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Home, Sweet Home. Ft. Aimie

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Alexandre Kher
Alexandre Kher
Rescapé
Ven 26 Oct - 19:01
Alexandre Kher
Encore de la pluie… Alexandre ne pouvait que constater une fois de plus que le ciel avait déployé son manteau de chagrin. Cela devait faire une semaine qu’il ne faisait que pleuvoir. C’était vraiment déprimant comme temps. Le brun soupira. Il releva la grille d’un buraliste chez qui il s’était réfugié quelques heures plus tôt. Il replaça son sac sur son épaule et ajustant sa capuche, il fît un pas dehors. 

Quelques secondes furent suffisantes pour que le jeune homme soit trempé de la tête aux pieds. Il aurait bien voulu savoir quelle heure il était, mais sa montre s’était arrêtée quelques jours en arrière. C’était sur sa liste des choses à remplacer, mais bon, il n’avait pas trop le temps pour ça et la plupart des bijouteries avaient été dévalisées dans les premières semaines de l’apocalypse. Fin, sait-on jamais, avec un peu de chances il finirait bien par en trouver une quelque part dans Paris. 

Il faisait très sombre en ce jour, le brun essayait tant bien que mal de voir ce qui se passait devant lui mais la tâche n’était pas simple. N’importe qui ou n’importe quoi aurait pu le prendre par surprise, pas sûr que se soit si rassurant que ça. De toute façon, il avait déjà sa machette à la main, histoire de ne pas être pris au dépourvu, enfin pour ce que ça vaut… Les ruelles se suivaient et se ressemblaient, au moins, la pluie faisait disparaître l’odeur d’Alexandre et la violence de l’orage couvrait le bruit qu’il aurait pu faire. 

Toutes fois, ça ne l’empêchait pas de tomber parfois sur un infecté de temps en temps, lui réglant son compte d’un coup net dans le crâne, rien de bien impressionnant. Quand ils étaient peu nombreux, ce n’était pas si difficile que ça de s’en occuper, même si bien évidemment il fallait toujours rester sur ses gardes, une erreur et si vite arrivée. Alexandre était en train de parcourir le vingtième, près de Montreuil et Vincennes. Ce n’était pas une zone qu’il affectionnait beaucoup. 
Disons plutôt qu’il n’aimait pas vraiment être là. Forcément… De plus, on lui demandait rarement de venir par ici pour livrer des lettres, la zone n’avait pas grand intérêt. M’enfin. Le brun s’amusait à faire tournoyer sa machette dans les airs, comme un gladiateur sortis d’un peplum. Bon d’accord, il n’avait pas le même talent qu’un gladiateur et son arme n’arrêtait pas de tomber au sol tous les cinquante mètres. 
Idiot. Il n’était pas loin de la station Bérault. Si ce n’était pas l’endroit le plus dangereux, ou presque, de Paris, il aimerait bien y vivre dans le métro. Pas de pluie. Alors qu’il continuait d’avancer, arme en main, un bruit le fît se retourner. Le seul réflexe qu’il eût fût de se protéger avec sa machette pour éviter une morsure. Quelle ne fût pas sa surprise quand il vît en face de lui, non pas un zombie mais un bel et bien un humain. 

Un humain armé d’une batte en aluminium d’ailleurs, qui vînt se fracasser sur l’arme de l’ex-militaire. Au moment de l’entrechoc, un tintement se fît alors entendre. Il l’avait échappé belle. Son agresseur profita de la demie seconde de surprise d’Alexandre pour se défaire de sa garde et lui donna un coup au niveau de l’épaule. Le brun recula sous la force du choc, retenant un cri de douleur. Il alla terminer sa route sur la carcasse d’une voiture qui avait brûlé il y a bien longtemps. Reprenant ses esprits, le brun bloqua un deuxième coup frontal de la part de l’homme. 
L’attrapant par sa veste, le brun arriva à inverser les places en plaquant l’homme à la batte contre la voiture. Il lui asséna alors un coup de tête, lui brisant le nez au passage. Alors qu’un troisième coup était en préparation, Alexandre donna un coup de machette dans le poignet de l’individu. 

Il hurla à la mort. Tranchant une bonne partie, la main de l’homme tenait encore au reste du bras par l’intervention du Saint-Esprit. Un jet de sang, chaud, gicla au visage du brun. Continuant d’hurler, le brun enfonça sa machette dans la gorge de l’attaquant. Le visage de l’homme se figea dans un rictus d’horreur, tentant de marmonner quelque chose, seul un gargouillis infâme s’échappa de sa bouche dont du sang coulait abondamment. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui. Le corps tomba lourdement au sol, le sang, commençait à se répandre, se mélangeant à la pluie alors que la dernière once de vie quittait les yeux de l’homme. Le brun s’appuya difficilement sur la voiture. Son épaule le faisait souffrir, plus qu’il n’aurait voulu l’admettre. Essayant de reprendre ses esprits, il remarqua du sang coulait de son visage. 

