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Une nuit au musée. [PV Aimie et Anton]

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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 20 Fév - 8:13
Aimie Evans



Bon... à moi de jouer !
Aimie & Anton

Anton la rassura et lui fit même un bandage rapidement, avec une poudre blanche. Aimie voulait lui dire de s'occuper de la situation, car elle entendait déjà des bruits de pas précipités s'approcher. Puis il se prépara à riposter, mais... tout se passa si vite, Anton fut maîtrisé par deux hommes et Aimie fut bloqué par un autre. Un vrai cauchemar... Celui qui semblait être le chef prit un malin plaisir à narguer et fouiller Anton, avant de passer à elle. Sentant ses mains se faire baladeuse, Aimie se débattit un peu ne supportant pas ça et Anton fit une remarque pour le détourner d'elle. Bien que les paroles du gars firent encore plus paniquée la jeune femme... il était hors de question de se laisser faire ! Jamais elle n'allait laisser une telle chose se passer... perdre sa virginité avec des gars pareils c'était inconcevable ! Inimaginable !

Mais ce qui suivit fut une pure torture... Le chef commença à tirer sur Anton... Pas une fois, pas deux fois, mais plus qu'une dizaine de fois. Aimie se débattait comme-ci elle avait le diable au corps en criant après Anton et en suppliant qu'on le laisse tranquille. L'homme qui la tenait commençait à pousser des jurons tant il avait du mal à la tenir. Ce fut à ce moment qu'il la bloqua et vit sa blessure à la jambe. Puis paniqua en s'exclamant qu'elle était mordue. Tant mieux ! Cela allait les détourner d'Anton et peut-être lui donner une occasion de se sauver ou de faire un super truc comme d'habitude...

Sauf que l'arme pointée sur sa tête lui fit comprendre que non, sur le coup elle ne pensait pas à l'arme en question. Non... elle était bien trop paniquée à l'idée de mourir. Son regard se posa sur Anton, puis elle ferma les yeux tremblante et le coeur battant douloureusement dans la poitrine. Une détonation... une immense douleur à la tête... le sol dur sous elle... Aimie mit quelques secondes à comprendre qu'elle n'était pas morte, mais blessée, il avait utilisé son pistolet d'alarme et pas une vraie arme. Aimie ne bougea pas, si elle se relevait tout de suite, ils allaient faire feu avec leurs armes... C'était horrible d'entendre Anton hurler comme ça... Puis soudainement elle entendit les grognements du chien, un homme gémir de douleur... des coups de feu et elle se leva d'un bond. En voyant l'homme tirer dans le dos, Aimie se précipita vers lui, sur le coup de la surprise il la regarda avec une certaine peur. La jeune femme le poussa au sol :

-Téméraire ! Attaque !

Le chien lâcha l'autre homme mort sous ses crocs et se précipita à la gorge de celui qu'Aimie venait de mettre à terre. Puis avant que le chef puisse faire quoique ce soit, la jeune femme se mit entre lui et Anton... Plus un seul tire n'allait l'atteindre... quitte à mourir pour ça ! Aimie décida de gagner du temps :

-Stop ! Laisse-le partir !
-En quel honneur j'écouterai une gonzesse ?
-Je suis immunisée ! Je vaux bien plus que lui... Tu sais le prix que payeraient les élitiste en échange d'une jeune fille immunisée ? Très cher ! Puis regarde autour de toi, tes hommes sont morts... il serait dommage de les gaspiller, non ? Tu peux très bien te contenter d'eux et empocher une récompense pour moi, non ?


Aimie voyait le doute dans son regard, elle savait que son sang était très désiré par certains groupes et clans. Donc elle écarta son manteau, souleva son maillot et lui montra sa morsure. Le regard du gars s'éclaira... Il avait de quoi se faire un bon paquet avec elle. Il s'approcha pour voir de plus prêt et lui attrapa le bras. "N"oublie pas ! Frappe là où ça fait mal !" Les paroles d'Anton résonnaient dans sa tête et... Aimie lui donna un coup de genoux sec dans les parties et le poussa de toutes ses forces au sol. Avant qu'elle ait pu donner un ordre Téméraire lui sauta à la gorge. La jeune femme se précipita vers Anton :

-Oh Anton ! Est-ce que ça va ? Attends ! Ne bouge pas... je vais t'aider et m'occuper de toi !

Aimie regroupa leurs affaires, les porta sur son dos comme elle le pouvait et aida Anton à se relever en passant le bras de l'homme sur ses épaules et en le maintenant à la taille. Elle l'entraîna jusqu'à la petite pièce de tout à l'heure et referma la porte derrière eux, Téméraire les avait suivi fixant son maître inquiet. Aimie bloqua la porte avec ce qu'elle avait sous la main, une fois la voie sûre, elle installa Anton dans un coin et lui murmura :

-Je suis là... ça va aller, je m'occupe de toi...

Elle lui caressa doucement le visage et déposa un baiser sur son front. Puis se concentra sur ses blessures. Aimie enleva ses hauts et son gilet par balle... Elle grimaça devant les hématomes en formation, par chance elle avait quelque chose pour l'apaiser. La jeune femme sortit de son sac un pot avec une pâte d'un étrange vert kaki... et l'ouvrit, l'odeur était forte. Aimie lui dit alors :

-Je le sais... ça pue, mais c'est Mariame, notre herboriste qui l'a fait et crois moi, elle fait des miracles, ça va te soulager.

Aimie étala une bonne couche de la pâtes sur le torse d'Anton et dans son dos, puis mit l'une des bandes militaire. Après ça, elle le regarda avec douceur et le fit boire un peu, avant de le faire s'installer sur son duvet à elle... il semblait plus épais et plus propre que celui d'Anton. Aimie s'installa à côté de lui et lui caressa doucement les cheveux, en attendait de voir s'il allait se reposer ou lui parler ou même lui demander quelque chose dont il aurait besoin...


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 20 Fév - 18:35
Invité
Mes souvenirs sont très flous après que je me sois effondré. Mais j’imagine que nous nous en somme sorti. La pièce où je suis sent la soupe au poulet et je sens également une odeur de pommade. Une main froide est sur mon visage, ce n’est pas désagréable. Pour le reste, je suis au chaud et j’ai mal partout. Je crois avoir entendu Aimie ordonner à Téméraire d’attaquer, les coups de feu devaient venir du pistolet d’alarme. J’essaye de me redresser comme je peux, mais une main féminine cloue mon épaule au sol et le regard sévère d’Aimie se matérialise dans mon champ de vision. Vu la tête qu’elle tire, je crois bien que je n’aurais pas le droit de bouger avant un moment.

Comme pour lui donner raison, mon énorme chien vient se poser sur mes jambes et me regarde l’air de rien. Me voilà prisonnier de deux entités démoniaque. J’imagine que je ne vais pas avoir d’autre choix que de dormir et attendre qu’ils daignent me laisser me lever. J’ai à peine eu le temps de penser ça que je perdais conscience. Durant ce laps de temps, j’ai fait un grand nombre de rêves très étranges. C’était peuplé de jeunes femmes nues et d’actions qu’il ne vaut mieux pas raconter au tout venant, et surtout pas le tout venant en question est mineur.

Quand je réussis enfin à me réveiller, je constatais qu’Aimie et Téméraire dormaient en boule l’un contre l’autre. Bien, au moins je pourrais me lever sans me faire houspiller. J’avais mal quand je respirais mais c’était supportable, je palpais vite fait mes côtes et elles semblaient toutes en place. C’était bon signe, mais j’étais bon pour un examen complet du corps à la citadelle. Il valait mieux être prudent avec les blessures internes de nos jours. Je sors du duvet, il fait très froid, mais ça me met un petit coup de fouet. Ce n’est pas désagréable, au contraire.

Je pris mon Mas36 et je commençais à l’examiner. La crosse était fendue et le garde-main avait une belle entaille. Rien que je ne pouvais réparer, mais il me faudrait un peu de temps et des materiaux. Je me demandais si ça ne serait pas plus simple de mettre mon mécanisme de tir sur un nouveau fusil ou troquer mon Mas contre une arme plus performante. Mais ce fusil c’était un peu ma marque de fabrique, alors j’hésitais longuement. Nan, j’allais garder mon fidèle mas du moins jusqu’à ce que je sois contraint de le remplacer.

Mon beretta n’avait rien non plus. Je rechargeais puis je laissais le tout dans un coin.
Je sortis de la pièce, il fallait bouger les cadavres des alphas et je voulais voir l’état du champ de bataille. Il y a avait énormément de sang au sol, de nombreuses douilles et divers débris. Un à un, je pris les cadavres pour les balancer par une fenêtre avant de balancer des débris dessus. Au moins Aimie ne verrait pas l’horreur d’un cadavre froid quand on reviendrait chercher l’objet ne notre visite. Je revins ensuite dans notre petit nid.

Soudain, je repensais à la journée d’hier, enfin c’était probablement hier que tout ça était arrivé. J’avais embrassé Aimie, certes, j’étais sous pression et j’ai fait ce geste un peu sous une impulsion. La question serait de savoir ce qu’on faisait de ça maintenant. Le mieux serait peut-être de laisser couler et de voir où ça mènerait ? Plutôt que de choisir d’avance… Il faudrait peut-être voir avec l’intéressée également. Mais quand elle se réveillerait, pas avant. Elle semblait avoir besoin de dormir, presque autant que moi. Faisons donc la cuisine en attendant ! J’entrepris de préparer ce qui semblait être du bœuf en poudre, je ne sais même pas comment c’est possible, et je fouillais dans mon sac pour sortir de la bière et du coca.

