.

C'était une belle pioche. De la nourriture lyophilisée,  pas très lourde et très très pratique ! Je ne vous parlerez pas de l'utilité extrême des talkies'. Mais mon intérêt fut surtout attirer par les munitions. Il y avait des balles de pistolets, de fusils d'assauts. Mais je bloquais en voyant certaines d'entre-elles. C'était d'énormes balles de plus de 10 cm de long, je n'en avais jamais vu en vrai, mais je savais ce qu'elles signifiaient.

-Tu vois ces balles Aimie ? Ce sont des 12.7mm BMG, on les utilise pour les fusils anti-char de l'armée française. Tu imagines les dégâts qu'elles peuvent faire sur un corps humain ? Pour cette mission, je ne t'ennuierais pas, mais je crois qu'il y a une de ces armes dans le coin. Bon je ne crois pas avoir vu beaucoup d'arme à feu dans ton clan et je ne sais pas trop ce que vous avez. Du coup, pour les balles, on fera le partage dans on sera revenu.

Je me relevais d'un bon et je souris à Aimie.

-Bon, on va y aller. On va marcher un peu plus lentement pour que tu ne souffre pas trop.
Je prends ses trouvailles, les charges sur Téméraire et puis je m’empare de son sac. Il n’est pas lourd, du moins pas pour moi. Je la regarde d’un air amusé avant de me mettre à marcher. «  hé non cocote, pas de sac pour toi ». Téméraire renifle la jambe d’Aimie et lui léchouille la main avant de partir sans son coin à la recherche de nourriture. Il restait à passer devant le louvre puis la tour Eiffel. Les zones étaient pleines de morts-vivants, il faudrait une bonne mobilité et une sacrée dose de chance pour passer sans se faire repérer. Heureusement, entre les bâtiments écroulés, les carcasses de voitures et autres débris d’origine inconnue, nous avions largement assez de couverts pour atteindre le musée des invalides sans trop souffrir.

Prudent et pourtant vif, on sautait d’une cache à une autre. Aimie suivait bien le rythme, c’était une sportive à sa façon. Mais je voyais que sur la fin, elle avait un peu de mal, elle soufflait et semblait chancelante. On venait de passer la tour Eiffel quand je la poussai dans un bâtiment pour que nous puissions nous reposer un peu et que je puisse l’interroger :

- Tu te sens bien Aimie, tu as l’air malade ? C’est ta morsure ?

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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Dim 12 Fév - 22:49
Aimie Evans



Ah la morsure !
Aimie & Anton

Aimie le regarda s'inquiéter pour elle et tout prendre en main, encore une fois elle avait l'impression d'être un véritable boulet ambulant. Si seulement, elle aurait été plus prudente ça ne se serait jamais arrivé. La jeune femme se crispa quand il la désinfecta, ça brûlait et elle était heureuse que ça ne soit pas un produit trop fort sinon elle aurait gesticulé comme une idiote et Anton aurait eu du mal à la soigner. En tout cas la jeune femme le regarda la bander et se mit debout. Ce n'était pas fini ! Ils avaient encore de la route à faire, mais Aimie voulait se dépêcher avant que ça ne commence... avant que son corps lute contre le virus et qu'elle soit clouée sur place.

La demoiselle voulu prendre son sac, mais Anton l'attrapa juste avant, en lui lançant un regard entendu. Elle n'avait pas le choix de le laisser faire. Ignorant la douleur, Aimie se mit en marche et sourit en voyant comment agissait le chien, avant de s'éloigner. Ignorant la douleur, elle suivit la cadence, silencieuse et sans se plaindre, trop occupée à serrer les dents. Au bout d'un moment, elle se commençait à sentir sa tête lui tourner un peu. La fièvre commençait à pointer son nez... et ce n'était pas bon signe. Aimie augmenta la cadence. Il fallait au moins arriver !

Plus elle avançait et plus elle sentait les symptômes la gagner. Prise par quelques bouffées de chaleur, quelques vertiges et sa vue se brouillant un peu par moment, Aimie essayait de ne rien laisser paraître. Mais c'était tellement difficile... Cela lui demandait un tel effort. D'ailleurs elle commençait même à avoir un peu de mal à reprendre son souffle, quand elle sentit Anton la diriger soudainement.

Elle regarda autour d'elle un peu perdue, puis remarqua qu'ils étaient dans un bâtiment. Une pause ? C'était bienvenue vu son état, mais s'ils s'arrêtaient Aimie n'allait jamais réussir à tenir jusqu'au bout. Mais ce fut plus fort qu'elle, la jeune femme s'appuya contre le mur en fermant les yeux et se laissa glisser par terre. La voix d'Anton raisonnait dans sa tête, elle lui répondit dans un murmure :

-Oui... là dernière fois, c'était pareil. Les gens pensent que les morsures ne font rien aux immunisés, mais en réalité on est infecté au début... mais notre corps lute contre le virus et l'élimine... donc ça rend malade... ça fait un peu comme...euh ... on va dire que ça ressemble à une vilaine grippe...

Aimie sourit timidement à Anton, puis sortit sa gourde pour boire un peu d'eau. Elle devait s'hydrater. La jeune femme le regarda songeuse, tout ça lui rappelait la première fois qu'elle s'était faite mordre, elle avait essayé de l'oublier, mais... cette sensation faisait jaillir le souvenir à la surface. Elle n'en avait jamais parlé... mais pour une fois, Aimie avait envie de partager ce qui la pesait. La jeune femme écarta un peu le manteau et souleva son pull, pour lui montrer la cicatrise de la morsure sur sa taille du côté gauche. Elle la regarda songeuse et lui raconta :

-J'étais avec Fanny, ma meilleure amie... la personne qui m'a permise de surmonter tout ça. Sans elle, je crois que je n'aurais pas tenue les premières années, car seule... tu vois comment je suis et tu sais bien que je n'aurais pas pu survivre, même si je suis douée pour m'enfuir... Bref ! En tout cas, on était cachée pendant un moment dans notre chambre d'étudiants, on allait se servir dans la cafétéria et Fanny s'occupait de chasser les zombies qui s'approchaient d'un peu trop près de nous... Mais les vivres ont commencé à manquer et on voulait se sauver de Paris... On était sur la route depuis quelques jours et on peut que nous nous rendions compte qu'en réalité nous menions la belle vie dans notre chambre étudiante... Alors que j'aidais Fanny à descendre d'un mur, un infecté m'a sauté dessus et m'a mordu avant même qu'elle ait pu le tuer. Ah... je me souviens de sa panique et de son regard... ce n'était pas de la peur que je sois contaminée, c'était de la culpabilité et...je ne sais pas comment l'expliquer...

Sa gorge se noua à se souvenir et elle ferma un peu les yeux, se remémorant les yeux de Fanny à ce moment... Ce regard qui voulait dire qu'elle la suivrait jusqu'à dans la mort, mais ça... C'était très dur à admettre. Aimie rouvrit les yeux et regarda de nouveau Anton, puis reprit son histoire :

-Suite à ça on a marché plusieurs heures pour trouver un abri, il y avait des décombres partout et les bâtiments étaient trop dangereux. Puis... on a remarqué un immeuble plus loin qui semblait solide. Alors qu'on se dirigeait vers le bâtiment, il y a eu des infectés qui sont sortis de partout. Fanny m'a donné l'ordre de courir en m'assurant qu'elle serait derrière moi. J'ai couru autant que je le pouvais malgré ma fièvre et le fait que ça me tournait, quand j'ai atteint la porte de l'immeuble je l'ai ouverte et je me suis écartée pour que Fanny puisse passer, mais... Mais...elle ne m'avait pas du tout suivi, au contraire, Fanny avait foncé dans le tas. Mes yeux se sont posés sur elle... elle gisait au sol, se faisant dévorer... il était trop tard... elle s'était sacrifiée pour moi. Je me suis donc mise à l'abri dans un appartement et j'ai bloqué la porte... j'ai passé cinq jours à pleurer et à croire que je me transformait... j'étais si malade et si triste en même temps... je tenais mon couteau et je le savais, je le sentais que je n'aurais pas la force de m'achever. Puis à ma grande surprise, j'ai commencé à aller mieux, puis plus rien en peu de temps... Voilà comment j'ai découvert que je suis immunisée...

Aimie frotta avec sa manche les larmes qui avaient rejoins ses paroles au fur et à mesure de son histoire. Elle sourit timidement à Anton un peu gênée, c'était la première fois qu'elle parlait de ça à quelqu'un et lui dit alors :

-Désolée, je me suis laissée aller. On devrait peut-être y aller...