Il se rendit compte en passant sa main sur son front qu’il s’était ouvert l’arcade. Continuant de se calmer, un projectile vînt s’écraser sur la carcasse dans un bruit sourd alors que des particules de métal s’envolèrent un peu partout. Le brun tourna la tête, il esquissa une grimace, pas de douleur, mais presque de peur. Difficilement perfectible de loin, un groupe se rapprocha alors. Des humains pour sûr. Quatre… Non, cinq. Peut-être plus même. Le brun n’avait ni le temps ni l’envie de savoir. Plus ils s’approchèrent, plus les détonations se rapprochaient en conséquence et les balles venaient s’écraser sur le tas de ferraille. Se mettant un temps à couvert, le brun prit ses jambes à son coup. Ne demandant pas son reste. Il ne savait pas vraiment où aller, se cacher. 

Enfin, si, il savait. Il n’avait pas forcément envie, mais valait mieux être en vie, qu’être con. Se raccrochant à une lueur d’espoir, il se mit à courir en direction de château de Vincennes. L’unique rempart de son Salut. Il courut, il courut, à en perdre haleine. Comme il n’avait jamais couru. Comme si sa vie en dépendant, c’est marrant dis donc… Sa vie en dépendait. Encore, encore, encore. Au bout de plusieurs minutes, plus un bruit, plus de détonation, seulement le bruit sur les pavés. Il y était presque. Contournant l’édifice, il arriva à «l’entrée», complètement barricadées. Quelques gardes étaient là, surveillant les alentours. Il tomba nez à nez avec eux. Un d’entre eux lui hurla de s’arrêter. Il leva dans un premier temps les mains. Ils lui demandèrent ce qu’il voulait, qui il était et surtout, vu la façon de lui dire, ils voulaient surtout qu’il retourne de là où il venait. Faut dire, qu’ici, on n’y venait pas en mode open bar. 

D’accord, les humanistes c’étaient les gentils de Paris, mais fallait pas croire qu’on pouvait y rentrer comme on voulait. Par chance, il connaissait la plupart de ces gens, c’était un sans doute un plus pour faire partie des invités. En gardant une main en l’air, il fît tomber sa capuche avec l’autre. Certains gardes firent retomber un peu le stress de la situation, le reconnaissant. Ils baissèrent leurs armes. D’un mouvement de tête l’un d’entre eux l’invita à entrer et le dirigea vers la partie des invités, le laissant devant la porte avant de retourner à son poste, il lâcha un : « Et bien, ça faisait longtemps. » Le brun pénétra à la partie des invités. Ici, on l’invita à déposer ses affaires le temps d’une vérification, bien sûr, sa machette lui est confisquée. Il ne protesta pas. Alors qu’il commençait à discuter avec la personne en charge, une voix s’éleva alors dans la pièce.

- Alexander Kher ! Bordel de merde ! Lança une voix. Le brun se retourna pour voir un homme assez bourru à la Musculature assez impressionnante, chauve.

- ERIC ! Répondit le brun, reconnaissant une ancienne et très bonne connaissance. Le jeune homme se dirigea vers son ami avant de le prendre dans ses bras. Une accolade virile. Lui tapant dans le dos en même temps.
- Qu’est-ce que tu fais là ? Ça fait… Je sais même plus.

- Je sais. Enfin, tu sais. C’est compliqué. Enfin bref. Ça fait plaisir de te revoir. Mais… Je ne compte pas rester longtemps…

- Assez pour venir boire un verre avec les autres, j’espère. Ils vont être content de te revoir.

- J’ai pas le choix, hein ? Répondit le brun en souriant.
Eric répondit par la négation et souriant à son tour, l’invita à le suivre.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mer 7 Nov - 1:09
Aimie Evans



Le poids de la peine
Aimie & Alexandre

-Aimie ! Mange s'il te plaît ! Tu ne peux pas te laisser dépérir comme ça !

Aimie se trouvait assise dans un coin du réfectoire, avec une mine tellement inquiétante... plutôt pâlotte, cernée comme jamais et le visage creusé, signe qu'elle mangeait peu depuis "l'incident". David était mort d'inquiétude pour elle et essayait comme il le pouvait de la faire réagir, mais en vain. Aimie restait là, vidée moralement et physiquement. Elle mangeait presque plus, dormait à peine et quand elle le faisait son sommeil était des plus agités. On pouvait parfois l'entendre crier dans ses mauvais rêves dans la zone des chambres des membres du conseil...

Cela avait alerté les autres, surtout Massial qui était très inquiet de son état. Du coup, on avait mis Aimie en "arrêt". Les autres membres du conseil l'allégeaient de son travail le temps qu'elle surmonte cette épreuve. Elle n'avait pas la tête à travailler de toute façon... elle ne voyait pas comment elle pouvait s'occupe d'un clan et son harmonie, alors qu'elle n'avait pas été capable de s'occuper de sa protégée.

Voilà ce qu'elle avait toujours en tête, tout n'était que culpabilité et tristesse, puis rage parfois. On la voyait parfois hurler en pleurant sur quelqu'un qui insistait trop pour l'aider ou la raisonner. Les rares personnes à ne pas reculer sont Massial son ami et collègue, David qui était comme son père dans cette vie et Caleb son garde du corps qui avait été le malheureux à la trouver dans un sale état après la mort de Juliette.