Ce fut Téméraire qui bougea en premier, tu parles, avec l’odorat qu’il avait ! Aimie se réveillât juste après. Je l’accueillit avec un grand sourire :

- Merci pour les soins, sans toi je ne m’en serais probablement pas sortit. Viens manger et ensuite nous irons finir notre travail.

Je me levai et je lui déposais un petit baiser sur la joue.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 20 Fév - 21:35
Aimie Evans



Et maintenant ?
Aimie & Anton

Aimie avait veillé sur Anton jusqu'à ce qu'il reprenne connaissance et jusqu'à ce qu'il se rendorme. Grâce à Téméraire qui lui avait prêté main forte pour retenir ce dernier qui avait essayé de se lever. Aimie s'était levée et tournait en rond dans la pièce, totalement nerveuse. Puis elle s'occupa de sa blessure à sa tête... La jeune femme avait totalement oublié ça...

Une fois qu'elle eut terminée, elle s'installa dans un coin de la pièce et fixa Anton. Il semblait bien dormir et surtout il semblait apprécier son rêve... Aimie ne pouvait pas s'empêcher de penser à tout ce qu'elle avait dû encaisser depuis quelques jours et au baiser d'Anton. Tout était si confus... Aimie ne pouvait le nier, ce baiser avait été des plus agréables et elle trouvait Anton assez mignon, mais ça ne s'arrêtait pas là... Elle admirait son sang-froid, son courage et... elle se sentait bien avec lui, il parvenait à lui prendre confiance en elle... Mais... tant de filles étaient déjà dans sa vie et Aimie n'était pas vraiment la meilleure, elle ne savait pas se battre, elle n'avait pas de cran, elle n'était pas sexy, elle n'était pas très penchée sexe... Bref ! Elle était ennuyeuse et elle était un véritable boulet.

Repenser à tout ça, ça la torturait... Puis elle regarda sa jambe, l'état de sa tête, l'état dans lequel elle était le matin même... Comment une personne pouvait être aussi pathétique ? Tout ça faisait beaucoup pour Aimie. Ses larmes revinrent une nouvelle fois à la charge, elle étouffa ses sanglots et peu de temps après quelque chose d'humide lui fit relever la tête. Téméraire l'avait rejointe et lui avait léché la main pour l'apaiser. La jeune femme afficha un sourire assez triste et fit un câlin à Téméraire avant de s'endormir contre lui.

Le réveil fut dur et douloureux, elle était courbaturée de partout, mais ce n'était pas que dû au fait que la jeune femme avait dormit par terre. Aimie regarda Anton d'un air ensommeillé et se leva, puis rougit en le voyant se pencher vers elle. Puis reçu le baiser d'Anton sur sa joue... Qu'est-ce qu'elle se sentait bête ! Mais Aimie essaya de faire comme-ci de rien n'était et lui attrapa le bras en marmonnant :

-Si tu crois que je vais te laisser t'en sortir si facilement... si tu ne te laisses pas faire, je en te laisserai plus nettoyer ma blessure.

La jeune femme, lui enleva sa veste, pas sans rougir un peu... c'était plus facile et moins gênant quand il était inconscient. Puis, Aimie défit le bandage pour observer son torse, puis son dos. La jeune femme n'aimait pas voir de tels hématomes sur lui, rien qu'à l'idée qu'il puisse souffrir lui fit un léger pincement au cœur. Elle sortit le pot de sa mixture et en remit sur Anton avec beaucoup de douceur pour ne pas lui faire mal et refit le bandage. Puis Aimie s'exclama :

-Voilà ! J'espère que ça va t'aider à aller un peu mieux, en me déposant je vais te forcer à rester un peu. Il faut que tu vois Massial, il va regarder si tu n'as rien de grave ou de cassé.

Aimie lui adressa un léger sourire et déposa un baiser sur sa joue en se hissant sur la pointe des pieds. Puis alla mélanger ce qu'il avait préparé, la demoiselle commença à servir Anton très généreusement, une part normale pour elle et la jeune femme en avait même laissé pour Téméraire. Une fois installée, elle commença à manger doucement sans rien dire... elle ne savait pas du tout quoi dire... Son regard se posa sur Anton...


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 20 Fév - 22:36
Invité
Avec toute la faiblesse qu’Aimie s’imagine avoir, elle fait quand même preuve d’une grande force de caractère. Car j’en connaissais pas beaucoup qui me tiendrait tête, surtout pas après avoir vu ce que je sais faire. Je me pliais donc à une nouvelle couche de pommade, au final, la seule chose agréable dans cette affaire fut le contact des mains d’Aimie. Je ne dis donc rien, en la laissant faire. Mais mes pensées tournaient à une vitesse folle. Il fallait trouver une issue et prendre une décision sur notre relation. Soit mettre un frein de suite, soit accepté de laisser parler les sentiments que je pourrais avoir. Mais même au-delà, je repensais à Tysha… Je l'avais repoussé car je ne voulais pas perdre ma liberté. Quel avenir pour une relation entre nous ? Comment Aimie vivrait-elle cela ? Chercherait-elle une relation stable, presque romantique ? Ou alors accepterait-elle de me laisser continuer mon chemin comme celui que j’ai maintenant.

Enfin, elle eut finit de me passer de la pommade et on put se mettre à table. L’assiette servie par Aimie était énorme et je n’avais pas spécialement faim. Mon ventre était tordu par les sentiments contradictoires que j’avais en moi. Je répondis timidement au fait de me faire examiner par Massial :

- Je me suis palpé tout à l’heure. Je n’ai pas de côtes cassées et je ne semble pas avoir d’hémorragie interne, sinon je serais soit déjà mort ou en train de claquer. Mais j’apprécie ta proposition, merci Aimie.

Un nouveau silence s’abattit entre nous… C’était une discussion fausse et guindée, il y avait un malaise entre nous. Je posais mon assiette et je jouai cartes sur table.

- Il faut qu’on parle du baiser j’imagine. Je crois que faire comme-ci il n’avait pas eu lieux ne serait pas une bonne idée. Alors autant t’expliquer ce que j’ai sur le cœur tout de suite. Je ne t’ai pas aidé par gentillesse au début, je t’avais identifiée comme une humaniste et mon aide était intéressée. J’imagine que ça ne doit pas te faire plaisir à entendre. Cependant, je ne sais pas si c’est ta volonté ou ta petite bouille adorable ou une fusion de pleins de paramètres… Enfin, les dernières aides que j’ai faites pour les humanistes, c’était surtout pour venir te voir.

C’est complètement vrai, j’ai refusé des contrats très juteux de la citadelle au profit des humanistes. Je cherchais maintenant mes mots et comment faire passer mes idées :

- J’ai des sentiments pour toi. La première question est de savoir si tu en as pour moi. Bien que je pense avoir la réponse… Ensuite, que ferions-nous si on a des sentiments réciproques ? Je veux dire, j’ai rien à t’offrir je suis violent, indépendant, sans pitié. J’ai également été cruel à de nombreuses reprise. J’ai beau vous aimez beaucoup et avoir du respect pour les humanistes, je ne suis pas l’un d’entre vous. Je n’aurais pas ma place dans la communauté.

Je soupirais, il fallait que ça sorte. Je me sentais un peu mieux en ayant lâché le morceau, mais maintenant j’appréhendais la réponse d’Aimie. J’avais peur qu’elle me rejette ou alors qu’elle s’énerve contre moi et ma façon de me voir :

- Tu… et… tu éprouves quoi, toi ?
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 20 Fév - 23:10
Aimie Evans



A cœur ouvert !
Aimie & Anton

Que l'ambiance était lourde ! Le silence gênant et les regards gênés, c'était vraiment insupportable. Mais Anton sembla céder le premier. Il posa son assiette et Aimie fit de même n'ayant pas très faim... inutile de préciser que Téméraire a sauté sur l'occasion pour manger discrètement ce qu'il prit pour des généreuses offrandes, pendant que les deux humains ne se lâchaient pas du regard...

Anton parla... il lui expliqua tout, vraiment tout ce qu'il avait à dire sur eux, car c'était ce dont ils avaient besoin. Faire le point et même si ça faisait peur à Aimie, elle avait envie de se cacher dans un trou de souri. Mais pourtant, elle avait envie de savoir et de comprendre tout ça. Quand il parla de sa rencontre, Aimie resta silencieuse... Puis, plus il parlait, plus elle rougissait, mais la jeune femme ne parvenait pas à détourner le regard, son coeur battait à la chamade. Mais il sembla poser directement les problèmes en avant... ils étaient très différents, mais...

-Je... Comment peux-tu croire que ta place n'est pas chez nous ? Elle l'est là où tu veux être et quand tu seras prêt ! Seulement quand tu seras prêt, pas avant... sinon tu vas être malheureux... Bien que dans le fond, je comprends ce que tu veux dire... En tant que solitaire tu es libre et tu n'as pas de contraintes... Mais la question n'est pas là ! Je... Anton, je ne suis pas sûre d'être à la hauteur pour toi...

Aimie le regarda quelques instants gênée, elle ne  savait s'il allait comprendre. Elle cherchait ses mots, c'était compliqué car c'était la première fois qu'elle se trouvait dans cette situation, du moins c'était la première fois qu'elle s'ouvrait à quelqu'un. Aimie continua sur sa lancée :

-Tu as tellement plus que ce que tu dis... Tu n'es pas juste un homme violent... Anton, tu ne t'en rends pas compte, mais tu es quelqu'un de bien et tu es... je n'ai même pas de mot pour ça, tu ignores tout ce que tu m'as apporté... je... je tiens à toi, plus que j'ai tenu à n'importe quel garçon... Mais, je ne suis pas à la hauteur ! Je ne sais même pas ce que ça fait d'être en couple, je ne sais même pas comment me comporter, je ne suis pas expérimentée... je n'ai rien contrairement à toutes les filles que tu as eu dans ta vie...