Elle essaya de se relever, mais ses jambes cédèrent sous elle, la laissant au sol. Son front était trempé de sueur et elle commençait déjà à grelotter. Aimie se renfrogna et tenta une nouvelle fois de se lever, il était hors de question d'être encore un boulet ou une cause de problèmes.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 14 Fév - 7:33
Invité
La pire des choses à faire quand on est malade c'est de se lever et de jouer la brave. Mais Aimie semblait bien décidée à ne pas "être un boulet". Son histoire personnelle l'avait persuadée qu'elle n'était que ça. Je l'avais écouté avec attention et silence, il n'avait rien à ajouter, elle avait vécue une histoire tragique, comme tant d'entre nous. Je pris un air compatissant et je tentai de l'installer confortablement. Mais c'est qu'elle est têtue la Aimie ! Elle fit mine de se relever, en dépit de ses tremblements et d'une fièvre visiblement galopante. Heureusement, j'étais beaucoup plus fort qu'elle et je réussis à la repousser pour l'obliger à s'assoir.

Si tu fais mine de te relever, je demanderais à Téméraire de te bloquer au sol. Tu ne crois pas que ce serait idiot de te blesser d'avantage si tu essayais d'aller au delà de tes capacités ? Elle penserait quoi de toi si tu te tuais d'une façon aussi idiote.

Il y avait de l'acier dans la voix, je pouvais prendre le risque de rester quelques heures ici le temps qu'elle aille mieux, mais je refusais de prendre le risque de la voir se tuer en tombant ou pire, en se faisant bouffer sous mes yeux !

Tu vas rester là, avec Téméraire, si tu te sens assez bien, sors le réchau de mon sac et allume le, tu as besoins de manger. Si u te sens vraiment comme lors d'une grippe, alors tu ne dois pas avoir oubliée que la grippe peut tuer. Je vais aller reconnaitre le terrain, voir quel rait le chemin le plus facile. Une fois ça fait, on continuera.

Je lui rendit son pistolet, je n'attendais pas qu'elle s'en serve, mais au pire, elle pourrait toujours l'utiliser pour m'avertir s'il y avait un soucis. Je laissais donc tout mon attirail, ne gardant que mes armes et mes munitions puis je sortis de notre petite planque. Nous n'étions qu'à quelques centaines de mètres du musée des invalides, mais il y avait de nombreux obstacles sur la route, veilles voitures, débris et zombies. Je réussis cependant à trouver un itinéraire qui pourrait nous permettre de passer sans trop de soucis. Le seul vrai problème serait de rentrer dans le musée, je pourrais y aller seul, mais je ne n'avais pas confiance en ma capacité à repérer des menaces cachées et puis Aimie me tuerait si j'y allais seul.

Du coup, je bâtis en retraite pour revenir vers la petite planque. Une douche chaleur sortait du petit réchaud à gaz et teinté le teint blanc d'AImie d'une jolie couleur bleue. Je me posais devant elle en souriant. Elle était très jolie comme ça, en dépit de son air fatiguée.

J'ai trouvé un passage, on va manger un morceau vite fait, car ça creuse l'aventure puis on ira au musée. Ce n'est pas loin, je dirais 20-30 minutes de marche, pas plus.

En disant ça, je sortais une des rations de l'armée et j'entrepris de la préparer, ça sentait bon, très bon ! Des pâtes au fromage je crois, enfin je m'en fichais. Tant que c'était chaud et que ça sentait bon. Je servis une généreuse portion à Aimie et je pris le reste pour moi. Téméraire, lui parti chercher sa pitance dans son coin et revint un peu plus tard avec un lapin. Je m'étais un peu perdu dans mes pensées, si bien que je ne vis pas tout de suite que mon amie chipotait un peu sur son assiette.

Tu manges, tout. Sinon tu auras affaire à moi.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mar 14 Fév - 13:27
Aimie Evans



Ah la morsure !
Aimie & Anton

Aimie avait presque réussi à se lever, mais Anton la fit s'asseoir avec une certaine poigne. Elle le regarda surprise et elle le fut davantage quand il menaça de la bloquer au sol avec son chien s'il le fallait. D'une voix presque autoritaire, ce dernier la sermonna... lui donna l'ordre d'allumer un truc, puis lui rappeler les risques d'y rester si c'était similaire à une grippe. Aimie n'avait jamais vu les choses sous cet angle...

Aimie sourit timidement à son protecteur quand il se leva. Si la situation n'était pas aussi compliquée et si la jeune femme aurait été en état de rire, Aimie lui aurait certainement pincé les joues en disant qu'il était trop chou. Car oui, c'était adorable de le voir la protéger ainsi. Seul Massial se montrait aussi autoritaire avec elle pour la soigner ou la protéger...

Une fois qu'il fut parti, la jeune femme prit soin d'éloigner un peu l'arme d'elle, rien qu'à la voir elle se sentait mal à l'aise. Puis le regard d'Aimie se posa sur le chien. Avec un sourire, elle tendit la main vers lui pour le faire s'approcher un peu d'elle. Téméraire posa sa truffe sur la paume de sa main et la lécha doucement. Aimie se pencha un peu et lui caressa la tête. Le contact avec cet animal lui réchauffait le cœur... c'était rare ce genre de moments purs et tendres.

Mais un frisson la ramena à elle... Puis elle cessa pour mettre le bidule à Anton en route. La jeune femme trouva tellement de choses étranges dans le sac de ce dernier, son regard se posa sur le chien et elle lui dit alors :

-Je me demande comment il fait pour porter autant de choses... Ton maître est vraiment étrange... tu le sais ça ?

Le chien remua la queue contente qu'elle lui parle, la jeune femme sourit et tira du sac enfin ce qu'elle cherchait. Aimie regarda le truc et essaya de l'allumer à plusieurs reprises, avant de réussir à vraiment trouver comment ça fonctionnait. Une fois fait, elle s'installa près des flammes et tendit les mains pour se réchauffer. Téméraire vint se serre contre elle, ce qui la réchauffa davantage. Aimie sourit et caressa le chien tranquillement, jusqu'au retour d'Anton.

Ce dernier revint enfin, lui annonçant avoir trouvé une voie sûre, mais qu'ils allaient manger avant d'y aller. Aimie le regarda préparer l'un des sachets et l'odeur vint lui rappeler un souvenir, celui que sa mère lui avait fait des pâtes au gruyère au moins deux fois par semaine quand elle était petite. C'était avant ses cours de cuisine, donc avant la période des plats bizarres que son père et elle, fuyaient autant qu'ils le pouvaient. Aimie écarquilla les yeux en voyant la grosse part qui lui servit et regarda sa nourriture un moment, bougeant doucement quelques pâtes avec sa fourchette. Mais c'était sans compter sur Anton pour la rappeler à l'ordre et la forcer à manger. Aimie s'empressa de marmonner :

-C'est bon ! J'ai compris... je vais manger... pff... bon... eh bien... bon appétit !

Aimie porta une fourchette de pâtes à sa bouche et ne put s'empêcher de trouver ça super bon. Depuis le temps qu'elle n'avait pas mangé de fromage ! C'était quelque chose qui s'était déjà perdu en quatre ans... quoiqu'il était possible d'avoir un coup de chance avec une boîte de conserve, mais ce n'était pas sûr de ne pas en être malade. Aimie lança sans le vouloir :

-Hum... c'est vraiment très bon ! J'ai l'impression qu'un siècle s'est écoulé depuis la dernière fois où j'ai eu la chance de manger du fromage.

Puis mangea lentement en savourant son plat, elle voulait vraiment en profiter. Aimie finit même son assiette, avec la sensation d'avoir un peu trop mangé. D'habitude, elle mangeait toujours une portion bien juste et s'en contentait. La jeune femme rendit ce qui faisait office d'assiette à Anton et s'installe contre le mur. La jeune femme lui adressa un sourire et eut un nouveau frisson, ce qui provoqua un léger claquement de dents. Téméraire qui avait fini son lapin vint se poser contre elle pour la réchauffer. Aimie le caressa doucement et rajouta à Anton avec un sourire timide aux lèvres :

-Merci de t'occuper de moi...

Puis elle continua mine de rien à caresser Téméraire, sans oser regarder Anton. Ses yeux commencèrent à se fermer et avant qu'ils puissent envisager de bouger, Aimie s'endormit rapidement.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 14 Fév - 18:22
Invité
Je ne dis rien, je me contentais de regarder Aimie manger tel un sévère prof’ de lycée. Téméraire apportait un peu de douceur bienvenue pour la jeune fille. Oui, je ne sais pas réellement l’âge qu’elle a, mais pourtant j’ai l’impression d’être son père ou un grand frère, d’avoir une éternité de plus qu’elle. En tout cas, je voyais qu’elle esquivait mon regard, pourquoi ? Suis-je si sévère que ça ? Bah ! De toute façon, elle ne tarda pas à s’endormir blottie contre un gros bouvier. Dans mon sac, je récupérais une de mes couvertures de survie pour lui poser dessus. Ce n’était pas plus mal qu’elle dorme au final, avec la nuit qui tombait doucement, ce serait risqué d’aller au musée ce soir.

J’imaginais aussi qu’elle ne pourrait qu’allez mieux demain matin. Laissant les deux compagnons de route, je me détournais pour commencer à préparer l’endroit. Nous étions un peu à découvert, une large entrée facilement accessible et plusieurs fenêtres nous rendaient vulnérable. J’entrepris donc de barricader comme je pouvais la grande entrée et la plupart des ouvertures. Sur celles que je ne pouvais pas boucher, il y avait des petits grelots pour avertir en cas de passage.  C’était sommaire, mais pour une nuit ce serait largement suffisant.