Voilà pourquoi il n'y avait que David assit à sa table. Il était là, patient à la fixer le temps qu'elle réagisse. Aimie regarda son assiette et grimaça... Elle soupira en la repoussant doucement, en disant d'une petite voix cassée par son faible état :

-Je n'ai pas faim... donne ma part à quelqu'un qui en a besoin...
-Aimie... Ne m'oblige pas à prévenir Massial que tu continues à ne pas t'alimenter. Il t'a prévenu lors de ton dernier malaise. Si tu continues, il te fout à l'infirmerie et te fout sous perfusion, de force s'il le faut.


Aimie soupira et s'accouda à la table sans rien avoir à rajouter à ça. Elle savait qu'il en était capable. David remit l'assiette sous le nez de la jeune femme et se leva en lui disant :

-Je dois aller faire mon tour de garde. Mais toi, tu ne vas pas bouger d'ici tant que tu n'as pas mangé et si tu tentes de te débarrasser de ton assiette, je le saurais !

Elle poussa un nouveau soupir en le regardant sortir du réfectoire, la laissant seule face à une assiette qu'elle n'avait aucune envie d'avaler. Aimie frissonnante s'appuya contre le dossier de sa chaise, prête à rester là le temps qu'il faut pour qu'on cède et qu'on la laisse retourner se lamenter sur son sort dans sa chambre.


by Moses
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Alexandre Kher
Alexandre Kher
Rescapé
Mer 7 Nov - 1:59
Alexandre Kher
Alexandre, maintenant dépouillé de son équipement, suivait Éric dans le lieu qu’il ne connaissait absolument pas. Il faisait assez sombre et le mauvais temps n’arrangeait rien à cette histoire. Le jeune homme était content d’avoir revu aussi vite une connaissance et quelle connaissance ! Lui et Éric s’entendaient bien quand il était encore chez les humanistes. Il y avait un petit noyau qui avait tissé de bons liens entre eux, même si certains n’étaient plus là aujourd’hui. 

Mais c’est comme ça, c’est la vie. On peut dire que ça, il le savait très bien, c’était son quotidien. Le duo continua alors son chemin, le « vieil homme » avait proposé d’aller au réfectoire, sans quoi, ils se feraient disputer pour picoler encore dans des endroits inappropriés.  Comme quoi, les vieilles habitudes sont assez dures à perdre il faut croire. Les couloirs ressemblaient à un petit labyrinthe. De plus, chose amusante, à chaque fois qu’ils croisèrent une ancienne connaissance d’Alexandre, Éric faisait tout pour rameuter ladite personne. 

Le problème, c’est qu’Alexandre, il en connaissait pas mal des gens, vraiment pas mal. Si bien qu’à la fin, c’était presque une douzaine de personne qui marchait en direction de ce fameux réfectoire, havre de paix pour tout amateur de spiritueux. Tout ça à cause de son ami qui attirait tout le monde dans ses filets. Faut dire qu’Alexandre, qui à la base ne voulait rester que quelques heures, ne voulait pas commencer à créer des problèmes quelques minutes après être arrivé. Déjà qu’il ne voulait pas venir si en plus il se faisait remarquer pour ce genre de choses, il serait plus qu’embarrassé. 

Le jeune homme ne savait plus où donner de la tête, tout le monde parlait en même temps. Certains le bombardaient de questions, d’autres rigolaient tandis que deux où trois c’étaient mis à chanter. C’était un peu trop. Mais même s’il ne montrait pas plus que ça… Il était content, c’est vrai. Un sourire aussi bien nostalgique qu’heureux était figé sur son visage. Le réfectoire était enfin en vue ! Le groupe se déplaça alors en file indienne, bouteilles en main. 

Vu la quantité, certains auront mal aux cheveux le lendemain. Faut dire qu’il n’y a plus vraiment de raison ou de chose pour célébrer quoi que se soit de nos jours, et par ces temps, certains trouvent leur faux courage au fond de leur verre. Comment leur en vouloir, hein ? Life is life. C’est comme ça. La petite troupe pénétra alors dans la pièce, enfin, Alexandre pas assez vite pour certains. Il se fît pousser dans le dos pour aller plus vite, tandis qu’Éric bloqua la tête d’Alexandre sous son épaule. Pas moyen de faire quoi que se soit. Bien qu’il soit un ex-militaire, Éric était un vrai bœuf. Niveau force brut, il n’y avait pas du tout photo et ça, le jeune homme le savait. Il se fît alors traîner jusqu’à une table vite. En fait, elles l’étaient toutes, enfin presque. Il y avait bien une jeune femme dans la salle, mais il n’eût pas le temps de la voir ou seulement de l’apercevoir tellement les autres hommes prenaient toute son attention, voir plus. 

C’était presque trop. Non, en fait, c’était un peu trop. Il ne savait plus vraiment s’ils étaient heureux de le revoir ou plutôt d’aller se torcher. Un peu des deux peut-être ? C’était mieux de se dire ça pensa Alexandre. Les bouteilles furent posées sur une table, accompagnées de plusieurs verres à la propreté plus que douteuse. Au moins, il y avait des verres, c’était déjà ça. Sans tarder et à peine installer, la première tournée fût envoyée. 