Aimie baissa la tête gênée et détourna le regard, ses yeux se posèrent sur Téméraire qui était assis mine de rien, mais avec plein de sauce sur sa gueule. Cela arracha un sourire à Aimie, mais elle n'osait toujours pas regarder Anton...


by Moses
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Anonymous
Invité
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Lun 20 Fév - 23:40
Invité
J’eu un regard désapprobateur pour Téméraire, mais il semblait n’en avoir rien à faire. Trop content qu’il était d’avoir pu prendre un repas gratuitement. Enfin, je n’allais pas lui faire recracher le contenu de son estomac et de plus, je devais mettre au clair la situation avec Aimie. Je me contentai juste de l’envoyer au coin avec interdiction de bouger jusqu’à ce que je lui en donne le droit. Mon regard revint vers Aimie… J’avais envie de rire devant sa réaction, un rire de soulagement :

- D’après toi, combien de filles je peux avoir fréquenté pour que tu dises ça ? 5, 10, 30 ? Tu es loin du compte, avant l’épidémie. Je n’avais pas eu de relation sentimental avec une fille depuis 4 ans et pas de relation physique depuis six mois. Ce que je veux te dire Aimie, c’est qu’en dépit de mes airs, je dois être aussi novice que toi.

Ouais, niveau sentiment, je suis un novice pure et simple. Pas facile de poser les bases d’une relation avec une jeune femme, encore moins quand elle-même ne semble pas avoir beaucoup d’expérience. Dans un sens, ça me rassure car on pourrait tâtonner à deux, mais dans un autre, ce serait aller droit devant et dans le noir. Allez, Anton, lance-toi :

- Si je voulais simplement que tu ouvres les jambes Aimie, crois-moi, je serais déjà parti trouver une autre fille. Non, tu es visiblement une fille courageuse et qui contribue la construction d’un avenir. L’espoir vit dans le passé et moi, je suis dans le mince intervalle entre les deux, comme pouvait l’être Jhass et les autres. Toi, tu es spéciale. Tu es ma bouée pour l’avenir. Je ne suis pas encore prêt à embrasser l’avenir et aller de l’avant. Mais si c’est toi, je veux bien faire des visites et partager quelques moments privilégiés.

N’y voyez pas de métaphores sexuelle déplacées, je parle de moment de quiétude et d’intimité. Où je pourrais me couper totalement du monde et me laisser aller. Voyez ça comme une résurgence de mon côté sentimental. Qu’importe, en tous les cas, si Aimie acceptait de me laisser vivre en solitaire encore un moment. Je voulais bien reporter mon affection sur elle.

- Si tu te sens assez forte… Je pourrais venir te voir régulièrement chez les humanistes. Entre deux missions pour les divers groupes et mon errance. Je crois que j’adorerais avoir une épaule sur la quelle me reposer et partager un peu de chaleur sentimentale et plus seulement physique. En fait, ça me plairait beaucoup.

Il ne restait plus qu’à voir si elle se sentait prête à m’attendre pendant parfois des semaines. Ce serait beaucoup demander à une jeune femme, mais au moins, elle ne serait pas seule si un jour je devais disparaitre. Je me rapprocher d’Aimie et je lui pris ses petites mains froides pour l’obliger à me regarder dans les yeux.

- Quand, si, tu as une réponse à me donner, n’hésite pas et si tu veux réfléchir encore un peu, je comprendrais. Je ne te donne pas vraiment la facilité. J’en suis désolé.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mar 21 Fév - 0:14
Aimie Evans



A cœur ouvert !
Aimie & Anton

Aimie regarda Anton réprimander son chien et ça lui donna presque envie de rire, la bouille de Téméraire était juste comique dans cette situation. La jeune femme lança un regard amusé à Anton, puis se rappela vite de tout ce qu'ils parlaient et elle baissa de nouveau la tête. Aimie restait très attentive à ce qu'il disait... c'était à la fois rassurant, tentant et effrayant. Rassurant, car il avançait des arguments qui lui prouvait qu'elle n'était pas la seule à ne pas trop savoir quoi faire... tentant, car elle l'appréciait vraiment très fort, elle n'avait pas frissonné pour rien à son baiser et son coeur ne s'était pas emballé plus rien à chaque fois... effrayant, car Aimie avait toujours fuit les rapports amoureux...

La jeune femme le sentit se rapprocher et ses mains chaudes lui prendre les siennes. Aimie releva les yeux et plongea son regard dans celui d'Anton, elle ne savait pas trop quoi faire, mais au moins elle savait quoi dire. La jeune femme fronça les sourcils et lui dit alors avec une certaine surprise :

-Pourquoi je t'empêcherai d'être libre et de partir en mission ? C'est ce que tu aimes faire et ça te permet aussi de "gagner ta vie", donc je ne vois pourquoi je te briderai... ce n'est pas mon genre... du moment que je sais que tu es sincères, que j'ai la chance de te voir entre tes missions et que tu es... fidèle... alors je serai heureuse avec toi, malgré tes absences... puis moi aussi j'ai des choses à faire et j'ai des responsabilités, donc voilà...

Sans le vouloir, Aimie venait de lui dire qu'elle voulait être avec lui et ce qu'elle voulait. La jeune femme hésita un instant en le regardant. Puis lui adressa un sourire timide... La seule chose qu'elle avait rajouté à son plan, c'était la fidélité. C'était quelque chose d'important à ses yeux. La jeune femme, décida de faire un pas vers lui et s'installa sur ses genoux, puis elle passa ses bras autour de son cou avec douceur... elle ne voulait pas lui faire mal... Aimie tremblait légèrement et bien sûr elle était toute rouge, c'était la première fois qu'elle allait vers un homme... Elle se mordit timidement la lèvre inférieur, elle avait le trac... Puis elle se pencha vers lui et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Comme la première fois, elle eut un frisson qui la parcouru et son coeur battait très fort. Quand Aimie brisa le baiser, elle murmura :

-Est-ce que tout ça te convient ?


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 21 Fév - 0:56
Invité
Aimie me demandait si ça me convenait d’avoir une jeune femme compréhensive qui m’attendrait et qui partagerait les moments difficile avec moi. Avant de lui réponse, je lui rendis son baiser. C’était agréable de poser ses lèvres sur une femme n’ayant pas fait la même chose avec la moitié de la population de la ville. Bien que j’ai toujours eut un statut privilégier avec Max :

- On dirait qu’une fille risque de perdre une partie de son revenue. C’est évident que ça me convient !

Elle semblait avoir un peu peur et je mentirais en disant que moi je n’éprouvais pas une certaine appréhension. Mais ça changeait de toutes les choses que j’avais pu faire avant. On se comprenait assez bien et c’était une excellente nouvelle pour moi, pour nous. J’allais devoir abandonné le système binaire du « je pense à moi et Téméraire ». Il faudrait que j’inclue Aimie dans mes calculs maintenant… Téméraire aurait un endroit où dormir si je venais à disparaitre. C’était très réconfortant.

- Par contre, je continuerais à vous faire payer mes courses, sauf si c’est une faveur personnelle de ta part.

J’eu un sourire en disant ça, puis je resserrais mon étreinte sur Aimie. Le tems de ce câlin et des baiser échangés dedans sembla durer une éternité et un instant à la fois. J’avais le cœur qui battait si fort que ça me faisait mal aux côtes. Au final, je rompis notre contact :

- Ce n’est pas que j’aime ce qui se passe Aimie, mais nous sommes toujours dans un musée inconnu et dangereux. Récupérons ce que nous sommes venus chercher et partons avant que tu te fasses encore blesser. Je crois me rappeler que Massial déteste te voir rentrer de mission, surtout quand tu es blessée, n’aggravons pas ton cas

On se mit donc en route, j’appelais Téméraire et il vint se placer entre nous. La salle de la seconde guerre mondiale sentait le sang et la poudre, mais au moins, il n’y avait pas de cadavres en train de moisir sur le sol. Je vis bien la réaction dégoutée d’Aimie quad elle entendit ses semelles se coller et se décoller dans le liquide à moitié séché. Moi non plus je ne trouvais pas ça très ragoutant, mais il fallait le faire.

Aimie se glissa dans la petite grotte pendant que je faisais le guet. Elle resortit quelques minutes plus tard en tenant de façon triomphante un Mas36 modifié avec une lunette de viser. Un fusil pour tireur d’élite ! C’était assez rare pour être signalé. Ce fut tout juste si je ne lui arrachais pas l’arme des mains avant de déposer un long baiser sur ses lèvres pour la remercier.

J’examinais l’arme rapidement, la lunette semblait fonctionner et la culasse aussi. Ce serait parfait ! Parfait ! Il ne restait plus qu’à faire les changements de pièces, mais ça, j’attendrais d’être avec Mclaine à la citadelle, je n’étais pas armurier et je n’avais pas les outils pour le faire. Je chargeais avec mille-précaution le second fusil dans mon dos. Cette journée commençait bien ! J’avais trouvé une petite amie et j’avais un nouveau fusil. Il ne manquait plus grand-chose pour faire la journée parfaite, mon corps et mon esprit penchait pour la douche chaude.

- Tu veux visiter un peu le musée, tant qu’on y est ? Ou tu préferais rentrer au lycée ? je crois que je vais devoir rester quelques jours en effet. Je pourrais me fendre d’allumer ma vielle tablette et on pourrait regarder un film. Tu en penses quoi ?
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mer 22 Fév - 23:35
Aimie Evans



Nous deux...
Aimie & Anton

Aimie le regardait sans pouvoir détacher ses yeux et appréhendait sa réaction. Quand il lui dit que tout ça la convenait et qu'il ne verrait plus la prostituée en tant que cliente, Aimie ne put s'empêcher de sourire... Cela prouvait qu'il tenait vraiment à elle après tout. C'était ce qu'elle espérait très fort, car c'était la toute première fois qu'Aimie laissait un homme gagner son cœur.