Le secret pour survivre est d’être toujours prêt à partir, donc avant de dormir, j’ai fait nos sacs et préparé pour qu’on soit prêts en 20 secondes montres en main. Je décidais de monter un peu la garde avant de me laisser happer par le sommeil. J’observais donc les alentours, mais souvent, mon regard revenait vers Aimie. Elle était si vulnérable que ça en serait attachant, je sais qu’on a tous nos forces et nos faiblesses, mais Aimie, ses forces étaient si diffuses, si éloignés de ce que j’ai l’habitude de voir, que je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir de l’empathie pour elle. Elle-même qui faisait tout pour les combattre, y compris se pousser et bousculer ses propres limites.

Je souris en pensant à la scène de l’armurerie et à notre rencontre. C’est en fait ça, sa principale force et de connaitre ses limites et de tout faire pour les dépasser. Cela faisait bien longtemps que les miennes étaient au maximum. Il ne serait qu’une question de temps avant que l’inévitable se produise. Mes limites, par le vieillissement de mon corps, me reviendront en pleine face. En avais-je peur ? Peut-être…  Mais j’avais encore du temps avant que ça m’arrive.

Mes pensées allèrent vers les gens que j’avais rencontrés ces dernières années, certaines m’ayant marquées plus que d’autre. Teddy, même si je ne l’ai connue que quelques heures, cette petite fille avait réveillé en moins un instinct depuis longtemps disparu. Il y avait aussi Sarrah, sa détresse profonde, son spleen… je m’étais fait un devoir de le combattre, même si elle ne voulait pas ! Je revins également, je ne sais pas trop comment ni pourquoi, à Dole et la lamentable expédition que j’avais conduit avec lui et ses hommes. Je ne m’entendrais pas sur ce fiasco, mais j’avais eu du mal avec sa vision du monde.

Je soupirais, j’aimerais bien dormir, mais le fait d’avoir une souffrante à proximité me l’interdisait. Il était, avant l’invasion, de mon devoir de protéger les civils et ce sens aigue que j’avais est des fois encore présent. En l’occurrence, à cet instant, il était d’une force considérable. Les heures passèrent lentement. De temps à autre, des bruits de pas et un grondement de non-mort se faisaient entendre. Quand l’aube pointa le bout de son nez, je m’accordais deux petites heures de sommeil. Ce serait largement assez pour finir notre mission.

En me réveillant, je vis qu’Aimie me regardais, l’air moins enfiévré que la veille. Elle semblait encore faiblarde, mais au moins, elle devrait pouvoir marcher.

- Ça fait longtemps que tu me regardes ?  Bah oublie ! Laisse-moi regarder ta jambe, voir comment ça évolue. Ensuite on se mettra en route si tu te sens assez forte.

Je m’approchai d’elle pour examiner sa blessure. Elle avait une sale tête mais au moins, ça ne saignait plus. Je me demandais juste si cet aspect était issu d’une infection ou de la nature même de la plaie. Mais comme toujours en médecine, prudence est mère de sureté. Nous revoilà parti pour une désinfection.

- Bon, on fait comme hier, je prends nos sacs, toi tu ne forces pas. Comme hier, ce n’est pas négociable.  
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 16 Fév - 1:52
Aimie Evans



A l'aventure !
Aimie & Anton

Aimie dormit comme une masse, d'un sommeil profond et sans rêve. Même si elle était sur un sol dur, la chaleur de Téméraire sous sa tête lui procurait un certain confort. Alors que son sommeil commençait à s'agiter, elle sentit que quelque chose d'humide et de mou lui traversa brusquement la moitié du visage. Elle se réveilla en sursaut et regarda le chien qui venait de lui lécher presque la moitié du visage en un seul coup de léchouille. Aimie se frotta la figure en marmonnant :

-Salut le chien... J'aime les bisous le matin, mais la prochaine fois avec un peu moins de bave mon grand...

Téméraire secoua la queue tout content et fier. Elle soupira en se redressant et lui fit une caresse, le chien s'étira et partit dehors. Certainement pour se dégourdir les pâtes et assouvir d'autres besoins. Aimie posa son regard sur Anton, il dormait et semblait en avoir terriblement besoin. La jeune femme préféra le laisser tranquille et rester sagement calme.

Et profitant dans cet instant pour analyser son état, elle se sentait encore fatiguée et ses frissons malgré la couverture, prouvaient que sa fièvre était encore là. Mais Aimie remarqua que contrairement à la première fois, elle s'était bien nourrie et cela semble avoir aidé son corps. Mais il fallait qu'entre deux elle prenne le temps de se reposer entre deux, en espérant qu'Anton comprenne... enfin, selon ce qu'Aimie a pu remarquer, Anton était assez attentif avec elle, donc ça n'allait pas poser problème, juste prolonger leur "aventure".

Téméraire revint et s'installa la tête posé sur les jambes d'Aimie, elle resta donc là à caresser le chien, tout en regardant Anton. Un sourire se dessina sur ses lèvres, en le regardant ainsi et si paisible, elle remarqua des petites et très légères rides aux bords de ses yeux. Ce qui rappela à Aimie qu'elle ignorait totalement quel âge il avait. Une chose était sûre, il était plus vieux qu'elle d'au moins 5/6 ans... Mais il n'en restait pas moins séduisant, car oui, il fallait l'avouer qu'Anton était mignon... Aimie ne savait pas encore ce qu'il représentait pour elle... Elle avait confiance en lui, un peu trop selon certains et...

Ses pensées fut interrompues quand Anton se réveilla, ce dernier la regarda et lui demanda alors depuis combien de temps. Aimie se contenta d'hausser les épaules et de lui sourire. Ce dernier se leva et examina sa blessure. La jeune femme regarda et grimaça, ce n'était pas beau du tout et ça avait un aspect étrange... Elle avait hâte que Massial puisse s'occuper de ça. Mais au moins Anton s'occupait un minimum d'elle et c'était déjà bien. Aimie sortit juste une bande et des compresses de son sac. S'ils allaient bouger, ça risquait de saigner.

Alors qu'elle finissait de bander sa jambe, elle entendit Anton donner des autres et dire que son sac aurait le même sort que la veille et qu'elle n'avait pas le choix. Aimie se contenta de se redresser, lui sourire et elle se rapprocha de lui. Puis sans aucune hésitation, elle alla se loger dans ses bras en lui disant :

-Merci de prendre autant soin de moi.

Puis elle s'écarta de lui, fouilla dans son sac avant qu'il ne lui interdise l'accès et en sortit une veste. Son dernier frisson lui avait rappelé que ça serait bien se mettre un truc plus chaud en dessous du manteau. Chose qu'Aimie fit. Entre deux, elle appuya un peu sur sa jambe pour essayer d'analyser qu'elle démarche prendre et si elle devait avoir un appuis de moins pour grimper. Puis elle se retourna vers Anton et rajouta avec un sourire un peu faiblard :

-C'est bon ! Je suis prête à te suivre, mais... tu peux marcher un peu moins vite qu'hier s'il te plaît ?


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 16 Fév - 12:24
Invité
Il faudrait qu’elle arrête les câlins la Aimie, sinon je vais croire que j’ai réussi à me faire apprécier d’une femme. Enfin, c’est néanmoins agréable se subir un câlin surprise et un petit mot gentil. Par contre j’étais surpris qu’elle rajoute une couche de vêtement. Le kevlar tient en principe très très chaud. Enfin, j’imagine que la blessure doit lui donner froid. Il faudra que je surveille son évolution, je m’en voudrais qu’elle meure. Je m’en voudrais beaucoup en fait, encore plus que lorsque j’ai perdu cette gamine, Teddy. Quand Aimie fut prête à partir, je pris son sac et me mit en route. Mais au moment de sortir, je vis qu'elle avait laissé son X4 par terre, je lui ramassa et je lui fourra de force dans la main:

- c'est très dangereux Aimie, fais moi plaisir de la garder avec toi. Je te promet que tu n'auras pas à t'en servir.

Comme elle l’avait demandée, je marchais un peu moins vite afin qu’elle puisse me suivre. Téméraire gambadait autour de nous, comme à son habitude. Mais il y avait un silence entre nous, je cherchais une idée pour le briser sans passer pour un gros lourd. Un sujet un peu léger qui pourrait nous détendre tous les deux. Mais rien ne venait… Je me contentais de mettre un pas devant l’autre. Jusqu’à ce que j’ai une idée :

- Si un jour on sort de ce merdier, genre si quelqu’un vient nous évacuer pour nous emmener dans un pays sans infection. Si un jour ça arrive, la première chose que je ferais ça sera d’aller dans un magasin d’électronique et de racheter tous les jeux vidéo que j’ai manqués ces dernières années.