On peut dire que le bousin commençait de la meilleure des manières. Alors que les discussions commençaient à droite et à gauche et que les verres commençaient à se re-remplir. Le chef de cérémonie, MC Éric, remarqua enfin la jeune femme, seule assise à une table plus loin. Faut dire qu’elle ne respirait pas joie, cette jeune fille. Il leva alors un verre en sa direction.

- Hé patronne ! Hurla l’homme.
Tu viens prendre un verre ? Ce soir on célèbre quelque chose. La remarque fît sourire Alexandre. Comme si il avait besoin d’une raison pour boire.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Mer 7 Nov - 2:20
Aimie Evans



Lassitude...
Aimie & Alexandre

Du bout de sa fourchette, elle faisait bouger les raviolis. Depuis que David était parti, elle n'en avait pas mis un seul dans sa bouche. Elle sentait les regards de Josie, la femme qui entretenait le réfectoire, elle savait qu'elle surveillait si elle avalait enfin quelque chose. Aimie soupira de nouveau et prit un ravioli, froid depuis le temps qu'elle poireauté devant. Elle le mit dans sa bouche et adressa un sourire forcé à cette dernière.

Alors qu'elle mastiquait son ravioli sans envie de le manger, un groupe arriva bruyamment. Aimie fixa ces derniers s'installer, brayer et se servir à boire. Si elle n'était pas aussi mal, elle serait levée pour leur faire regretter l'idée de servir de l'alcool entre ces murs. Mais là... elle avait juste envie de laisser en plan son assiette et se sauver dans un endroit calme. Mais Aimie repensa à la menace de Massial et se ravisa. Au lieu de ça, elle se mit à fulminer intérieurement pour tout ce vacarme.

Si bien que lorsqu'on lui proposa un verre, elle fusilla littéralement la personne du regard. Ce qui ne lui ressemblait vraiment pas, elle qui d'ordinaire, n'était que douceur et gentillesse. Il ne fut pas en colère ou vexé, non, il affichait un air triste. Tout le monde la regardait ainsi ces derniers temps, elle évoquait que de la peine et de la pitié, ce qui la mettait encore plus à mal. Aimie soupira et se remit à fixer son assiette avec dégoût en marmonnant pour elle :

-Encore un autre...

Elle prit un autre ravioli. Mais cette fois, ce fut différent, alors qu'elle essayait de l'avaler, elle fit un haut de coeur. La demoiselle se leva et s'éclipsa en courant jusqu'au sanitaires où elle vomit les deux pauvres raviolis qu'elle avait mangé. Inutile de dire que c'était douloureux avec l'estomac aussi vide... Après avoir rincé sa bouche, elle retourna au réfectoire pour s'asseoir à sa place, mais cette fois, elle repoussa son assiette avec un air presque mauvais. Hors de question pour Aimie d'en manger un autre.


by Moses
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Alexandre Kher
Alexandre Kher
Rescapé
Mer 7 Nov - 21:10
Alexandre Kher
« Oups », c’est le seul mot qu’Éric laissa échapper. Alexandre ne comprenait pas vraiment et ne s’en soucia pas vraiment, la scène lui était bien bizarre certes, mais il ne chercha pas plus loin. Faut dire qu’il avait déjà beaucoup à faire avec tout les autres. Les verres se remplissaient aussi vite qu’ils se vidaient et certains partaient dans des débats à haute voix.

Trop fort, beaucoup trop fort. D’ailleurs, la plupart des bouteilles étaient remplies d’un liquide indescriptible. On aurait dit que c’était de l’alcool mais au goût, on était plus près de la pisse. C’était tout simplement ignoble et pourtant, Alexandre il en avait mangé et bu des choses immondes et là, ce n’était pas facile à ingurgiter à ce truc. Alexandre était un peu gêné de toute ça. C’était déjà la troisième fois qu’on venait de remplir son verre.

Les questions et remarques fusaient. De toutes parts. « Qu’est-ce que tu deviens », « Pas trop dur dehors », « Tu es venu pourquoi faire ? » « Tu comptes rester ? », « Combien de temps ? » Le jeune homme était un peu perdu dans tout ça, essayant de répondre au mieux et dans l’ordre à ses interlocuteurs sans oublier personne.

 Il se voulait le plus clair, il n’avait pas grand-chose à cacher, enfin, si, il en avait bien une de chose dont il ne voulait pas parler, mais ça, ils le savaient et jamais aucuns d’entre-deux n’auraient osés lui poser cette fameuse question. Dans le même élan, se fût au tour du brun de prendre des nouvelles de chacun autour de la table et d’autres. La discussion était joyeuse, certains exagéré d’autres faits, ce qui faisait bien rire le jeune homme.

La discussion se déporta sur plusieurs points, dont le déménagement. Il écouta chacun donner son avis sur l’histoire, on lui apporta quelques tenants et aboutissements. Il ne fût pas surpris. Enfin, si, il fût surpris qu’ils ne soient pas partis plus tôt.