La jeune femme rougit de plus belle en sentant les bras d'Anton la serrer un peu plus contre lui. Même si elle avait peur de lui faire mal, Aimie ne put s'empêcher de le laisser faire appréciant ce contact avec lui. Son coeur battait à la chamade, sa respiration était plus lente et elle avait la sensation étrange que tout autour d'elle était loin... qu'ils étaient qu'à deux dans leur bulle. Anton commença alors à l'embrasser et elle lui rendit avec douceur...

Elle ne savait pas vraiment combien de temps ça avait duré, mais Aimie avait tellement apprécié ce moment, que ce fut avec regret qu'elle s'écarta doucement de lui. Ce dernier avait totalement raison, c'était très risqué de rester là. La jeune femme lui répondit calmement avec un sourire :

-Oui, tu as raison. C'est imprudent de rester ici, même si c'était... très agréable...

Rougissant et souriant de bonheur, elle détourna la tête et ramassa ses affaires. Aimie le suivit, mais sans pouvoir s'empêcher de le regarder discrètement. Bien que l'ambiance chaleureuse qui s'était installée, s'éclipsa en quelques secondes quand ils entrèrent dans la salle pleine de sang. Aimie eut envie de vomir face à ça... et dire qu'elle était en partie responsable de ça, enfin... elle avait aidé Téméraire à faire ça du moins. Heureusement qu'il n'y avait plus les corps, sinon jamais elle n'aurait réussi à avancer dans cette pièce.

La jeune femme se concentra sur les choses à récupérer, mais c'était vraiment dur. Aimie se faufila dans le creux et parvint à choper l'objet que convoitait Anton. Quand elle lui tendit il l'arracha de ses mains et lui vola un baiser, ce qui la fit sourire... elle aimait le voir comme ça, content et satisfait. Mais il lui proposa alors de rentrer ou de visiter les lieux... Aimie sortit de la salle ne supportant plus l'odeur et la vue de cette pièce. Une fois assez loin elle lui dit alors :

-Je pense qu'on devrait rentrer et ne pas tenter le diable... Tu as vu dans quel état on est ? Si on se fait prendre dans une nouvelle fusillade ou si d'autres cannibales cherchent ceux de la pièce, je ne suis pas sûre qu'on s'en sortira cette fois...

Aimie pensa alors à la réaction de Massial en la voyant dans cet état, elle sentit déjà venir les sermons et les marmonnements sur le fait qu'il faudrait enfermer la jeune femme dans le lycée. Aimie se disait que leur retour allait être mouvementé si c'était le cas. La jeune femme regarda Anton avec un sourire et lui demanda :

-Alors... on rentre ? Ou tu préfères faire autre chose ?


by Moses
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Anonymous
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Jeu 23 Fév - 0:29
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C’est avec affection que je regardais Aimie parler, je n’avais plus vraiment à me préoccuper de faire semblant maintenant. J’aurais bien aimé visiter un peu le musée, mais si elle voulait rentrer, rentrons. Je pourrais toujours revenir plus tard, on ne doit pas être nombreux à venir ici, du moins pour faire du tourisme ! Cependant, son pessimisme me donnait envie de faire l’idiot :

- Roh ! tu sais, je suis certain que je pourrais encore me défendre. J’ai de beaux restes, je ne suis pas encore un papy.

Ouais, je disais ça mais mes côtes me hurlaient de me calmer et de rester à ma place… Le trajet de retour allait être un peu plus long et dangereux qu’à l’aller. Vu nos états respectifs, ça craignait un peu. On sortit du musée à un train de sénateur, heureusement que les morts-vivants n’étaient pas spécialement attentif. Avec l’aide de quelques cailloux et d’une bonne dose de chance, on parvint à rejoindre le lycée. En presque 6 heures au lieu des 3 que ça aurait dû prendre, mais ne boudons pas notre plaisir. Arriver en entier était un sacré exploit vu le bordel que fut cette expédition. Les gardes nous laissèrent entrer mais je vis bien les regards désapprobateurs et j’entendis les murmures dans notre dos :

- Elle est encore amochée, où ils se sont fourrés ces deux là.

Je regardais Aimie avec un petit sourire, on avait bien morflée, mais je crois bien que j’avais gagné et qu’elle avait gagné quelque chose de plus important que des balles et des fusils. J’avais gagné une personne fiable sur qui compter et un autre point de chute que mes petites planques ou la citadelle. C’était fort appréciable, si appréciable que j’en rirais. Mais je voulais me faire un peu discret, je n’avais pas encore décidé avec Aimie sur la façon dont nous vivrons notre relation vis-à-vis des autres ?

- Je peux poser mon sac dans ta chambre ? Il faut qu’on tri les balles et j’ai les épaules sciées là.

Elle me fit signe que oui et on entra donc dans son petit nid. C’est avec gratitude que je posais mes deux fusils, mon manteau, ma veste, et mon gilet pare-balle. Je me sentais beaucoup plus léger et en sécurité. J’allais pouvoir faire ce que je voulais faire depuis plus de quatre heures.

- Aimie ?


Elle n’eut pas le temps de demander quoi que je l’embrassais, pas ce baiser timide du musée, ni ceux à l’arraché. Mais un vrai baiser de couple. Après tout, qui viendrait nous déranger ici et maintenant ? Notre étreinte durant un long moment, mes mains courraient sur elle, mais j’évitais soigneusement les zones intimes. Ce qu’elle avait vécu dans la salle devait la marquer et la marquerait encore un petit moment. Finalement, je rompis l’étreinte pour faire ce que j’étais censé faire depuis le début. Trier les balles. Je regardais rapidement, 9, 5.56, 7.62 et 12.7… Je gardais les 12.7 pour moi et je fis rigoureusement moitié-moitié ave Aimie. Ça représentait une bonne centaine de balles par personne.

Si Aimie ne savait pas quoi en faire, je ne doutais pas que quelqu’un comme Massial saurait. Cela fait, je me rendit compte que je sentais la sueur, le sang et cette affreuse pommade.

- Tu peux me montrer où sont les douches Aimie ? Je crois qu’on en a bien besoin tous les deux.


C’est un doux euphémisme de dire ça, car je fronçais moi-même le nez en me sentant. Aussi Aimie me guida jusqu’à la salle si convoitée. Avant d’entrer, je regardais Aimie d’un air amusé et je lui dit :

- Si tu m’espionnes, je te le ferais payer.


Puis je lui volais un baiser avant de m’enfermer et de me plonger sous l’eau et le savon. Au travers de cette divine sensation, je lançais à Aimie, que je savais derrière la porte:

- Tu crois que Massial va me faire la peau quand il verra tes blessures ?
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 23 Fév - 18:39
Aimie Evans



Nous deux...
Aimie et Anton

Aimie rigola doucement quand il parla de savoir se défendre, qu'il n'était pas un papy. Elle n'osa rien dire, mais trouvait ça amusant. La jeune femme savait qu'Anton pouvait encore se défendre, mais qu'il avait pris très cher et qu'il n'était pas au mieux de sa forme. Après tout, elle, elle ne serait pas relevée à ce qu'il avait encaissé... Aimie n'était même pas certaine qu'elle aurait survécu à de tels chocs...

Du coup les deux prirent la route pour rejoindre le lycée, ce fut long et difficile. Ils durent ruser pour éviter les infectés, pour ça Aimie était assez douée, mais parfois sa fièvre venait d'un coup... cela avait le don de lui donner des vertiges, mais heureusement elle pouvait compter sur Anton. Malgré ses douleurs, il assura... comme toujours...

Le retour fut discret, Aimie n'avait pas envie d'aller tout de suite à l'infirmerie et être séparée d'Anton tout de suite, car connaissant Massial elle allait être clouée dans un lit. Bien qu'en rentrant les gardes firent une réflexion entre eux, mais assez fort pour qu'Aimie puisse l'entendre. Cela amusa grandement Anton qui ne put s'empêcher de rire, ce qui fit sourire la jeune femme à son tour. Elle aimait bien quand il était heureux... Puis il lui demanda s'il pouvait mettre ses affaires dans sa chambre, Aimie hocha la tête.

La jeune femme se dirigea vers sa chambre, en passant par les couloirs les moins fréquentés. Si David la voyait comme ça, ça aurait été "destination infirmerie". Une fois à l'intérieur, Aimie enleva son sac et son manteau, puis les posa sur un meuble. Elle enleva son pull ne supportant pas l'état dans lequel elle était. Puis se tourna vers Anton quand il l'appela par son prénom.

Avant qu'elle puisse réagir, Aimie se retrouva blottie dans les bras de ce dernier, ses lèvres contre les siennes. La jeune femme fut surprise par un baiser si fougueux, mais le laissa faire. Instinctivement, elle lui rendit avec la même intensité et passa ses bras autour de son cou, sa main droite passant doucement dans ses cheveux. Son coeur s'emballa comme jamais, elle frissonnait à chaque fois que la main d'Anton se posait sur elle. Heureuse de ce moment et heureuse qu'il ne tente pas de choses plus... des choses dont elle ne serait pas prête. Pendant ce moment, Aimie eut l'impression que le temps s'était arrêté et elle avit presque envie de retenir Anton quand il brisa ce moment pour s'occuper des munitions et tout.