J’enjambais un débris puis j’aidais Aimie à faire de même :

- Je veux dire, les USA et l’australie sont certainement encore debout. Ce serait raisonnable d’imaginer ça. Quand l’invasion a commencé, un des membres de mon équipe avait sa femme sur un patrouilleur de la gendarmerie maritime. Il disait à qui voulait l’entendre que si ça tournait mal, il embarquerait sur le navire de sa femme et direction l’islande.

Finalement, il n’avait jamais pu faire ça, le navire de sa femme ayant été coulé par un croiseur de la royale navy. C’était peut-être une bonne chose qu’il soit mort ? Maintenant il est avec sa femme, dans un sens. Je ne dis rien sur la fin de cette histoire à Aimie, car ça manquait d’espoir et c’était un peu déprimant :

- Il a fini par mettre les voiles, j’ignore s’il a réussi mais je l’espère.

Alors que nous contournions un bus renversé, me demandait pas comment il s’est retrouvé sur le côté, Téméraire se mit à grogner. Quelque chose de pas vraiment vivant approchait. J’armais mon fusil et je me tins prêt. Mais pas assez car une forme mouvante se jeta sur moi depuis un recoin que je n’avais pas surveillé. Elle portait un uniforme de l’armée et se mouvait avec une vitesse et une rage folle. J’ai à peine le temps d’interposer mon fusil qu’elle est sur moi. Nous chutons durement au sol. Heureusement, j’ai un peu plus d’allonge et je parviens à maintenir mon adversaire hors de portée. Mais je suis bloqué, le moindre geste me mettrait à la merci de ce non-mort.

Je ne pouvais même pas essayer de le repousser sur le côté, c’était un zombie juvénile, il serait sur moi avant même que je sois prêt à le recevoir. Téméraire n’avait pas le droit de mordre, ni même d’approcher un zombie, je lui avais interdit. Il ne restait qu’une seule solution :

- Aimie ! Ton pistolet, troue lui la tête !


Je lançais un regard vers Aimie, nos regards ce croisèrent. Vous savez comment j’ai souvent l’air neutre et sardonique ? Bah là je peux vous assurer que ce n’était pas le cas. J’avais peur, j’avais très peur de mourir là tout de suite. Je ne voulais pas laisser Aimie et Téméraire dans ce merdier et surtout, je ne voulais pas que ma mort soit aussi merdique ! Si je dois mourir, ce sera l’arme à la main dans un combat digne de ce nom !

- Aimie ! Aide moi !
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Ven 17 Fév - 14:10
Aimie Evans



Pour toi...
Aimie & Anton

Aimie allait sortir, quand Anton lui fourra son arme à feu dans ses mains et lui rappela que c'était dangereux de rester sans, puis il promit une nouvelle fois qu'elle n'aurait pas à s'en servir. Aimie marmonna dans ses dents et la rangea dans l'étui de son manteau, mal à l'aise avec ça sur elle... Puis boudeuse, elle resta silencieuse un moment. Suivant Anton sans rien dire, en pensant très fort au fardeau qu'elle portait. Puis il lui parla de ce qu'il aimerai faire si tout ça s'arrêtait, cela fit sourire Aimie et elle ne put résister de parler à son tour :

-Moi, je mangerai plein de bonnes choses et je me jetterai sur de la mousse au chocolat... Puis... je passerai des heures dans des jacuzzi en écoutant de la musique... j'irai au cinéma et je découvrirai tous les livres qui sont sortis depuis que nous sommes coincés... Enfin, si je ne meurs pas d'une overdose de chocolat avant...

Aimie sourit quand Anton l'aida à enjamber un débris, difficile de lui faire la tête plus longtemps que ça. Puis ce dernier lui raconta une histoire sur quelqu'un qu'il connaissait. La jeune femme ne connaissait personne qui avait réussi à sortir de Paris... à croire que cette ville était maudite. Puis soudain tout bascula...

Un bruit horrible et une silhouette qui se précipita à toute vitesse sur Anton. Aimie poussa un cri et se figea en regardant Anton se battre avec l'infecté enragé. C'était donc vrai ? Aimie n'avait jamais vu de nouveaux infectés, elle avait entendu dire qu'ils étaient redoutables et elle ne les avait jamais vraiment cru... mais là, elle en avait la preuve sous les yeux et c'était terrifiant.

Anton lui cria de tirer... il la suppliait de l'aider... Aimie le fixait et voyait la détresse dans son regard. Elle sortit l'arme et enleva la sécurité, ça elle savait le faire grâce à David quand il avait essayé de lui apprendre. La jeune femme tremblait tellement, elle avait mal au ventre et avait envie de hurler. Aimie pointa l'arme en direction de l'infecté, elle tremblait comme jamais... c'était horrible... Mais son regard se posa sur Anton, elle tenait tant à lui... Elle ferma les yeux et appuya sur la détente...

La détonation du tir la fit sursauter et elle ouvrit les yeux. De la fumée s'échappait doucement de son arme, elle tremblait toujours. L'infecté ne bougeait plus la tête explosée. Aimie respirait fort, elle avait du mal à reprendre son souffle, elle avait les mains moites et soudain des larmes virent perler ses joues. La jeune femme était en état de choc, ce n'était pas grand chose, mais les armes à feu la terrifiait vraiment et c'était une étape vers la perte de la compassion... une façon de détruire son côté humain... Aimie murmura la voix étouffée par un sanglot :

-Tu me l'avais promis...


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 17 Fév - 23:14
Invité
Je repoussais le cadavre du non-mort, j'avais eu très peur et le soulagement de voir le sang giclé était infini. J'eu un sourire sur le visage, le temps d'une seconde, avant que je vois Aimie... Elle tremblait et pleurait. D'une voix misérable, elle m'accusait. J'avais échoué, je n'avais pas tenu ma promesse. Dans ses yeux je voyais sa détresse profonde. J'avais largement sous-estimé sa révulsion pour les armes à feu. Mais c'était surtout l'arme qu'elle tenait encore qui me préoccupait. Doucement, je m'approchai d'elle et je dis d'une voix douce:

- Aimie, regarde-moi. Donne-moi ton pistolet.

Le plus important était de lui reprendre son arme avant qu'elle ne fasse une bêtise. Me tirer dessus ou pire, se faire du mal. Je l'avais déjà vu et je refusais que ça lui arrive, je ne voulais pas perdre une personne à qui je tiens, plus maintenant et plus jamais. Je la voyais et je me sentais coupable. Dieux que je pouvais l'être, je l'avais obligé à prendre le X4. Si je l'avais gardé sur moi, elle aurait pu frapper le zombie avec une barre et me donner l'avantage durant un instant. Un instant aurait suffit ! Ce voyage était une catastrophe. Je pris Aimie dans mes bras et je la serrais très fort:

- Je suis désolé d'avoir échoué. Je suis désolé de t'avoir forcé la main. Je suis désolé de t'avoir entrainé là dedans. Je suis désolé pour tout. Aimie, je ne voulais pas, je ne voulais pas que tu souffre à cause de moi. Tu n'aurais pas dû faire ça, je devais te protéger et non pas l'inverse.

Téméraire sentait le mal-être qui suintait entre elle et moi. Il se fraya un chemin entre nous et posa son museau dans le cou d'Aimie. On resta un moment-là, sans bouger. Puis, la nécessité reprit le dessus. Nous n’étions plus très loin du musée, il fallait y aller et se barricader. Nous avions besoin de souffler dans un endroit un peu sécurisé. Je me relevai :

- Nous devons y aller Aimie, c’est dangereux de rester là.

Presque mécaniquement, elle approuva et on atteints enfin le musée des invalides. J’entrais sur mes gardes, mais l’arme rangée, je ne pense pas qu’Aimie avait besoin de voir un pistolet dans le cas présent. Je trouvais derrière le comptoir d’accueille une petite pièce qui fermait. Ce serait très bien pour se reposer et mettre les choses à plat avec mon amie. Elle semblait encore sous le choc, heureusement qu’une énorme boule de poil la collait et la câlinait de toutes ses forces. Il apportait de l’innocence bienvenue à la situation. Moi j’étais en face d’Aimie, j’osais à peine la regarder :

« tu avais promis… »

J’entendais ces mots en boucle dans ma tête. Ils sonnaient comme une trahison, et je me sentais horriblement mal. J’aurais compris de la colère de sa part, mais je ne m’attendais pas à un tel désespoir. Je dis tout bas :

- J’ai encore échoué.

Je relevais un peu la tête. Il fallait que je parle, sinon notre relation et peut-être Aimie elle-même serait à jamais brisée. Du moins, c’est comme ça que je le sentais :

- J’ai commis de nombreuses erreurs dans ma vie, certaines plus grave que d’autre. Mais là, c’est encore pire. J’ai commis une faute envers toi, je t’ai fait une promesse que je n’étais pas certain de tenir. Aimie… J’ai failli mourir, je serais mort sans toi. Aimie, je ne te dirais pas merci d’avoir utilisé ton arme. Je te remercie d’avoir eu le courage de le faire. Je, je te dois la vie. Peu importe le temps et la façon, je ferais tout ce que je peux pour me rattraper et rembourser la dette colossale que je te dois.