Le lieu était sans doute le meilleurs pour les premiers mois de l’infection, après ça, il faut bien avouer que ce n’était pas le meilleur endroit sur la durée. Mais son avis « était sans importance. », mais vraiment sans importance.  Il écouta attentivement tout de même les différentes informations.
 
Bon ! Commença Éric. En tapant dans le dos d’Alexandre.
Qu'est-ce qu’il y a ? Demanda le brun. T’es déjà rond comme une queue de pelle ? Surenchérit le jeune homme le sourire aux lèvres.

N’y compte pas, gringalet ! Lança le chauve. Il remplit une nouvelle fois le verre du jeune homme et tout les autres. Il leva alors le sien dans les airs. Allez les amis. On lève nos verres pour le gringalet. A Alexandre. Non. A monsieur Alexandre Kher. Quelques mots, gringalets ?

Enfoiré… Le brun refréna un fou rire. Il leva son verre. Home, sweet home.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 8 Nov - 0:35
Aimie Evans



Perte de patience.
Aimie & Alexandre

Le regard d'Aimie se posa sur ce qu'ils appelaient "une joyeuse" troupe. A ses yeux, ils salissaient clairement l'image du clan. Elle sentait sa mâchoire se serrer de plus en plus, bouillonnant à l'intérieur. Mais bon... qui était-elle pour donner des leçons ? La nana trop faible qui avait laissé mourir une gamine en baissant sa vigilance ? Elle ne valait pas grand chose à ses yeux et même si, tous les exploits dont ils parlaient, ont été lancer par elle.

Le déménagement était l'une de ses idées, après qu'elle eut pris le clan en main lors d'une attaque alors qu'elle était la seule du conseil présente et debout ce soir là. C'était le même soir où elle avait mis son premier petit ami dehors, car elle voulait que le bien des siens et elle savait qu'il compromettait la sécurité du clan. Des sacrifices et du courage, elle en avait eu... mais elle n'avait pas conscience de tout ce dont elle était capable. Aimie avait malheureusement le don de voir que le pire la concernant.

Alors qu'elle broyait du noir à son propre sujet, elle continuait d'observer les braillards. Sa colère montait petit à petit... Elle en avait même la jambe qui tremblait. Puis quand ils se mirent à trinquer, sa colère éclata. Elle se leva et se mit à applaudir en les regardant froidement. Un silence de plomb se fit dans la salle, tout le monde savait qu'elle était explosive tant elle allait mal. Aimie dit alors froidement :

-Mais quelle belle image vous avez de la maison ! Vraiment ! Wouah ! Je suis ébahie de voir là, buvant comme des ivrognes et en gueulant comme une bande de vulgaire babouins braillards ! Quelle ambiance !

Aimie fit quelques pas vers la table prit une bouteille dans ses mains et la regarda en fronçant le nez, puis elle but une gorgée. C'était vraiment dégueulasse ! La jeune femme les regarda de nouveau et continua sa tirade sarcastique :

-Bah oui ! Allons-y ! Faisons la fête ! Après tout, nous ne risquons rien ! N'est-ce pas ? Ce n'est pas comme si quelqu'un pouvait nous attaquer dans ce monde rempli de bonté ! Ce n'est pas comme si on avait déjà eu une attaque qui a coûté la vie à plusieurs personne de notre clan... bah non voyons ! Saoulons nous ! Puis s'il y a un problème tant pis ! Vous irez défendre vos postes en titubant ! Puis s'il faut tirer, vous n'aurez qu'à fermer les yeux avec un peu de chance vous ne toucherez pas l'un des nôtres ! Ah mais que c'est beau la maison !

Aimie leur lança un regard des plus mauvais et s'en alla en marchant lentement, la bouteille à la main. Elle se dirigea vers la sortie du réfectoire dégoûtée par le spectacle qu'elle avait eu sous ses yeux.


by Moses
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Alexandre Kher
Alexandre Kher
Rescapé
Jeu 8 Nov - 2:02
Alexandre Kher
La petite sauterie se passait plutôt bien dans l’ensemble. Même si Alexandre ne voulait pas vraiment qu’elle est lieue et qu’il était plutôt embarrassé, l’ambiance était bonne et ces hommes en avait bien besoin apparemment. 
Malgré ça, la soirée aurait pu continuer à bien se passer. Oui, aurait pu… Alors que tout se déroulait sans encombre, une furie blonde venait de faire son apparition. Alexandre se rendit compte que c’était la jeune fille qui était seule à une table et qu’Éric avait essayé d’inviter à leur table. Elle devait être un membre important du clan apparemment, le chauve l’ayant appelé « patronne », même si elle faisait très, très jeune. Faut croire qu’il manque de membre pour des places potables. 

Certaines choses ne changeront peut-être jamais, il faut croire. Quand celle-ci s’était montrée, le jeune homme pensa qu’elle avait finalement changé d’avis et qu’elle allait peut-être venir boire un verre avec eux. Même si sa tête ne lui disait pas vraiment grand-chose, ce n’était pas si cette beuverie était réservée à qui que se soit. Se serait la meilleure ça. Malheureusement, il se rendit vite compte qu’elle n’était pas venue pour ça, pas du tout. 