La jeune femme le regarda faire, ne s'y connaissant pas du tout. Se disant que David et Massial allaient être ravi de ce qu'elle allait leur donner. Aimie en profita pour préparer des vêtements propres et un nécessaire de toilette, elle voulait à tout prix se décrasser. Elle prépara même une bande pour sa jambe... De temps en temps elle observait Anton et un sourire se dessinait sur son visage à chaque fois. Aimie allait lui dire qu'elle allait se laver, mais il la doubla en proposant d'aller se laver. La jeune femme l'y conduit en prenant ses affaires... Une fois devant, il la taquina alors comme quoi il lui ferait payer si elle regarde. La jeune femme lâcha soudainement quand il ferma la porte :

-Ah bon ? Me faire payer ? J'aimerai bien voir ça pour voir !

Aimie tourna la tête et vit David l'observer au coin avec un sacré sourire. Depuis combien de temps il était là lui ? La jeune fille s'assit et posa ses affaires sur elle pour cacher sa jambe, afin d'éviter qu'il l'emmène à l'infirmerie. Ce dernier passa et lui fit un clin d'oeil puis continua... Ouais... il avait tout vu. Aimie rougit à cette idée et essaya de se préparer mentalement à une discussion "parentale" avec lui, après tout il était comme son père. La voix d'Anton brisa ses pensées et sa question la fit rire. Aimie lui répondit :

-Certainement et moi il va me séquestrer dans l'infirmerie... je le vois déjà en train de râler comme pas possible ! On a intérêt à être prêts !

Aimie patienta jusqu'à ce qu'il eut fini, puis quand il ouvrit la porte. Elle se releva en grimaçant un peu à cause de sa jambe. La jeune femme adresse un sourire à Anton et lui reclaqua alors avec une moue taquine :

-Tu sais que tu es aussi long qu'une fille, voire plus long ! Je me suis presque endormie par terre !

Elle lui fit une grimace et se faufila dans la "salle de bain", Aimie jeta directement ses vêtements à la poubelle... ils étaient craqués et tâchés de sang, donc irrécupérables. Mentalement, elle se promit d'aller faire un peu de shopping normale pour se rhabiller un peu. Aimie se glissa sous la douche et la sensation de l'eau chaude sur sa peau lui fit beaucoup de bien. Mais en même temps... elle eut un petit gémissement de douleur quand ça atteignit la morsure à son mollet. L'eau chaude sur une plaie si profonde ça ne faisait pas du bien. Pourtant elle lutta contre la douleur et rinça aussi bien qu'elle le pouvait sa plaie qui se remit à saigner. Aimie était sûre qu'elle allait devoir être recousue. Une fois fini, elle fit un bon bandage et enfila un short gris souple, puis un débardeur bleu clair. Elle sortit de là et regarda Anton avec un sourire :

-Voilà ! Je me sens mieux ! Bon... il me semble que tu avais parlé de regarder un film. C'est toujours d'actualité ?


by Moses
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Anonymous
Invité
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Jeu 23 Fév - 23:52
Invité
Par les poils de barbes de Chuck ! Que c’était bon de se doucher ! J’avais mal partout et l’eau chaude me fit tellement de bien que j’en aurais jouie si ça avait été possible. Je voyais les impacts de balles sur mon torse, formant une série de cercles violets. Dans mon dos j’en sentais d’autre, moins nombreux mais presque aussi douloureux. Je repensais à la chance insolente que j’avais eu de ne pas me faire toucher ailleurs. Je pensais à mon manteau, sans ses renforts en kevlar je serais morts, j’en suis certain. Mort, Aimie aurait finie violée des centaines de fois avant de servir de repas.

Je secouais la tête sous l’eau chaude avant de me décider à en sortir. Je regardais mon pantalon de treillis et mes hauts. Poisseux de sueurs mais encore en bon état, il faudrait juste les laver un bon coup. Heureusement que j’avais pris un autre jean et un t-shirt lâche avant d’aller à la douche. Vite fait bien fait, je sorti de la salle propre et radieux, bien que j’avais encore mal aux côtes. Aimie se moqua gentiment de moi quand ce fut à son tour d’entrer. Non ! Je n’avais pas été si long ! De toute façon, elle pouvait bien parler mais c’était la même chose de son côté ! J’attendais en me tournant les pouces pendant de longues minutes. Enfin, elle sortit vêtue d’un jolie débardeur. Elle peut dire ce qu’elle veut par rapport aux autres filles, elle est très bien faite.

Par contre, détail qui me chiffonnait c’est qu’elle boitait et que sa blessure ne semblait pas vouloir arrêter de saigner. J’avoue que j’aimerais bien être égoïste et passer un peu de temps avec Aimie avant de la voir camper l’infirmerie, mais sa santé passait avant tout. Aussi, je fus contraint de refuser la proposition d’Aimie.

- Tu as une hémorragie importante depuis hier, tu as de la fièvre et tu souffres d’un léger traumatisme à la tête. Je ne suis pas un expert, mais tu as perdue beaucoup de sang. Tu dois te faire recoudre avant toute chose. J’aimerais bien passer du temps avec toi, mais je crois que ta place et aussi la mienne sont à l’infirmerie.

Ouais, c’était triste à dire mais j’avais pas mal tiré sur la corde aujourd’hui. J’étais crevé physiquement et mentalement. Je revais d’une bonne nuit de sommeil bien mérité. Putain que je rêvais de me poser sur un matelas moelleux en câlinant une fille. En l’occurrence, je pourrais au moins dormir, mais pour le câlin, il faudrait attendre. Aimie avait l’air déçue de ma réponse, mais j’allais me montrer inflexible sur la question :

- Non, ce n’est pas négociable Aimie, tu es dans un sale état. Ta santé va passer avant tout, notre monde est trop dangereux pour que tu laisses trainer ces blessures. Nous allons à l’infirmerie que tu le veuilles ou non.

Vu que je n’étais pas d’humeur à débattre 150 ans, je saisie Aimie et je l’ai mise sur mon épaule pour la conduire à l’infirmerie. Heureusement qu’elle est légère car sinon je n’aurais pas supporté le poids. Ça devait être cocasse de me voir passer avec une râleuse sur l’épaule. Un des gardes me demandait ce qui se passait et je répondis avec tout le naturel du monde :

- Cette jeune femme s’est enfuit de l’infirmerie, je l’y ramène. Vous pouvez le dire c’est de quel côté ?


Une fois dans la bonne direction, je dis à Aimie :

- Avoue que le monde est beau vu de ma taille.

Finalement, on arriva à l’infirmerie, Massial n’était pas là, très bien ! Cela nous laissait quelques instants pour faire un bisou. Je déposais Aimie sur un lit et je lui caressai le visage d’un air tendre… Niveau gros dur on repassera, vous devez avouer que je suis loin du solitaire égoïste que j’étais il y a encore un an. Par contre, je m’étonne encore moi-même d’être capable d’être aussi violent un moment puis de me comporter comme un gros nounours quelques heures après.

- Je te défendrais si Massial te houspille, je te dois bien ça. Tu m’as sauvé la vie deux fois non ?
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 27 Fév - 20:17
Aimie Evans



Quand tout bascule...
Aimie & Anton

Aimie regarda Anton avec un sourire, s'attendant à retourner tranquillement dans sa chambre pour passer un peu de temps avec lui, mais... il commença à lui parler de sa blessure, de son inquiétude pour elle et du fait d'aller à l'infirmerie. On pouvait lire clairement le désaccord sur le visage d'Aimie, elle allait sortir des arguments pour le faire changer d'avis, mais ce dernier s'y opposa fermement en la voyant ouvrir la bouche. La jeune femme n'en avait pas fini avec lui et comptait bien rétorquer, mais avant qu'elle puisse comprendre ce qu'il se passait, Aimie se retrouva percher sur son épaule.

Sur le coup elle poussa un cri de surprise et gesticula. Franchement celle là, elle ne l'avait pas du tout vu venir. Aimie voulu donner des petits coups, mais instinctivement la jeune femme pensa à ses blessures... Du coup elle se ravisa, mais ce n'était pas sans grommeler :

-Alors toi ! Tu as vraiment de la chance que j'suis beaucoup trop gentille pour te mordre et te pincer !

Aimie regarda autour d'elle vaincue et bloquée, il n'allait pas changer d'avis si facilement. S'il y avait bien quelqu'un encore plus têtu qu'elle, c'était bien Anton. Alors qu'il passa par un couloir, la jeune femme vit au loin certains jeunes dont elle s'occupait. Ces derniers rigolaient en la regardant... Aimie rougit un peu et baissa la tête, mais elle avait un sourire aux lèvres. C'était rare de la voir dans une situation si amusante et Aimie trouvait ça drôle comment Anton agissait avec elle.

Suite à ça, ils arrivèrent enfin à l'infirmerie. Anton la posa délicatement sur le lit, puis lui caressa le visage avec douceur et Aimie se sentit fondre face à lui... Puis Anton lui assura alors de la défendre si Massial devenait trop ronchon avec elle. La jeune femme rigola alors à l'idée et lui dit alors :

-Ne t'inquiètes pas pour moi ! Tu devrais plutôt commencer à t'inquiéter pour ta propre défense face à lui... Puis... moi aussi je te dois beaucoup...

Aimie n'allait pas oublier tout ce qu'il avait fait pour elle et encore moins tout ce qu'il lui apportait. Elle ne put s'empêcher de sourire et de rougir un peu. La jeune femme, posa sa main avec tendresse sur sa joue et ne put s'empêcher de murmure :

-Finalement... j'aime bien quand tu t'occupes de moi et que tu m'embêtes...

Elle lui adressa un grand sourire, avant de l'attirer un peu vers elle pour l'embrasser avec sa douce timidité. En si peu de temps, Anton avait réussi à la mettre à l'aise avec lui et sur eux... petit à petit, elle faisait d'elle-même des pas vers lui et ce malgré ses gestes un peu timide. Alors qu'elle l'embrassait avec une certaine douceur, Aimie entendit un raclement de gorge. La jeune femme aussi vite que la musique, s'écarta d'Anton et s'empourpra comme jamais devant Massial qui les regardait avec surprise...