Je me rapprochai et je tendis la main pour toucher la joue d’Aimie et lui faire lever légèrement la tête :

- Aujourd’hui et pour toujours Aimie Evans, je te suis reconnaissant et c’est honteux que je te demande ton pardon.

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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Sam 18 Fév - 2:55
Aimie Evans



J'ai besoin de toi
Aimie et Anton

Tremblante, elle continuait de fixer l'arme en pleure. Lorsque la voix d'Anton lui fit lever les yeux vers lui, vers son visage. Aimie l'avait fait pour lui... Elle mit un moment avant de comprendre ce qu'il voulait. L'arme. Il la voulait, lui qui avait tant insisté pour qu'elle l'ait. Aimie le regarda perdue, puis murmura avec un air un peu ailleurs et avec une petite voix :

-Oui... l'arme... tiens...

Aimie baissa l'arme et la glissa dans la main d'Anton. Puis soudain elle se retrouva logée dans les bras d'Anton qui l'étreignait avec une certaine force, en s'excusant autant qu'il le pouvait. Aimie voulait lui dire quelque chose, mais aucun mot ne lui venait. La jeune femme se mit alors à pleurer de plus belle, se laissant aller dans ses bras. Cette étreinte l'apaisait... mais elle avait l'impression que ses larmes ne voulaient pas s'arrêter de couler. Soudainement elle sentit Téméraire... Ce qui la calma davantage et finit par stopper ses larmes. Aimie posa doucement sa main sur la tête du chien qui lui amena un peu de douceur.

Anton s'écarta d'elle en lui disant qu'ils devaient bouger sinon ça risquait d'être dangereux. Surtout avec la détonation, c'était même surprenant qu'il n'y avait pas d'autres infectés qui ont débarqué. Aimie hocha la tête mécaniquement et commença à le suivre avec Téméraire qui restait très près d'elle. La jeune femme fixait le dos d'Anton perdue dans ses pensées ou plutôt, elle essayait d'organiser ses pensées, mais en vain. Ses idées étaient embrouillées...

Ils arrivèrent enfin à l'endroit qu'Anton convoitait, leur vraie destination. Aimie le suivit toujours silencieuse, sa main allant caresser de temps à autre Téméraire. Une fois à l'intérieur, ils allèrent dans une pièce tranquille qui se situait derrière un comptoir. Aimie s'installa et mit sa tête dans ses mains, elle avait l'impression que la détonation raisonnait dans sa tête. Puis soudain la voix d'Anton la sortit une nouvelle fois de ses pensées. Il la remercia, s'excusa, parla d'une dette et tout plein de choses dans ce genre... Aimie fronça les sourcils et fixa la main qui allait vers son visage. Elle devait réagir !

La jeune femme prit doucement la main d'Anton et la posa sur sa joue, puis ferma les yeux. Aimie le savait, il était important pour elle et elle tenait beaucoup à lui. La jeune femme sentit des larmes couler instinctivement de ses yeux... Elle les rouvrit et regarda de nouveau Anton. Elle voulait dire quelque chose, il en avait besoin lui aussi... Après quelques secondes d'hésitation, Aimie parvint à prononcer :

-Arrête ! Je... je ne veux pas que tu t'en veules... s'il-te-plaît... je ne veux pas... je l'ai fait pour toi... je tiens à toi et je ne voulais pas te perdre... et je ne veux toujours pas te perdre...

Aimie lui adressa un très léger sourire timide, les yeux toujours bordés de larmes. Elle ne voulait pas l'avouer, mais dans le plus profond la jeune femme le referait pour lui. Pour le protéger. Aimie hésita un instant et alla s'installer dans ses bras. Blottie contre lui, elle ferma les yeux et essaya de se calmer tranquillement. Elle y resta un moment, le temps semblaient même s'être arrêté. Puis elle s'écarta de lui pour le laisser tranquille, Aimie frissonnait de nouveau malgré son gilet et le super manteau qu'elle avait. Inconsciemment, elle croisa les bras en claquant des dents. Elle parla d'une petite voix :

-On peut passer la journée et nuit tranquillement ici ? On s'occupera de l'endroit demain... J'ai envie de me détendre un peu. On n'a qu'à commencer à s'installer... non ?

Pour appuyer ses paroles, Aimie installa son sac de couchage dans le fond de la pièce et de l'autre côté. Pourquoi ? Parce qu'elle avait l'habitude d'être mise à une place qui serait moins dangereuse et où elle ne gênerait pas. Elle regarda Anton et sortit la miche de pain car il fallait le manger avant qu'il ne durcisse et une boîte, elle regarda l'étiquette... De la soupe à la volaille, dans laquelle il fallait rajouter de l'eau, ça représentait une bonne quantité. Aimie les posa sur le côté pour montrer qu'elle avait choisi le menu du midi. Puis elle regarda Anton et attendit de voir ce qu'il allait dire ou faire.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 19 Fév - 17:10
Invité
- On dirait que c’est toi qui fais la cuisine aujourd’hui.

Comme phrase d’accroche j’ai déjà trouvé mieux, mais j’avais réussis –en partie- à calmer sa crise, le mieux serait d’après moi de continuer à lui changer les idées. Or, elle semblait en avoir aussi. Du coup, j’ai décidé de rentrer dans son jeu et tant pis pour le reste. Après qu’elle eut rompue notre câlin, ce qui me provoqua un petit pincement au cœur, elle sortit du pain et de la soupe de poulet :

- Du pain… il me manquerait plus que les jeux ! Je crois que j’ai vu un magasin de jouets un peu plus loin. Je vais aller voir si je ne peux pas trouver un paquet de carte. Je t’aime beaucoup Aimie, mais il n’y pas énormément d’activités qu’on puisse pratiquer dans une pièce sombre… et je crois que tu n’aimerais pas la moitié d’entre-elles. Enfin, du moins pas avec moi !

J’eu un grand rire en me relevant, je sais que cette blague n’était pas fine, mais c’était une taquinerie bienvenue. J’enfilais mes gants et mettait en place tout mon attirail de baroudeur. Traitez-moi de parano, mais je voulais me protéger au maximum. L’épisode du zombie m’avait pas mal secoué mine de rien. Pour une fois, je laissais mon fusil sur place et à la place, je prit le X4 d’Aimie, bien que je doute qu’elle le me le réclame un jour.

- Je n’en ai pas pour longtemps, 15 minutes maximum. Téméraire, tu restes avec Aimie.

Le magasin de jouet n’était en effet pas loin, il ne me fallut pas plus de 5 minutes pour
l’atteindre. Il y avait bien des zombies sur la route, mais c’étaient des vieux, aveugle et la stratégie de lancer des cailloux pour les faire bouger était toujours aussi efficace. La boutique avait été relativement épargnée, jeux de société et autre n’étaient plus vraiment la priorité dans ce monde. Voilà qui m’arrangeait bien ! Je trouvais rapidement ce que je cherchais, une vielle mallette de poker en excellent état. Elle était petite, du coup je la pris avec moi.

J’avais toujours eu de l’affection pour le poker, mais c’était dur de trouver des partenaires de jeu. J’eu tôt de rentrer dans le musée pour trouver une Aimie s’occupant du repas. Vous voulez rire ? J’ai adoré ça, c’est donc ça cette sensation d’avoir quelqu’un qui vous attends ? Très plaisant, quelle connerie j’ai fait de ne pas m’occuper des relations sociales avant l’invasion.

- Bien, quand on aura fini de manger, je te propose un petit jeu de carte. Poker, si tu sais y jouer ou un autre. Je n’ai pas vraiment de préférence. Allez à taaaable !

Je me jetais sur la miche de pain, c’était rare de manger du pain frais. La dernière fois, c’était avec Aimie justement ! A croire qu’avec elle, le monde ancien n’avait pas réellement disparue. Je me comportais avec elle presque comme-ci rien n’avait changé. Alors qu’on mangeait, j’avais un sentiment presque d’apaisement et de quiétude. Je me sentais bien, assez pour poser une question relativement intime :

- Dis… Aimie. Je pensais à cette histoire avec Jarod. Ce que tu m’avais raconté et je me demandais, tu as quelqu’un dans ta vie ?

Si ça semble être une question intéressé, ce n’est qu’une impression. Ouais, enfin, si elle me répond qu’elle à personne je serais un peu plus content que si elle me dit que quelqu’un lui plait.

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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Dim 19 Fév - 22:09
Aimie Evans



Rien qu'à deux...
Aimie & Anton

Aimie ne put s'empêcher de le regarder avec surprise quand il parla d'aller chercher un jeu pour s'occuper, car il n'y avait pas grand chose à faire tous les deux. Tout en rajoutant que la moitié des choses qu'ils pourraient faire, ne lui plairait pas à elle et pas avec lui. Aimie rougit et baissa la tête en marmonnant un peu pendant qu'il s'éloignait déjà. Elle poussa un long soupire et se leva pour préparer le repas, tout en continuant de marmonner. Quand elle posa son regard sur Téméraire, elle lui demanda :

-J'ai l'air d'une religieuse ? Je suis si moche que ça ? Ou alors... je dois avoir l'air trop coincée... ou même... j'sais pas moi !