Celle-ci sorti rapidement de ses gonds. Sans vraies explications. Elle se mit à hurler sur les diverses personnes présentes autour de la table. Ce n’était pas seulement une remontrance, elle cracha littéralement tout le venin qu’elle pu au visage de ces gens. 
Ils l’écoutaient tous, les attaquants encore pendant plusieurs secondes. Après avoir lâché tout ce qu’elle avait, elle se décida à tourner les talons, préférant quitter la salle. C’était peut-être mieux. Sans doute. 

Mais. Oui mais. Alexandre bouillonnait. Oui, il bouillonnait littéralement. Tellement, qu’il en tremblait, verre en main.

- STOP ! Et toi alors ? Hein ? HEIN ! Sans s’en rendre compte, dans un excès de colère, il abattit sa main sur la table faisant exploser son verre au passage. Plusieurs bouts se dispersèrent sur la table tandis que certains s’enfoncèrent dans la main du jeune homme. Il retenu une grimace, pendant que le sang commençait à couler de sa plaie. La main toujours tremblante, il observait sa blessure continuant de s’adresser à la jeune fille. Et toi ? Tu fais quoi ? Hein ? Tu te bas ? TU TE BAS ? Tu protèges qui ? T’arrive même pas à finir ton assiette et tu OSES les prendre de haut ? Et c’est toi qu’ils ont choisi pour faire partie des élites, ici ? Vous êtes tant en manque que ça de gens capables ? Il se retourna alors. Tu leur parles comme ça ? Sérieusement ? Tu vas dehors ? Tu sais utiliser une arme au moins ? JE TE PARLE ! 
Il se leva et fît quelques pas en direction d’elle. Les gens qui meurent, se sont eux. Pas les « élites. » Après tant de tant de temps, les choses n’ont pas changé. Vous donnez les ordres et se sont encore les autres qui crèvent. Toujours pareil. Ils sont beaux les humanistes. Je pourrais en pleurer si mes larmes n’avaient déjà pas toutes coulées pour vous. Mais ce n’est pas grave hein ? Je vois qu’il y encore plein de gens à sacrifier, encore. 

Le brun continua d’avancer. Il retira le morceau de verre toujours coincé dans sa main. Il plaqua sa main sur son torse pour contenir le sang, ses vêtements commençant à s’imbiber du liquide rouge. Passant à côté de la jeune femme, il l’a bouscula d’un coup d’épaule. 

- J’arriverai à trouver l’infirmerie tout seul. Après ne t’en fais pas, je partirai. Il quitta alors la pièce, à la recherche de quelqu’un pour soigner sa main.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Jeu 8 Nov - 2:42
Aimie Evans



Perte de patience.
Aimie & Alexandre

Aimie se figea en l'entendant parler, elle avait les joues qui virèrent au rouge écarlate tant ça la rongeait ce qu'il disait. Partagée entre la haine et la culpabilité. Mais il criait tellement, qu'elle n'avait qu'une seule envie : lui en coller une pour qu'il se taise. Elle allait se retourner pour l'assaillir à son tour, mais il la bouscula en parlant d'infirmerie et de partir.

Ce fut à ce moment là qu'elle le reconnu, en apercevant son visage quand il passa à côté. La jeune femme en oublia presque la culpabilité qu'avait fait naître les paroles de ce dernier, car elle se rappela qu'il était parti... les laissant et sans explications... Aimie en rogne le suivi toujours avec la bouteille dans la main, puis elle se mit à crier une fois dans le couloir :

-Partir ?! Vas ! C'est ce que tu sais faire de mieux ! Tu n'es qu'un lâche qui nous a abandonné et tu oses me juger ! Tu ne sais pas tous les risques que j'ai pris et encore moins le nombre de fois où j'ai failli mourir !

D'ailleurs, elle en venait à regretter de ne pas être morte lors de l'une de ses missions. Aimie marchait derrière lui et se mit alors à lui crier un peu plus après :

-Eh ! Je te parle !

Dans un élan de colère, elle balança la bouteille dans la direction de ce dernier. Par chance elle le manqua. Mais elle se figea en voyant la bouteille éclater pas très loin de lui. Aimie se rendit compte qu'elle allait trop loin. La jeune femme porta sa main à sa bouche sous la stupeur de ce qu'elle venait d'oser faire. Car... malgré la haine qui la rongeait au quotidien, malgré la rancoeur qu'elle avait envers elle même et malgré le chagrin qui la dévastait... jamais elle ne voulait faire de mal à quelqu'un.

Figée, en regardant la bouteille éclatée au sol. Elle remarqua que sa vue devint floue et elle sentit une traînée chaude couler le long de ses joues. Des larmes... elle se mettait à pleurer... bouleversée et terriblement mal...


by Moses
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Alexandre Kher
Alexandre Kher
Rescapé
Jeu 8 Nov - 3:52
Alexandre Kher
A peine sortie de la salle, le jeune homme longea le premier couloir qu’il croisa. Ne sachant pas vraiment où il devait se rendre, il se dit qu’il finirait bien par tomber sur quelqu’un qui lui indiquerait le chemin. Du moins, ça, c’est ce qu’il espérait. Il fallait s’y attendre, la jeune n’aurait et n’avais pas apprécié ce qu’Alexandre lui avait dit. Pas étonnant.
 