La jeune femme baissa la tête et essaya de ne pas affronter le regard de l'homme. Mais... il fallait qu'elle voit comment il allait réagir. Massial semblait content de les voir, mais d'un coup d'un seul son humeur s'assombrit quand son regard se posa sur la jambe d'Aimie. La jeune femme le vit commencer à préparer son matériel en grommelant :

-J'vais éviter de demander des explications tant que l'envie de les étriper est encore là...

Le regard d'Aimie se posa sur Anton, la panique commençait à la gagner, pour trois raisons. La première était qu'elle ne supportait pas de mettre quelqu'un dans cet état là. La deuxième, elle ne voulait pas que Massial attrape Anton ou s'énerve sur lui. Et la troisième... fut la frustration dans la préparation de son matériel, elle avait peur de la douleur à venir. Puis son regard se posa sur Anton, alors elle fit un truc...

-Anton s'est fait tirer dessus ! Et à plusieurs reprises... au niveau du torse, du ventre et du dos !

Bon c'était un peu mesquin comme vengeance, mais elle ne put s'empêcher de lancer un sourire taquin à Anton. Après tout... c'était lui qui avait commencé et qui l'avait traîné à l'infirmerie. Le regard furieux de Massial se posa alors sur Anton, il alla vers lui la mâchoire serrée. Puis souleva son maillot pour examiner ça, après quelques minutes. Aimie aurait juré voir un très léger et bref sourire sur les lèvres de Massial qui se mit à appuyer avec un certain manque de tact sur les blessures d'Anton. Aimie grimaça un peu, pour rien au monde elle aurait voulu être à sa place... mais... si Massial faisait ça, c'était qu'il n'avait rien de grave en dehors des hématomes très douloureux. La situation l'amusa un peu, de voir le fameux et sérieux médecin faire ça... du coup, elle ne put s'empêcher de rire discrètement. Puis le verdict tomba :

-C'est bon ! Tu n'as rien de grave, tu devrais survivre.

Mais après un moment le regard de Massial se posa sur elle et elle déglutit... La panique la regagna... Le docteur rapprocha le matériel d'elle et enleva son bandage, puis soudain elle eut un mauvais pressentiment quand il fixa la morsure un air inquiet. Pourtant il savait qu'elle était immunisée. Elle était si infectée que ça ? Aimie se redressa un peu inquiète pour regarder, ce n'était pas beau à voir, mais c'était moins pire qu'avant... elle avait nettoyer autant qu'elle le pouvait sous la douche. Massial commença alors à désinfecter, le produit la fit gémir de douleur et se crisper... Bon sang ! Elle préférait de loin l'eau finalement. Aimie attrapa par réflexe la main d'Anton, comme pour se donner la force de subir ça sans crier ou gesticuler. Surtout quand il sortit du fil et une aiguille... Ce fut un moment pénible, mais elle était rassurée, sa morsure était bien désinfectée, recousue et pansée. Puis soudainement, il se tourna vers Anton, plaqua sa main sur son front et lui dit alors avec un air grave :

-Anton... Je dois te garder en isolement.

Aimie regarda le médecin avec surprise ne comprenant. Pourquoi en isolement, il n'y a que... La jeune femme regarda Anton avec des yeux ronds, puis sa jambe. Elle fit le rapprochement entre les deux. Ils s'étaient embrassés alors qu'elle était contaminée en attendant que son corps combatte le virus. Aimie plaqua sa main sur sa bouche avec un air paniqué :

-Oh non ! Non, non, non... pas ça ! Pas lui... je... Je vais rester avec lui ! Oh bon sang ! Je ne suis qu'une idiote ! Tout ça est de ma faute !

Aimie suivit Massial qui entraîna Anton dans le fond de l'infirmerie avant qu'il puisse refuser et le fit entrer dans une petite pièce. C'était une chambre à l'écart des lits de l'infirmerie. La jeune femme avait maintenant les larmes aux yeux, s'en voulant comme jamais... si un truc lui arrivait à cause d'elle, jamais elle allait se le pardonner. Massial sortit de la pièce en laissant à deux en s'exclamant :

-Toi et elle. Dehors. Plus jamais

Aimie se retrouva seule avec Anton, elle le regarda et les larmes commençaient à perler sur ses joues. La jeune femme ne supportait pas du tout l'idée qu'Anton soit infecté et encore plus à cause d'elle...


Hors RP : ce RP a été fait en collaboration avec Massial pour l'interprétation de son personnage.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Mer 1 Mar - 11:16
Invité
Je me demande bien ce qui est le plus effrayant entre une bande de cannibales que je peux affronter l’arme à la main ou Massial en colère. Je vais être honnête, j’aimerais autant tomber sur le premier cas de figure la prochaine fois. C’est de la façon la plus stoïque possible que j’ai subi sa palpation, quand nos regards se sont croisés, j’en ai déduis que nous étions dans une sorte de jeu tacite où il essayait de me faire payer mon comportement imprudent. Finalement, il en déduit que je ne n’aurais que des bleus et que je ne mourrais pas. Bon point Docteur mais vous étiez réellement obligé d’être méchant ? Je n’ai même pas le droit à une sucette ?

Ensuite Massial se mit à examiner Aimie, j’en profitais pour me rhabiller pendant ce temps. Le temps de l’examen, je me mis mentalement à démonter mon fusil et à le remonter. Ce serait une tâche ardue et je comptais bien la réussir alors autant s’entrainer avant. Cependant, quand Massial revint vers moi j’eu un très mauvais pressentiment. Une main sans douceur se plaqua sur mon front et un ton implacable m’annonça que l’isolement m’attendait. Je vis le visage d’Aimie se décomposer à ces mots mais en ce qui me concerne, il me fallut quelques instants avant de comprendre. Le baiser, l’infection… Aimie, moi… ET MERDE ! Massial me traina dans une pièce à part sans violence mais avec une fermeté certaine.

Puis il me laissa là, avec une jeune dame en pleurs, comment pouvait-elle s’en vouloir ? C’était moi qui avais fait la bêtise de la toucher alors qu’elle était contagieuse. Je restais silencieux un moment, ça faisait presque 24 heures que je l’avais embrassé. J’étais d’une solide constitution et je me sentais tellement mal à cause de mes bleus que j’aurais bien eus du mal à sentir une quelconque fièvre s’emparer de moi. Aimie avait les larmes aux yeux, il fallait que je la console un peu, sinon ça risquait de mal se passer. Je posais une main sur son épaule, il ne fallait pas qu’elle ait peur de me contaminer, au pire, le mal serait déjà fait. Mais, entre nous, je n’étais pas spécialement inquiet quant à mes chances de survie.

- Aimie, tu vas me faire le plaisir de ne plus pleurer. J’ai survécu pendant quatre ans sans masque, sans jamais en porter. J’ai survécu à des centaines de rencontres contre des mort-vivants. Je ne compte plus le nombre de fois où du sang m’a giclé au visage et je ne te parle que de ce genre de rapports. Je n’ai pas peur Aimie, je suis presque certains que je vais m’en sortir.

Je souriais franchement, en fait, j’en étais convaincu. Et puis autre chose me faisait rire, c’était l’ironie de ma situation. J’ai survécu presque seul pendant quatre ans et voilà qu’au moment je décide d’essayer avec une fille, elle pourrait bien me couter la vie. Certaines personnes trouveraient ça dramatique, mais moi ça me fait doucement rire.

- Ça fait 24 heures, j’aurais déjà dû avoir les premiers symptômes. Une fois j’ai vu un gars se transformer en trois jours. Mais il avait commencé à tousser 12 heures après. Ce qui n’est pas mon cas. De plus, si je n’ai pas sentit la fièvre c’est à cause des traumatismes que j’ai subi mon corps avait autre chose à faire que me dire « t’es malade !! ». Mais vu qu’on va se calmer, je crois que ces signaux vont revenir au galop d’ici quelques heures.

Je me calais confortablement dans le lit et j’invitais Aimie à me rejoindre. Elle qui voulait passer un peu de temps avec moi, elle allait être servie ! Mais à peine j’eu posé ma tête sur le coussin, je m’endormis, enfin ça ressemblait plus à un évanouissement en fait tellement j’ai plongé vite.

Quelques heures plus tards.


Ce qui m’a réveillé en premier fut la soif, ensuite je sentis que le monde tournait autour de moi comme si j’étais sur un navire en pleine tempête. Enfin, j’étais trempé de sueur et je me sentais frigorifié. Oh bordel que je me sentais mal, mais en même temps, j’étais ravi. Je n’avais pas autant morflé depuis une grippe carabinée qui avait failli me tuer quand j’étais ado.

Aimie n’était pas là, où pouvait-elle être passé ? Pourquoi m’avait-elle laissé seul ? Alors que j’essayais de me lever, la porte de la pièce où j’étais s’ouvrit dévoilant Massial, AImie et un garde armé avec eux.

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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mer 1 Mar - 13:19
Aimie Evans



Tout pour toi...
Aimie & Anton

Aimie se tourna en sentant la main d'Anton se poser sur son épaule, puis la rassurer... C'était stupide, non ? Cet homme risquait de se changer en infecté à cause d'elle, mais il se souciait plus de la rassurer plutôt que de paniquer. Aimie le regarda d'abord avec surprise, puis essuya ses larmes en lui disant :

-D'accord... Je suis désolée...

Anton avait raison, avec la vie qu'il menait et tout ce qu'il avait vécu, les chances que ce dernier soit immunisé étaient assez fortes. La jeune femme essaya de lui sourire. Si Anton restait fort, Aimie allait faire de même et prendre soin de lui. Elle s'installa dans ses bras quand il lui fit signe de le rejoindre. Puis le regarda sombrer...