Téméraire pencha la tête sur le côté en la regardant marmonner tout ça, ce n'était qu'un chien après tout, mais ça lui faisait du bien de le dire à voix haute. Anton avait réussi à détourner les pensées de la jeune femme de l'incident avec l'arme, mais il l'avait entraîné dans un domaine pas très agréable pour la jeune femme. Non seulement Aimie avait beaucoup de mal à s'accepter, mais en plus elle était très sensible sur le sujet des garçons. Toutes les filles de son âge et bien plus jeunes, parlaient toutes de leurs copains et leurs relations, mais pas elle... Non, Aimie n'arrivait pas à plaire à quelqu'un ou alors elle attirait des garçons complètement décalés qui ne lui plaisait pas. Tout le monde la prenait pour la gentille amie innocente et coincée... ça s'arrêtait là. Son regard toujours posé sur le chien :

-Bon ! Faisons à manger !

Elle trouva le bidule à gaz dans les affaires d'Anton et fit chauffer la soupe doucement en mélangeant doucement. Aimie en profita pour se réchauffer doucement les mains, essayant de penser à autre chose, évitant de se rabaisser une fois de plus mentalement. En voyant Anton revenir, elle lui adressa un sourire. Même s'il parla d'un jeu qu'elle ne connaissait pas vraiment. Quand il s'exclament "à table", Aimie annonça alors :

-Oui ! Le repas est prêt !

Elle lui servit une bonne dose de soupe et lui donna une partie de la miche de pain, d'ailleurs il se jeta dessus avec un certain enthousiasme. Puis se servit à son tour et s'installa en face de lui. Aimie le regarda et baissa la tête gênée en repensant à ce qu'il avait dit avant de partir. Alors qu'elle commençait à manger, Anton lui parla de Jarod et lui demanda si depuis elle avait quelqu'un. La jeune femme répondit en essayant d'avoir l'air détendue :

-Non... personne. Je n'ai pas encore rencontré un homme qui s'intéresse à moi en tant que vraie femme et non en tant que la bonne amie coincée. Apparemment je suis douée pour attirer les garçons complètement fous qui ne m'intéressent pas... Toi, j'suis certaine que c'est tout le contraire, Eddy m'a parlé de ton faible pour les prostituées. A la citadelle, tu dois avoir le choix...

Perdu ! Elle avait dit la fin avec une petite pointe d'amertume dans la voix, elle avait toujours du mal avec le fait que les hommes préfèrent les filles faciles... un point qui faisait qu'elle ne s'entendait pas super bien avec Moses, un gars obsédé par les filles faciles. Aimie fit mine de rien et se concentra à nouveau sur son bol. Dans le fond elle savait qu'Eddy lui avait raconté ça pour pas qu'Aimie est le coeur brisé en s'attachant d'une autre façon qu'amicale à un garçon comme Anton. Ou du moins c'était ce qu'elle pensait, jamais Aimie n'aurait cru que c'était pour la dégoûter afin qu'il y ait moins de prétendant. La jeune femme essaya de changer totalement de sujet pour éviter qu'Anton puisse découvrir à quel point elle était mal avec tout ça et quel point elle ne s'acceptait pas du tout :

-Je ne sais pas jouer au poker... je me souviens que quand je jouais aux cartes avec mon père, on jouait à la bataille ou même au puant. Des trucs comme ça... je sais que ça paraît très enfantin, mais bon... c'est comme tu veux après tout.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 19 Fév - 23:16
Invité
Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai l’impression qu’Aimie ne prends pas très bien mes boutades sur sa sexualitée. Pourquoi je dis ça ? Son manque de réaction quand j’ai plaisanté avant d’aller chercher les cartes et aussi, le ton de sa voix en parlant des rumeurs répandues par Eddy à mon sujet. Sur le coup je ne fis aucune remarque, afin de ne pas dire quelque chose qu’on pourrait regretter. Je me contentais de finir mon assiette et d’empêcher Téméraire de m’imiter. Il avait senti sa soupe au poulet le bougre ! Je lui laissais la fin de mon repas, je l’aimais trop pour tout lui refuser.

- Je te propose un 8 Americain, ça fait longtemps que je n’ai pas joué et de tous ceux que je connaisse, c’est le seul jeu qui est intéressant à deux. Et c’est aussi enfantin si tu veux mon avis.

Je sortis donc le paquet de cartes que j’entrepris de battre avec maladresse pendant que je regardais Aimie dans les yeux. Elle est belle à sa façon et puis il n’y as pas grand-chose d’autre à regarder dans la pièce. Voyez ça comme une façon de rassembler mon courage avant de sauter dans l’eau des révélations :

- Eddy ne t’a raconté que la moitié de l’histoire et de la vérité. J’aime le sexe, c’est vrai ! J’adore ça même et quand on vit comme je vis, on cherche le moyen le plus simple d’avoir. Le plus souvent, car j’imagine que des gens ne sont pas comme moi. Maintenant, je ne cours pas après les filles, comprends prostituées, comme il semble le sous-entendre. En fait, je ne fréquente que Max, une fille à qui j’ai sauvé la vie il y a quelques années. C’est l’une des rares personnes en qui j’ai confiance et à qui je confie Téméraire.

Je distribuais les cartes comme je le pouvais, c’est-à-dire mal :

- Dame de cœur, à toi l’honneur !

Il se trouve que c’est moi qui avais cette carte. Je commençais à jouer. Ce fut ensuite au tour d’Aimie, puis au miens. Je ne vais pas vous décrire le déroulé du jeu, ce ne serait pas intéressant à lire. Mais genre pas du tout ! Ce qui est intéressant, c’est le demi-aveu que j’ai fait à Aimie pendant qu’on jouait :

- Je sais bien que ce n’est pas un accomplissement de se contenter de pulsions. Mais je n’ai pas trouvé de personnes qui me comprennent bien pendant longtemps. Enfin, avant il y en avait une, Jhass, une solitaire. Nous n’avons passé qu’une soirée ensemble, mais nous étions très semblables… Elle a ensuite disparue, je ne sais même pas si elle est encore vivante.

J’eu un petit sourire en abattant ma dernière carte et gagnant de ce fait la première manche. Ce fut au tour d’Aimie de battre le jeu :

- Heureusement, depuis peu, j’ai eu l’honneur de rencontrer plusieurs personnes. Dont toi, et ma vision de moi-même change petit à petit. Je me retrouve à faire des choses et à avoir des pensées que je pensais ne plus avoir. Avoir une douleur dans la poitrine en voyant un de ces personnes pleurer… chercher à l’aider… lui proposer des aventures…

En toute honnêteté, au niveau sentiment en ce moment c’est un peu le bordel pour moi. J’ai l’impression d’avoir 16 ans. Je crois que mon cœur balance pas mal entre Aimie et Sarrah depuis quelques temps et j’espère pouvoir bientôt mettre un terme à cela en prenant une décision.

- Tu as la dame de cœur ?
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 20 Fév - 0:09
Aimie Evans



Tensions et révélations
Aimie & Anton

Aimie mangea tranquillement et silencieusement, jetant de temps à autre un regard discret à Anton. La jeune femme avait glissé sans le vouloir une petite tension, chose qu'elle n'avait pas du tout envie. Pour rien au monde elle voulait se brouiller avec lui, elle ne voulait pas le perdre et certainement pas pour le mal-être de sa petite personne.  Aimie finit de boire son bol, de manger un bout de pain et posa le tout sur le côté.

Alors qu'elle essayait de se calmer vraiment, Anton proposa de lancer un nouveau jeu, mais encore un qu'elle ne connaissait pas... sauf qu'elle n'eut pas le temps de lui dire. D'ailleurs pendait qu'il distribuait les cartes et que le jeu commençais, ce dernier se livra à des confidences. Aimie commençait à se sentir de plus en plus tendue et soufflait doucement, elle ne comprenait pas du tout où il voulait en venir avec tout ça. Elle posait des cartes au hasard sans vraiment comprendre et de toute façon, elle était trop frustrée pour se concentrer sur quelque chose. Anton avait le don pour que ses émotions deviennent aussi incontrôlables que les montagnes russes.

-Oui, j'ai la dame de coeur... mais...