Pour être honnête, il y était aller trop fort. Il le savait. Il n’aurait pas dû, il n’en avait pas le droit. Il n’était plus qu’un invité ici, rien de plus. C’est pour ça que lorsque celle-ci commença à lui hurler dessus, il ne dit rien. Continuant d’avancer, encaissant. C’était tout ce qu’il pouvait faire pour le moment. Il aurait pu ne pas y faire attention, mais c’était trop dur pour lui. Continuant d’avancer en essayant de faire abstraction de la présence de la jeune fille.
 
 Jusqu’à un certain point, tout de même. Alors qu’il n’avait parcouru qu’une dizaine de mètres, une bouteille vînt s’écraser tout proche de lui. Il se figea alors, la jeune fille l’invectiva une dernière fois. Le liquide se répandit doucement sur le sol jusqu’à venir jusqu’aux pieds du jeune homme. Gardant les bras le long du corps, un filet de sang tomba de sa main directement dans l’alcool répandu sur le sol. Il referma le poing et se retourna.
 
 Il faut croire que le sang d’Alexandre n’était pas la seule chose qui était en train de couler. En se retournant, il eût une demie seconde de surprise, reconnaissant finalement la personne en face lui.
 
- Abandonné ? Moi ? Mais c’est vous qui NOUS avez abandonné. Vous l’avez abandonnée ! Je.. Mhm. Le brun se mordit la lèvre inférieure pour se stopper. Tu sais quoi ? Je n’ai même pas envie de discuter, de débattre, je l’ai trop fait ça. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’une seule chose qui compte, se sont les actes. C’est pour ça que maintenant, j’agis, c’est fini la parlote, les belles paroles. La confiance, l’amitié. Mais.. dis-moi, qu’est-ce que tout ça m’a apporté, hein ? Je vais te le dire : « Rien. »

Il insista bien sur le dernier mot. 

- Tu veux que je te dise, ça doit être une des meilleures décisions que je n’ai jamais prise de ma vie de m’en aller. Enfin… Je ne vais pas continuer à m’en prendre à toi. Tu n’y es pour rien après tout. 

Il fît petit geste du pied, il enleva un peu d’alcool de ses bottes. Ah. Et quand tu vises quelqu’un. Assure-toi de le toucher, au moins. Se retournant, il continua son chemin pendant quelques mètres avant de s’arrêter. Ah. Et au fait, oui, tu as raison. Je suis un lâche. Il soupira et se remis en route.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Ven 9 Nov - 23:36
Aimie Evans



Perte de patience.
Aimie & Alexandre

Plus il parlait et plus les larmes d'Aimie coulaient, elle se sentait de plus en plus mal surtout qu'il avait commencé en lui rappelant la mort de Juliette. Puis quand lança que le clan n'avait rien fait pour lui, elle prit un nouveau coup dans la figure. Apparemment, le clan ne lui avait rien apporté de bon... Elle voulait alors partir. Se sauver dans sa chambre et pleurer toutes les larmes de son corps... activité qu'elle exerçait un peu trop depuis la mort de Juliette.

Mais c'est alors qu'elle sentit sa tête lui tourner un peu. Sous alimentation et émotions fortes ce n'était pas forcément compatible. Aimie s'appuya contre le mur, les larmes coulant toujours. La jeune femme laissa aller son chagrin tout en gardant appuie contre le mur. Elle s'y laissa même glisser tout le long pour s'asseoir à terre et ramener ses jambes vers elle pour poser son front contre ses genoux. Puis murmura doucement :

-J'aimerais tellement que tout s'arrête...

Oui, elle était à bout, physiquement et psychologiquement. Aimie n'avait plus la force de rien...


by Moses
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Alexandre Kher
Alexandre Kher
Rescapé
Sam 10 Nov - 1:01
Alexandre Kher
Bien sûr que ça ne lui fait pas plaisir de parler comme ça, surtout à ne jeune femme autant forte soit-elle. Il en avait juste besoin. Il était rempli de colère, non, de haine. Quoi que ? Était-ce vraiment de la haine ? Du dégout ? Même lui n’en était pas sûr. 
Il n’arrivait pas à mettre des mots dessus. Il avait juste emmagasiné un trop plein d’émotions depuis des mois, des années. Il était comme un vase qui s’était rempli goutte à goutte. Il ne manquait plus que la goutte de trop, faut croire que celle-ci venait de tomber. 

Malheureusement, Aimie en avait fait les frais, ça aurait très bien pu être quelqu’un à sa place. Le brun s’arrêta un instant, l’entendant pleurer derrière lui. C’était ce qu’il était devenu ? Elle aurait été en colère si elle l’avait vu aujourd’hui et ça il le savait. Elle l’aurait traité certainement d’idiot avant d’essayer de lui donner un coup de poing dans l’épaule. 