La jeune femme caressa doucement son visage en le regardant, puis sourit de plus belle. Aimie le trouvait si mignon et rien qu'en songeant à ça, son coeur battait plus rapidement. Elle finit par se blottir contre lui, sa tête sur son épaule pour pas s'appuyer sur l'un de ses bleus et s'endormit un peu. Aimie fut réveiller doucement par l'infirmière, c'était une femme d'un certain âge, mais gentille comme personne, mais il ne fallait pas la contrarier, Annie en avait maîtrisé plus d'un pour le soigner et certains disaient qu'elle avait peut-être plus de poigne que la plupart des hommes du clan. Elle fit prendre à Aimie des médicament, sur le coup elle allait refuser voulant qu'Anton soit la priorité, mais le regard fit céder la jeune femme.

Quand elle sortit, Aimie regarda Anton et fut soudainement un peu inquiète. Il était tout en sueur et la fièvre le gagnait. Massial vint entre deux vérifier son état et ressortit sans rien dire. La jeune femme regarda ce dernier et se leva décidée, il fallait le meilleur pour lui et elle n'allait pas rester les bras croiser. Aimie s'éclipsa telle une petite souris et ce malgré que Massial lui avait dit de ne pas quitte l'infirmerie... La jeune femme trouva quelques vêtements propres et confortable pour homme. Deux petites serviettes et un gant de toilette. Puis une bassine... Alors qu'elle se dirigeait vers un endroit pour aller chercher de l'eau, un garde la stoppa :

-hop pop hop ! Direction l'infirmerie ! J'ai failli me faire tuer par le doc car tu avais disparu !
-OK ! Tiens ! Tu me la remplis d'eau et on y va !


L'homme soupira mais s'exécuta tout de même, tout le monde savait à quel point elle pouvait être obstinée quand elle s'y mettait. Une fois cela fait, Aimie retourna à l'infirmerie et elle croisa le regard furieux de Massial, elle se contenta de sourire et ce dernier la ramena jusqu'à la pièce... D'ailleurs Anton semblait réveillé et essaya de se lever. Aimie posa les affaire sur le meuble et se dirigea vers lui aussi rapidement que lui permettait sa jambe, puis elle l'aida à s'asseoir en lui disant avec douceur :

-Doucement... j'ai été chercher de quoi m'occuper de toi.

Massial vérifia l'état d'Anton et ressortit toujours aussi silencieux. Aimie quant à elle, regarda le garde avec un air sévère et lui montra la porte. Ce dernier posa la bassine et s'appuya contre le mur en croisant les bras. Mais la jeune femme alla vers lui, lui attrapa le bras et le poussa dehors en lui râlant dessus :

-C'est bon ! Je n'ai pas besoin de toi, si j'ai un problème je vais crier... en attendait j'aimerais qu'on nous laisse tranquilles !

Aimie le mit dehors au sens propre du terme et referma la porte. Elle rapprocha la bassine d'Anton et lui enleva son haut. Elle prit soin de lui rincer le visage, le torse, puis le dos et l'essuya doucement avec l'une des serviettes. Puis lui mit un maillot propre. S'il voulait changer le bas, monsieur allait devoir se débrouiller ! Aimie lui caressa la joue en le regardant avec tendresse, puis sans pouvoir se contrôler elle murmura doucement :

-Je t'aime Anton...

Son coeur s'emballa et elle ne put s'empêcher de rougir comme une pivoine. C'était la première fois qu'Aimie lui disait ça... d'ailleurs c'était la première fois qu'elle le disait à quelqu'un en dehors de ses parents. Elle s'installa assise à côté de lui et le regarda silencieusement sans rien oser dire de plus.


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 2 Mar - 16:36
Invité
Je me sentais très mal, j’avais très chaud et tout tournait autour de moi. C’est impressionnant à quel point mon état s’est dégradé et à quelle vitesse. J’en viendrais presque à penser qu’il y avait un effet psychologique derrière tout ça. En tout cas, j’entendais à peine ce que disait Aimie, tout juste je vis qu’elle foutait dehors l’homme que je ne connaissais pas. Je sentais juste le contact froid et bienfaisant d’une serviette humide sur mon torse. Aimie me murmura quelque chose dans l’oreille, mais je ne compris pas réellement ce qu’elle disait.

Il me fallut quoi, bien deux bonnes minutes avant de comprendre qu’elle m’avait dit « je t’aime ». Mais même là, je ne comprenais pas ce que je devais répondre. Je veux dire, ça faisait pas si longtemps que ça que nous nous connaissions. Ce n’était pas un peu tôt ? Je n’en savais rien en fait… Dans le doute, pour ne pas dire de bêtises, du moins tant que je n’aurais pas toutes mes facultés mentales, je décidais de ne pas répondre. Mon seul geste fut d’inviter Aimie contre moi et de me rendormir. Je lui répondrais quand j’irais mieux.

Je dormis très mal, mes instants de sommeils étaient entrecoupés d’instants d’éveils où je me serais bien tué tellement j’avais mal à la tête. J’avais en plus des délires et hallucination auditive et visuelles. Je voyais des formes bouger et j’avais l’impression que quelqu’un me parlait dans le noir. Je crois avoir dit à un moment, durant mon délire :

Moi aussi Aimie…

Mais je n’en jurerais pas. La seule chose qui me remontait le moral était de voir que je ne toussais pas et que d’ici peu de temps je pourrais de nouveau gambader. Téméraire et moi on irait à la citadelle pour mettre à jour mon fusil et puis j’irais faire quelques missions pour des types trop péteux pour sortir eux même. Ensuite, je reviendrais au lycée pour passer un peu de temps avec Aimie. Après tout, une copine, c’est fait pour passer du temps avec, non ?

***

Quand j’ai fini par émerger de la fièvre et des délires, je ne savais pas combien de temps s’était écoulé. Un jour ? Plus ? Moins ? Dans tous les cas, je ne sentais pas bon, j’étais affamé mais je me sentais beaucoup mieux. Plus de sentiment de faiblesse, plus de fièvre… J’en aurais ri aux éclats tellement j’étais content. Putain, je n’aurais plus à me poser la question de savoir si j’étais immunisé ou non ! J’avais certes toujours eu de sérieux doute sur la question, mais je n’avais jamais été assez curieux pour vérifier. Je connaissais un groupe qui ferait tout pour m’avoir dans ses rangs maintenant !

Je bondis hors du lit, il fallait que je trouve Aimie et que je lui parle, je crois qu’elle m’avait dit quelque chose de très intime durant mon délire et il fallait que j’en aie le cœur net. Hélas, la porte de ma petite chambre était fermée à clef. Ça devait être une précaution raisonnable si on s’imaginait que j’allais devenir un tueur avide de viande humaine. Je pris mon mal en patience, je pourrais crier pour qu'on vienne m'ouvrir mais ça manquerait sérieusement de classe. Je m'assis donc sur le lit, et je me préparais à accueillir Aimie. Tout de suite après je comptais bien aller voir Téméraire et lui faire le gros câlin qu'il mériterait.

Pour finir, je crois que je reprendrais une douche et puis je passerais quelques heures avec Aimie avant de filer direction la citadelle.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Ven 3 Mar - 13:21
Aimie Evans



Rongée par l'inquiétude
Aimie & Anton

Aimie le regarda soucieuse et le fait qu'il ne répondit pas à ce qu'elle venait dire, la peinait qu'à moitié... d'un côté elle avait une boule au ventre à l'idée d'avoir osé lui dire ça et le fait que lui ça ne soit peut-être pas aussi prononcé qu'elle. Mais dans ce cas s'il n'y avait pas de sentiments pourquoi Anton aurait voulu se mettre en couple avec elle plutôt de continuer ses aventures ? Non c'était futile et mal placée pour le moment de se préoccuper plus de ça que de son état, l'inquiétude d'Aimie pour la santé Anton surclassa de loin cela...

Elle dormit entre temps à ses côtés et dans ses bras. Mais prit grandement soin d'éponger la sueur de son front, de le forcer à boire pour son bien... c'était l'une des consignes de Massial si Aimie voulait rester auprès de lui. La jeune femme était au véritable petit soin pour Anton, rien n'aurait pu lui faire quitter son chevet, surtout quand il murmura dans son sommeil quelque chose la concernant. Mais il se produit un petit truc, qui vint gâcher ça... Anton eut une petite quinte de toux dans son sommeil, ce fut presque rien. Mais assez pour qu'on arrache de force Aimie de la pièce pour sa sécurité. Le tout sous les ordres de Massial qui voulait la protéger...

La jeune femme entêtée essaya plusieurs choses pour rejoindre Anton, mais rien à faire. Massial connaissait trop bien la demoiselle et avait donc renforcé la sécurité. Et elle n'eut pas le coeur à essayer d'en taser un pour se frayer un chemin... ils restaient de son clan... Aimie resta donc assise dans le couloir, parterre contre le mur... elle attendait le moindre signe pour Anton. Son état à elle ? Pas terrible les deux premiers jours... Elle avait eu des poussées de fièvre, des maux de tête horrible, des crampes musculaires pas agréables... Sauf que sa santé se calma bien plus rapidement que la première fois, peut-être que le corps s'habituait et se renforçait à chaque fois... qui sait ?

En tout cas quand son état alla mieux, Aimie commença à s'occuper de Mélodie à l'infirmerie. Non seulement elle pouvait passer du temps avec la petite, mais elle était plus proche d'Anton comme ça. Ce fut Alice qui parvint à éloigner Aimie de là... Comment ? En usant de l'arme la plus forte : les enfants. Ils lui demandèrent de venir avec eux dehors et devant leurs jérémiades, Aimie céda. Ils essayèrent de lui changer les idées et parvinrent à la faire participer à une course. Comme cela lui fit du bien...