Aimie le regarda fixement quelques secondes, avec une certaine hésitation. Tout bouillonnait en elle, la jeune femme ne comprenait pas et ne se sentait pas vraiment à l'aise. D'ailleurs, elle posa ses cartes en fronçant les sourcils et en décidant de dire ce qu'elle pensait :

-Bon ! Je ne comprends pas ! Tout ça... c'est... Ecoute, je ne comprends rien. Je n'ai jamais attiré vraiment un garçon dans ma vie, car Jarod ne compte pas du tout. Quand je m'attache à un garçon, ça tourne généralement en "tu es la soeur que j'aurais aimé avoir". Puis... comment quelqu'un peut concevoir d'avoir des rapports sans amour ? Et pourquoi tu me lances ça ? Je trouve ça tellement sale ! Les prostitués sont visités par des tas d'hommes et tu sais que les préservatifs ne sont plus vraiment bon ? Comment peux-tu savoir que tu n'as pas des maladies à cause de ça ? Et... Rah ! Puis je ne sais même pas pourquoi ça m'énerve ! Après tout... tu dois pouvoir faire ce que tu veux de ta vie, sans que ça m'atteigne... Tout ça m'agace tellement !

La jeune femme croisa les bras et grommela de plus en plus confuse. Énervée, Aimie sentit quelques larmes couler sur ses joues. Elle baissa la tête et les essuya rapidement.  Franchement, elle s'énervait tellement elle-même... Elle passait son temps à chouiner et être faible comme pas possible ! Un vrai boulet ambulant, elle ne comprenait même pas pourquoi quand il s'agissait d'Anton elle se mettait dans cet état. Aimie recula contre le mur, puis lança avec une pointe de frustration dans sa voix :

-Finalement ce n'était pas une bonne idée... On peut se mettre au boulot ? Elles sont où les choses que tu n'arrives pas à récupérer ?


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 20 Fév - 0:45
Invité
Heuuuu. Bon, je crois qu’Anton le débile ne sachant pas parler aux femmes vient encore de frapper.  Je regardais Aimie me balancer une série de remontrance plus ou moins légitime à la tronche sans réagir. J’avais juste ce regard médusée de la personne ayant ouvert une boite de pandore. Je crois que pour la demie- déclaration, je repasserais. Elle ne semblait même pas avoir relevée le fait que je parlais d’elle. C’était décevant… Enfin, ça ne ferait qu’une fille de plus à mon palmarès… Dans la catégorie « t’as tout gâché ducon ». Il valait mieux finir cette mission avant que notre relation ne soit irrémédiablement endommagée. Chose que j’aimerais éviter autant que possible :

- Je…je… tu as raison. On devrait trouver ce que je cherche dans la salle sur la seconde guerre mondiale. Sinon on devra descendre dans les réserves, ce que j’aimerais éviter car elles sont assez grandes.

On rassemblait nos affaires vite faits et on se mit en route. En marchant j’avais cette étrange impression, Aimie était juste là à côté de moi et pourtant, elle semblait si loin et sans atteinte. Ses yeux étaient à la fois tristes et pleins de colère. Je ne faisais mine de rien, mais le fait qu’elle se mette dans tous ces états pour moi… ça me faisait plaisir en un sens. Ça prouvait qu’elle tenait à moi et que ses sentiments pour moi n’étaient pas qu’amicaux. Ok, c’est sympa, mais j’en faisais quoi maintenant ? Une phrase s’échappa de ma bouche cependant, avant même que mon cerveau me hurle que ce n’est pas une bonne idée de balancer ça :

- Tu n’es pas la sœur que je n’ai jamais eu Aimie. tu es beaucoup plus.

Je fis mine de rien, en espérant ne pas avoir parlé trop fort et qu’Aimie pense que j’avais juste murmuré dans ma barbe. C’était idiot, mais pourtant je l’espérais vraiment. J’en serais presque venue à espérer que des zombars ou des tueurs nous tombent dessus. Au moins j’aurais été dans mon élément, le meurtre et la confrontation. Ça aurait aussi permis de changer les idées de mon amie. La salle de la seconde guerre n’était pas la plus grande, ni la mieux fournie. Il faut dire que pour nous, elle ne fut pas très prolifique. La salle avait été ravagée par une explosion, une bombe peut-être, et une grande partie des vitrines gisaient sous un plafond à moitié effondré.

- On cherche les armes d’infanteries, si ma mémoire est bonne et qu’on est chanceux. Ce sont deux gros « si », on devrait trouver deux fusils comme le mien, dont un avec une lunette. J’espère juste que ce n’est pas sous les débris car on a ni le temps ni les moyens de tout dégager.

En disant ça, je commençais à sonder un peu les vitrines. Uniformes, cartes et objets, un vieux char d’assaut. Hélas, il semblait que je n’avais pas de chance et que les armes étaient effectivement sous les ruines. Mais ça aurait pu être pire, ce n’était pas un magma de pierres et de plâtre, mais de gros blocs tombés les uns sur les autres. Une inspection rapide avec ma lampe torche révélait de l’espace et des armes à moitié enfouies. Mais je ne pouvais pas les atteindre, j’étais beaucoup trop gros.

- Aimie, je crois que j’ai trouvé ce qu’on cherchait. Regarde, il faut que tu te glisses là-dedans. Pendant que tu fais ça, je vais aller inspecter les environs, ça marche ?


Réponse ou non de la part d’Aimie, elle réussit à entrer dans la mini-grotte de ruines. Moi j’entrepris d’examiner les couloirs adjacents quand j’entendis des bruits de pas.

- Moi et ma grande gueule !

Je revins en catastrophe dans la salle :

- Aimie, sors de là ! On n’est pas seuls.

En fait, j’avais pas peine eu le temps de lui demander de sortir qu’une voix perça dans les couloirs :

- La salle de la seconde guerre ! allez voir ! Les autres, le moyen-âge. Je les veux vivants.

On était dans la merde, je ne savais pas ce qui allait se passer, mais on était grave dans la merde. Instinctivement, je pris le X4 d’Aimie et je lui lançais. La puissance de feu qu’il m’offrait me manquerait peut-être, mais au moins, elle pourrait se défendre. Je la repoussais dans la petite caverne, mais avant de me retourner vers les menaces en approche, je l'embrassait à pleine bouche. Quelques merveilleux instants plus tard, je rompis l'étreinte:

- Vu que je suis incapable de parler, au moins, je sais agir.

Baïonette au canon, je me mit en embuscade, prêt à accueillir le premier des intrus. A peine eut-il passé la porte que je le touchais en pleine tête… la détonation attirerait les autres, mais j’en avais assez d’être diplomate avec les criminels !
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 20 Fév - 1:44
Aimie Evans



Tout est si compliqué...
Aimie & Anton

Aimie prit ses affaires en silence et suivit Anton, il n'avait pas réagi à ce qu'elle avait dit. D'un côté c'était mieux ainsi, mais d'un autre côté c'était rageant ce manque de réaction. La jeune femme marchait un peu en retrait, mais sentait souvent son regard sur elle et souvent leurs regards se croisaient. Il y avait entre eux une tension si palpable que ça en était très gênant. Puis soudain, elle l'entendit murmurer quelque chose, quelque chose de touchant... elle l'avait entendu... "elle comptait bien plus qu'une soeur"... Aimie eut un sourire discret et avait presque envie de lui prendre la main pour le rassurer. Mais... peut-être qu'elle l'avait trop agacé, donc elle n'osa pas.

En arrivant dans la salle, Aimie regarda autour d'elle et repéra directement les décombres. Avant même qu'Anton lui annonce, elle avait déjà commencé à repérer les fissures pour se faufiler et vérifier. Puis ce dernier lui confirma les choses, Aimie hocha la tête et s'y glissa avec agilité et souplesse, malgré sa fièvre et sa jambe blessée. La jeune femme se pencha tira sur ce qu'elle pouvait atteindre, mais soudain Anton s'exclama de sortir rapidement, car ils n'étaient plus seuls. Sur le coup... Aimie eut envie de rester cacher dans son trou, elle avait eu sa dose de violence pour la journée. Mais... non ! Elle ne pouvait pas abandonner Anton.

Des voix raisonnaient... Elle voulut sortir, quand soudain Anton la saisit et l'embrassa. Aimie fut prise par surprise, rougissant comme jamais et la sensation qu'elle ressentit la fit frissonner. Il brisa le baiser en précisant qu'au moins il savait agir et il la remit à l'abri dans la petite grotte. Aimie resta appuyée contre un débris, elle reprenait son souffle et ses pensées virevoltaient dans sa tête. C'était... son estomac se tordait rien qu'en pensant à ce qu'il venait de se passer. Aimie entendit un coup de feu... ce qui la fit sursauter et paniquer. Elle se mit en boule, les mains plaquer sur ses oreilles et se mit à se balancer doucement... la scène de se matin revenait vivement à la charge dans sa tête. Puis le visage d'Anton vint à elle et elle se concentra fort sur ça... il fallait repousser son traumatisme... il avait besoin d'elle.

Aimie vit l'arme et la glissa dans son manteau. Puis elle passa doucement la tête, pour regarder les échanges de coups de feu. Anton comme toujours assurait, mais l'un d'eux profita du moment qu'il se mette à couvert pour se faufiler derrière un meuble d'exposition. La jeune femme n'allait pas le laisser l'atteindre ! Aimie se glissa silencieusement derrière le meuble le plus proche et quand il passa devant elle, la jeune femme utilisa son taser. L'homme poussa un cri, mais elle continua d'appuyer jusqu'à ce qu'il s'écroule. Mais un autre rentra dans la salle et aller tirer sur Anton, Aimie se releva se précipita sur Anton et le tira pour le faire se plaquer au sol... juste à temps, le coup de feu les frôla de justesse.