T'aurais pas eût tord...

Il en aurait bien rigolé s’il n’avait pas oublié comment le faire sincèrement. Il regarda alors ses jambes, nonchalant. Il soupira.  Dans le long couloir tout en pierre richement décoré, de grandes fenêtres donnaient sur l’extérieur, sur la nuit ténébreuse. 

Celle-ci enveloppait tout le paysage. C’est alors que le jeune homme serra les dents et d’en un dernier geste de colère, il frappa alors un grand miroir au cadre doré qui était accroché au mur à sa hauteur. Sous le coup, la vitre se brisa en d’innombrables morceaux, ceux-ci volèrent en éclats autour d’Alexandre. Il garda quelques secondes son poing contre celui-ci. Maintenant, un long filet de sang coulait sur le sol, finissant sa route sur les bottes du brun. 

Oh...

Il respirait par grandes inspirations. Il hurla alors, décrochant l’objet du mur, il le lança à plusieurs mètres. Dans le processus, il glissa sur la petite flaque de sang qui s’était formée au sol. Il tomba alors sur le côté en travers du corridor. Il pouvait maintenant distinguer Aimie, en pleurs, contre le mur.  C’était plutôt cocasse, dehors, il ne s’était quasiment presque jamais blessé. 

Super...

Ici, il ne lui avait fallu qu’une heure pour être dans cet état. Marrant. Il soupira. Il bascula pour se mettre sur le dos. Il fixa le plafond.

- Je n’aurais pas dû revenir… Hein ? Laissa t-il échapper.
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Aimie Evans
Aimie Evans
Survivaliste endurci
Lun 12 Nov - 17:55
Aimie Evans



Perte de patience.
Aimie & Alexandre

Aimie redressa la tête en entendant les bruits de verres... Elle le regarda les yeux écarquillés par la surprise, elle ne s'attendait pas à une réaction pareille de sa part. La jeune femme commença à penser qu'elle n'était décidément pas la seule à perdre pied et à disjoncter. Aimie le fixa jusqu'à le voir s'étaler de tout son long et marmonner quelque chose à propos du fait qu'il n'aurait pas dû revenir... enfin... c'était plutôt une question. Elle soupira et appuya sa tête contre le mur en lui disant :

-Si... mais tu n'aurais pas dû me croiser. J'attise le pire et les gens de mon entourage ont une espérance de vie très courte.

Des larmes continuaient à couler doucement sur ses joues et sa voix était cassée par l'émotion. Elle le fixait alors qu'il était là étendu sur le sol et soupira, puis malgré son faible état se releva. Aimie fit quelques pas vers lui en faisant attention aux bout de verre et miroir. Elle l'aida à se relever en lui disant :


-Tu allais dans le mauvais sens, viens que je t'emmène à l'infirmerie... Après ça, je te laisserais tranquille et j'irais m'isoler dans ma chambre avant de gâcher encore la vie de quelqu'un.

Elle frotta ses larmes comme elle le put et fit quelques pas dans le couloir en direction de l'infirmerie.


by Moses
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Alexandre Kher
Alexandre Kher
Rescapé
Sam 24 Nov - 5:04
Alexandre Kher
Pathétique. Oui, il devait l'être sans doute. Se donnant en spectacle. Avait-il bien fait de revenir ? La question ne se posait même pas, on voyait bien le résultat. Quand tout va mal, tout va mal. Il aurait voulu rester là, les yeux rivés au plafond. C'était sans compter sur Aimie. 

Il devait vraiment voir 'air d'aller mal si même elle se mettait à l'aider. Ses pas sur les bouts de verre se firent entendre, le brun tourna la tête pour la voir à ses côtés. Elle l'aide alors à se lever. Il fît attention de ne as lui mettre de sang dessus. Apparemment, il s'était trompé de chemin. Ah. Bon. Vu la situation, se laisser guider était la meilleure solution et il n'avait pas vraiment de temps à perdre après tout.

[...]

Il passa son bras sous ton tee-shirt et sa veste, encore trempés. Il la serra assez fort contre lui, pendant que le sang imbibait de plus belle ses vêtement. L'endroit était vraiment immense. Même presque trop pour les Humanistes. En voyant tout ça, c'est sûr qu'il se serait perdu. 

Hm.

Il suivait Aimie en silence, pas un bruit, pas un mot. Rien. Ils n'avaient rien à se dire de toute façon. C'était assez simple de s'énerver, plus dur de comprendre le pourquoi du comment. Mais parfois, on ne fait même pas l'effort de connaître la raison. C'est plus facile de fermer les yeux, après tout. 
La suite du chemin se passa de la même manière, droite, gauche, droite, gauche. Niveau cardio, c'était quand même un bon entraînement. 'Fin, il n'en avait pas si besoin que ça. Après quelques minutes de péripéties. Le duo se retrouva enfin devant la porte de l'infirmerie. Le jeune homme jeta un coup d'oeil en direction.

- Aimie.. Je.. Merci. Lâcha le brun en direction de la jeune femme.
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