En conséquence, Aimie décida de se défouler. La jeune femme alla donc enfiler sa tenue de sport, un short moulant noir et un maillot rouge court type brassière de sport... et s'attacher les cheveux, puis se mit à courir dans la cours. Aimie n'arrêtait plus de courir, certains la regardaient en surveillant l'heure inquiets. Elle parvint à courir un bon moment sans problème, puis son corps commença à devenir douloureux et sans parler de sa morsure qui semblait s'embraser. Aimie sourit et continua, c'était des "bonnes douleurs" selon elle... Elle continua encore et encore, malgré les plaintes de ses muscles et de sa morsure. Ce ne fut que lorsqu'elle eut un point de côté qu'elle s'arrêta pour souffler, boire et s'étirer. Alors qu'elle était en plein stretching, un garde vint en courant vers elle et lui annonça qu'Anton était réveillé.

Aussitôt, Aimie se mit à courir jusqu'au bâtiment où se trouvait l'infirmerie. Elle se foutait d'être en tenue de sport et couverte de sueur. Elle voulait le voir ! Elle monta les escaliers en survolant plusieurs marche et traversa l'infirmerie à toute vitesse. Puis déverrouilla la porte, personne n'osant la freiner. Aimie rentra dans la pièce et un grand sourire se dessina sur son visage... La jeune femme ne pouvant se retenir, elle se précipita dans ses bras. Si heureuse en s'exclamant :

-Enfin ! Je me suis tellement inquiétée... on m'a gardé éloignée de toi par sécurité. Cela fait 3 jours... j'ai eu si peur...


by Moses
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 4 Mar - 15:51
Invité
A peine la porte fut elle ouverte qu'une petite forme blonde bondit sur moi pour se jeter dans mes bras. Voilà ce qui s'appelle un accueil sportif, mais ce n'est pas pour me déplaire. Mes bras se referme sur la petite chose chaude qui se tient contre ma poitrine. Je pose un petit bisou sur sa tête, maintenant que le mauvais moment est passé, je me sens léger. Par contre, avoir passé trois jours en train d'halluciner... bah disons que je m'en serais bien passé ! J'ai du me ramollir, il va falloir changer ça très vite.

Je vais bien maintenant, merci de t'être occupé de moi Aimie.

Pendant nos effusions, un Massial un peu moins maussade s'approcha de moi pour m'examiner. Je n'avais plus de fièvre et mes contusions disparaissaient doucement. Je me sentais beaucoup mieux, encore un peut faible, mais beaucoup mieux néanmoins. J'avais envie de serrer encore plus Aimie et de l'embrasser, mais ça devrait attendre un peu. Son mollet ne semblait pas aller mieux, car elle boitait. Qu'avez donc-t-elle fait durant ces derniers jours ? N'avait-elle pas courut ? Car sa tenue semblait l'indiquer, tenue qui la mettait admirablement en valeur.

Aimie n'est certes pas aussi musclée que Sarrah, mais elle semblait dans une forme olympique. Elle devait avoir beaucoup d'endurance... Non, mais vous m'écoutez parler ?! Je pense déjà à ce genre de chose alors que ça fait quelques jours que nous sommes ensembles ! Je toussote pour essayer de faire passer mes idées interdites aux mineurs. Finalement, Massial me laisse le droit de quitter l'infirmerie mais intime d'une façon très claire qu'il attend le retour d'Aimie avant la fin de la journée.

En effet, La jeune femme semblait boiter. En voilà une qui n'avait pas prise soin d'elle. On sortit dans la cours, Téméraire me bondit dessus presque instantanément. Il y avait une certaine ressemblance entre Aimie et Téméraire dans la joie de me revoir. Sauf que Téméraire faisait 70 kilos et n'hésitait pas à y aller de toutes ses forces. Je ris en pressant mon visage contre mon compagnon de vie. Je jetais un œil à droite puis à gauche. Personne, j'avais une idée en tête:

Ça te dirait de t'enfermer quelques heures avec moi avant que je ne partes ? J'ai quelque chose à te dire, ça devrait te plaire.


Un grand sourire perça sur le visage de la petite blonde, l'idée de m'avoir rien que pour elle devait la ravir, j'en étais certains. Une fois dans la chambre, je saisis Aimie pour son bureau. Ce n'était pas utile, mais je trouvais cela profondément amusant. Elle semblait se méprendre sur mes intentions et je trouvais ça adorable. Je déposais un ou deux baiser dans son cou avant de la regarder en face et lui dire:

Moi aussi Aimie, moi aussi.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mer 8 Mar - 23:27
Aimie Evans



Plus dur qu'imaginé
Aimie & Anton

Aimie fut si heureuse d'être enfin dans ses bras, elle s'en foutait royalement qu'ils étaient tous les deux couverts de sueurs. Sa jambe la ramena un peu à la réalité et elle recula d'Anton en boitillant légèrement, elle essaya de le cacher, mais en vain... Bien qu'Anton parvint à leur gagner un peu de répit en négociant, mais Aimie devait à tout prix retourner à l'infirmerie juste après. La jeune femme l'accompagna donc jusqu'à la cour et ne put s'empêcher de rire face à Téméraire, la jeune femme lui dit attendrie par la scène :

-Je ne sais pas comment tu fais, je crois que j'aurais été plaqué au sol par sa force à ta place...

La jeune femme croisa le regard d'Anton et lui sourit instinctivement. Elle se sentait bien avec lui et ça ce n'était pas donné à tout le monde. Certes Aimie avait souvent l'air bien heureuse et gentille, mais ce n'était pas pour autant qu'elle se sentait bien dans le fond. La jeune femme rougit alors un peu quand il lui proposa de passer un peu de temps ensemble, rien que tous les deux. Même si l'évocation sur le fait qu'il parte, lui fit un petit pincement au ventre. Mais Aimie ne put cacher sa joie de partager un moment avec lui... Puis, elle était curieuse de savoir ce qu'il voulait lui dire qui devait tant lui plaire.

Ils allèrent jusqu'à sa chambre, puis la jeune femme eut à peine le temps de fermer sa porte qu'Anton l'installa sur le bureau. Surprise, elle le regarda avec des yeux ronds et ne put cacher sa gêne, surtout qu'elle rougit fortement comme toujours. Vu le sourire de ce dernier la situation l'amusait grandement, mais Aimie n'osa pas bouger. Il déposa quelques baisers dans son cou, ce qui eut le don de la faire frissonner comme jamais... chose qu'elle ignorait, cette zone semblait assez sensible.

Puis Anton la regarda dans les yeux en lui disant "lui aussi". La jeune femme le regarda avec surprise, sans comprendre au début. Puis elle fit le rapprochement et une joli sourire vint éclairer son visage en compagnie de ses yeux pétillants d'affection. Cette fois ce fut son tour... Aimie attira doucement Anton à elle, passa ses bras autour de son cou et l'embrassa avec une tendre passion. Ils restèrent un petit moment, ainsi...

Sauf que le regard d'Aimie se posa sur sa montre. L'après-midi était déjà bien entamée et elle le savait au fond d'elle... Anton voulait partir à l'aventure. C'était dur, bien plus dur que ce qu'elle avait imaginé. Mais ce n'était pas définitif, puis... le côté aventurier d'Anton faisait parti de son charme, jamais Aimie ne le priverait de ça. Elle murmura doucement alors :

-Si ça ne tenait qu'à moi, je te garderai encore un moment. Mais... tu as besoin de ta dose d'exploration, il me semble. Et je ne veux pas que tu prennes la route trop tard, c'est plus risqué la nuit...

Aimie lui déposa un baiser sur sa joue et descendit du bureau. Elle déverrouilla son armoire et rendit le sac à Anton, avec difficulté vu le poids. Puis ce fut suivi du reste de ses affaires et elle posa une pile de linge propre, Aimie avait lavé ses vêtements entre deux pendant qu'il était inconscient. La jeune femme lui sourit et le laissa aller prendre une dernière douche puis s'habiller pour l'extérieur. Quand il revint elle le regarda avec une mine un peu attristée, mais sourit tout de même. Aimie tint à l'accompagner jusqu'à l'entrée, d'une voix tremblant elle bredouilla :

-Je sais que ce que je vais dire c'est... "inutile" à dire avec ton mode de vie, mais... mais fais attention à toi... ok ?

Puis Aimie se glissa dans ses bras pour lui dire au revoir. Elle resta un petit moment ainsi, blottit contre lui et le laissa l'embrasser une dernière fois avant de se diriger vers l'extérieur. Aimie lui fit signe de la main jusqu'à ce que la porte soit fermée... Un silence pesant s'installa. Elle regarda un petit moment la porte, avec le souffle un peu coupé, la boule au ventre et... soupira. C'était un vide auquel, elle allait devoir s'habituer et surtout qu'elle devait apprendre à ménager. Aimie devait se concentrer sur elle quand il partait, faire ce qu'elle avait à faire pour son clan, comme lui devait faire ce qu'il avait à faire pour lui...

-Aimie ! Infirmerie ! Maintenant ! Tout de suite ! Ce n'est pas discutable, ni négociable !

Aimie sursauta et son regard se posa sur David qui se tenait non loin de là. On aurait dit qu'il avait attendu là un moment, un peu comme s'il avait attendu le départ d'Anton pour se jeter sur Aimie afin de s'occuper d'elle. La jeune femme accueillit son bras autour d'elle avec plaisir et le laissa l'aider à marcher jusqu'à l'infirmerie, pour y attendre Massial... Massial qui allait grogner en regardant sa blessure certainement rouverte par l'effort qu'elle avait fait.


by Moses
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