Elle l'entraîna à couvert derrière un meuble, avec lui la jeune femme commençait à avoir de sacrés réflexes. Aimie le regarda quelques secondes, essoufflée, un regard sur sa jambe et elle remarqua le sang qui tachait son pantalon... sa morsure venait de se remettre à saigner assez bien, elle avait trop forcé dessus. Elle lui prit quelques secondes la main et hésita très brièvement. Aimie ne voulait pas mourir et encore moins mourir juste après le baiser d'Anton. Alors que le dernier gars essayait de leur tirer dessus à nouveau en visant le meuble bien solide. Aimie plongea son regard dans celui d'Anton et lui lâcha la main en lui disant :

-Je suis désolée Anton, je tiens juste très fort à toi et j'agis comme une idiote à cause de ça ! Je voulais m'excuser au cas où...

Aimie regarda sa jambe et fit pression dessus. Pour le moment elle ne pouvait rien faire d'autre c'était à Anton de gérer... comme toujours d'ailleurs.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 20 Fév - 2:43
Invité
Le souci quand on affronte plusieurs adversaires avec une arme ayant une mauvaise cadence de tir, c’est qu’on risque d’en louper un et, surtout à cette distance, ce serait très dommageable. La deuxième de mes balles trouve une épaule dans la quelle dormir, mais un des gaillards réussit à passer sous ma garde. Je n’ai pas le temps de recharger et de le mettre en joue qu’il se fait taser sauvagement par Aimie et la voilà qui me jette au sol. Vu que de plusieurs balles ont sifflées très prêt, je dirais qu’elle m’a sauvée la vie. Putain, avec un entrainement elle aurait fait fureur au PSIG, pas au GIGN faut pas déconner non plus !

Cependant, elle semble avoir un peu trop tiré sur son corps car sa jambe se remet à saigner. Putain de morsure ! Heureusement, la première vague d’assaut semble s’être calmée. Je vois le mec qui nous avait tirés dessus attendre mal dissimulé derrière un vieux débris. J’épaule mon fusil et je repeins le mur derrière lui avec du rouge sang. Cela me laisse quelques instants pour me concentrer sur Aimie. En vitesse je fouille dans mon sac et je sors de la farine et un pansement compressif de l’armée. Je défais sa bande, j’essaye de nettoyer un peu la zone avant de recouvrir le tout de poudre de blé.

Si ça vous semble étrange que j’utilise ça, ne soyez pas si septique. Le mélange Sang+ farine va créer une sorte de pâte gênant le saignement. Ce n’est pas la meilleure des solutions, mais ça permet de ne pas se vider de son sang. Dans la rue, on improvise comme on peut. Je lui pose ensuite la bande compressive, de bien meilleure qualité que la sienne et je la laisse se remettre. Je recharge mon Mas36 et vérifie que mon M92 est prêt à tirer. Machinalement, je regarde si le pistolet d’alarme est bien chargé et oui, il est. Des bruits de courses se font entendre, des « putains » et des « bordels » également. Il me reste quelques instants pour une petite parole avant de devoir me battre :

- Garde tes remords pour plus tard Aimie. Je n’ai pas prévu de mourir aujourd’hui et toi non plus.

Pratiquant la pensée positive, j’envoie Téméraire se mettre en embuscade sous une ruine et je me répare à une fusillade digne de ce nom. Mais ça, c’est la théorie… Trois mecs chargent de front, armée de machettes et je n’ai le temps que d’en toucher un avant d’être engagé dans un furieux combat au corps à corps. Je vois avec consternation mon pauvre fusil se faire entailler par des coups violent et j’ai eu très peur qu’il se brise lorsque j’ai empalé l’un de mes agresseurs avec ma baïonnette.

A chaque fois, j’oublie à quel point le corps peut contenir du sang et à quel point c’est salissant un combat au corps à corps. Le dernier semblait en passe de m’achever mais Aimie me sauve encore une fois la mise en le tasant dans les parties. Comme quoi on a toujours besoin d’un plus petit que soit. J’achève l’homme rapidement et je laisse tomber mon fusil.
Hélas, je n’ai pas le temps de dégainer mon M92 qu’un colosse m’attrape par la gorge et parvient à m’immobiliser. Un autre réussit à désarmer Aimie… Un dernier gars approche de nous lentement, je ne l’avais même pas vu arriver, je ne les avais pas vu arriver. L’homme qui s’approche est très grand, il a un sourire malsain sur son visage émacié. Des cheveux d’un gris sale tombent en cascade sur ses épaules. Il s’approche de moi et commence à me parler :

- Bon ! Si mes calculs sont corrects, ce qui est le cas. Tu as tué cinq hommes et blessés deux et je pense que l'autre qui saigne là bas va y rester. Bravo, tu dois être un sacré guerrier.

Son haleine est digne de la peste noire tellement elle est puante. On aurait dit qu’il avait un rat en décomposition dans la bouche. Seul un mec bouffant de la viande crue pouvait sentir autant ! L’homme me palpe et prend mes couteaux et mes pistolets, le beretta et le glock (même si le glock est à Aimie). Il ouvre ma veste et dévoile mon gilet pare-balle, il en profite pour prendre mon portefeuille et fouiller dedans. Puis il s’avance vers Aimie et lui fait subir exactement le même traitement. Je vois bien qu’il prend un long moment pour vérifier les endroits « stratégique ». Je ne peux retenir une remarque acide.

- Les zombies ne te suffisent pas ?

Il ricane un peu et reviens vers moi :

- Tu ne devrais pas la ramener, Anton c’est ça ? Moi c’est Thomas, mais on m’appel Alpha ici. C’est moi qui décide pour le clan, même s’il n’en reste plus beaucoup. Je te présente Gamma, celui qui te tient et puis Beta, celui qui tient ta copine. Vous êtes sur notre territoire mes amis, ce n’est pas gentil de nous attaquer.

Il s’écoute parler, il fanfaronne un peu en se baladant autour de nous. Je cherche Téméraire des yeux et je lui fais signe de ne pas bouger. Je ne veux pas qu’il se fasse blesser ou tuer.

- Pour commencer, on va passer sur ton amie, tu nous dois bien ça. En dédommagement et je me disais qu’on pourrait te passer dessus aussi. Après tout, il faut être ouvert d’esprit. Ensuite, je pense qu’on te bouffera, t’es un solide gaillard. On aura de quoi vivre pendant une bonne semaine.

J’essaye de réfléchir mais rien ne vient. Le chef, Alpha en revanche semblait très prolifique en idée car je le vois avec horreur s’éloigner pour me mettre ne joue :

- Cache-toi bien Gamma, on fait du tir sur cible aujourd’hui.

Je me suis déjà fait tirer dessus, plusieurs fois. Mais la douleur est toujours aussi affreuse. Recevoir une balle dans le gilet est comme se prendre un coup de batte dans le ventre. Là, j’ai reçu la totalité d’un chargeur de M92, soit 15 balles, dans la poitrine et le ventre. J’avais des larmes qui coulaient le long de mes joues et la gorge en feu tant j’avais crié.

- Putain ! t’es encore vivant ?! Il est efficace ton gilet ! J’espère qu’il m’ira aussi bien qu’avec toi…

- Chef ! La fille, elle a été mordue !

- Quoi ? t’es sérieux ?! Fais chier !


Je le vois examiner la jambe d’Aimie puis il secoue la tête. Je n’aime pas du tout son regard, mais là, je ne peux rien faire. A part le regarder prendre le beretta, le coller contre la tête d’Aimie et appuyer sur la gâchette. La culasse tape à vide et l’homme balance mon pistolet par terre. Je réalise soudain qu’il n’a pas pris le pistolet d’Aimie ! Nous avons peut-être une chance ! Alpha prend donc le glock et recommence l’opération, il colle son flingue sur la tête de la jeune fille. A mon plus grand soulagement, au-dessus de la tempe et tire :


- Aimiiie !


Beta lâche mon amie, inerte au sol. Tous les regards se tourne et vers moi. Je vois les yeux de la miss Evans briller faiblement. C’était l’occasion qu’il me fallait ! Essayant d’ignorer la douleur, j’écrase le pied de Gamma et je lui assène un violent coup de boule, dans l’instant j’hurle :

- Attaque !

Téméraire sort de sa cachette et bondit sur Beta pour le prendre à la gorge. Moi je me retourne puis je frappe de toutes mes forces Gamma au visage, mais ce n’est pas suffisant. Dans mon dos, plusieurs coups de feu retentissent. Je n’ai pas le temps de comprendre que je me retrouve en deux, en train de vomir. J’ai trop mal au ventre et au torse pour continuer à me battre. Tout repose sur Aimie et Téméraire maintenant…

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